Le "8h30 franceinfo" de Christophe Béchu

  • il y a 7 mois

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00:00 *Musique*
00:03 Bonjour Christophe Béchu.
00:04 Bonjour Célia Bricklière.
00:05 Bonjour.
00:05 Voilà plusieurs mois que le pays traverse une crise profonde de l'immobilier
00:08 et en fin de semaine dernière, un ministre délégué au logement,
00:11 Guillaume Casbarian, a été nommé pour vous accompagner sur le dossier.
00:14 Les professionnels parlent d'un marché totalement gelé
00:17 et Guillaume Casbarian lui explique qu'il faut un choc de l'offre dans l'immobilier.
00:21 Expliquez-nous.
00:23 On a une crise de l'immobilier qui n'est pas propre à la France,
00:25 qui touche l'Europe, qui touche la Chine, qui touche les Etats-Unis pour deux raisons simples.
00:29 Le prix de l'argent a augmenté avec les taux d'intérêt et le prix des matériaux de construction.
00:32 Bisons le pouvoir d'achat des gens abaissé.
00:34 Comment est-ce qu'on relance ce pouvoir d'achat immobilier ?
00:36 C'est ça le choc de l'offre.
00:38 C'est la façon dont on va à la fois aider à faire sortir des programmes
00:41 dans des secteurs où on a des difficultés, où il faut massifier pour que ça coûte à la fin moins cher
00:46 et comment on aide les gens à retrouver du pouvoir d'achat immobilier.
00:49 C'est pas seulement l'offre, donc c'est aussi la demande alors.
00:50 L'offre et la demande.
00:51 Ce que je veux dire c'est qu'il y a une offre à relancer parce qu'on sait que si on est complet,
00:55 il peut...
00:56 Il y a des allergies de la part de beaucoup de gens à avoir des voisins,
00:58 il y a des pétitions contre le projet de résidence qui va s'implanter à côté de chez vous,
01:02 il y a des maires qui valorisent le fait qu'ils refusent des permis de construire
01:05 pour garder la tranquillité de vie, pour garder un coin de nature à côté de chez eux.
01:10 Et donc il faut à la fois qu'on joue sur ce qui freine la construction
01:14 mais qu'on permette aussi à ceux qui veulent acheter de pouvoir le faire.
01:17 Et ça c'est le choc d'offre.
01:19 Alors justement pour ceux qui veulent devenir propriétaires, il y a un levier sur lequel vous vous actionnez.
01:23 Vous dites "nous devons redonner du pouvoir d'achat immobilier aux Français,
01:26 les banques doivent fournir des efforts"
01:28 parce que concrètement en fait elles ne le font pas assez ?
01:31 On a aujourd'hui une contraction des crédits immobiliers qui est liée à ce que je viens d'indiquer
01:35 et on est convaincu qu'il faut qu'on aille regarder dans des pays voisins ce que d'autres ont fait.
01:39 Et en particulier on va s'intéresser la semaine prochaine,
01:42 Guillaume Cazebarion et moi, avec le secteur bancaire,
01:45 à des dispositifs comme les crédits in fine qu'ont été lancés en Suisse
01:47 dans des situations qui étaient comparables à celles que nous connaissons.
01:50 C'est quoi ?
01:51 Ça consiste en gros à dire au lieu d'acheter 100% de votre bien,
01:54 vous empruntez pour en acheter 80%, et les 20% les 20 derniers pourcents,
01:59 vous allez là-dessus uniquement payer les intérêts,
02:02 vous ne paierez jamais cette partie-là qui sera revendue au moment où vous revendrez votre bien,
02:05 de manière à pouvoir acheter un peu plus grand avec le même budget.
02:10 Et c'est exactement le souci qu'on a, c'est que la crise a conduit à ce qu'avec le même budget,
02:14 on ne puisse plus acheter aussi grand qu'avant et qu'on soit contraint d'acheter plus petit.
02:17 Pardon, les 20% ils correspondent à quoi ? C'est le foncier ?
02:20 Alors, ça peut être le foncier ou c'est une part indéterminée de l'immeuble,
02:24 c'est une fraction de manière à compenser une partie de la hausse des prix.
02:29 On est aujourd'hui doublement bloqué.
02:30 Vous avez d'une part le fait que vous ne pouvez pas emprunter plus de 30% de ce que vous gagnez,
02:35 et donc ça vient caper votre capacité d'emprunt,
02:38 et de l'autre, la hausse des taux d'intérêt fait que, à salaire équivalent,
02:42 vous pouvez acheter moins.
02:43 Si on veut soulager tout ça...
02:44 Les auditeurs qui nous écoutent, les 20% qui restent, qui en est le propriétaire ?
02:49 Les 20% qui restent, vous en êtes le propriétaire.
02:53 De la même manière que le jour où vous achetez une maison,
02:54 même si vous n'avez pas fini de la payer, vous en êtes propriétaire.
02:57 C'est exactement...
02:58 Le banquier aussi un peu, d'une certaine manière.
02:59 C'est vrai, mais ça l'est aussi aujourd'hui.
03:02 Vous savez, c'est nouveau, on va avoir l'occasion de préciser tout ça.
03:05 Ça ressemble à un tour de passe-passe.
03:07 On découvre cette mesure avec vous ce matin, mais ça ressemble un peu à un tour de passe-passe.
03:10 Pas du tout.
03:11 Est-ce que vous avez une bonne connaissance du bail réel solidaire ?
03:15 Oui, on a en tête ce type de mesure, mais...
03:17 Aujourd'hui, tout le monde voit bien.
03:19 Généraliser, c'est autre chose.
03:21 Généraliser, avec ensuite un examen individuel de votre situation.
03:24 Ce qu'on dit, c'est qu'on ne peut pas constater qu'on a une crise majeure
03:27 qui touche tous les pays européens aujourd'hui et penser
03:32 qu'il ne faut pas qu'on regarde, y compris ceux que d'autres autour de nous
03:34 ont été capables d'apporter comme réponse.
03:36 Votre choc de l'offre, c'est donc d'essayer de mettre à disposition
03:39 un maximum de logements pour les Français.
03:42 Il y a un levier que vous souhaitez actionner, c'est celui du DPE,
03:44 le Diagnostic de Performance Énergétique.
03:47 Il faut clairement le simplifier ?
03:49 Il y a deux choses.
03:51 Il faut des logements neufs, c'est obligatoire.
03:52 Et il faut qu'on accélère sur la rénovation
03:54 et pour que certains biens reviennent en location
03:56 et puis pour faire en sorte de tenir compte de l'urgence climatique.
03:59 Nous avons dans ce pays 1,5 million de passoires énergétiques qui sont louées,
04:03 pour lesquelles on a une double ambition, climatique mais sociale.
04:06 Le locataire d'une passoire énergétique, il paie en moyenne deux fois plus
04:10 que le locataire d'un bien qui n'est pas une passoire énergétique.
04:13 Si on est sincèrement attaché et au social et à la planète,
04:16 on voit qu'il faut bouger là-dessus.
04:18 Pour ça, on a le DPE qui nous permet de regarder les logements
04:21 par lesquels il faut commencer.
04:22 Mais dans cela, on a réalisé qu'on avait environ 10% de ces logements,
04:27 les plus petits d'entre eux, qui étaient pénalisés par les modes de calcul.
04:30 Et on a corrigé hier, ce qui était un biais mathématique dans le calcul de ces DPE.
04:37 Donc vous espérez sortir combien de logements de ces passoires énergétiques ?
04:40 Environ 10% pour lesquels le calcul va être refait,
04:43 de manière à ce qu'on ne pénalise pas les plus petites surfaces.
04:46 Mais là encore, est-ce que ce n'est pas un moyen de contourner le calendrier
04:49 d'interdiction de location des passoires énergétiques ?
04:52 Parce que vous allez remettre environ 140 000 logements sur le marché de la location,
04:58 mais en fait vous cassez le thermomètre.
05:00 Pas du tout.
05:01 Le calendrier, il est maintenu, on le redit.
05:03 On va regarder comment on continue à mieux accompagner les propriétaires.
05:07 Mais en parallèle, quand vous avez une erreur dans le thermomètre,
05:10 si vous ne corrigez pas le thermomètre, à la fin, la température ne veut plus rien dire.
05:14 Or vous ne pouviez pas avoir un mode de calcul qui aboutisse à ce que 70%
05:18 des plus petites surfaces soient considérées comme des passoires
05:20 et seulement 10% des plus grandes.
05:22 Il y avait un biais dans le calcul qui désormais est corrigé,
05:24 qui a été salué par l'ensemble des professionnels.
05:26 On a encore beaucoup de thèmes à voir avec vous.
05:27 Peut-être dans la crise du logement, il y a aussi la crise de la construction,
05:30 vous en parliez.
05:31 30 000 nouveaux logements dans 20 territoires d'ici trois ans,
05:34 c'est une promesse de Gabriel Attal dans son discours de politique générale.
05:37 Promesse qui avait déjà été faite il y a trois mois,
05:40 en novembre dernier par Elisabeth Borne.
05:43 Vous avez les 20 territoires qui sont concernés ?
05:46 On a 60 candidats, Jérôme Chapuis.
05:48 Donc le sujet, ça va être quels sont les 20 qu'on choisit parmi les 60
05:51 et est-ce qu'on ne va pas aller au-delà des 20,
05:53 compte tenu du nombre de territoires qui sont candidats.
05:56 On aura l'occasion dans les dix prochains jours de préciser
06:00 quels sont les territoires sur lesquels ça va se passer.
06:02 Les choix ne sont pas encore faits.
06:03 2,6 millions de ménages sont toujours en attente d'un logement social,
06:05 Christophe Béchut.
06:06 Aujourd'hui, la loi SRU oblige les communes à construire 20 à 25% de HLM.
06:12 On en est loin pour nombre d'entre elles.
06:14 Gabriel Attal propose d'inclure les logements intermédiaires
06:18 dans ce quota obligatoire de la loi SRU.
06:21 Prendre cette décision, ce n'est pas donner une prime aux communes
06:23 qui n'ont fait aucun effort ?
06:25 Vous savez, le ministre que je suis est maire d'une ville
06:27 qui a 37% de logements sociaux.
06:28 Donc je peux vous assurer que c'est un sujet sur lequel,
06:31 non seulement je sais de quoi je parle,
06:32 mais je suis convaincu que la municipalité sociale,
06:34 elle passe par le soutien au monde HLM.
06:37 Mais on a aujourd'hui des parcours résidentiels.
06:39 Et dans une vie, les 2,6 millions de ménages dont vous parlez,
06:43 aux Français qui sont en attente,
06:45 on sait qu'à un moment, vous pouvez entrer dans le logement social.
06:47 À l'autre, vous pouvez avoir besoin d'un logement abordable.
06:50 Il faut qu'on pense le logement de manière globale
06:52 en regardant comment on décloisonne.
06:53 L'ambition et l'enjeu, ce n'est pas de baisser l'ambition sociale dans ce pays.
06:58 Nous devons garder du social et du très social.
07:01 Mais quand on a un peu des logements intermédiaires dans le quota obligatoire,
07:04 forcément, la part du logement social diminue ?
07:07 On n'a pas précisé la manière dont les choses allaient se faire.
07:09 Je peux vous assurer que notre ambition,
07:11 c'est bien de soutenir le logement abordable,
07:14 mais de conserver une ambition qui soit intacte sur le logement social.
07:16 La preuve, il n'y a jamais eu autant de communes
07:18 qui ont fait l'objet d'arrêtés de carences et donc d'amendes de la part de l'État
07:21 que cette année, c'est bien ce gouvernement qui l'a décidé.
07:24 Pardon, mais c'est une question juste de mathématiques.
07:26 Si on inclut dans les 20 à 25 % le logement intermédiaire,
07:29 la part du logement social diminue ?
07:31 C'est à dire qu'il y a, j'aurai l'occasion de revenir sur le sujet,
07:33 y compris avec les bailleurs sociaux, avec la fondation Abbé Pierre.
07:35 Vous entendez les inquiétudes, oui.
07:36 Mais je l'entends, cette inquiétude.
07:38 Et on va évidemment faire en sorte d'y répondre en montrant comment
07:41 on est à la fois dans une approche globale et comment le logement intermédiaire
07:44 ne peut pas être regardé comme un logement très social dans les calculs,
07:46 dans la manière dont on intègre tout ça.
07:48 Christophe Béchy, on va parler d'automobiles et d'agriculture avec vous.
07:51 Juste après le Fil info, il est 8h41.
07:53 Elia Bergel.
07:54 La population Arafat est terrorisée, assurera France Info,
07:57 le chef de la délégation du Comité international de la Croix-Rouge à Gaza.
08:01 Cette ville du sud de l'enclave palestinienne est sous la menace
08:05 d'une offensive d'Israël.
08:06 Le président américain Joe Biden appelle à protéger les civils Arafat.
08:10 Toujours dans la bande de Gaza, la France a évacué 42 personnes,
08:14 des Français et des collaborateurs de l'Institut français,
08:17 avec des membres de leur famille.
08:19 La riposte des Républicains après la large censure d'une partie de la loi
08:23 immigration par le Conseil constitutionnel,
08:26 les LR proposent un référendum d'initiative partagée qui reprend
08:30 partiellement les mesures retoquées.
08:32 Mais cette procédure n'a jamais abouti.
08:34 Les conditions pour déclencher ce référendum sont drastiques.
08:38 Un procès pour le groupe AZF, 20 ans après les menaces de faire exploser
08:42 des voies ferrées faute d'une rançon de l'État.
08:44 Ce groupe est en réalité composé d'un chef d'entreprise à la retraite
08:48 et d'une ex-employée.
08:49 Tous les deux sont donc jugés à Paris aujourd'hui pour association
08:53 de malfaiteurs, entre autres.
08:54 France Info.
08:59 Le 8.30, France Info, Jérôme Chapuis, Salia Braklia.
09:03 Toujours avec Christophe Béchut, ministre de la Transition écologique,
09:05 de la Cohésion des territoires.
09:07 Hier sur France Info, ce matin encore à l'instant,
09:09 le président de la FNSEA, Arnaud Rousseau,
09:12 dit qu'il est prêt à repartir à l'action.
09:14 Les agriculteurs s'inquiètent parce que dix jours après les annonces
09:19 de Gabriel Attal, ils ne voient pas de concret arriver.
09:22 Est-ce qu'il est trop impatient ?
09:24 Dix jours ? Il le dit lui-même.
09:26 Il me semble que ce matin même, il est à nouveau reçu par le Premier ministre.
09:29 Mais parce que le Salon de l'Agriculture approche,
09:31 c'est dans onze jours pour le coup, et vous aviez promis
09:33 des annonces pour le Salon de l'Agriculture.
09:35 Je peux vous assurer que non seulement tous les ministères sont au travail,
09:38 mais toute une partie des sujets qui ont été pointés par Arnaud Rousseau
09:41 ou par la FNSEA, ils ne datent pas d'il y a dix jours, d'il y a dix mois
09:44 ou d'il y a dix ans.
09:45 Ils remontent pour certains à 20 ou 30 ans de pratiques,
09:49 d'empilement de textes qui sont aujourd'hui en train de dénoncer.
09:51 Donc, je comprends une impatience qui exprime, j'allais dire,
09:54 la souffrance de beaucoup d'agriculteurs dans un contexte complexe
09:58 pour leur revenu et pour l'avenir de leur profession.
10:00 Mais il ne faut pas confondre vitesse et précipitation.
10:02 Alors sur la question très concrète du plan éco-phyto,
10:05 la réduction des produits phytosanitaires à horizon 2030,
10:10 hier, qu'est-ce qui s'est passé précisément chez votre collègue
10:13 du ministère de l'Agriculture ?
10:16 Huit ONG de défense de l'environnement ont quitté la réunion sur ce sujet.
10:20 Elles ne l'ont même pas rejointe, pour être précis.
10:23 Hier après-midi, il y avait ce qu'on appelle un COS éco-phyto,
10:25 c'est-à-dire une réunion consacrée à ce sujet,
10:27 qui était prévue avant la crise.
10:29 Pour que les choses soient claires, le mois de février avait été indiqué
10:32 comme étant le moment où on devait avoir un temps de travail.
10:34 Et hier après-midi, on avait une séance de travail
10:37 qui notamment portait sur quel indicateur retenir pour l'avenir.
10:41 C'est un sujet qui s'est invité sur les barricades, si j'ose dire.
10:44 L'indicateur qui mesure l'usage des molécules à risque.
10:47 Exactement. L'indicateur qui permet de mesurer si on est sur la bonne trajectoire
10:50 de baisse des usages ou des risques par rapport à ces produits phytopharmaceutiques.
10:55 Pour faire simple, on a un indicateur français.
10:58 La FNSEA considère que ça n'est pas le bon indicateur
11:00 parce qu'il ne permet pas de voir qu'on a considérablement diminué
11:04 les phytos les plus à risque. Et c'est vrai.
11:05 On a supprimé 98% au cours de ces six dernières années
11:09 de ce qu'on appelle les CMR1.
11:10 Mais dans le même temps, le volume global de phytos sanitaires utilisés dans le pays
11:14 n'a pas baissé dans ses proportions.
11:16 Et donc, il y a une demande de la part des agriculteurs de dire
11:18 "changer d'indicateur". Il y a une demande de la part des ONG pour dire
11:21 "garder l'indicateur". Et ce qu'hier nous avons fait avec Marc Fesneau,
11:24 c'est de dire jusqu'à la fin de la semaine,
11:27 pas seulement sur les deux indicateurs, l'européen et le français,
11:30 mais sur trois ou quatre, voire sur un panel,
11:32 on demande à toutes les parties prenantes de nous rendre pour la fin de la semaine
11:35 leur avis. Ça vaut pour les agriculteurs,
11:37 ça vaut pour des associations de défense de l'environnement,
11:40 ça vaut pour... - Mais vous le connaissez l'avis de chacun.
11:42 - Pas complètement. - Votre avis à vous, c'est quoi ?
11:44 - Salia Brachlia, entre le QSA, le HRI1, le Nodu...
11:49 - Mais là, il nous a... - Oui.
11:50 - Mais non, mais c'est... - On a compris que c'était technique.
11:52 - Mais vous, vous le savez. - Pourquoi je vous dis ça ?
11:54 - Non, parce qu'on a y compris dit "est-ce qu'il en faut un ?
11:56 Est-ce qu'il faut un panel de plusieurs ?
11:58 Est-ce qu'il faut une hybridation des critères ?"
11:59 - D'accord, la décision n'est pas prise.
12:00 - Non, on se donne vraiment la semaine, et la semaine, c'est pas procrastiner.
12:04 Donc, on sera avant le salon en situation de pouvoir faire des annonces,
12:08 mais pour le moment, on pose... - Donc il y aura une décision sur cet indicateur
12:10 avant le salon, c'est sûr. - Il est de toute façon indispensable
12:12 qu'on ait un indicateur qui nous permette d'avancer. - Non mais ça urge, parce qu'en attendant,
12:15 le plan EcoFITO, il a été mis en pause. Mis en pause, jusqu'à quand ?
12:18 - En attendant, il y a une forme de procès d'intention qui consiste à dire
12:20 "puisque vous avez dit que tout était sur pause, il se passe plus rien."
12:23 Ça fait 10 jours, et je me permets de dire que ce plan EcoFITO,
12:26 on est censé le lancer cette année. On est au début de ce plan.
12:29 - Attendez, le plan EcoFITO, on en parle depuis 2008 avec Nicolas Sarkozy,
12:33 avec François Hollande, ça fait... - Jérôme Chapuis, votre mémoire est infaillible,
12:36 mais c'est le troisième plan EcoFITO dont nous parlons,
12:38 celui dont le début correspond à cette année 2024.
12:41 - Avec des progrès qui, pour l'instant, sont jugés très largement insuffisants par les ONG.
12:45 - Qui sont insuffisants, mais même par le gouvernement.
12:47 Je dis juste qu'au cours de ces dernières années,
12:49 le succès du dernier plan EcoFITO, ça a été la quasi-éradication
12:53 des produits les plus dangereux pour la santé.
12:55 - Mais alors le prochain, il est mis sur pause pendant combien de temps ?
12:57 - Quelques jours. On a toujours dit que c'était une pause de quelques jours.
13:00 Il y a des sujets dont on ne discute pas, ce sont les sujets de santé publique.
13:03 Il y en a d'autres à l'intérieur, sur les indicateurs, sur le travail par filière,
13:07 sur le pas d'interdiction sans solution et les 250 millions d'euros
13:10 qui doivent être consacrés à la recherche.
13:11 Bref, beaucoup de sujets sur lesquels on a vocation à avancer avec tout le monde.
13:15 - Christophe Béchut, l'Elysée a décidé de mettre fin au leasing social
13:18 des voitures électriques pour l'année 2024.
13:20 Ce dispositif qui doit permettre aux plus modestes d'accéder à une voiture électrique
13:24 pour 100 euros par mois.
13:25 90 000 demandes comptabilisées fin janvier, 50 000 demandes seront honorées finalement.
13:32 Ce n'est pas fou de dire "on arrête parce que ça marche trop bien".
13:36 - D'abord, savourons-le 15 secondes.
13:38 Ce que je veux dire, c'est que le président de la République avait dit
13:40 "on va faire le leasing à 100 euros". Il l'a fait.
13:42 On a dit "cette année, on va en faire 25 000".
13:45 On a réussi à en faire le double et on a accompagné,
13:49 par un doublement de l'enveloppe, le nombre de leasing qui ont été faits.
13:53 Donc il y aura une deuxième vague, peut-être une troisième, une quatrième vague plus tard.
13:57 - C'est-à-dire dans l'année ?
13:59 - Fin d'année, début de l'année prochaine.
14:01 Non, ce qu'on dit c'est qu'on avait prévu une première vague de 25 000,
14:04 on a décidé de porter cette vague jusqu'à 50 000.
14:06 Il y aura des nouveaux modèles qui sortiront en fin d'année.
14:09 On veut se donner un peu de temps pour réfléchir aussi
14:12 à la fois à ce qui a fonctionné dans le leasing et à ce qu'on peut améliorer.
14:15 Je me réjouis qu'on ait non seulement totalement rempli nos objectifs,
14:18 qu'on les ait remplis en six semaines et qu'on ait fait le double de ce qu'on avait dit qu'on ferait.
14:21 - Il y a une question quand même, parce qu'il y avait entre 4 et 5 millions de personnes
14:25 qui étaient potentiellement éligibles à ce dispositif.
14:29 Il y a 50 000 chanceux qui l'ont obtenu. Qu'est-ce que vous dites aux autres ?
14:32 - Jérôme Chapuis, le candidat à l'élection présidentielle, Emmanuel Macron, a dit
14:36 "je ferai pendant mon quinquennat 100 000 leasing à 100 euros".
14:40 Dans ce contexte, on en a fait 50 000 en seulement six semaines.
14:45 - La question qui est derrière, c'est est-ce que c'était bien calibré ?
14:46 Qu'il y ait 4 à 5 millions de personnes qui étaient éligibles au dispositif ?
14:50 - J'adore ce pays. Il y a quelques mois, on avait des critiques sur
14:53 "vous ne faites rien, vous n'en faites pas assez", etc.
14:55 Ensuite, on a pris la décision courageuse de dire
14:58 "le leasing, on va le réserver à des voitures qui sont fabriquées en France et en Europe".
15:01 Donc là, on a eu la critique en disant "il n'y aura pas assez de véhicules disponibles".
15:04 On double la vague de leasing et maintenant on lui dit "pourquoi vous arrêtez si vite ?"
15:10 - Vous comprenez bien, ça pose une question d'égalité.
15:13 Est-ce qu'il n'y a pas eu un peu d'arbitraire dans le choix des 50 000 personnes qui ont pu obtenir ?
15:18 - Les critères étaient totalement transparents.
15:19 C'était ouvert à la moitié des Français les plus modestes.
15:22 Et 50 000, ça correspond au nombre de ceux qui, à la minute où je vous parle,
15:26 ont effectivement validé un dossier avec un constructeur.
15:29 - Alors l'automobile, c'est aussi cette information cette nuit.
15:32 Les décrets concernant le bonus écologique ont été publiés.
15:35 Il va diminuer pour les ménages les plus aisés.
15:39 Les plus aisés, c'est quel niveau de revenu ?
15:41 - Pour être extrêmement clair, le leasing est destiné à la moitié de la population la plus modeste.
15:48 Et aujourd'hui, il y a deux types d'aides.
15:52 Pour les 50 % des Français les plus modestes, le bonus en 2023 était de 7 000 euros.
15:57 Il reste à 7 000 euros.
15:59 - Ça, ça ne bouge pas ?
15:59 - Pour les 50 % des Français les plus aisés, il était à 5 000, il passe à 4 000.
16:05 L'objectif, c'est quoi ? C'est de continuer à rééquilibrer socialement le bonus.
16:09 L'année dernière, sur 1,5 milliard d'aides à l'électrification,
16:12 un quart de cette somme a été pour la moitié les plus modestes.
16:16 Notre ambition cette année, entre le leasing d'un côté,
16:19 le maintien des aides pour les plus modestes et le léger allègement pour les plus aisés,
16:23 c'est d'être à 50/50.
16:24 Et donc, c'est de rééquilibrer socialement le bonus en gardant la même ambition écologique
16:30 dans un contexte où, certes, on rabote un peu les aides pour les plus aisés,
16:33 mais le prix moyen des voitures électriques diminue.
16:36 - Leasing social, bonus écologique, est-ce que derrière tout ça,
16:39 le sujet, c'est qu'il n'y a plus d'argent dans les caisses ?
16:42 - Dire ça au moment où nous augmentons cette année de 10 milliards d'euros,
16:46 les budgets qui sont consacrés à la transition écologique
16:48 ne me semblent pas être une bonne manière de voir les choses.
16:50 En revanche, si vous voulez me faire dire qu'on baisse les aides,
16:53 y compris pour éviter une inflation budgétaire,
16:56 oui, on ajuste le dispositif pour pouvoir aider davantage avec moins d'argent.
17:00 - Christophe Béchu, on va parler des crus, on va parler de la sécheresse,
17:03 on va parler de la neige dans quelques instants,
17:05 juste après le Fil info avec Elie Habergel, 8h50.
17:09 - Et ce coup de semence des agriculteurs, ce matin, le patron de la FNSEA promet
17:13 que le secteur est prêt à repartir à l'action sans avancée concrète.
17:18 Gabrielle Attal reçoit la FNSEA et les jeunes agriculteurs à Matignon,
17:21 aujourd'hui, dix jours après la levée des blocages.
17:25 Le chômage se stabilise en France au dernier trimestre de l'an dernier,
17:28 7,5% annonce l'INSEE ce matin.
17:31 L'Association pour l'emploi des cadres fait le constat sur France Info
17:35 d'un ralentissement progressif de la dynamique des recrutements de cadres l'an dernier.
17:40 Les autorités cédé-galaises interdisent la marche contre le report
17:44 de la présidentielle appel à la mobilisation à Dakar cet après-midi.
17:48 Ces derniers jours, trois personnes ont été tuées
17:50 alors que les manifestations sont durement réprimées par la police.
17:54 Une médaille d'or à nouveau dans le viseur de la biathlète française Julia Simon.
17:59 Julia Simon, encore favorite cet après-midi sur le 15 km individuel des Mondiaux,
18:05 en République tchèque, l'athlète a déjà décroché trois médailles d'or dans cette compétition.
18:10 Le 8/30 France Info, Jérôme Chapuis, Salia Brakia.
18:19 Toujours avec Christophe Béchu, le ministre de la Transition écologique et de la cohésion des territoires.
18:24 Le Pas-de-Calais, de nouveau les pieds dans l'eau pour la troisième fois en quelques semaines.
18:27 Vous étiez sur place avec Gabriel Attal en fin de semaine dernière.
18:31 Vous avez ressenti de l'impuissance sur place ?
18:34 Je ressens beaucoup d'exaspération.
18:36 Je ressens évidemment une forme d'impuissance de la part d'élus qui constatent
18:41 l'immense difficulté de répondre aux désarrois de ceux qui sont dans cette situation
18:46 et en même temps une mobilisation, une solidarité qui sont exceptionnelles
18:50 de la part de ces élus, de la part de ces anonymes, de la part de ces bénévoles.
18:54 L'impuissance, la vôtre aussi ?
18:57 L'impuissance relative, parce qu'évidemment on aimerait pouvoir faire beaucoup plus.
19:00 Et en même temps, quand on regarde, en l'espace de quelques semaines,
19:03 ce qui a été déployé, on est à plus de 500 millions d'euros,
19:05 si on se dit les choses de manière très concrète, qui à un titre ou à un autre
19:09 sont utilisées sur le dispositif.
19:10 On a une centaine de chantiers d'urgence qui sont en train d'avoir lieu pour débarrasser les embâcles,
19:15 pour accélérer des travaux de curage.
19:18 On a des centaines de personnes qui sont accompagnées dans des dispositifs de relogement.
19:23 Il y a les experts qui commencent à passer pour être capables de pouvoir proposer
19:26 des dispositifs de soutien de bâtardos.
19:28 On met en place, dans le cadre du fonds Barnier, la possibilité de rachat des maisons
19:32 pour ceux qui sont directement concernés.
19:34 On accompagne les collectivités locales.
19:35 Tout ce qui pouvait être fait a été fait ?
19:38 Vous ne m'entendrez jamais satisfait sur ce sujet.
19:40 Parce que tant qu'il y aura des gens qui seront dans des situations complexes,
19:44 il y a des urgences qui ne sont pas résolues.
19:45 Mais pour autant, je veux vraiment saluer la mobilisation des collectivités locales
19:49 et des services de l'État qui font le maximum dans une situation qui est inédite.
19:53 Parce que se retrouver avec deux catastrophes naturelles coup sur coup de cette manière,
19:57 c'est compliqué.
19:58 Et avec des consignes très claires de la part du Premier ministre
20:00 pour qu'on puisse être vraiment au plus près de chaque situation.
20:03 Moi, c'est un point tous les 15 jours sur le Pas-de-Calais.
20:05 J'y étais la semaine dernière.
20:06 J'y retournerai à nouveau dans quelques jours où je réunirai à nouveau par vision un point
20:09 pour qu'on vérifie point par point que tout est suivi.
20:12 Les entreprises, les particuliers, le relogement, les ranchers.
20:16 Et le curtage des canaux, parce que le président de la FNSE disait que les règles n'étaient pas claires encore.
20:19 Elles ont changé le 1er février.
20:21 J'ai pris un décret dans le cadre de la simplification qui permet d'arrêter.
20:25 On était globalement dans une situation où il fallait neuf mois
20:27 avant de pouvoir faire le curage.
20:28 Désormais, c'est deux.
20:29 À l'écru au nord de la France, la sécheresse dans le sud,
20:32 dans les Pyrénées-Orientales principalement,
20:36 il y a de la vigilance, il y a aussi des mesures d'urgence ?
20:39 Alors, la situation dans les Pyrénées-Orientales, elle est très préoccupante.
20:44 On est à 90% de déficit sur l'humidité des sols.
20:47 Ça semble fou quand on voit effectivement la situation ailleurs dans le pays.
20:51 Il y a beaucoup de mesures qui ont été prises l'année dernière,
20:54 en particulier là aussi avec la connexion entre les services préfectoraux
20:58 et les collectivités territoriales, avec des baisses considérables de consommation d'eau
21:03 pendant l'été dernier malgré la saison touristique où tout le monde a fait des efforts.
21:07 Mais là, on voit bien qu'on est à nouveau dans une situation très compliquée.
21:10 J'aurai l'occasion de retourner dans les Pyrénées-Orientales dans les prochaines semaines.
21:13 On va participer au financement, par exemple, d'études pour un projet de réutilisation d'eau usée.
21:18 Il faut à la fois qu'on joue sur la sobriété avec un guide préfectoral
21:21 qui va continuer à préciser ce que sont les restrictions en termes d'usage
21:25 et en parallèle qu'on regarde comment on peut être capable
21:28 d'aller trouver d'autres sources d'eau ou d'économie.
21:30 C'est inquiétant ce que vous nous dites parce qu'on est en hiver
21:32 et qu'on est donc à quelques mois de l'été.
21:35 La sécheresse s'installe aussi en été, on le sait.
21:37 On l'a vu l'année dernière.
21:38 Du coup, il va y avoir de nouvelles restrictions d'eau dans le sud de la France.
21:42 On les dimensionne évidemment en fonction de la réalité de la situation.
21:44 La particularité de l'eau, et on le voit particulièrement aujourd'hui,
21:47 à la différence de l'énergie, c'est que chacun est dans une situation
21:50 qui dépend du local, des cours d'eau, de la pluie, du territoire.
21:54 Et là, les nappes phréatiques sont vraiment trompées.
21:56 Je parle bien de ce qui se passe dans les Pyrénées-Orientales
21:59 où il n'a pas plu depuis tellement longtemps, qu'on a des déficits d'humidité,
22:03 qu'on a des niveaux de nappes qui sont extrêmement bas, qui sont extrêmement préoccupants.
22:07 Plus on anticipe, moins on se retrouve en phase de décision contrainte
22:12 et plus on peut associer tout le monde à la décision.
22:14 C'est ce à quoi travaille en ce moment même le préfet des Pyrénées-Orientales.
22:18 Dans les Pyrénées, comme d'ailleurs dans les Vosges, mais aussi dans les Alpes,
22:21 il y a un déficit de neige en cette période de vacances d'hiver.
22:25 Vous êtes doublement concerné comme ministre de la Transition écologique
22:27 et de la cohésion, c'est-à-dire de l'aménagement du territoire.
22:30 Le modèle du ski, c'est fini pour certaines régions en France ?
22:33 Le dérèglement climatique, il amène une baisse forte de l'enneigement.
22:38 Et dans la stratégie d'adaptation du pays qu'on prépare,
22:41 à une France qui va vers les +4°C s'il n'y a pas une réaction plus forte de la totalité des États,
22:47 on sait que les stations qui sont à basse altitude,
22:51 elles ne doivent pas miser sur l'avenir de remontées mécaniques,
22:54 mais elles doivent s'interroger sur des modèles 4 saisons,
22:56 elles doivent regarder en face une situation qui nécessite
22:59 à la fois un accompagnement de l'État,
23:01 mais une prise en compte de ce qui est en train de se passer.
23:03 La Cour des comptes a dit récemment,
23:05 qu'il y avait l'insuffisance des politiques publiques sur le sujet.
23:09 Ce sera un chapitre entier de notre programme national d'adaptation au changement climatique
23:13 que nous sommes en train de préparer, dont j'ai lancé le travail l'année dernière,
23:17 en annonçant cette nécessité de se préparer à 4°C
23:20 et qu'on veut avoir finalisé pour le début de l'été.
23:23 Surprenante, c'est ce que pense Edouard Philippe,
23:25 le président de votre parti, horizon de la nouvelle composition du gouvernement.
23:29 Dans sa bouche, ce n'est pas un compliment ?
23:31 Vous connaissez l'amour d'Edouard Philippe pour les mots.
23:33 Je pense que chaque mot a un sens.
23:35 Il est en soutien de ce gouvernement.
23:37 Ce n'est pas une surprise négative qui s'accompagne, j'allais dire, des critiques des extrêmes.
23:43 Il est en soutien du gouvernement.
23:45 Il souhaite la réussite de Gabriel Attal.
23:47 Il dit quand même ne pas comprendre le choix de Rachid Haddati à la culture.
23:50 Il assume sans langue de bois qu'il y a quelques éléments de casting qui l'ont surpris.
23:55 Vous reconnaîtrez que c'est plutôt au sein du débat politique
23:58 que d'être capable de dire les choses.
23:59 Il aurait pu montrer un peu plus d'enthousiasme.
24:02 Moi, je l'ai trouvé, encore une fois, très en soutien du dispositif.
24:08 Il aurait pu avoir des mots qui étaient plus euphémisants.
24:12 Je me réjouis qu'il en ait choisi un qui lui correspond assez bien.
24:14 Edouard Philippe qui dit aussi ne pas avoir été consulté pour le remaniement.
24:17 D'ailleurs, lui était pour le maintien d'Elisabeth Borne.
24:21 Ça ne devient pas un problème qu'Emmanuel Macron n'écoute plus ses partenaires ?
24:24 On l'a vu avec François Bayrou la semaine dernière, avec Edouard Philippe maintenant.
24:29 Vous savez, ce qui se passe entre le président de la République et ses principaux partenaires,
24:33 sincèrement, ça leur appartient.
24:34 Et la plupart ont la pudeur de...
24:35 Vous êtes un partenaire, vous aussi.
24:36 Vous faites partie d'Horizon.
24:37 À un moment, ça doit un peu vous toucher que le président de la République
24:41 ne fait pas attention à votre formation politique.
24:43 On ne peut pas dire ça.
24:44 Parce que malgré, y compris la manière où la lecture journalistique qui en est faite,
24:48 que mon parti, Horizon, se retrouve aujourd'hui en charge de l'écologie,
24:52 des territoires et de la santé.
24:53 C'est plutôt une marque de respect qu'une absence de confiance.
24:57 Il n'y a pas un manque de considération ?
24:58 Ce ne sont pas des petits ministères.
24:59 Ce sont des ministères qui intéressent la vie des Français tous les jours.
25:02 Horizon a un partenaire à part entière, à l'Assemblée nationale,
25:05 au sein du Parlement européen, au sein du gouvernement, avec sa sensibilité,
25:09 avec son leader qui a cette loyauté et cette liberté dans le ton,
25:14 mais avec en parallèle la nécessité de travailler ensemble pour régler
25:17 à la fois tous les sujets qu'on a évoqués ce matin ensemble et puis tous les autres.
25:20 Christophe Béchut, ministre de la Transition écologique et de la cohésion des territoires,
25:24 merci d'avoir été avec nous ce matin sur France Info.
25:26 Je vous laisse en compagnie de Salia Brakhliya.
25:28 Dans cinq minutes, les informés.
25:30 Salia, quel est le programme ?
25:31 Agriculture ou environnement ?
25:32 Le gouvernement attendu au tournant, on l'a dit, par les agriculteurs et les ONG.
25:37 Et puis les chiffres du chômage qui viennent de tomber, ils sont stables.
25:39 Mais comment le gouvernement compte accélérer sur le terrain de l'emploi
25:43 et réduire davantage ce chômage ?
25:45 On en parle dans un instant avec Renaud Delis et ses informés.
25:47 A tout de suite sur France Info.
25:48 ♪ ♪ ♪

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