• il y a 9 mois
Le jeune milieu de terrain du SM Caen était l'invité de Allo Malherbe ce lundi soir

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Sport
Transcription
00:00 Bon, alors avec notre invité, c'est le moment du portrait sonore.
00:04 Oui, euh...
00:05 Ça on l'attend avec impatience.
00:06 Voilà, pour ceux qui ne vous connaissent pas.
00:08 Voilà, et pour ceux comme Noé qui ne connaissent pas l'émission, en fait, c'est des extraits.
00:12 On ne comprend pas les extraits, mais il explique après.
00:14 Donc voilà, il ne faut pas être faux.
00:15 On vous demande de réagir sur différents extraits qui normalement illustrent un petit
00:19 peu votre vie, parfois de façon un peu capillotractée, on va dire.
00:23 Allez, premier extrait.
00:24 Je suis un grand terrain de jeu.
00:26 Je suis dynamique.
00:29 Je suis pleine de saveurs.
00:31 Je suis spectaculaire.
00:32 Je suis la Manche.
00:35 Et oui, c'est le conseil départemental de la Manche qui nous offre ce premier extrait
00:39 sonore.
00:40 Vous êtes né à Laépénel dans la Manche et d'ailleurs, vous avez commencé le foot
00:44 à Avranches.
00:45 Plus précisément, je suis né à la Lucerne d'Outre-mer, où j'ai vécu.
00:49 Après, je suis né à Avranches.
00:50 J'ai commencé le foot à Laépénel quand je n'avais pas encore l'âge.
00:53 Ensuite, en U7, je suis arrivé à Avranches où je suis resté jusqu'en U13 où j'ai
00:59 eu de merveilleux moments là-bas.
01:00 Ensuite, j'ai rejoint un centre de formation de camp.
01:03 Et pourquoi le foot ? Parce qu'il y avait du foot déjà dans la famille ?
01:06 Mon papa jouait au foot.
01:08 Après, je n'étais pas encore né quand il jouait au foot.
01:10 Après, sinon, il y avait mon frère qui jouait au foot également.
01:13 Après, le foot, c'est un sport que tous les garçons, on aime.
01:17 On fait dans la cour de récré partout et moi, je prenais du plaisir au foot.
01:21 Après, je faisais aussi de l'athlétisme pendant longtemps jusqu'en U11.
01:27 Après, ça a commencé à être sérieux un peu.
01:31 Avranches, c'était devenu une structure pas mal.
01:34 Donc, j'ai fait un choix et j'ai choisi le foot.
01:37 Peut-être heureusement.
01:38 Et quand on est manchois, forcément, le football, c'est Stade Maire-Beaucan.
01:42 Quand on vient être à la formation du Stade Maire-Beaucan, c'est le club de sa région.
01:46 Oui, moi, quand j'étais petit, à chaque fois, quand je me faisais des trucs dans ma
01:49 tête, des petits rêves, c'était « j'espère que je vais être footballeur professionnel
01:53 », mais c'était surtout « j'espère que je vais jouer au Stade Malherbe ».
01:55 Ça passait par là.
01:56 Donc, le Stade Malherbe, pour moi, c'est le club qui m'a fait rêver toute mon enfance.
02:00 Deuxième extrait, on en a un petit peu parlé d'ailleurs dans votre première intervention.
02:04 Merci d'être fidèle à Antenne 2 et de suivre avec nous cette rencontre d'athlétisme
02:08 en direct ici au Stade Wirkenbaden.
02:10 Ai-je besoin de le rappeler pour les demi-finales de la Coupe du Criterium Inter-Européen des
02:16 Trophées Régionaux ?
02:17 Vous avez longtemps fait du foot et de l'athlétisme, et vous avez été même champion de France.
02:23 Non, j'ai fait la compétition UNSS au championnat de France, mais j'ai été champion régional.
02:30 Champion régional et puis UNSS, c'est en scolaire, c'est ça ?
02:34 Oui, c'est ça, en scolaire.
02:35 Et encore une fois, longtemps, vous avez hésité vraiment ? Ça pouvait se jouer entre les
02:38 deux ?
02:39 Non, en vrai, je n'ai pas vraiment hésité.
02:41 Quand je pouvais faire les deux, j'ai fait les deux.
02:43 Et dès que j'ai pu faire les deux, j'ai choisi directement le foot.
02:46 C'était logique pour moi.
02:47 La spécialité de la discipline d'athlète ?
02:50 Moi, c'était l'endurance.
02:51 Je ne me rappelle plus comment ça s'appelait.
02:52 C'était du cross, oui.
02:53 Je crois que c'était du cross que je faisais.
02:54 C'est le cross que je faisais.
02:55 C'est pour ça que j'ai aussi une bonne endurance sur le terrain.
02:58 Ce qui explique votre positionnement sur le terrain, d'ailleurs.
03:01 Allez, troisième extrait.
03:02 Une rentrée pas anodine, la rentrée de Noé Le Breton.
03:07 Noé Le Breton qui fait sa rentrée à l'instant et qui devrait remplacer Brahim Traoré.
03:14 Votre première chez les pros à Rhodes le 14 mai 2022, lancée par Stéphane Moulin.
03:19 Une défaite de 1-0 lors de la dernière journée.
03:21 Vous avez d'ailleurs remplacé un joueur que vous appréciez beaucoup, Brahim Traoré.
03:25 Je suppose que la première en pro, on s'en souvient bien ?
03:28 On s'en souvient.
03:29 Ça reste ici.
03:30 C'était suite à un beau parcours en Gambardella.
03:34 La saison était finie pour nous presque en jeûne.
03:37 Et j'ai été récompensé.
03:39 J'ai eu la chance de jouer mes premières minutes à Rhodes.
03:42 C'était un rêve de gosse qui devenait réalité.
03:45 Ça me touche encore rien que d'en parler.
03:49 Je suis très content d'avoir pu être lancé au Stade Malabre.
03:52 On a le cœur qui bat quand on rentre sur le terrain à ce moment-là où il y a déjà
03:56 eu tellement d'émotions par rapport à toute la carrière et l'intérêt du match aussi
03:59 de rentrer bien dans le match.
04:00 Tu te mets une pression.
04:02 Tu vas découvrir un nouveau truc que tu n'as jamais vécu.
04:05 Bien sûr, une pression.
04:06 Tu t'échauffes et quand on t'appelle, tu te perds la tête.
04:10 Après, tu oublies tout et tu veux juste te donner à 100% sur le terrain.
04:15 Tu te dépenses, tu cours, tu essayes d'être le meilleur possible.
04:18 Allez, petit extrait supplémentaire.
04:20 Maman, c'est toi la plus belle du monde.
04:29 Aucune autre à la ronde.
04:31 Vous allez avoir une sacrée discothèque à la maison.
04:33 Vous avez choisi votre numéro de joueur pro pour faire plaisir à votre maman.
04:37 Oui, c'est vrai.
04:38 J'ai choisi le numéro 20 parce qu'elle est née le 20 décembre.
04:42 C'était pour la remercier de m'avoir mis au monde.
04:46 Si j'aurais pu mettre deux numéros, j'aurais mis aussi celui de mon père qui, lui, m'a
04:50 lancé dans le foot, m'a amené aux entraînements toute ma jeunesse.
04:54 Mais la mère, c'est plus la femme.
04:59 J'ai envie de la protéger.
05:01 Donc, j'ai mis son numéro.
05:02 C'est papa qui vous a amené au foot ?
05:04 Oui, c'est papa qui, durant la jeunesse, a tout fait dans le foot.
05:08 Le point sportif, c'était lui qui s'en occupait.
05:10 Il est derrière moi et aujourd'hui, il vient encore au stade.
05:12 Il est très content de voir mon évolution.
05:14 Et il débriefe les matchs, papa ?
05:16 Oui, il est dur.
05:17 Il sait me dire quand je ne suis pas bon, en tout cas.
05:21 Oui, c'est bien.
05:22 Allez, un dernier petit extrait.
05:24 Ce gamin-là, ce sera le meilleur du monde.
05:26 Je disais ce gamin-là, il sera mieux que n'importe qui d'autre.
05:29 C'est super de te regarder grandir chaque jour.
05:31 C'est un privilège.
05:32 Alors, il est venu pour toi de te prendre en main, d'affronter le monde.
05:35 Tu l'as fait.
05:36 C'est Rocky, ça pourrait être Nicolas Sobh.
05:38 Parce que jusqu'au 1er décembre, vos temps de jeu étaient de 22 minutes lors des 15 premières
05:41 journées, soit 1 minute et 30 secondes par match.
05:45 Un peu plus de deux mois plus tard, vous êtes l'un des hommes de base de Nicolas Sobh avec
05:49 8 titularisations de suite en 9 journées.
05:51 Oui, c'est vrai.
05:52 Il y a eu du temps avant que ça n'arrive.
05:55 J'ai travaillé de mon côté à l'entraînement quand on me mettait sur le terrain.
05:59 Aujourd'hui, j'ai été récompensé.
06:01 Nicolas Sobh m'a lancé, me fait jouer.
06:04 Je suis très content et j'essaie de lui rendre la pareil en étant performant.
06:08 Est-ce que c'était Ben Pinel ?
06:09 Il y a des joueurs qui gagnent un peu de temps de jeu au fur et à mesure.
06:12 Ça a été un tournant énorme.
06:14 Comment même, physiquement, encaisser ça, mentalement, ce changement de statut sur
06:20 ces deux aspects-là ?
06:21 Parce que j'imagine que tout va beaucoup plus vite, plus fort.
06:23 Physiquement, on a des bons préparateurs physiques.
06:25 On en a deux, Manu et Ben, qui s'occupent de nous.
06:28 C'est eux qui m'ont permis de faire ça.
06:31 Après, mentalement, je suis quelqu'un qui ne me prend pas la tête.
06:34 En vrai, juste, je kiffe.
06:37 Même dans la notoriété autour ?
06:39 Non, ça va.
06:41 Comme je suis quelqu'un de la région, on me connaît déjà un peu.
06:45 Donc, ça va, il n'y a rien qu'à changer.
06:47 Allez, 023144, 4844 pour poser vos questions à notre invité Noël Le Breton.
06:55 Et Kevin est avec nous à Bayeux.
06:56 Bonsoir Kevin.
06:57 Bonsoir.
06:58 Bonsoir.
06:59 Bonsoir.
07:00 Bonsoir.
07:01 On vous écoute.
07:02 Du coup, j'avais une question pour Noël.
07:04 Est-ce qu'il avait un ou plusieurs idoles, une ou plusieurs idoles, pardon, de Osen Malherbe
07:09 dans sa jeunesse ?
07:10 Dans ma jeunesse, ouais, quand même.
07:14 Il a 19 ans, d'un autre côté.
07:18 N'Golo Kanté, qui est un très bon joueur.
07:20 Bien sûr qu'on s'inspire de joueurs comme ça.
07:23 Voilà.
07:24 Et quand on pense à un gars de la Manche qui est passé par le stade Malherbe, on pense
07:29 à Johanne Le Penant ?
07:30 Ouais, Johanne Le Penant, c'est un bon ami.
07:32 Donc, bien sûr qu'il m'inspire.
07:34 Quand à un moment, je lui ai envoyé un message il n'y a pas longtemps, je lui ai dit que
07:36 j'essayais de suivre ses traces.
07:38 C'est vrai que sur ses postes, Patrice Garande, on a eu de très beaux spécimens au stade
07:44 Malherbe.
07:45 Il est très, très bon.
07:46 Encore, c'est un poste indispensable.
07:47 Si on veut faire des résultats, il faut qu'on ait des joueurs performants à ce poste-là.
07:49 Mais le celui qu'il a choisi, franchement, c'est top du top.
07:53 Yann Gaulot, c'est… il n'y a pas de mots.
07:56 En plus que le mec était extraordinaire, il l'est toujours d'ailleurs, je pense
08:03 que c'est la référence à ce poste-là.
08:04 Il aurait pu citer son entraîneur, il n'a peut-être pas osé.
08:07 Dans un nom phallogiste, ça a aussi marqué l'histoire de Malherbe à ce poste-là.

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