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00:00 En tant qu'un petit joueur, vous savez que nos parents nous ont toujours conseillé d'investir
00:16 dans l'immobilier et c'est ce qui est resté dans notre tête depuis tout petit.
00:21 Et la première des choses pour moi c'était d'investir dans l'immobilier et à partir
00:27 de là, essayer maintenant de diversifier ou essayer de faire un certain nombre de choses.
00:34 Mes amis et frères de l'équipe nationale, super bonnes relations.
00:45 D'ailleurs, chaque fois quand on se voit c'est dans l'ambiance comme avant.
00:50 Je n'ai jamais eu de problème avec quelque chose à l'équipe nationale, vous pouvez
00:53 le vérifier.
00:54 En dehors de ça, j'ai pu garder aussi des relations avec d'autres amis anciens footballeurs
01:02 avec qui j'ai joué, notamment au PSV, Lukaku par exemple, à Everton et pas mal d'anciens
01:13 joueurs en tout cas.
01:14 Aujourd'hui là, nous avons gardé de très bons contacts.
01:16 Aujourd'hui, la Côte d'Ivoire devrait se retrouver avec des entraîneurs tels que
01:27 Guadjoula, Mourinho, Antioloti, Mancini.
01:31 Nous ne sommes plus à ce niveau-là d'entraîneurs qui viennent de débuter.
01:36 Je pense que, c'est mon opinion personnelle, si nous devons donner de la chance à des
01:42 gens qui viennent d'avoir leur diplôme, c'est préférable de commencer avec les
01:48 entraîneurs locaux.
01:49 C'est de leur donner cette chance-là.
01:52 Mais je ne peux pas concevoir ni même admettre qu'un entraîneur expatrié qui vient d'avoir
02:00 son diplôme, qui prend la tête de notre équipe nationale et on ne donne pas la même chance
02:04 aux entraîneurs locaux, pour moi c'est inacceptable et c'est des choses à dénoncer.
02:09 Je pense qu'on va continuer à parler de ça.
02:12 Si il y a des expatriés qui viennent en Côte d'Ivoire avec un diplôme qui est égal à
02:20 un local ici, c'est préférable de prendre le local parce que c'est ce qui se passe chez
02:25 eux.
02:26 Si on a les mêmes compétences qu'un étranger, c'est-à-dire un Européen, nous avons joué
02:31 là-bas, nous savons comment ça se passe.
02:32 Vous avez les mêmes qualités, mais on privilégie toujours le national.
02:36 Sur le plan individuel, c'est la meilleure équipe pour moi.
02:46 Contrairement à beaucoup d'équipes nationales, je pense qu'on est l'une des meilleures équipes
02:52 en termes d'individualité.
02:54 Par contre, si on veut parler en termes de jeu, ce n'est pas encore ça.
03:00 Mais je pense qu'avec l'arrivée de Fayet, si on lui donne le temps, l'équipe commando
03:06 qu'on recherche, je pense qu'avec lui, ça pourrait aller.
03:09 Une génération dorée, c'est déjà la qualité de l'équipe et puis le jeu même de l'équipe
03:28 sur le plan tactique.
03:29 Nous, en guillemets, qui avons appartenu à cette génération dorée, c'est vrai que
03:38 du gardien jusqu'au 25e joueur, tout le monde joue dans un championnat de haut niveau.
03:44 Et nous, nous sommes tous titulaires dans nos différents clubs.
03:48 Et ça, c'est la différence.
03:49 Mais au-delà de ça, en termes de proposition de jeu, avoir de grands joueurs, ce n'est
03:55 pas si nous avons une grande équipe, mais nous, on avait des grands joueurs et on a
04:00 réussi à mettre une grande équipe en place parce qu'on se faisait peur, on se faisait
04:04 inquiéter, qu'ils s'assoient à l'extérieur, même sur le terrain, on se faisait respecter.
04:09 Et en termes de jeu, on proposait quelque chose qui était à la hauteur quand même
04:14 des joueurs qui étaient là à cette époque.
04:16 A la différence d'aujourd'hui, on a une équipe talentueuse, mais des joueurs qui
04:21 ne sont pas tous dans de grands clubs, qui aujourd'hui en termes aussi de proposition
04:29 de jeu, ce n'est pas comme avant.
04:31 Aujourd'hui, il y a un petit truc qui manque, c'est l'engagement qu'on demande, que les
04:37 Vannettes demandent à cette équipe-là.
04:39 Il faut d'abord que nous, les anciens, nous essayons de nous impliquer dans le développement
04:53 du football.
04:54 Sur le plan décisionnel, c'est-à-dire que nous devons occuper plus ou moins les postes
05:00 de décision.
05:01 Aujourd'hui, il y a très peu de personnes qui savent, c'est maintenant, ils me voient
05:05 ici à Bihan et à faire des activités avec mon club.
05:10 Les gens ont su que j'ai une équipe.
05:12 J'ai acheté un club ici depuis 2015, quand j'étais encore à Yveton.
05:17 Le club était à l'époque EBC ARA, ça appartenait à la ville d'ARA, que j'ai racheté.
05:24 C'est en 2020 que nous sommes montés en troisième division, que j'ai changé le nom pour que
05:30 ça soit aujourd'hui le Real d'Aboubo.
05:32 Donc, on sait qu'il y a trop de postes de décision dans le milieu du football.
05:39 Il y a d'autres qui peuvent se retrouver à la tête des fédérations, tu peux être
05:44 président du club.
05:45 Moi, par exemple, je suis le président du club.
05:47 Il y a beaucoup qui veulent être, par exemple, des coachs, des entraîneurs.
05:52 Il y a ceux aussi qui veulent être des consultants.
05:54 Mais c'est tout ça-là que nous devons nous intéresser.
05:59 Il ne faudrait pas que quand on finisse notre carrière, quand on rentre à Bidjan, qu'on
06:03 vienne juste pour se reposer et puis on laisse comme ça.
06:07 Moi, j'estime que le football, c'est le football qui nous a rendus grands, qui nous a donné
06:13 tout ce qu'on a aujourd'hui.
06:14 En retour, il faut quand même qu'on pense à aider nos jeunes frères, à contribuer
06:19 au développement du football en Côte d'Ivoire.
06:28 C'est une très bonne chose.
06:29 J'ai une anecdote même sur ça.
06:34 Parce qu'il y a une fois, il y a eu un entretien, une rencontre avec Carl Moutet du Mali.
06:42 Et ça lui dit à eux.
06:44 Le Sénégalais qui est à Liverpool, il est entraîneur d'un centre de formation à Liverpool.
06:50 Et comme ça, à Manchester, on a eu à parler de ça.
06:55 Il dit, mais il faut que nous les joueurs africains, quand on rentre, qu'on s'implique
07:02 dans le développement du football chez nous en Afrique.
07:04 Vous avez vu, le moment que j'ai passé par les Ivoiriens, c'est pour vous dire qu'on
07:11 pense déjà à ça.
07:12 Et moi, je leur ai dit, mais il y a d'autres qui veulent être des entrepreneurs, il faut
07:15 qu'ils soient des entrepreneurs, ils retournent au pays pour aller partager leur expérience.
07:20 On a passé plus de 20 ans en Europe, mais à un moment donné, il faut aller faire
07:25 la restitution.
07:26 Il faut aller encourager ces jeunes-là, partager, un partage d'expérience, c'est
07:31 important.
07:32 Mais il ne faut pas toujours attendre que les gens viennent d'ailleurs pour venir nous
07:34 former.
07:35 Et quand moi, j'ai appris que Didier, il allait être candidat, j'étais super content.
07:41 J'ai dit, mais enfin, enfin, un joueur se propose d'être un candidat à la tête
07:47 de la fédération.
07:48 Mais qu'est-ce qu'on veut de plus ?
07:50 C'est ce qu'on recherche, parce que le football, il faut que ça revienne aux footballeurs.
07:54 L'objectif principal, c'était de soutenir le COCAN dans sa mission, dans l'organisation
08:06 de la CAN de manière concrète.
08:09 Nous nous sommes donné des missions pour pouvoir atteindre nos objectifs.
08:14 Et ces missions-là sont axées sur trois axes.
08:17 C'était basé sur la sensibilisation au civisme, à l'esprit faibli.
08:22 Et le deuxième axe, c'était la mobilisation.
08:26 Et le troisième axe, c'était basé sur les actions de salubrité.
08:29 Et puis l'accueil, l'orientation des spectateurs, des étrangers qui vont venir en Côte d'Ivoire.
08:37 Donc ce sont ces trois priorités que nous nous sommes donné pour accompagner le COCAN.
08:43 Merci.
08:44 Merci.
08:45 Merci.
08:46 Merci.
08:47 Merci.