• il y a 9 mois
L'essayiste et chargée de mission politique de la ville, Naïma M'Faddel, revient sur les propos du président de l'Arcom : «Cette décision va impacter le service public qui était bien tranquille jusqu’à maintenant».

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Transcription
00:00 Déjà si la liberté, comme vient de le décrire Najwa, est un principe constitutionnel de 1958,
00:06 là elle a été déjà mise à mal par la loi de 1986 en réalité.
00:13 En tout cas ce qu'on sait aujourd'hui, suite au propos du président de l'Arc-com,
00:19 c'est que cette décision va impacter effectivement tous les médias,
00:22 et notamment le service public, qui était bien tranquille jusqu'à maintenant,
00:26 et qui est un service qu'on paye avec nos deniers.
00:30 Rappelons-nous, le service public justement payé par nos impôts aurait dû être beaucoup plus pluriel
00:37 dans les sujets traités, ce qu'il n'a jamais fait.
00:40 Donc aujourd'hui, et accueillir aussi une pluralité d'intervenants.
00:44 Mais là ce qui se passe aujourd'hui, c'est l'effet boomerang.
00:47 Mince, ça fait rudement mal.
00:49 Moi par rapport Naïma à ce que vous venez de dire concernant la loi de 1986
00:55 sur la liberté de communication et le temps de parole des représentants de la classe politique,
01:01 moi en soi ça ne me choque pas.
01:03 Moi ce qui me choque, je suis désolée,
01:05 moi quand j'entends, je ne sais plus, je crois que c'était un parlementaire qui disait récemment,
01:11 "oui mais nous ne sommes plus en 1986, il faut que les choses évoluent".
01:15 Sauf que je suis désolée, il y avait des émissions comme "Droit de réponse" animé par Michel Polac,
01:20 où les temps de parole des intellectuels n'étaient pas décomptés.
01:24 [Musique]
01:27 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

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