Amélie Oudéa-Castéra est auditionnée à l'Assemblée nationale devant la commission des Affaires culturelles et éducatives
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00:00 Au niveau du collège, la dimension probablement la plus emblématique du choc des savoirs
00:06 est la mise en place sur laquelle nous reviendrons sûrement des groupes de niveau dès la rentrée
00:11 prochaine pour les classes de 6e et de 5e.
00:16 Une évolution rendue nécessaire par la dégradation des résultats et qui sont retracés notamment
00:23 par l'enquête PISA tant en français qu'en mathématiques et qui doit nous conduire à
00:28 mettre en place des méthodes pédagogiques innovantes, des contextes d'apprentissage
00:34 différents pour nos enfants et aider ainsi nos professeurs à mieux gérer l'hétérogénéité
00:42 des classes.
00:43 Aujourd'hui, ils nous disent combien ils ont des difficultés à faire le grand écart
00:49 dans un système qui produit à la fois plus d'élèves en difficulté et moins d'élèves
00:54 excellents aujourd'hui.
00:56 Face à ces différents écueils, nous voulons avec les groupes de niveau remettre en marche
01:03 l'ascenseur scolaire.
01:05 Surtout pas mettre fin au collège unique puisque la totalité des élèves continueront
01:10 de faire la totalité du programme.
01:13 Nous ne voulons pas créer non plus des classes de niveau.
01:16 Nous avons des groupes dédiés pour les maths et le français.
01:22 Et nous ne voulons surtout pas nous inscrire dans une logique de relégation scolaire.
01:27 Bien au contraire, c'est dans une logique de progrès que nous voulons nous inscrire
01:33 en permettant à chaque conseil de classe l'évaluation des progrès effectués par
01:38 les élèves pour pouvoir les réallouer en tant que de besoin à travers ces différents
01:44 groupes.
01:45 Et nous dotons les établissements de moyens supplémentaires pour la mise en place de
01:51 ces groupes de niveau à hauteur de 2330 ETP.
01:55 Nous pourrons revenir ensemble sur ces déclinaisons.