Bernard Cohen Haddad : «Ça s'appelle du clientélisme politique»
Bernard Cohen Haddad, président du cercle de réflexion Etienne Marcel, sur les positions de Jean-Luc Mélenchon après la manifestation pro-palestinienne à Sciences Po Paris : «Ça s'appelle du clientélisme politique».
Category
🗞
NewsTranscription
00:00Ça s'appelle du clientélisme politique.
00:02Et cette partie de la gauche de la gauche
00:05a toujours été contre Israël, contre les Juifs
00:08et contre la capacité aujourd'hui d'avoir une démocratie en Palestine.
00:12Il faut le reconnaître.
00:13Et ce que l'on voit aujourd'hui,
00:14c'est une minorité obscurantiste,
00:17islamo-gauchiste pro-jihadiste, disons les choses,
00:20qui combat tout simplement les fondements de la République.
00:23C'est bien ça qu'il faut dire.
00:25En déstabilisant Sciences Po,
00:27on déstabilise aussi nos élites.
00:29Parce que cette minorité de 200, 250 ou 300 militants,
00:33dont une partie ne sont pas des militants de Sciences Po
00:36ou des étudiants, c'est mon pseudo,
00:38Madame Pannot et d'autres,
00:41qui aujourd'hui crient victoire
00:42parce qu'on a bloqué la rue Saint-Guillaume,
00:44a un peu de dignité quand même.
00:46Les 15 000 autres étudiants qui veulent travailler et débattre,
00:50quand on veut débattre de ce qui se passe en Palestine,
00:52débattons du retour des otages.
00:54Débattons aussi du retour du djihad.
00:57Débattons aussi des femmes voilées en Iran et des lapidations.
01:02Débattons de tout cela ensemble
01:04et non pas uniquement d'une partie.
01:07De l'objectif, cette haine d'Israël
01:10et cette volonté, raclons-le,
01:12de déstabiliser la République et nos institutions.