• il y a 9 mois
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Transcription
00:00 [Générique]
00:17 Madame, Monsieur, bonjour. Bienvenue dans ce numéro de l'Invité de la Cannes.
00:22 Et j'ai le plaisir de recevoir une invitée de marque, M. Amadou Diaby. Bonjour.
00:28 Vous êtes président du Vita Club du Congo, un grand club congolais.
00:33 Vous êtes en Côte d'Ivoire justement pour la Cannes 2023 qui se joue.
00:38 Donc depuis le 13, le 13 janvier jusqu'au 11 février, on va revenir à la S-Vita Club tout à l'heure.
00:46 Mais juste en première introduction, félicitations parce que vous prenez la tête depuis décembre de Vita Club.
00:53 Vous connaissez bien la Côte d'Ivoire parce que vous êtes venu plusieurs fois. Et quand vous revenez cette fois-ci, comment vous trouvez le pays ?
01:00 D'abord, je voulais commencer par présenter mes vœux de succès, de bonheur à la Côte d'Ivoire, au peuple ivoirien.
01:09 Terre d'accueil de différentes nationalités en Afrique, il faut le reconnaître.
01:15 Comme on dit, je me sens chez moi et ça fait plus de 30 ans que je connais cette ville magnifique qui n'arrête pas de me surprendre
01:25 avec des gigantesques travaux faits par les autorités ivoiriennes.
01:31 Et franchement, je suis très, très, très, très content d'avoir tous les développements qui se passent en Côte d'Ivoire aujourd'hui.
01:40 Oui, on vous a connu dans un passé comme un grand acteur culturel. Vous êtes venu d'ailleurs dans ce cas de l'Abidjan plusieurs fois.
01:47 Aujourd'hui, quand vous revenez, certainement des souvenirs vous reviennent.
01:51 Des grands souvenirs parce qu'à l'époque, je sais que le dernier souvenir que je retiens très bien,
01:58 Péa Sonam, Ahmed Bakayoko, jour d'un grand, grand, grand concert, méga chaussons et lumière avec le Wingé Musica 4x4.
02:09 Le jour où il a dansé le Ndomolo et ça, ça me rappelle encore.
02:14 Donc voilà les souvenirs à l'époque par rapport à la culture.
02:20 Et cette vidéo qui tourne encore sur les réseaux qu'on a très souvent l'habitude de voir.
02:24 Il a d'ailleurs expliqué comment le Ndomolo est arrivé, a sorti de ses pas de danse.
02:29 Il avait bien dansé ces jours-là. Il est presque même même congolais.
02:33 Ça s'est vu en tout cas sur la vidéo qu'il repose en paix.
02:37 Parlons maintenant de ce qui nous a réunis, c'est cette compétition africaine.
02:41 L'effervescence que vous voyez depuis que vous êtes là, la mobilisation également.
02:46 Qu'est-ce que vous pensez justement ? Quelles sont vos premières impressions ?
02:50 Écoutez, je vais être très clair. Vous savez, il n'y a rien qui me surprend de la Côte d'Ivoire.
02:57 La Côte d'Ivoire, c'est une très grande nation de football.
03:00 Vous savez, c'est la deuxième fois que la Côte d'Ivoire organise la Cannes. En 1984, j'étais très jeune.
03:08 J'étais très très très jeune. Je n'ai pas pu participer ou je ne savais pas qu'un jour j'allais participer à la Cannes.
03:15 Donc aujourd'hui, pour moi, l'impression que j'ai depuis mon arrivée à l'aéroport,
03:23 je suis impressionné d'abord par l'accueil que les Ivoiriens réservent à de différentes délégations qui arrivent.
03:30 De l'aéroport, la CAF, la Fédération Ivoirienne et tout le monde.
03:36 Tu sens l'ambiance déjà avant la Cannes.
03:41 C'est-à-dire que tu sens qu'il y a quelque chose, il y a la fête, il y a plusieurs choses qui vont se passer.
03:46 C'est là d'abord l'engouement qui est autour, les hôtels remplis partout.
03:51 Je croise les doigts que les choses se passent très bien, qu'il n'y a pas d'incident.
03:58 Et puis je crois que cette Cannes va être une des meilleures Cannes que la Côte d'Ivoire va organiser.
04:11 Justement, vous l'avez dit, la Côte d'Ivoire n'a pas vraiment lésiné sur les moyens.
04:15 Vous avez eu d'importants moyens déployés pour l'investissement, non seulement sur les stades, mais aussi les hôtels, les infrastructures, pour faciliter la circulation.
04:25 Quel est votre regard sur ce développement infrastructurel que vous avez aussi remarqué ?
04:30 Vous imaginez ? Il est temps de rendre hommage aux autorités ivoiriennes, au président Lassane Ouattara,
04:37 pour reconnaître qu'avec son gouvernement, on est en récord.
04:43 Et vouloir faire tout ça, et très rapidement, parce que vous savez, avec les problèmes, les difficultés que nous avons en Afrique,
04:51 ils sont arrivés à faire tous ces dépôts, les stades, les hôtels.
05:00 Tu es impressionné, tu te dis, mais attends, là, c'est-à-dire que tu es fier d'être africain ?
05:07 C'est dire que, bon voilà, et je crois que c'est un exemple pour, cette Cannes va servir l'exemple pour d'autres pays aussi africains,
05:16 qui puissent prendre les dispositions, emboîter le pas comme la Côte d'Ivoire.
05:20 Je crois qu'ils sont affélicités, les autorités ivoiriennes sont affélicitées,
05:25 et le gouvernement, la fédération et tous les peuples ivoiriens, de voir ces infrastructures qui montent,
05:33 on dirait des champignons, on est très très très très très impressionnés.
05:38 Et parlons maintenant de la RDC, de votre pays qui est dans la pôle F, avec la Zambie, la Tanzanie et le Maroc.
05:47 Alors comment vous voyez cette participation des Léopards à la Cannes 2023 ?
05:52 Aujourd'hui, il n'y a plus de petites équipes, comme vous le savez, nous rencontrons déjà des grandes nations.
05:57 Le Maroc mondialiste, comme vous le savez, et puis la Tanzanie, la Zambie, qui est quand même,
06:06 il y a quelques années, championne d'Afrique, et ainsi de suite, sans oublier que la RDC qui a été là aussi des fois.
06:15 Donc je me dis que ce n'est pas facile, mais je pense que la RDC a sa chance de passer.
06:24 Vu nos deux derniers matchs de qualification, les éliminateurs de qualification de la Cannes,
06:33 la Coupe du monde qu'on va aborder, je crois que Sébastien Sabre a commencé,
06:38 a mis une très belle équipe de la RDC qui ne vient pas pour se promener.
06:43 On vient pour gagner, on vient pour pouvoir défendre la nation congolaise.
06:49 Et je crois que tous les Congolais sont derrière l'équipe nationale Léopard.
06:54 Je crois que les choses vont bien se passer, je ne le mise pas à l'esprit des autres,
07:00 mais je croise les doigts, je sais que nous avons la chance de passer dans cette pôle.
07:03 Certains analystes estiment que les favoris dans cette pôle F qui évolue au stade Laurent Pogou,
07:12 c'est bien le Maroc et la RDC, c'est votre avis ?
07:15 Oui, mais il faut prendre les autres au sérieux.
07:19 Je crois qu'il n'y a plus de petites équipes, c'est vrai,
07:23 mais la RDC, comme je vous dis, ne vient pas se promener,
07:27 comme les autres ne viennent pas se promener, mais je pense que nous allons tout faire,
07:31 pour pouvoir passer, parce que vous savez, la Cannes sans la RDC,
07:37 c'est quand même difficile, comme vous le savez.
07:40 C'est un grand pays, une très grande nation de football,
07:43 et qui va apporter encore l'ambiance, sa touche musicale, le foot, et ainsi de suite.
07:48 On se rappelle encore de cette célébration de la bite de Fimbou.
07:52 Fimbou, Fimbou, Fimbou, donc il ne faut pas que ça manque.
07:55 Je crois que, non, on croise les doigts et la RDC vient pour passer, pas pour se promener.
08:01 Cédric Bakambou et ses coéquipiers ont eu lieu dans un stade
08:04 qui porte le nom d'une grande personnalité du football africain,
08:07 l'homme d'Aspara, Laurent Pogou, le Duc de Bretagne, vous l'avez connu cet homme ?
08:12 L'histoire, oui, l'histoire, je ne l'ai pas vu jouer,
08:17 mais je sais que c'est un grand, grand joueur qui a marqué l'histoire de la Côte d'Ivoire.
08:24 J'étais d'ailleurs la dernière fois quand son fils a récupéré son prix.
08:30 J'étais très aimé parce que j'ai connu quand même son histoire footballistique.
08:38 Donc je crois que jouer aujourd'hui dans ce stade-là, d'un monument de football africain,
08:45 c'est une manière de rendre hommage à ce grand monsieur qui a marqué son histoire
08:51 et l'histoire de la Côte d'Ivoire.
08:54 C'est un très bon exemple que les autres pays doivent pouvoir faire à tout moment.
08:58 Pourquoi ne pas célébrer, pourquoi ne pas donner le nom de nos légendes
09:04 qui ont marqué l'histoire du football égyptien pour la Côte d'Ivoire
09:07 par rapport à l'hommage qu'on vient de lui rendre.
09:11 En faisant jouer ce match-là dans ce stade, c'est quand même quelque chose d'extraordinaire.
09:18 Oui, et la Côte d'Ivoire qui rend hommage aussi à ses personnalités,
09:21 non seulement du sport mais aussi des personnalités politiques.
09:24 Ainsi, on a le stade Amadou Gonkou Nibali de Kourougou,
09:28 le stade Charles Konabani de Yamoussoukro, ainsi juste quelques indicateurs,
09:33 et évidemment le stade olympique Alassane Ouattara de Bimpe.
09:37 C'est d'ailleurs là-bas que les éléphants évoluent.
09:41 Mais sortons de la Côte d'Ivoire et parlons de vous, président de la Svita Club au Congo,
09:47 le club quinoa. C'est une grosse ambition que vous affichiez
09:51 à partir du moment où vous prenez les rênes de cette équipe depuis décembre dernier.
09:56 On vous sent très déterminé, mais en même temps c'est une ambition.
10:01 Est-ce que ce n'est pas démesuré tout ce qu'on entend que vous voulez faire ?
10:06 Non, vous savez, je pense que d'abord pour vous dire que Svita Club a été créé en 1935,
10:13 vous imaginez, ni vous, ni moi, ni nos parents n'étaient pas nés en 1935.
10:20 Je crois que Svita pour moi c'était d'abord une histoire de cœur, d'amour que j'ai pour Svita,
10:28 parce que depuis tout petit, quand je suis né à Kinshasa,
10:32 où j'étais tout jeune encore, j'étais déjà supporter de Svita Club.
10:37 Je ne savais pas qu'un jour j'allais prendre la règne de Svita Club.
10:43 Donc pour moi, vous imaginez le sentiment, la joie qui m'anime par rapport à ça.
10:51 Je crois qu'un seul doigt ne peut pas laver la figure.
10:56 C'est ensemble que nous allons pouvoir faire de Svita un grand club.
11:02 Donc à partir de là, j'avais demandé à tous les dirigeants de Svita Club
11:07 de prendre une feuille blanche, de recommencer l'histoire de Svita Club.
11:12 Parce que mon cher Kolo, je peux vous dire que Svita Club,
11:18 c'est l'un des plus grands clubs africains qui a plus beaucoup de supporters.
11:23 Je peux vous dire que nous avons plus de 20 millions de supporters au Congo.
11:27 Alors ce qui fait qu'aujourd'hui, vous imaginez qu'on a plus de 20 millions de supporters au Congo.
11:34 Alors il y a beaucoup de choses à faire. On ne vient pas pour faire une équipe.
11:39 On veut structurer cette équipe, structurer un club.
11:43 Le faire avancer en faisant des infrastructures, en donnant du contenu pour cette équipe
11:50 et pouvoir renforcer l'équipe, c'est d'abord qu'on va faire les centres de formation,
11:55 on va démarrer déjà l'école scolarisée pour les enfants.
11:59 On ne dit pas qu'ils vont tous réussir à l'école, mais on va prendre des jeunes qui vont passer.
12:06 Ils vont aller aux élites, les aider et renforcer l'équipe.
12:11 Entre temps, faire un stade ultra moderne, que nous sommes en train déjà de faire le projet.
12:18 Ça veut dire qu'en cinq ans, je crois que nous voulons vraiment battre sur quelque chose de bien.
12:24 Parce que j'aimerais bien que quand vous arrivez à Kinshasa,
12:28 parce que quand vous arrivez à Kinshasa, la première chose que les gens parlent de Léopard,
12:33 de Vita Club, vous descendez, on vous dit le stade de Vita Club est là.
12:37 Voilà son centre de formation, voilà comment nous sommes organisés.
12:41 Et c'est ce qui manquait à Vita Club.
12:43 Et aujourd'hui, avec nos partenaires Tchirk qui sont arrivés dans la danse,
12:49 nous sommes vraiment en train de mettre quelque chose en place.
12:53 Et je crois que dans un an ou deux ans, les gens verront Vita autrement.
12:59 Justement, vous avez commencé déjà à changer les choses au niveau infrastructure.
13:04 Vous avez affiché les ambitions.
13:06 Tout de suite, vous avez recruté un nouvel entraîneur.
13:09 Certainement, de nouveaux joueurs vont venir.
13:12 Est-ce que vous avez le regard sur des pépites, des jeunes joueurs ivoiriens,
13:16 puisque vous êtes en Côte d'Ivoire, que vous entendez recruter ?
13:20 Notre rôle, c'est parce que je n'aime pas dire mon rôle, j'aime pas manger.
13:24 Nous voulons, notre politique, c'est d'abord, c'est au départ de mettre un entraîneur,
13:31 mais qui vient pour le long terme, pas pour le court terme.
13:34 Ça veut dire développer tout ce qui est autour.
13:37 Il est venu, il a fait d'abord l'audit, c'est un Marocain, Abdel Salam Ouadou Abdez,
13:44 qui est un Marocain.
13:46 Il est en train de regarder, d'abord l'équipe, savoir exactement.
13:51 D'abord, nous sommes très contents que nous sommes qualifiés pour le play-off,
13:56 qui nous permettra vraiment de rencontrer maintenant des grands clubs du Congo,
14:03 pour pouvoir aller, non seulement avoir une première place,
14:08 à défaut de la première ou de la deuxième,
14:10 pour pouvoir au moins se qualifier pour jouer la Ligue des champions.
14:14 Ça, c'est notre objectif, ça c'est clair.
14:17 Mais comme vous le savez, on souffre d'une suspension,
14:20 on est interdit de recruter.
14:22 Pour cette période, nous avons interdit l'appel.
14:25 On croise les doigts pour savoir les réponses et autres.
14:29 Mais je vous dirais que, oui, notre objectif, c'est d'abord de recruter,
14:37 consommer d'abord ce qu'on a à sa place,
14:40 c'est de renforcer la capacité de notre équipe,
14:44 ce place avec des joueurs congolais.
14:47 Et puis, pourquoi pas chercher ailleurs des joueurs qui expérimentent chez vous,
14:52 ici en Côte d'Ivoire, au Cameroun, un peu partout,
14:55 parce que c'est la loi du football.
14:57 Et puis voilà, on n'est pas fermé.
14:59 On veut battre un grand club, une grande équipe.
15:04 Alors, vous vous organisez, c'est vrai, au niveau de Kinshasa,
15:08 vous avez en face de vous l'éternel rival de le Bombachi, le TP Mazembe.
15:14 Est-ce que vous vous dites qu'il faut aller peut-être deux fois plus vite
15:18 pour être le meilleur ?
15:21 Bon, je ne dirais pas ça comme ça.
15:23 Moi, je n'appelle pas ça rival, notre principal rival.
15:26 Non, je dirais que Mazembe, sa politique vite, sa politique à nous,
15:31 nous allons mettre notre politique à nous.
15:33 On ne vient pas pour se dire, bon, voilà, c'est notre rival.
15:37 C'est normal, c'est le football.
15:39 C'est vrai que c'est notre rival.
15:40 Mais c'est une adversité en fair-play, un peu comme on l'a ici en Côte d'Ivoire,
15:43 l'ASSEC et l'Africa.
15:44 On est tous des Congolais, donc je crois que 90 minutes après,
15:47 on s'est salué. Non, ce n'est pas notre rival.
15:49 Je vous dis ici que Vita Club était un grand club qui a marqué son histoire
15:55 et qui a souffert de financement, des modèles économiques,
16:02 des développements.
16:04 Aujourd'hui, Vita Club vient d'avoir des personnes qui pourront faire avancer
16:13 ce club-là.
16:14 Je vous demande tous de nous donner le temps, parce que ce club que vous dites,
16:20 ils ont eu le temps aussi de s'organiser, d'arriver là où ils sont arrivés.
16:24 Nous aussi, nous allons nous organiser pour pouvoir vraiment aller plus vite.
16:28 Parce que nous, notre rivalité qu'on cherche, ce n'est pas au Congo seulement,
16:32 c'est au Nouveau-Afrique.
16:34 Donc voilà, c'est ça l'objectif.
16:36 Oui, justement. Et dans cet objectif, vous avez un partenaire, vous l'avez dit,
16:39 un partenaire turc.
16:40 Au-delà du centre de formation, qu'est-ce qu'il y a dans ce partenariat
16:44 de façon fondamentale ?
16:45 D'abord, il faut doter d'un très grand stade ultra-moderne.
16:50 Vous savez, il est important d'avoir un stade à vous,
16:54 un centre de formation.
16:56 En plus, l'organisation doit être impeccable.
16:59 L'administration doit être bien assise.
17:02 Il ne faudra pas… Il faut qu'on sorte de la matérisme qu'on a l'habitude de faire,
17:09 c'est de mettre tout en place.
17:11 C'est pourquoi d'ailleurs, on regarde les autres en Europe, comment ça se passe.
17:15 Pourquoi les clubs européens se développent ? Pourquoi ils marchent ?
17:20 Parce qu'il faut qu'on arrive à comprendre que ce n'est pas le rôle d'un président
17:26 de mettre la main dans sa poche pour sortir de l'argent, développer un club.
17:31 Moi, je n'aime pas ça.
17:32 C'est-à-dire qu'il faut monter…
17:34 Surtout quand on a 20 millions de supporters.
17:36 Il faut monter un modèle économique important.
17:38 Vous imaginez, nous avons plus de 20 millions de supporters,
17:43 mais nous mettons une très bonne équipe de marketing en place.
17:49 C'est-à-dire qu'il nous permet aujourd'hui…
17:51 Vous savez, ne fisquez qu'à vous le fait.
17:54 Le seul maillot que vous pouvez vendre à Kinshasa, par exemple,
17:57 avec cette équipe, une fois que l'équipe est très bien faite,
18:00 le soutien est très bien fait, ne fisquez même pas si c'est 6 millions de personnes
18:04 qui achèteront le maillot.
18:06 C'est la rentabilité pour les clubs.
18:08 Et faire en sorte que les clubs produisent beaucoup plus de jeunes,
18:14 et que les jeunes soient beaucoup plus formés,
18:16 et que ces jeunes-là vont se retrouver dans différentes catégories
18:19 des équipes nationales de notre pays,
18:22 dont après, ce sont les autres qui vont venir les chercher,
18:26 mais d'une manière officielle.
18:28 Donc, il y a beaucoup de choses à faire.
18:30 Nous avons un grand pays.
18:32 C'est un pays de football, de centres de formation,
18:36 de stades ultramodernes,
18:39 une très bonne équipe de marketing en place,
18:43 et de communication.
18:46 Voilà, donc le potentiel est là.
18:48 Sur le Congo, on a un très très très grand pays.
18:53 Vous savez, ce pays, avec 5 millions d'habitants,
18:57 18 millions à Kinshasa,
18:59 vous imaginez que nous allons pouvoir faire des détections
19:03 à travers toutes les régions,
19:05 ce qui nous prendra beaucoup plus de temps et de temps.
19:08 Avec une équipe de recruteurs vraiment d'expérience,
19:13 qui pourra faire du job pour pouvoir franchement
19:16 nicher des talents futurs.
19:20 Et voilà, pourquoi pas,
19:23 notre objectif c'est de devenir l'un des plus grands clubs,
19:28 comme j'ai dit, et je vous répète,
19:30 encore d'Afrique.
19:31 On redevient, on veut redevenir.
19:33 Et on a la volonté.
19:35 Nous avons les supporters derrière,
19:37 nous avons tout le monde derrière nous,
19:40 et je pense que nous allons y arriver.
19:42 Oui, d'accord, et ça nous permet aussi de parler
19:44 des relations entre le Congo et la Côte d'Ivoire.
19:46 Cette excellente relation qu'il y a entre les deux pays,
19:49 mais aussi inspirée par les deux présidents,
19:51 Félix Attisé Keddi et le président Alassane Ouattara,
19:54 les deux qui travaillent, on le sait,
19:56 à l'amélioration de l'environnement des affaires,
19:58 donc qui favorisent l'investissement
20:00 et le développement notamment du sport.
20:02 Oui, c'est ce que vous dites,
20:04 la Côte d'Ivoire a de très bonnes relations avec la RDC,
20:08 notamment les deux présidents se connaissent très bien,
20:11 le président Alassane Ouattara
20:14 et mon président Félix Attisé Keddi, Thilombo,
20:18 qui vient d'être réélu.
20:22 D'ailleurs, félicitations encore à lui,
20:26 je crois que le peuple congolais lui a fait confiance,
20:30 lui a redonné encore sa confiance.
20:32 Le premier mandat, il a eu à le faire
20:36 avec beaucoup de difficultés,
20:38 comme tout le monde le sait,
20:40 je le remercie, comme on le sait,
20:42 les Congolais ont encore fait leur sanction
20:46 et aujourd'hui ils reviennent.
20:48 Il a assaini, si vous voulez,
20:52 le secteur d'affaires qui est aujourd'hui clair
20:57 parce que les investisseurs viennent,
20:59 parce que je crois que c'est grâce à lui
21:01 aujourd'hui que nous avons des investisseurs français,
21:04 turcs, américains, africains,
21:08 qui commencent à fréquenter le Congo.
21:11 C'est grâce à lui,
21:13 parce qu'il essaie d'instaurer la paix,
21:16 la sécurité de ce pays,
21:19 qui est un très très très grand pays,
21:21 mais bon, il arrive à le faire
21:23 et je crois qu'aujourd'hui,
21:25 nous lui donnons ce respect,
21:29 parce que c'est tous les clubs congolais
21:31 qui vont profiter des investisseurs,
21:33 qui vont arriver grâce à lui, grâce à sa politique,
21:36 grâce à la sécurité qu'il est en train de mettre au niveau du pays.
21:40 Alors, on va revenir pour terminer cette fois avec la Cannes.
21:45 On le sait, toutes les équipes sont là,
21:48 la compétition démarre.
21:51 Peut-être qu'il faut que je vous demande
21:54 comment vous voyez l'issue de cette compétition,
21:57 surtout sur le rectangle vert.
22:00 Est-ce que vous savez, pour vous,
22:02 c'est qui le trio ?
22:04 Écoutez, là, maintenant, je vous dirais
22:08 que toutes les grandes nations du football sont là, aujourd'hui.
22:13 Donc, on pouvait pronostiquer avant c'était le tel,
22:18 mais je sais une chose,
22:20 qu'aujourd'hui, il y a le Sénégal qui est détenteur
22:23 de la coupe qui met son titre en jeu,
22:27 il y a le demi-finaliste qui est là, l'Égypte, c'est ça.
22:31 Et puis après, il y a les Camerouns qui étaient là bien avant.
22:36 Et n'oublie pas une chose,
22:40 la RDC était absente de la Cannes précédente.
22:43 Mais là, la RDC revient prendre sa revanche à cette Cannes.
22:49 Comme je vous dis, depuis le début de l'émission,
22:53 je vous ai dit qu'ils ne viennent pas pour se promener.
22:56 Faites attention avec ça.
22:58 Prenez très, très, très au sérieux ce que je vous dis.
23:01 Et je crois que pour le pronostic, je dirais,
23:05 pour moi, les trois, je vous dirais que sans démagogie,
23:12 en tout cas, je contrerai d'abord la RDC.
23:15 Parce que je crois...
23:18 - Bon, s'il y a Sandé aussi.
23:20 - Non.
23:21 Je sais le travail qu'a fait l'envie de ne pas pouvoir participer à la dernière Cannes.
23:30 La dernière Cannes, donc aujourd'hui,
23:32 revenir pour déjà Fimbo, ça va être quelque chose d'extraordinaire.
23:39 Et puis, bon, n'oubliez pas la Côte d'Ivoire.
23:42 - J'en ai fait deux.
23:43 - J'ai fait deux, la Côte d'Ivoire.
23:45 - C'est le troisième banc.
23:46 - Il est chelou quand même.
23:48 - Je pense très bien, il ne faut pas oublier une chose,
23:53 aujourd'hui, l'Algérie.
23:57 L'Algérie qui va revenir avec beaucoup d'orgueil,
24:01 beaucoup d'envie de revenir, de gagner.
24:08 Parce que vous savez, à un moment donné, ils sont revenus,
24:12 ils étaient les champions d'Afrique, de la Coupe Arabe, et ainsi de suite.
24:16 Mais ils ont lâché et ils n'ont pas pris les choses.
24:20 Quand tu reviens comme ça, il faut faire beaucoup attention.
24:23 Je pense que les autres sont bien.
24:25 Moi, je pense que je parie sur l'aire des Congo,
24:30 et puis l'Algérie et la Côte d'Ivoire.
24:34 - Alors, on vous a senti vraiment embarrassé par la question
24:37 parce que vous avez le choix, vous étiez dans l'embarras du choix.
24:40 Est-ce que ce n'est peut-être pas symptomatique de ce que
24:43 le football africain s'est vraiment développé ?
24:46 - Oui, parce que chaque pays, en ce moment,
24:49 est en train de mettre les moyens pour développer son équipe.
24:55 Et je pense que tout, c'est l'organisation,
24:57 tout, c'est la manière à laquelle ça s'est fait.
25:00 Parce que vous savez, le football a besoin de soutien,
25:02 surtout de pays.
25:04 Parce que c'est ce que je vous disais,
25:06 que sans le soutien de l'État,
25:09 la Côte d'Ivoire n'allait pas organiser la Cannes.
25:12 Donc je crois que ce n'est plus facile.
25:15 Il n'y a plus de petites équipes.
25:17 Donc toutes les équipes, c'est des grandes équipes.
25:20 Mais quand vous me posez la question, à savoir,
25:23 je vous dirai, moi je ne vais pas vous dire que non,
25:26 l'ADC vient pour se promener.
25:28 Je suis désolé, il faut que je vous dise que c'est vrai.
25:31 - L'hépatisme oblige.
25:32 - Ce n'est pas l'hépatisme, mais je sais déjà,
25:34 parce que je vois l'ADC, je vois l'envie,
25:37 je sais que les autres ont envie.
25:39 Et puis je vois que la Côte d'Ivoire,
25:42 non seulement chez elle, chez lui,
25:45 avec tous les supporters derrière,
25:48 avec l'engouement qui est autour des éléphants
25:51 de la Côte d'Ivoire, c'est autre chose.
25:53 Bon, voilà, maintenant, l'Algérie,
25:56 c'est par rapport seulement,
25:57 parce qu'ils ont de très bons joueurs,
25:58 il faut le reconnaître.
26:00 Et l'Algérie revient avec son orgueil d'échec
26:03 de la dernière fois.
26:05 Ils peuvent se prendre, et puis pourquoi pas,
26:07 j'ai pari sur eux.
26:08 - Oui, monsieur le président,
26:09 on a fini cette interview.
26:11 Merci de nous avoir accordé ces 26 minutes.
26:14 Qu'est-ce qu'on peut vous souhaiter pour terminer ?
26:17 - Bonne chance.
26:18 - À la tête de Vita ?
26:19 - À la tête de Vita.
26:21 - Bonne chance au Léopard.
26:22 - Bonne chance aussi au Léopard.
26:23 - Merci, président.
26:24 - À vous aussi.
26:25 - Merci, merci président.
26:27 - Merci.
26:28 - Ce numéro de l'invité de la Cannes, c'est terminé.
26:30 Je rappelle que nous recevions monsieur Amadou Diaby,
26:33 président de l'AS Vita Club du Congo.
26:35 Merci à vous de nous avoir suivis.
26:37 La Cannes, c'est chez nous.
26:39 Je vous donne rendez-vous pour un autre numéro
26:41 de l'invité de la Cannes.
26:42 [SILENCE]

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