Le Bessat est toujours un magnifique terrain de jeu pour les stéphanois l'hiver mais la commune attire aussi de plus plus de résidents permanents avec ses superbes horizons .Le Bessat fut ,et on le sait moins, l'une des premières station de ski de France avec son fameux tremplin et même si cette activité a presque disparu son dynamisme sportif demeure notamment avec sa "nuit blanche ».
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00:00 Bonjour, bienvenue dans ce Paris Village consacré au Bessa, commune d'altitude connue de tous
00:08 les Ligériens.
00:09 C'est la zone récréative au sens propre numéro 1 des Stéphanois été comme hiver,
00:13 période où la croix de Chaubourg est bondée.
00:16 Il faut savoir que le Bessa est une des premières stations de sport d'hiver de France.
00:25 Nous sommes ici pour un événement particulier, la nuit blanche du Bessa.
00:29 Aujourd'hui au programme, histoire, géo et sport.
00:34 Aujourd'hui, un petit peu d'histoire mais aussi de la géographie.
00:42 Aujourd'hui on va parler du Bessa et quand on parle du Bessa, on parle aussi de la croix
00:46 de Chaubourg et derrière moi de la croix de Chaubourg, on voit les Alpes, la vallée
00:50 du Rhône et au-delà de les Alpes.
00:52 Si on regarde bien, il y a une grosse montagne là-bas derrière, c'est le Grand Vémont,
00:55 c'est le Vercors.
00:56 Mais il faut savoir qu'ici, on n'est pas tout à fait au Bessa.
00:59 En fait le Bessa c'est derrière vous à une vingtaine de mètres.
01:02 Derrière vous, le petit chemin qui monte sur les pistes de skifond délimite la commune
01:07 du Bessa qui est derrière vous et la commune de Gretz qui est derrière moi.
01:10 Le Bessa vit du tourisme bien sûr, mais la qualité de vie y attire de plus en plus et
01:15 le village se repeuple.
01:16 La commune en tire des avantages, comme nous l'explique le premier adjoint, M.
01:20 Beignière.
01:21 Nous sommes ici devant l'Hôtel de France qui est déjà relativement ancien.
01:25 Oui, je crois deux ou trois générations.
01:28 Deux ou trois générations.
01:29 Sinon plus.
01:30 Sinon plus.
01:31 Mais qui a été rénové récemment.
01:32 Il y a une bonne dizaine d'années, ça a été tout rénové, réduit un peu en nombre
01:37 de chambres et reflet de chambres.
01:39 Et ça fait partie de votre proposition touristique qui s'élargit.
01:43 Qui s'élargit et au niveau restauration, quelque chose qui est pas mal.
01:50 Parlons de repeuplement du Bessa et ça, c'en est le symbole.
01:54 Complètement.
01:55 C'est l'école.
01:56 C'est l'école.
01:57 Et donc vous avez combien d'enfants et vous allez en avoir combien ?
01:58 À ce moment, il y a une cinquantaine d'enfants sur l'année 2023-2024 et les perspectives,
02:06 c'est 70 à 72 enfants pour la rentrée scolaire 2024.
02:09 Donc une augmentation de 50 %, ce qui est quand même vraiment considérable.
02:13 Pas 50 %.
02:14 Pas 50 %.
02:15 À la louche, pas très loin.
02:16 Et les perspectives sont encore au-delà ?
02:18 Alors pendant encore deux ou trois ans, on va être à peu près dans ce nombre d'enfants
02:24 et puis très certainement, ça va redescendre un petit peu parce que les familles, au bout
02:30 d'un moment, ça s'arrête.
02:32 Pour les enfants, une cour d'école avec une vue vraiment exceptionnelle.
02:36 Si vous regardez derrière vous, vous avez le panorama, notamment là au loin sur la
02:41 Haute-Loire et sur les plateaux.
02:43 On est dans un endroit très connu des Ligériens qui s'appelle le Tremplin et je suis en compagnie
03:05 de Monsieur Achar qui est l'historien du bossa et l'historien du ski, notamment dans le Pila.
03:11 Alors, est-ce que vous pouvez commencer par nous parler de l'histoire du bossa proprement
03:14 dit ?
03:15 C'était un lieu de passage entre les vallées de la Loire et du Rhône, des convos multiers
03:19 bien entendu.
03:20 Il y avait beaucoup de charrois et comme sur toutes les écoles, les gens sont établis.
03:25 Il y a une auberge pour activer les gens.
03:28 Petit à petit, ça s'est développé en village.
03:29 La proximité de la zone des pays industriels, il y a au fond du bois, de la glace, du lait,
03:36 etc.
03:37 Ça s'est beaucoup développé.
03:38 Et on est arrivé au XIXe siècle, on est arrivé à monter jusqu'à 600 habitants et on était
03:44 un amour de la vallée.
03:45 Et à ce moment-là, en 1831, ça s'est séparé.
03:47 On a créé la commune du bossa qui est devenue indépendante.
03:50 Et puis après, ça s'est développé un espèce de tourisme local.
03:54 C'est-à-dire que les gens de la vallée se montaient.
03:57 A l'époque, on ne créait pas de marché.
03:59 Vous étiez à France 3 heures, vous étiez à la campagne et on a des témoignages.
04:03 Pendant les dimanches, cet été, il était vide.
04:05 Les gens venaient se mettre l'été aux fraises.
04:07 Alors, on a parlé de l'histoire du bossa, on vient d'évoquer le ski.
04:11 Alors, est-ce que vous pouvez nous parler justement de l'histoire du ski au bossa,
04:14 proprement ?
04:15 Le ski au bossa, c'est un peu comme de partout.
04:17 Ça s'est développé.
04:19 On savait que les gens faisaient du ski pendant les pays nordiques depuis très longtemps,
04:22 mais on n'en avait pas l'utilité dans les pays alpins.
04:25 Et alors, ça s'est développé en tant que sport.
04:27 Quand le sport s'est créé, enfin, s'est développé au cours du XIXe siècle.
04:30 Et chez nous, un peu comme dans beaucoup d'endroits, c'est dans le milieu cycliste, cyclotouriste.
04:34 C'est au nom de Vélocio.
04:36 Vous connaissez Vélocio, le pôle de Vivi, qui ont imité, leur collègue allemand, qui
04:40 quand l'hiver, on ne pouvait plus faire de vélo, il faisait du ski.
04:42 Alors, ce sont les premiers en 1893 qui ont ajouté du ski en Norvège, qui en vendaient,
04:46 qui ont un peu lancé ça.
04:47 Et on arrive en 1909, où on a créé la première course de ski importante.
04:53 Puis après, ça a été tous les ans, ça s'est fait régulièrement.
04:57 Alors, on vient de parler du ski, donc tu commences quand même à la fin du XIXe ici,
05:01 on est vraiment pas en retard.
05:02 Oui, à peu près comme de partout.
05:03 Comme partout, mais on est pas en retard.
05:06 Mais il y a également le tremplin.
05:07 Il faut penser qu'au début, le ski, c'était un ski nordique.
05:10 Il y avait surtout du saut et donc du saut.
05:12 Dès le début des premières courses, les gens sautaient, ils avaient vu les sauts en
05:16 Norvège où il y avait déjà des tremplins, des grands tremplins.
05:19 Et ils construisaient, au début, ils n'avaient pas les moyens.
05:21 Alors, ils mettaient des caisses, ils laissaient la neige s'accumuler et ils faisaient des sauts.
05:24 On a des photos à Choubroie, ils sautaient 5-6 mètres et ils se cassaient la figure.
05:27 Bon, ça, c'était du folklore.
05:29 Et puis, après la guerre de 1914, en 1924, je crois, ici, on a commencé à faire un
05:34 premier tremplin, pareil, assez artisanal.
05:36 On a mis des bûches et puis on a mis une piste en vol.
05:38 Et puis, en 1930, il y a eu des crédits et ils ont fait le grand tremplin Arimat, qu'on
05:43 appelait du nom d'un alpiniste foragien qui se situait dans les Alpes.
05:46 Et c'est un tremplin qui permettait de faire des sauts.
05:49 Déjà, je me suis avoué, dans les 30 mètres, enfin confortable.
05:52 D'ailleurs, on avait des gens qui venaient des Alpes.
05:55 Et à l'époque, c'était la grande attraction tous les dimanches avec beaucoup de foules
06:01 de sauts.
06:02 Alors, nous sommes venus au Beaux-Arts pour une occasion quand même un peu particulière.
06:06 C'est la nuit blanche du Beaux-Arts et avec de la neige.
06:09 Je suis en compagnie de Michael Boss, qui est l'organisateur de l'événement.
06:13 Alors, depuis quand les nuits blanches du Beaux-Arts ?
06:15 Eh bien, c'est la 14e édition.
06:17 Donc, depuis l'année 2010, on a organisé cette course.
06:20 Au début, un petit comité, 400 personnes.
06:23 Et maintenant, cette année, 1 500 coureurs aujourd'hui et 700 randonneurs hier.
06:27 Pourquoi et comment avoir organisé ?
06:29 Alors, 100% Sport, l'association que j'ai créée en 2009, a pour objectif de lutter
06:34 contre le lymphome.
06:35 Le lymphome, c'est le cancer du système lymphatique.
06:37 Donc, pour faire parler de la maladie, on souhaitait organiser un événement original.
06:40 C'est pour ça qu'on a eu l'idée de la nuit blanche du Pilat.
06:42 Le Beaux-Arts, bien sûr, c'est le ski.
06:50 C'est aussi la course, vous l'avez vu.
06:52 Mais c'est aussi le réconfort dans un endroit vraiment agréable.
06:56 En tout cas, merci d'avoir subi cette émission et à bientôt pour un prochain numéro.
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