Coupe d'Asie : le Qatar pour un doublé historique !

Romain Molina

Comme la CAN, la Coupe d'Asie a accouché d'un spectacle permanent avec de multiples rebondissements.  Au final, le Qatar conserve son titre avec une solidarité et un coaching exemplaires. L'inverse de certains favoris, comme la Corée du Sud, le Japon ou l'Iran...  -- TIMELINE --- 00:00 Introduction 00:30 L'Irak, l'équipe du premier tour tombé en huitièmes 02:28 Déception pour l'Arabie saoudite, Corée du Sud et Japon 03:33 L'Iran s'est sabordé 04:00 Les émotions de la Syrie 04:45 Retour sur l'irrégularité de l'Iran 05:38 Un Qatar solide à défaut d'être flamboyant 06:11 Une première pour la Palestine 06:35 Suite du parcours du Qatar 07:15 La Jordanie, la sensation de la Coupe d'Asie 07:55 2022 était une (mauvaise) exception dans le parcours qatari 08:44 Les autres nations (Tadjikistan, Liban, Hong Kong, Bahrein...)  Pour commander mon dernier livre : https://www.amazon.fr/Lindustrie-Football-FIFA-Criminalit%C3%A9-Politique/dp/2491031345/ref=sr_1_2?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&crid=2YUDGT1S9Q47P&keywords=romain+molina&qid=1697658083&s=books&sprefix=romain+molina%2Cstripbooks%2C154&sr=1-2  Pour ceux voulant me suivre : - Facebook : https://www.facebook.com/RomainMolina11/ - Twitter : https://twitter.com/Romain_Molina - Soundcloud : https://soundcloud.com/romainmolina - Instagram (et oui, tout arrive dans la vie) : https://www.instagram.com/romain.molina/ - Mon site internet : https://www.romainmolina.com/

Transcript

00:00 Bonjour à tous et bienvenue. La Coupe d'Afrique des Nations a été folle.

00:03 Néanmoins, simultanément, s'est jouée une autre compétition dantesque, la Coupe d'Asie,

00:08 qui a également vu la Nation Haute sortir vainqueur du tournoi.

00:11 Après 2019, en effet, le Qatar a conservé son titre, un doublé historique qui a surpris beaucoup de monde,

00:17 puisque à l'aube de cette compétition, pas grand monde ne misait sur les Qataris.

00:21 On pensait plus à la Corée du Sud, au Japon, voire à l'Arabie Saoudite ou l'Iran.

00:25 Et globalement, quasiment tous les favoris ont déçu.

00:27 Et donc, il est temps de décortiquer cette compétition qui a été, mais alors, complètement folle,

00:32 avec un premier point tout de suite, l'Irak. Pourquoi ?

00:35 Parce que l'Irak en poule, c'est peut-être l'équipe la plus impressionnante,

00:37 qui va d'ailleurs s'imposer face au Japon, et en jouant bien pour le coup,

00:41 avec évidemment l'immense Aymen Hussein, qui a une espèce de reviviscence en équipe nationale.

00:45 Il met but sur but, c'est absolument incroyable.

00:47 D'ailleurs, il me semble qu'il a tarné dans les meilleurs buteurs de la compétition.

00:51 Donc, on voit un Irak très séduisant.

00:52 Ali Yassin, un jeune qui a énormément de talent, je pense qu'on arrivera, sans honte, à le voir en Europe.

00:57 Enfin bref, ça se passe super bien, ça joue au ballon.

00:59 Il y a eu même un Indonésie-Irak que j'ai vu, c'était l'un des matchs les plus plaisants à voir,

01:03 depuis je ne sais pas combien de temps auxquels j'ai pu assister.

01:05 Enfin bref, un Irak très séduisant.

01:07 Le problème arrive les phases à élimination d'Irak.

01:10 Et l'Irak a fait l'Irak.

01:12 C'est-à-dire, il joue la Jordanie, première période abominable des Irakiens, il perd.

01:16 Finalement, il remet en selle, il mène 2-1.

01:18 Et là, se passe quelque chose d'absolument surréaliste,

01:20 puisque le buteur Aymen Hussein va prendre un deuxième jaune, pour sa célébration,

01:25 alors qu'il fait la même que les joueurs jordaniens, en gros.

01:28 Pour les joueurs jordaniens, il n'y a pas eu de problème, lui, il prend un deuxième jaune.

01:31 Alors, stupeur, personne n'a compris en plus,

01:33 parce que, contrairement à la Coupe d'Afrique, la Coupe d'Asie, c'est toujours très politisé.

01:38 L'arbitre est iranien, donc évidemment, déjà avant le match,

01:41 ça avait généré quelques petites polémiques sur la sociologie, alors là, je ne vous laisse pas imaginer.

01:45 Et puis, Alma Sorane de voiture à venir, la Jordanie met 2 buts en fin de match.

01:49 Mais alors en plus, le but est absolument incroyable, parce qu'ils ont survolé le tournoi dans le jeu rapide

01:53 et dans les expo et le duel avec, évidemment, le joueur de Montpellier, Altamari,

01:57 mais également Ein Heimat, peut-être mal le prononcer, un attaquant jordanien très fin techniquement.

02:02 Et donc, la Jordanie s'impose face à l'équipe qui était peut-être la plus impressionnante

02:05 et qui était l'un des véritables outsiders de ce tournoi.

02:08 Donc, terrible pour l'Irak, derrière en plus, il y a eu un Meli Melo,

02:12 avec évidemment la presse irakienne qui, des fois, quand même, il va très très fort.

02:15 Et donc, il y a eu une brouille terrible avec le coach espagnol, qui, pour le coup, fait un sacré boulot.

02:19 Donc, ce n'est même pas sûr qu'il continue dans quelques mois,

02:21 ce serait quand même une énorme perte pour la Ligue de la Mésopotamie.

02:24 Donc, ça, c'était, on va dire, l'un des premiers grands tournois.

02:27 Le deuxième, on est obligé de parler de l'Arabie Saoudite, qui a commencé très timidement.

02:32 Ils ont eu toutes les peines du monde à se défaire d'Oman, qui menait pendant un long moment.

02:36 Honnêtement, ça n'allait pas, plein de polémiques et tout.

02:38 Ils sont passés presque à côté de l'autre tournoi, de manière presque anonyme.

02:42 Alors certes, ils ne vont sortir qu'aux pénaltys face à la Corée du Sud.

02:45 La Corée du Sud, qui d'ailleurs avait égalisé en toute fin de match,

02:48 était un peu la ritornelle de la Corée du Sud, qui dans le jeu,

02:51 vraiment pas fameux encore une fois.

02:53 Qu'est-ce qu'a vraiment fait Klinsmann ?

02:54 Pourquoi la fédération nommée Klinsmann aussi ? C'est une véritable question.

02:57 Et donc, l'Arabie Saoudite est sortie face à une Corée du Sud,

02:59 qui derrière, s'est imposée face à l'Australie en quart de finale.

03:03 Pareil, dans les dernières minutes, du temps réglementaire ou en prolongation,

03:07 et qui s'est très logiquement inclinée en demi-finale face à la Jordanie.

03:10 Pareil pour le Japon.

03:11 Alors, on entendait des gens face de poule défensivement, ça n'allait pas du tout.

03:14 C'est-à-dire que l'Indonésie les avait bougés, comme vous avez rarement vu se faire bouger.

03:17 Et puis ensuite, qu'est-ce qui est arrivé pour le Japon ?

03:19 Alors, ils ont pris le Bahreïn, tirage plutôt assez abordable, ils ont gagné facilement.

03:22 Et puis ensuite, face à l'Iran, qui n'a pas été bon, deuxième période magnifique des Iraniens.

03:26 Et donc, ils s'étaient fait éliminer également en quarts de finale.

03:27 Donc, on voyait en fait tous ces favoris.

03:29 L'Australie, pareil, ils ont été éliminés, donc comme je vous l'ai dit, en quart face à la Corée du Sud,

03:32 ça n'a pas été impressionnant.

03:33 Il reste l'Iran, qui était, on va dire, dans les grands noms.

03:36 Alors, l'Iran, c'est les spécialistes pour "on se saborde".

03:38 Des gens face de poule.

03:40 Bon, déjà la sélection, même.

03:41 La sélection en elle-même, on en avait parlé, il n'y avait pas beaucoup de jeunes, etc.

03:43 Ça posait un petit peu de questions, notamment au milieu et tout.

03:45 Alors, face de poule, ils ont failli perdre face à Hong Kong, ils ne gagnent que 1-0.

03:49 Hong Kong a probablement fait le meilleur match de son histoire,

03:51 mais enfin, c'était anormal que l'Iran ait été aussi faible.

03:53 Et puis, quand ils avaient envie de jouer, il n'y avait pas de problème, notamment face aux Émirats.

03:56 Ensuite, les matchs à l'élimination directe.

03:58 Il tombe la Syrie.

03:59 Syrie qui se qualifie pour la première fois de son histoire en huitième de finale.

04:03 Ça avait été des émotions pas possibles avec leur entraîneur argentin Hector Kuper,

04:06 qui avait ramené en effet pas mal de binationaux sud-américains et syriens, colombiens,

04:11 donc d'origine colombienne, argentine, etc.

04:14 Il a sorti les blindés.

04:14 Alors, on était au-delà même des blindés.

04:16 Ils n'ont mis qu'un seul but.

04:18 En phase de poule, c'est Khirbine qui le met face à l'Inde en toute fin de match.

04:23 Donc, ils arrivent à passer.

04:24 C'est exceptionnel, sachant qu'il n'y avait pas Omar Al-Somé,

04:26 peut-être le meilleur neuf asiatique depuis dix ans, qui n'était pas là.

04:28 Sauf que, en effet, la Syrie avait une tradition de neuf à l'heure.

04:31 Il mettait sa bague devant.

04:32 Alors, en effet, ça déménageait.

04:33 C'est Khirbine qui est rentré deux fois et qui a été décisif que si,

04:36 on va dire, un aigle historique de Damas.

04:38 Bref, je termine.

04:40 Donc, face à la Syrie, Iran.

04:41 La Syrie, évidemment, joue le béton.

04:44 Mais l'Iran ne fait rien, strictement rien.

04:46 Pire encore, Taremi prend un carton rouge dans ce match-là.

04:48 Donc, ils terminent à 10.

04:50 Ils vont faire un match nul avec encore un but sur pénalty.

04:53 C'était Taremi d'ailleurs qui avait marqué.

04:54 La Syrie gagne sur pénalty, Khirbine.

04:56 Ça va donc en séance de tir au but, finalement, l'Iran passe.

04:58 Mais un match abominable des Iraniens,

05:01 qui ensuite, face au Japon, font une super deuxième période.

05:04 Une des meilleures collectivement de tout ce que vous voulez.

05:05 Alors qu'il n'y a même pas Taremi.

05:06 Ils mettent un but sur pénalty, le leader d'un but.

05:08 Ce qui a souhaité un peu cette têne de cette Coupe d'Asie.

05:10 Mais ils méritent leur victoire.

05:12 Tu te dis, bon, c'est bon.

05:13 Demi-finale, ils retrouvent Taremi.

05:14 Ils ont quand même une armada un peu assez impressionnante.

05:16 Mais que nenni !

05:17 Alors, ils commencent bien.

05:18 Ils marquent directement face au Qatar.

05:20 Mais alors, défensivement.

05:21 Ah !

05:22 Mais des erreurs !

05:23 Mais des erreurs !

05:24 Alors, après, ils égalisent dans la deuxième période.

05:26 Et puis, ils en reprennent un autre.

05:27 Et puis alors, catastrophe !

05:28 Un coaching aussi qui est quand même un petit peu surprise.

05:30 Il n'y a peut-être pas mieux à faire.

05:32 Que ce soit avec Golizade et d'autres, notamment, en jouant sur les côtés.

05:35 Mais une Irande qui essaie de s'aborder toute seule.

05:37 Et donc, en fait, on arrive au Qatar.

05:39 En fait, le Qatar, ils n'ont pas été impressionnants dans cette compétition.

05:41 Quand tu regardes les matchs en pool,

05:44 tu te dis, bof !

05:45 C'est pas faux.

05:45 Alors oui, Hafez est toujours là.

05:47 Le leader, on va dire, de cette sélection.

05:49 Tandis qu'Ali a été beaucoup plus discret.

05:51 Al-Aidou, ce capitaine, il est sur la femme.

05:52 Il a fait à peu près son job.

05:54 Sauf que derrière, en effet, c'est solide.

05:55 Et ils sont excellemment coachés.

05:56 Contrairement à d'autres nations,

05:58 le Qatar a été excellemment coaché par Tintin Marques.

06:00 C'est l'Espagnol qui connaît en effet le pays.

06:02 Ça fait des années qu'il est là.

06:03 Il a bien roulé sa bosse.

06:04 Il a remplacé Carlos Queiroz pendant la compétition.

06:06 Et puis, ils tombent en 8e finale face à la Palestine.

06:09 Et là, tu te dis, ils ne vont pas y arriver.

06:11 Parce que la première période, elle est horrible.

06:12 La Palestine avec Dabagg qui marque pareil.

06:15 La Palestine, comme la Syrie, première fois qu'ils passent les 8e finale.

06:18 Première fois qu'ils mettaient un but, qu'ils gagnaient avec Dabagg, évidemment,

06:20 qui est peut-être la star palestinienne, le numéro 9 qui joue en Belgique.

06:23 Donc, il ouvre le score.

06:24 Et honnêtement, la Palestine n'est pas en danger.

06:26 Sauf que erreur individuelle sur erreur individuelle.

06:28 Juste avant la mi-temps, je crois qu'il y avait 5 ou 6 minutes d'arrêt de jeu.

06:30 Le Qatar égalise.

06:31 Et puis, juste au début de 2e période, un pénalty.

06:34 Ils ne font pas un bon match.

06:35 Quart de finale face à l'Ouzbékistan.

06:37 Pareil, historique pour l'Ouzbékistan.

06:39 Et pour les nations d'Asie centrale.

06:40 On va mettre sur le Tadjikistan à la fin.

06:42 L'Ouzbékistan, pareil, très fort pour s'aborder.

06:44 Un match, honnêtement, alors le Qatar est un peu meilleur, mais...

06:47 Ce n'est vraiment pas la folie.

06:48 Si je ne dis pas de bêtises, ça se termine à 1-1.

06:51 Séance de pénalty.

06:53 L'Ouzbékistan a en main.

06:55 Parce qu'ils auront 2 de suite, les Qataris.

06:57 Et là, vous voyez 2 des pénalty les plus mal tirés au monde

07:00 par les Ouzbéks qui avaient le match en main.

07:02 Et qui, comme d'habitude, se sont s'abordés.

07:05 Et donc, l'Iran arrive, en demi-finale face à l'Iran.

07:07 Et ensuite, c'est la finale face à la Jordanie.

07:08 Et c'est vrai que quand tu vois les types, tu te dis "Oh là, 3 pénalty pour le Qatar en finale".

07:12 Non.

07:12 Les pénalty viennent d'erreurs individuelles grotesques de la défense jordanienne

07:16 qui a passé complètement au travers de sa première période.

07:18 Parce que, honnêtement, personne ne tournait à la Jordanie.

07:20 Énorme bravo à eux.

07:22 Alors, entraîneur marocain, M'ta, qui a quasiment tout gagné en Afrique et même en Asie.

07:26 Parce qu'il a gagné beaucoup de choses au Qatar.

07:27 Et qui est à 2 doigts d'ajouter, peut-être, la plus belle ligne de son palmarès.

07:30 Même si le Tchane avec le Maroc, avec des champions africains, avec Mouhidde.

07:33 Enfin bref.

07:34 La Confédération avec le Fus de Rabat.

07:35 Enfin, il a tout gagné.

07:36 Il a tout gagné.

07:37 Alors c'est vrai, c'est un peu à l'ancienne, ça profite des contres et tout.

07:39 Le problème en finale, c'est qu'Alta Marie, la star jordanienne, passe complètement au travers.

07:42 Mais ils égalisent les Jordaniens.

07:44 Tu te dis "Bah ça y est, ils venaient en plus en 2ème période, ils jouent en fond au ballon, ils font tout ce qu'il faut".

07:48 Et puis ça tient pas 5 minutes, nouvelle erreur derrière, pénalty, but.

07:51 Mais tu te dis "C'est pas possible".

07:53 En fait, le Qatar gagne cette compétition.

07:56 Parce qu'ils ont commis le moindre d'un duel.

07:58 Ils étaient solides, bien coachés, ils ont fait ce qu'il fallait faire.

08:00 Et ça montre quand même bien que 2022, ils sont complètement passés au travers.

08:04 Mais c'est pas non plus une mauvaise équipe.

08:07 Je dis pas que c'est l'équipe non plus de l'année, parce que là pour le coup, tu te dis qu'il va y avoir un creux générationnel.

08:12 Tu vois certains qui commencent à tirer la langue.

08:13 Certes, il y a eu d'autres naturalisations, notamment Lucas Mendes, éphémère de défenseur passé par l'Olympique de Marseille, qui donc est champion d'Asie.

08:20 Tu sens que ça risque d'être compliqué ces prochaines années.

08:21 Mais au final, c'est pas inhérité leur titre.

08:23 Alors oui, peut-être qu'ils ont un tirage un peu favorable, ce que vous voulez.

08:26 Mais à un moment donné, quand tu es à la Palestine, tu mènes et tu fais des horaires de duel.

08:30 Bon, quand l'Ouzbékistan, tu mènes pendant la séance de pénalty, tu n'as plus qu'à terminer, tu te loupes.

08:35 Ensuite l'Iran, quand tu reviens, tu as le match en main, tu fais n'importe quoi défensivement.

08:38 Et que la Jordanie, qui ont ces trois pénaltys, qui y sont.

08:42 Ben ouais, le titre mérité quelque part.

08:44 Mais il n'y a pas eu que ça dans cette Coupe d'Asie.

08:46 Et dans toutes ces petites surprises, les intentions de l'Adonésie en poule, c'était très sympa.

08:49 Hong Kong aussi, qui honnêtement, casse énormément de surprises dans le jeu.

08:53 Et j'aimerais parler du Tadjikistan, qui a toujours joué, contrairement à nos amis libanais.

08:58 Avec l'Inde, le bonnet d'âne pour le Liban.

09:00 Alors oui, le Liban qui...

09:01 Vous m'expliquez.

09:03 Tactique ultra défensive, ça n'avait aucun sens.

09:05 Mais alors pareil, ils se sont sabordés au moment où ils marquent, contre le cours de jeu face au Tadjikistan.

09:09 Eux, que je prenne un carton rouge en faisant un tac, là, je fais un...

09:11 Ben oui, vas-y.

09:12 Enfin, voilà, spécial libanais, on se saborde, on se hara-kiri.

09:16 Alors qu'en plus, ils ont eu de la chance, parce que le Tadjikistan, il y avait des buts trop usés pour rien.

09:19 Bref, le Tadjikistan, finalement, est passé.

09:21 C'était leur première participation, et c'est héroïque ce qu'ils ont fait avec, évidemment, leur entraîneur, Tosh Gart,

09:25 qui avait été en Afghanistan à l'époque.

09:26 Enfin, qui est un personnage, ça a rangé la foule, c'était magnifique.

09:29 Mais ils ont quand même...

09:30 Ils sont allés jusqu'en quart final, parce qu'ils s'imposent aux pénaltis face aux Emirats Arabes Unis en huitième de finale.

09:35 Donc, exceptionnel Tadjikistan.

09:37 Ça montre aussi plein de bonnes choses liées aux Nations d'Asie centrale.

09:40 Et rendez-vous compte qu'ils ne perdaient que 1-0 en quart face à cette fameuse Jordanie.

09:44 Donc quelque part, c'est super rafraîchissant.

09:46 Parce que oui, Oman n'a pas fait la compétition qu'ils envisageaient.

09:49 Le Bahreïn termine premier de son groupe, tombe le Japon.

09:52 Personne n'attendait que le Japon ne termine pas premier de son groupe.

09:55 Donc tu te dis, OK, le Bahreïn, mais ils ont fait ce qu'ils savaient faire, et c'était pas mal.

09:59 Mais il y a toutes ces nations dont on parlait, Tadjikistan, Jordanie, la Palestine,

10:03 et qui te disent, OK, on peut jouer au foot.

10:05 Alors c'est vrai qu'eux, ils ont une approche plutôt assez joueuse, notamment le Tadjikistan,

10:08 contrairement à la Syrie, qui, eux, c'était très minimaliste.

10:10 Mais ça montre, en fait, la ribambelle de style qu'on peut trouver dans cette Coupe d'Asie,

10:14 qui a été, honnêtement, fascinante à suivre, avec toujours son lot de polémiques, de politisation,

10:19 parfois, malheureusement, aussi de sectarisme et de coach qui risque de voler bientôt.

10:22 Parce qu'il y avait quand même beaucoup, beaucoup d'ambition,

10:24 que ce soit du côté d'Arabie Saoudite, du Japon, d'Incorée du Sud.

10:27 Et au final, sur le terrain, ça ne s'est que trop peu matérialisé.

10:30 Bref, on pourrait encore dire des tonnes et des tonnes.

10:32 En tout cas, on se donne rendez-vous pour les prochains préliminaires de Coupe du Monde,

10:35 aux Asies et ailleurs, pour voir ce foot, le vrai, le beautiful game.

10:39 Keep the faith !

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