Erwan, 18 ans, n'a plus donné signe de vie depuis sa sortie de la boîte de nuit de Moncoutant-sur-Sèvre (Deux-Sèvres) dans la nuit de samedi à dimanche. Une battue regroupant une centaine de personnes a été organisée ce lundi, sans résultat
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00:00 Erwan est un adolescent, un jeune adulte, plutôt équilibré dans ses baskets, avec une vie classique d'un jeune qui poursuit des études.
00:15 Il est en BTS banque sur Poitiers, il est sociable, il a beaucoup d'amis, il est investi dans le sport, il est agréable, il est posé, il est calme.
00:34 Globalement, ce n'est pas un adolescent à problème, c'est un jeune comme il en a tant.
00:48 La piste de la fugue vous semble possible ou pas du tout ?
00:55 Pas du tout, absolument pas. C'est vraiment pas une piste qu'on envisage. Ça fait vraiment partie des choses qui nous paraissent totalement improbables.
01:09 Ce n'est pas un enfant, ce n'est pas un jeune avec des soucis. Il a ses angoisses et ses inquiétudes de tout jeune de 18 ans, bien évidemment, mais rien qui ne justifie une fugue.
01:25 C'est un enfant qui était plutôt bien à la maison, qui n'avait pas de soucis particuliers, pas de conflits familiaux, pas de choses comme ça.
01:33 Il allait souvent dans cette boîte avec ses copains ?
01:37 Non, non, non. Ce n'était pas sa boîte de prédilection. Ils allaient souvent plus près, sur la ville de Partenay. Ce n'est pas un endroit qu'il avait l'habitude de fréquenter.
01:53 Et vous avez donc décidé de vous mettre à chercher aussi de votre côté en parallèle de l'enquête des autorités, c'est ça ?
02:02 Bien évidemment. On pouvait difficilement rester les bras croisés à attendre. C'est juste inenvisageable.
02:12 Quand on est inquiet, quand on n'a aucun élément probant qui peut nous dire qu'il est tranquillement chez un ami en train de dormir parce qu'il s'est alcoolisé, on ne peut que s'investir dans les recherches.
02:27 Et vous êtes dans quel état d'esprit ce soir ?
02:34 On est extrêmement inquiet, bien évidemment, parce qu'on imagine toutes les hypothèses, les plus positives et les plus négatives, bien évidemment.
02:47 On est informé, on est nous aussi adapté socialement, donc on a quand même des notions de ce qui peut se passer autour de nous.
02:57 Donc voilà, on imagine tout et son contraire. Mais on veut rester positif et on veut y croire, oui.