Retrouvez Cyril Hanouna désormais le samedi et le dimanche dès 18h50 pour Face à Hanouna !
Au programme : des débats sur l'actualité politique, mais aussi le retour de séquences cultes.
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00:00 – Chéri, êtes-vous prêt à épargner 500 euros pour l'Ukraine ?
00:03 Le coup de gueule de Ramos suite au sondage polémique de LCI.
00:07 LCI a proposé un sondage, êtes-vous prêt à épargner 500 euros pour l'Ukraine ?
00:13 On va regarder la séquence et Ramos va venir juste après,
00:16 parce qu'il a un gros coup de gueule.
00:17 Vous avez vu son coup de gueule, on va le voir, il va revenir ici.
00:19 Vous allez nous dire ce que vous en pensez.
00:21 Et il y a beaucoup de gens qui étaient d'accord avec Ramos, regardez.
00:24 – Il faut lancer un grand emprunt national et créer,
00:29 de même qu'il y a un livret de développement durable,
00:32 de même qu'il y a d'autres livrets, il faut un livret national d'épargne.
00:36 Pourquoi ? Pour l'Ukraine.
00:38 Et c'est la seule manière de mobiliser un financement tel
00:42 que la donne puisse être inversée en Ukraine.
00:45 Alors, ça n'a pas valeur de sondage,
00:47 mais on a voulu poser la question spontanément,
00:50 est-ce que vous, vous êtes prêt ou seriez prêt à prêter,
00:54 peut-être donner un risque, 500 euros, 1000 euros,
01:01 pour financer l'effort de guerre de l'Ukraine ?
01:05 – Alors, vous avez vos petites pancartes,
01:07 seriez-vous prêt à donner 500 euros, 1000 euros, 1500 euros,
01:13 pour financer l'Ukraine ?
01:16 Alors, Ramos a fait une vidéo coup de gueule qu'on va regarder,
01:19 et juste après il sera avec nous, regardez la vidéo.
01:22 – Vous ne rêvez pas, maintenant la prochaine étape,
01:24 c'est de vous demander à vous, Français,
01:26 qui avez du mal à finir les fins de mois,
01:28 qui vivez grâce à votre découvert et qui n'arrivez pas à joindre les deux bouts,
01:31 d'épargner 500 euros pour aider l'Ukraine.
01:35 Alors que l'Ukraine vient d'obtenir de la part de l'Union européenne,
01:37 et bien évidemment avec la participation de la France,
01:39 50 milliards d'euros d'aide.
01:42 C'est vraiment le roquefort qui dit au fromage "tu pues".
01:44 Notre cher et tendre pays qui compte 5,3 millions de personnes
01:48 qui vivent en dessous du seuil de pauvreté,
01:50 qui compte 20% de ses étudiants qui sautent des repas
01:52 car ils n'arrivent pas à se nourrir à leur faim,
01:54 et qui a quand même plus que doublé le nombre de personnes sans-abri
01:58 dans notre pays.
01:59 Et c'est à nous qu'on demande encore de donner et de faire des efforts,
02:03 alors qu'on est depuis toujours le paillasson de l'humanité.
02:06 – Alors je vais demander au public de voter,
02:07 tiens d'ailleurs, le coup de gueule de Ramos suite au bondage cholimique d'Al-Sayyid.
02:11 Est-ce que vous seriez prêts à épargner 500 euros, 1000 euros pour l'Ukraine ?
02:14 Dites-nous oui ou non avec vos petits boîtiers,
02:18 parce qu'ils ont tous des boîtiers dans le public,
02:19 si vous nous rejoignez, Stéphane, Anouna, Gilles Verdez,
02:22 vous dites non, on va accueillir Ramos juste après, mais vous dites non.
02:25 – Moi je suis extrêmement choqué,
02:27 et une chaîne d'information face à ce sondage,
02:30 ça m'a complètement perturbé, ce n'est pas du tout le rôle,
02:33 je trouve ça indécent, et très franchement,
02:35 quand j'ai de l'argent à donner, je le donne à un sans-abri,
02:38 je le donne à quelqu'un qui en a réellement besoin,
02:40 que je peux toucher, que je peux voir, quelqu'un que j'aide régulièrement,
02:44 ça me paraît beaucoup plus utile à la société française
02:47 où des gens meurent de faim, les étudiants, les agriculteurs,
02:49 sur leurs barricades très récemment,
02:51 il y a des gens qui ont besoin, qui souffrent,
02:53 l'Ukraine ça me paraît nécessaire peut-être,
02:55 mais tellement loin, donnons plutôt aux pauvres qui sont autour de nous
03:00 et qui crèvent de faim.
03:01 – On va se retrouver dans un instant, les chéris, bravo Gilles.
03:04 On va se retrouver dans un instant,
03:06 notamment avec les oui de Gauthier Lebray et Valérie Ménahim
03:10 qui devaient accueillir les Ukrainiens, Valérie,
03:12 on en parle dans un instant, il y a Ramos qui va arriver, à tout de suite.
03:14 [Applaudissements]
03:21 On vous a montré un extrait, il y a un instant, si vous étiez avec nous,
03:24 c'est sur LCI, il y a un journaliste qui demande,
03:26 "Êtes-vous prêts à épargner 500 euros pour l'Ukraine ?"
03:29 ou 500 euros, 1000 ou 1500 euros, on a fait voter le public,
03:32 vous allez voir le sondage est écrasant.
03:35 Et suite à cette séquence, il y a Ramos qui avait fait une vidéo
03:38 sur les réseaux où il avait poussé un véritable coup de gueule.
03:41 Ramos, si tu es avec nous, tu peux venir mon Ramos,
03:43 viens mon chéri, on peut l'écouter.
03:45 - Bonjour. - Ça va mon chéri ?
03:47 - Ça va. - Ça va et toi, vous ?
03:49 - Ça va ? - Félicitations.
03:51 - Il est nouvellement papa, mon Ramos. - C'est vrai.
03:53 - Ah, vraiment ? - Un gros bisou, mon chéri.
03:55 - Merci beaucoup. - Alors, quand t'as vu ça,
03:57 t'es parti en vrille totale.
03:59 - Au début, je pensais que c'était un petit canuleur,
04:01 je pensais que c'était la grande dark art.
04:03 Et après, j'ai compris que c'était la grande connerie, ouais.
04:05 - Ouais, je sais. Alors, on a vu toute cette vidéo sur les réseaux.
04:08 Tu sais quoi, je vais donner la parole à des gens qui disent oui.
04:10 Comme ça, tu vas pouvoir leur répondre. - Parce qu'il y a des gens qui disent oui ?
04:12 - Bien sûr. Il y a Valérie Benaym, qui doit accueillir des Ukrainiens
04:14 depuis maintenant six ans.
04:16 Et Gauthier Lebray.
04:18 - Il y a deux B en ligne. - Voilà, c'est ça, exactement.
04:20 Alors, Valérie Benaym... - Pardon pour ces Ukrainiens
04:23 auxquels je pense et que j'embrasse, et qui ont préféré se battre
04:25 parce qu'ils sont patriotes et qu'ils aiment leur pays
04:27 et qu'ils ont voulu rester se battre. - Oui, mais Valérie, vous avez dit oui.
04:29 Alors, expliquez-lui pourquoi. - Et qui ont fait un allure
04:31 qui a plu leur petite vie. - Oui, mais dites-nous pourquoi vous avez dit oui.
04:33 - Non, mais parce qu'on... - On me pose la question.
04:35 Donc, à titre personnel, j'ai les moyens. Je peux me permettre, moi, d'être en accord avec...
04:38 - Non, mais non, mais non, mais c'est pas à titre personnel qu'on parle.
04:40 On parle des Français. - Là, je parle à titre personnel.
04:42 Je comprends que pour les Français, ça soit inaudible. - Moi, j'avoue du pareil.
04:44 - Mais non, mais les mecs, on parle pas à titre personnel ici.
04:46 - Je comprends que pour les Français, ça soit inaudible
04:48 et que ceux qui n'ont pas les moyens... - Et bien, on est en personnel.
04:50 Alors, dans ce cas-là... - Et que le 10 du mois,
04:52 ils ont des difficultés à boucler leur froid. - Ils sont fous.
04:54 - Voilà. Maintenant, sur un plan, j'allais dire... idéologique,
05:02 je pense qu'il faut qu'on aide l'Ukraine et qu'on n'a pas le choix d'aider l'Ukraine.
05:05 Parce que, je l'ai déjà dit ici, Poutine teste nos démocraties.
05:09 Et que donc... Mais je le redis, pardon. - On n'a rien.
05:11 - Voilà. - Je pense qu'on a rien.
05:13 On spécialise la géopolitique. Alors, dites-nous.
05:15 - C'est mon avis. - Je vous dis la vérité, franchement,
05:17 c'est pas la guerre des Français, en fait.
05:19 Moi, je pense que les Français, ils sont en guerre avec l'enfin de mois.
05:21 Les Français, ils ont beaucoup de compassion.
05:24 Mais on aimerait que le gouvernement ait de la compassion pour eux.
05:27 Quand un journaliste lance un sondage comme ça, je pense qu'il se fout de la gueule du monde.
05:30 Il y a plein de Français dans le public. Il y en a plein qui nous regardent.
05:33 Je pense qu'ils comptent les centimes. - Oui, bien sûr.
05:35 - Ils en ont tous ras le bol. Ils en ont marre d'être un petit peu le paillasson de l'humanité,
05:38 de tout le temps devoir avoir de l'empathie pour les gens.
05:40 Sauf que les gens, ils en ont ras la casquette.
05:42 Ils arrivent plus à joindre les deux bouts. Ils vivent sur leur découvert.
05:45 Quand ils ont le droit d'avoir un découvert...
05:47 Donc, je pense que les Français, ils ont assez donné.
05:50 Mais franchement, 500 euros, je ne sais même pas s'il y a des Français ici, le 10 du mois,
05:53 qui finissent avec 500 euros déjà. - On a entendu les agriculteurs déjà.
05:56 Ils finissent parfois avec 300 euros encore, quand ils finissent avec...
05:59 Quand il leur reste quelque chose. Ils finissent souvent avec rien aussi.
06:02 Juste parce que cette question, êtes-vous prêts à épargner 500 euros pour l'Ukraine ?
06:05 Valérie l'a dit, c'est bien. Elle a élargi le débat.
06:08 Elle a dit, faut-il aider l'Ukraine ou pas ?
06:10 C'est un peu la question sous-jacente derrière cela.
06:13 Vous savez, il y a beaucoup de noms, Florent Philippot notamment, non ?
06:16 - Entre vous... - Non, mais je suis d'accord.
06:19 La question est hyper indécente. En plus, on était en pleine crise paysanne.
06:22 On en parlait avec des gens qui sont quand même vraiment dans des grandes difficultés.
06:27 Ensuite, ça va vers quoi, de toute façon ?
06:30 C'est le trou sans fond de la guerre.
06:32 Ça ne sert à rien. De toute façon, ça sera perdu pour l'Ukraine.
06:35 Ça ne sert à rien. C'est une guerre.
06:37 Les États-Unis ont dit qu'ils arrêtaient. Ils mettent plus d'incendie.
06:39 Mais c'est fini, parce que de toute façon, c'est perdu.
06:41 En plus, c'est un pays hyper corrompu.
06:43 Vos 500 euros, vous les retrouverez dans les villas de Maman Zelensky sur la Côte d'Arzur
06:48 ou d'un député ou d'un machin qui va se corrompre.
06:51 Il y a un détournement de fous furieux dans ce pays.
06:54 Mais j'ai envie de dire quand même que de toute façon, on ne nous demande pas notre avis.
06:57 On les prend déjà dans notre poche, les 500 euros.
06:59 Avec les 50 milliards que vous avez évoqués, effectivement, de l'Union européenne,
07:02 ça veut dire que la France met 10 milliards. 20 %.
07:05 - C'est ça, c'est ce que dit. - Ça veut dire que la France...
07:07 - Un des plus petits donateurs. - Oui, mais quand même.
07:09 - La France, elle en vend 20 % de l'Union européenne. - 20 %, 20 %.
07:11 - C'est-à-dire 10 milliards. - Non, mais 20 %.
07:13 - 10 milliards. - En plus, elle a donné des armes.
07:15 Donc les 500 euros, on vous les a déjà pris dans la poche sans vous demander votre avis.
07:19 Et pourquoi ? Pour rien. Pour entretenir une guerre de l'OTAN qui ne sert à rien,
07:23 qui est beaucoup plus compliquée qu'on nous le dit.
07:25 Ce n'est pas les méchants et les gentils. C'est infiniment plus compliqué et ancien que cela.
07:28 Et on va s'épuiser là-bas.
07:30 - Vous ne croyez pas que c'est important de protéger les frontières de l'Europe ?
07:32 - Non, moi, je pense qu'il faut... - Parce que c'est ça, la question.
07:34 - Je ne pense pas du tout que Poutine ait envie d'en suivre.
07:37 Ce n'est pas la question des Français.
07:39 - Et je pense que Poutine n'a pas envie d'ensuite d'envahir la France, l'Allemagne.
07:41 - Bien sûr, exactement. - C'est un délire total.
07:43 - Je ne pense pas que Poutine ait envie d'envahir la France, l'Allemagne, etc.
07:45 - Moi aussi. Raymond ? - La Pologne.
07:47 - J'ai envie de répondre à David Pujadas sur LCI.
07:51 - Il est sympa, David. - Il est sympa, mais il est sympa avec sa crotte et son costard.
07:54 Il est super sympa. - Il est super sympa, comme mec.
07:56 - Oui, mais il est super. - Ce n'est pas David qui a posé la question.
07:58 C'est un collectif pro-Ukraine. - D'accord.
08:00 - Il est le seul d'entre nous dans le monde où il a proposé. - D'accord.
08:02 - Ce n'est pas David, le pauvre. - Oui, il a ris.
08:04 - Je peux le défendre, David. - On aurait fait pareil que David.
08:06 - Non, il a ris. - On aurait fait pareil que David.
08:08 - Je le défends. - Vous pouvez le défendre.
08:10 - Sauf que moi, je le vois lui, c'est lui qui me le demande.
08:12 - Oui, mais ce n'est pas lui, c'est le collectif qui le demande.
08:14 - Il a quand même un problème LCI, honnêtement.
08:16 - Au collectif, à LCI, à l'inéditorial, tout ça.
08:18 J'ai envie de leur répondre. Je les ai déjà donnés, moi, les 500 euros.
08:20 - Dans l'Ukraine. - Dans leur livret, là. Je les ai déjà donnés.
08:22 - Notamment sur le... - Dans la TVA, je les ai déjà donnés.
08:24 Dans la bouffe qui a augmenté, j'ai déjà donné les 500 euros.
08:26 Dans l'essence, j'ai déjà donné. Dans l'électricité, dans le gaz, j'ai déjà donné.
08:30 Moi, en deux ans, j'ai donné 1 440 euros d'essence en plus.
08:33 Un plein, il a rajouté 15 euros, un plein. C'est ça qu'il faut expliquer aux gens.
08:36 Les Français qui nous regardent, ils ont rajouté 15 euros sur leur plein d'essence.
08:39 - L'électricité. - 15 euros sur un plein, à chaque fois.
08:42 Vous faites ça sur l'année. Vous faites ça sur deux ans, depuis que c'est la guerre en Ukraine.
08:45 Avec les bénéfices de Total, qui a fait 19 milliards de bénéfices.
08:48 Vous faites ça sur toute l'année et vous verrez que les 500 euros,
08:51 les Français les ont déjà donnés largement.
08:53 Alors, je veux bien aider l'Ukraine. Il n'y a pas de problème.
08:55 Je veux bien les aider.
08:57 - Bravo. - Mais, avant de le dire...
08:59 - On les a déjà donnés. - Attends, attends, attends.
09:01 - Qu'est-ce que tu veux dire ? - On les a déjà donnés.
09:03 Quand les pattes, elles ont augmenté.
09:05 Tu fais une TVA en plus, sur les pattes, toutes les matières premières,
09:08 - tout ce qu'on paye en plus... - Tu sais que ce n'est pas lié forcément à la guerre.
09:11 - Ils ont déjà pris les 500 euros. - Ils ont déjà pris les 500 euros.
09:17 - Ils ont pris bien plus que 500 euros. - Ils ont pris l'électricité et...
09:21 - Mais oui, mais non, mais arrêtez. - Valéry, laisse-moi dire un truc.
09:25 - Ils ont dit "on s'est chauffé à 19 degrés".
09:27 On a chauffé à 19 degrés, comme des bourricots.
09:29 Et qu'est-ce qui se passe ? On est récompensés comment ?
09:31 Il y a des gens, ils ont chauffé à 16, à 15, de peur de payer cher.
09:34 Qu'est-ce qu'on leur dit maintenant ?
09:36 "Même si t'as chauffé à 16, je vais te casser la gueule quand même."
09:39 - Les mecs, attendez... - "Lui, il a chauffé à 15, c'est lui qui avait des... je te le dis."
09:45 - Des glaçons, j'avais... - Des glaçons.
09:47 - Mister Freeze, on m'a appelé. - Quand je l'ai vu, c'était...
09:49 - C'est pas juste de me demander. - C'était un apéritif qu'il avait dans le slip.
09:52 - Non, mais au-delà de ça, je pense qu'on est...
09:56 - Non, mais je suis seule, c'est pas grave.
09:59 - Je trouve ça d'une indécence absolue.
10:03 Je comprends que toi, tu aies les moyens et que tu as envie de donner aux gens.
10:08 C'est très bien. Nous aussi, quand on a les moyens, on a envie de donner.
10:10 Moi, je vais parler par exemple du Nord Kivu, où on a plus de 8 millions de morts.
10:14 - Où on en parle même pas. - Exactement, je suis d'accord avec toi là-dessus.
10:18 - L'ACI devrait faire une émission là-dessus d'ailleurs.
10:20 - Bravo, Russ. - Le Congo, on fait pas de truc pour le Congo.
10:24 - Et au-delà de ça, vous avez les Américains qui nous ont emmenés dans cette guerre.
10:28 Et qui profitent en plus de ça à travers les énergies qu'ils nous revendent ici, beaucoup plus chères.
10:35 Hier, on a vu les chiffres justement, il parlait de total.
10:38 On voit les chiffres de total, 19 milliards de bénéfices, pratiquement 20 milliards de bénéfices.
10:44 Pendant qu'on nous disait que l'essence augmentait, qu'il fallait que les Français payent beaucoup plus cher.
10:49 Ces gens s'enrichissent sur notre dos.
10:51 On a plein de marques qui ont réduit les quantités, qui ont augmenté les prix ou qui diminuent.
10:57 - Ce que dit Valérie, c'est que donc c'est pas à cause de la guerre en Ukraine qu'on paye plus cher.
11:00 - Justement, oui, mais sauf qu'on peut pas nous demander à nous en permanence d'aider quelque chose à un moment donné.
11:07 - Bien sûr, bien sûr. - On nous en fume depuis le début.
11:10 - On nous en fume et malheureusement, c'est très facile de dire parce que c'est très démago.
11:16 C'est la faute aux Ukrainiens, c'est la faute à la guerre.
11:19 - Non, non, non, non, Valérie Béneil. - Alors que Valérie est confliteur de guerre.
11:21 - Je suis d'accord. - Valérie Béneil, moi je trouve qu'il y a...
11:24 - Il y a des conflits de guerre. - Non, non, non, non, mais c'est...
11:26 - Arrêtez, il faut arrêter là parce qu'ils ont trouvé un nouveau truc, c'est l'Ukraine.
11:31 - C'est ça. - Maintenant, ils mettent tout sur le dos de l'Ukraine.
11:34 - C'est un truc, mais ils ont trouvé... Non, mais je te le dis, il y a ça, mais moi, il a eu raison.
11:38 Il y a plein de guerres dans le monde, on n'en parle pas. Les gars, il a raison, ce qu'on en parle pas.
11:43 Oui, Ramos, attends, je voulais dire.
11:45 - J'ai l'impression qu'en France, on fait toujours du sentimentalisme.
11:48 On a envie de culpabiliser les gens, mais vous vous rendez compte de ce qui se passe.
11:51 Il y a le Congo, il y a la Palestine, il y a beaucoup de guerres dans le monde, il y a beaucoup de gens qui ont besoin.
11:56 - Mais ce n'est pas les mêmes guerres. - Peu importe, peu importe que ce soit les mêmes guerres ou non,
11:59 il y a des guerres et nous, on est obligés d'être un petit peu la petite potiche de l'Europe
12:04 parce que l'Europe a décidé qu'on vient de leur donner 50 millions.
12:07 - C'est le paréo. - On vient de leur donner 50 millions, ce n'est pas assez ?
12:09 - Milliards. - Tu imagines 50 milliards ? 10 milliards de la part de la France ?
12:14 Vous pensez que les gens qui sont dans le public ou les gens qui sont chez eux, ils n'ont pas envie d'avoir cet argent ?
12:17 - Bien sûr. - Oui, mais peu importe.
12:19 Moi, j'ai envie que la mère célibataire à la maison qui galère, qui compte les centimes pour acheter du lait...
12:24 Moi, je viens d'avoir un enfant. Je peux vous dire que le lait, quand je vais le chercher, je suis bien content d'être à mon compte
12:28 et de vivre de ma passion parce que quand je vais chercher le lait ou les couches, je me dis mais comment est-ce qu'elle fait, la ménagère ?
12:33 Comment est-ce qu'ils font ces gens qui ont travaillé toute leur vie et qui font à la retraite et qu'on snob à longueur d'année ?
12:39 - Valérie n'a pas dit le contraire. - La retraite est passée il y a quelques mois.
12:42 - Valérie n'a pas dit le contraire, elle a dit qu'à titre personnel, elle souhaitait donner mais elle ne dit pas que les gens doivent donner.
12:47 - À titre personnel, j'invite les Français à donner à tous les sans-abri qui sont devant les francs pris, devant les carrefours marqués, etc.
12:52 Tous ces clochers qu'on ne calcule même pas, tous ces clochers qu'on ne regarde même pas, on les regarde tout devant nous
12:57 et on les snob, on ne leur dit même pas bonjour, on les laisse dans leur merde.
13:00 Allons donner à ces gens-là qui sont Français comme nous, qui sont dans notre pays et qui crèvent la faim.
13:04 On est toujours tourné par l'extérieur du pays. Vous avez vu ce qui se passe là-bas ?
13:07 Allez, allez, regardons ce qui se passe en France. C'est la merde. Il y a de l'insécurité partout.
13:11 Tout le monde est dans la merde. Arrêtons de regarder à l'extérieur.
13:14 - Les Ukrainiens, j'ai beaucoup de compassion pour vous. - Les Ukrainiens, j'ai beaucoup de compassion pour vous.
13:18 - Les Français ne peuvent pas donner pour vous. - Les Ukrainiens, j'ai beaucoup de compassion pour vous.
13:21 Mais la vérité, c'est que la moitié des Français ne savaient même pas mettre l'Ukraine sur la carte avant cette guerre. Point final.
13:25 - Alors, oui, Gilles. - Non mais Valéry, excusez-moi, mais l'argent, c'est l'argent.
13:29 - Bien sûr. - C'est milliard.
13:31 - Il n'y a pas... - Mais l'argent, c'est l'argent.
13:35 - Mais cette tête... - Attendez, attendez.
13:37 - Quand on donne sur un plan... - 10 milliards.
13:40 - ... l'entité à tête bielle, il n'y a plus pour les gens...
13:43 - 10 milliards, ce nom est très bûchant. - Laissez-moi juste finir.
13:45 - C'est des milliards qui sont convertis en charges. - Mais vous me laissez finir.
13:47 - Mais alors, mais alors. - C'est pas de l'argent qu'on prend en charge.
13:50 - Mais alors, mais alors. - C'est de l'argent, Valéry.
13:52 - Il n'y a pas de plan familial qui circule. - 10 milliards, c'est 10 milliards.
13:54 - Il n'y a rien à faire pour les gens qui vont là-bas.
13:56 - Les factures d'électricité arrivent chez les gens, là. Les factures d'électricité.
14:00 - Bien sûr. - Chez les boulangers.
14:02 - Les gens qui ont chauffé au minimum, au minimum. - Je sais, mais bien sûr.
14:05 - Ils ne peuvent plus se chauffer dans les maisons. Vous allez dans les maisons.
14:08 J'ai eu des exemples concrets hier. Dans les maisons, les gens, ils chauffent une pièce.
14:12 - Je sais. - Ils restent le plus possible.
14:14 Ils mettent des pulls, des couvertures. Ils ne chauffent plus les chambres des enfants.
14:17 Un pavillon, aujourd'hui, 500 euros. J'ai eu une facture, ils ont chauffé à 18°.
14:21 - Elle n'a pas dit le contraire. Mais Valéry, excuse-moi, Valéry, excuse-moi de te dire ça.
14:25 À un moment, il faut faire des choix. - Ah oui ?
14:27 - Les 10 milliards, si t'as donné 10 milliards, tu les as pas autre part, c'est tout.
14:29 - Mais c'est correct. - Arrête de me dire les 10 milliards.
14:31 - Les Français, ça fait... - Corte ou quoi ?
14:33 - Poser la question à 10 Français... - On a posé la question à 100 Français.
14:36 - Ça fait combien de temps qu'ils n'ont pas été augmentés ? - Oui.
14:38 - Ça fait des années. - Non, s'il te plaît, ne leur pose pas la question, eux.
14:41 - Pardon. - Non. - Je suis en train de te sucer.
14:43 - Arrêtons. Franchement. - Ne leur pose pas la question, eux.
14:46 - Il n'y a pas longtemps, j'ai parlé... Il n'y a pas longtemps, j'ai parlé sur...
14:49 - C'est de l'argent public. - Il n'y a pas longtemps, j'ai parlé
14:51 de la régularisation par rapport aux factures EDF. - Oui, mais non.
14:53 - Mais j'ai reçu des messages de gens qui m'ont dit "J'ai une régularisation de 1 700 euros,
14:58 je ne sais même pas comment je vais faire pour la payer."
15:00 - Oui. - Je n'ai pas compris, j'ai une boîte de lits, moi, à la maison ?
15:02 J'ai David Guetto qui vient à la maison, qui fait du... Arrêtez.
15:05 - Il faut tout voir à travers... - Oui, Juliette.
15:07 - Ma politique, c'est que je vois tout à travers les yeux de la France et de l'intérêt des Français.
15:11 Et je pense qu'au début de cette guerre, de mon point de vue,
15:14 on avait tout intérêt à ne pas laisser Poutine gagner sa grande guerre éclair
15:18 qui, du coup, n'aurait pas calmé ses ardeurs et qui aurait pu le pousser
15:22 à aller plus loin et à déstabiliser notre continent, l'Europe, etc.
15:27 - Mais c'est déjà le fait... - Si je peux me permettre.
15:29 - Pardon. - Aujourd'hui qu'effectivement, on a aidé l'Ukraine
15:33 et que sa guerre s'enlise, il me semble que ses ardeurs sont calmées.
15:38 Et ce qu'il faudrait maintenant, de mon point de vue, c'est une voix forte
15:42 pour obliger l'Ukraine et Poutine à négocier et dire "Ah, c'est un ski, à un moment,
15:47 le Donbass et la Crimée, si tu veux, on n'a pas envie de payer, on n'a pas envie de mourir pour..."
15:50 - La vérité, c'est que tout le monde a compris que tout le monde fait caca-pipi-culotte devant Poutine.
15:54 - Il ne faut pas, on n'a personne pour faire ça, on n'a personne pour organiser cette négociation.
15:57 - Ils sont tous contre lui, il n'y a personne qui l'a battu. Je n'ai pas compris les Avengers cette année aussi.
15:59 - Oui, mais il faut les obliger, les Ukrainiens, il faut les obliger.
16:01 - Pour moi, les Ukrainiens, évidemment, il faut leur dire "Ecoutez, le Donbass, la Crimée,
16:06 ils ont une histoire très proche de celle de la Russie, nous, on n'a pas envie de payer pour,
16:09 on n'a pas envie de mourir pour, donc c'est pour Poutine".
16:12 - Mais on a eu raison de ne pas les laisser se faire écraser par Poutine à l'époque où on l'a fait.
16:16 - Quand on a prévenu il y a deux ans, j'étais ici je crois, il y a deux ans pile, en février 2022,
16:21 je prévenais sur ça en disant "Ce sera sans fin, ça va nous coûter un pognon de dingue", comme dit l'autre.
16:26 Et on ne m'insulte pas vous, mais il y a des gens qui m'insultaient.
16:28 - Moi, je vous ai insulté, moi ?
16:29 - Non, pas vous.
16:30 - La guerre est le déshonneur, donc.
16:31 - Mais il y a des gens qui le faisaient. Et ce que Rost dit tout à l'heure est très juste.
16:35 C'est-à-dire que ça va être pire demain parce que les Etats-Unis ont dit "On arrête de payer".
16:39 Les Etats-Unis ne mettent plus de centimes. Le pouvoir américain a arrêté de payer.
16:43 - Les Américains, ils ont dit "Nikomouk".
16:45 - Ils ont dit "Nikomouk".
16:46 - Ils ont dit "Nikomouk".
16:47 - C'est eux qui nous ont emmenés là.
16:48 - Exactement. Et maintenant, ils ont dit "Nikomouk".
16:49 - On est en bonne colonie américaine, on va prendre le relais, en prenant les risques d'une guerre ici, pas chez eux,
16:54 en envoyant nos armes, pas les leurs, et notre argent, pas le leur.
16:57 Et bien écoutez, moi ça, je dis non, mais je dis non depuis le début.
17:00 - Je dis non. Je dis non.
17:02 - Je dis non.
17:03 - Et toi, qu'est-ce que tu veux parler ?
17:04 - Gauthier, que t'es d'accord avec Valérie Benahim ?
17:06 - Arrêtez.
17:07 - S'il vous plaît, s'il vous plaît, il y a l'équipe des journalistes.
17:08 - À titre personnel, il ne faut pas forcer.
17:09 - Il y a les journaleux, il y a les compléments d'enquête, il y a la FP.
17:12 - Oh !
17:14 - On parle bien.
17:15 - Il y a les journalistes, il y a les journaleux. Allez-y.
17:19 - Ils n'osent même plus mettre leur banderole "Oui", ma frère.
17:21 - Oui, c'est ça.
17:22 - Vous êtes le seul à avoir gardé votre banderole "Non".
17:25 - Il a bien raison parce qu'il connaît le principe.
17:27 Bravo, Gilles, t'es le meilleur.
17:28 - Mais c'était à titre personnel.
17:29 - Je vais rejoindre la France insoumise.
17:31 - Les misères, comme le dit.
17:33 - Il a avoué que c'était ses amis, non ?
17:34 - Oui, je vais rejoindre la France insoumise. Allez, vas-y.
17:36 - Mais pour faire baisser les prix de l'électricité plus efficaces
17:40 que d'arrêter de donner de l'argent à l'Europe, sortir du marché européen
17:42 d'une électricité qui nous force à aligner nos prix,
17:45 on produit une électricité à bas coût et on doit l'aligner sur le prix des Allemands.
17:49 Donc c'est parfois plus complexe que simplement une aide à l'Ukraine.
17:52 Et sur l'Ukraine et les agriculteurs, le vrai scandale, c'est la fin des droits de douane.
17:58 Parce qu'on importe 2 millions de poulets produits aux hormones, évidemment les céréales...
18:02 - Les hormones ?
18:03 - Les hormones ?
18:04 - Ils sont produits aux hormones ?
18:06 - Essayez de faire quelque chose dans tes gens.
18:08 - Eh, lui, il est arrivé il y a deux semaines, c'était Gauthier Lebray de CNews,
18:12 maintenant c'est Enrico Maccia, c'est tous aux hormones.
18:14 (Rires)
18:19 - Il est arrivé du poulet aux hormones.
18:21 - Il a quoi le poulet ?
18:22 - Je suis très très content de manger du poulet aux hormones.
18:25 Allez-y, Gauthier, c'est très intelligent ce qu'il dit en plus.
18:28 - Donc des poulets produits avec des normes bien différentes,
18:30 2 millions chaque année produits avec des normes bien différentes
18:32 que ce qui est obligatoire en France.
18:34 Et puis évidemment, les céréales.
18:36 Donc si l'Ukraine rentre dans l'Union Européenne, ça va s'aggraver.
18:38 Et aujourd'hui, il y a quasiment...
18:39 - Mais donc il faut pas leur donner d'argent.
18:41 - C'est deux sujets différents.
18:43 - Non, il s'est ressaisi, il s'est ressaisi.
18:45 J'ai vu Gauthier s'est ressaisi.
18:46 - Il a changé d'avis.
18:47 - Ils ne vont pas changer d'avis.
18:48 - Malheureusement, il ne faut pas donner d'argent
18:49 parce que ça va aller dans les poulaillers ukrainiens
18:51 qui vont nous les vendre ensuite et faire tuer nos poulaillers.
18:53 - Mais gardez des droits de douane.
18:55 - Mais ça, c'est interdit par l'Union Européenne.
18:57 - Non, 90 % qui...
18:58 - Au fait, Redouane, en pleine, il les a enlevés.
19:00 - Oui, voilà.
19:01 - Du coup, Gauthier, vous voulez que je vous donnez vos liens ?
19:02 - Vous voulez que je vous donnez vos liens ?
19:03 - Non, non, non.
19:04 - 250, 500, vous donnez vos cachets ?
19:05 - Je parle...
19:06 Si la question était à titre personnel,
19:07 est-ce que je peux donner 500 euros pour l'Ukraine ?
19:09 Oui, je me garais de donner 500 euros pour l'Ukraine.
19:10 - C'est bon, t'as économisé sa 100 balles.
19:12 - Merci.
19:14 - Merci, Rabouss.
19:16 - Et par ailleurs, je ne suis pas choqué qu'on puisse poser la question
19:23 sur une chaîne de télévision.
19:24 Après, les gens sont libres de répondre oui ou non.
19:26 - Bien sûr, t'as raison.
19:27 - On peut poser n'importe quelle question.
19:28 - T'as raison, mon Gauthier, ça va.
19:29 Eh, oh, ça va.
19:30 - Non, mais c'est bon, je suis attaqué de toutes parts.
19:31 Je m'en marre.
19:32 - Non, mais je sais.
19:33 Calme-toi, mon Gauthier.
19:34 Calme-toi, mon bébé.
19:35 Euh...
19:36 Regarde, si on va voir ce qu'en pense le public.
19:37 Tiens, c'est important, le public.
19:38 Bien plus important que vous, d'ailleurs.
19:39 Voilà.
19:40 - Ah oui ?
19:41 - Oui, 4% pour moi.
19:42 Non, 96%.
19:43 - Ah oui ?
19:44 - Bravo.
19:45 Bravo, Péry.
19:46 - Et...
19:47 - Attendez, attendez, attendez.
19:48 Les séries, je voudrais savoir qui sont les 4 personnes.
19:51 Euh...
19:52 S'il vous plaît.
19:53 Non, mais je veux savoir.
19:54 - Soutien.
19:55 - Je veux savoir.
19:56 - Soutien.
19:57 - Je veux savoir.
19:58 C'est la famille de Valérie Bénahim ?
19:59 - Série ?
20:00 - Oui.
20:01 - C'est un des accords de Gilles Verdez.
20:02 - Non, mais je sais.
20:03 - 96% des gens sont des accords avec moi.
20:04 - Mais oui, tu vois ce qui...
20:05 Alors, s'il vous plaît.
20:06 Non, mais vous inquiétez pas, on vous en voudra pas.
20:07 - C'est un vote...
20:08 - Eh, il y a quand même...
20:09 Il y a un mec dans le public.
20:10 Ah, bravo, monsieur.
20:11 Bravo.
20:12 Bravo, monsieur.
20:13 Bravo.
20:14 Bravo, monsieur.
20:15 Voilà.
20:16 C'est le monsieur.
20:17 Eh bien, je vous aime beaucoup.
20:18 Bravo.
20:19 Alors, je vous préfère bien plus à Valérie Bénahim, voilà.
20:22 Parce que vous, je sais que c'est sincère.
20:24 Merci, en tout cas.
20:25 Merci d'avoir été là.
20:26 Bravo, merci, mon chéri.
20:27 Merci.
20:28 Merci tellement.
20:29 Bravo.
20:30 On t'adore.
20:31 (applaudissements)
20:31 (Applaudissements)
20:32 [Musique]