Si vous possédez une voiture de marque Clio, vous avez peut-être été touché par ce phénomène cette année. Une centaine de personnes ont vu leur véhicule désossé par un réseau organisé dans la Loire. Depuis juin, une enquête de grande ampleur est en cours pour mettre fin à ce trafic. En novembre dernier, un entrepôt contenant 80 m³ de pièces détachées a été découvert, représentant un préjudice estimé à plus de 500 000 euros. Trois individus ont été interpellés, mais ce réseau continuera-t-il de sévir ? Réponse avec la commissaire de police Marine Naudin.
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00:00Nous sommes parvenus à identifier dans ce réseau à la fois les individus qui étaient impliqués dans le démontage physique de ces pièces autos
00:10et également le receleur de ces pièces qui ensuite lui-même a vocation à les distribuer à des garages pouvant utiliser ces pièces.
00:21On sait que très généralement, après une opération de police d'ampleur, le milieu délinquant le cède.
00:30On a constaté une baisse immédiatement après l'opération d'interpellation qui a été assez importante
00:37puisqu'en fait l'équipe sur laquelle on travaillait a été mise dans l'impossibilité de travailler.
00:43Mais on sait que c'est des réseaux dont on parle facilement d'équipes à tiroirs
00:47où il nous reste à réussir à identifier d'autres auteurs qui étaient impliqués dans ce trafic
00:54et à savoir effectivement une fois que les pièces parviennent à ce receleur
01:00de quelle manière est-ce qu'elles sont redistribuées dans les circuits de garages plus ou moins légaux, de garagistes déclarés ou non.
01:08Et ça, c'est la suite de l'enquête qui doit parvenir à le déterminer.