Après le déclassement de la France, Emmanuel Macron travaille à sa déchéance ! Voilà le constat de l'économiste Alain Le Bihan. Plus rien ne marche malgré un taux de prélèvements obligatoires record, personne ne voit une quelconque modification des politiques. Tous les producteurs, agricoles ou industriels, sont dans le collimateur de la Commission européenne. Ceux qui font la richesse du pays n'intéressent pas ceux qui nous dirigent. En témoigne les agriculteurs, de plus en plus confrontés à des normes délirantes et aux lois du libre-échange avec toujours plus de traités négociés à Bruxelles, qui sonnent le tocsin un peu partout en Europe.
Et alors que l'UE, aux ordres de Berlin, gère les affaires internes du continent, Washington et son bras armé otanien, influent sur les affaires étrangères des nations d'Europe avec l'ingérence en Ukraine ou plus avant lors de la crise du Covid, sous la gouvernance de l'OMS. Pour Alain Le Bihan, les prochaines élections européennes du 9 juin et la présidentielle outre-Atlantique en novembre avec un probable retour de Donald Trump, peuvent signer la fin des mondialistes et l'avènement d'une ère de la coopération entre les mains des nations, des peuples et des patriotes !
Et alors que l'UE, aux ordres de Berlin, gère les affaires internes du continent, Washington et son bras armé otanien, influent sur les affaires étrangères des nations d'Europe avec l'ingérence en Ukraine ou plus avant lors de la crise du Covid, sous la gouvernance de l'OMS. Pour Alain Le Bihan, les prochaines élections européennes du 9 juin et la présidentielle outre-Atlantique en novembre avec un probable retour de Donald Trump, peuvent signer la fin des mondialistes et l'avènement d'une ère de la coopération entre les mains des nations, des peuples et des patriotes !
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00:17 Bonjour à tous. Bienvenue dans ce nouveau numéro de Politique et économie cette semaine en compagnie d'Alain Le Billan. Bonjour, monsieur.
00:25 Bonjour, monsieur. Alain Le Billan, diplômé du supérieur en sciences économiques. Vous avez travaillé dans des institutions publiques
00:32 et dans le privé, principalement dans des petites entreprises. Et vous étiez venu en septembre dernier nous présenter votre ouvrage
00:41 « Macron, le grand liquidateur » aux éditions des CIM. L'entretien avait d'ailleurs recueilli presque 200 000 vues en quelques semaines
00:51 avant, comme d'habitude, de commencer cet entretien. Je vous incite à cliquer sur le pouce en l'air, à partager cet entretien et à le commenter
01:00 pour un meilleur référencement de TV Liberté sur Internet. Alors on en parlait déjà brièvement ensemble avec vous, Alain Le Billan.
01:10 Vous voyez dans la présidence d'Emmanuel Macron l'ultime étape de la destruction de la France, de ses institutions.
01:19 Quel est aujourd'hui le bilan que vous pourriez dresser du président de la République ?
01:24 Ce bilan, moi, je l'avais déjà examiné quand j'ai écrit le bouquin « Macron, le grand liquidateur ». La liquidation, elle se présente comment ?
01:35 Elle se présente sous la forme déjà d'un déclin ou d'un déclassement, c'est-à-dire qu'on s'aperçoit que plus rien ne marche.
01:43 Le déclassement, il est évident. Vous prenez le classement PISA, « La France a dégringolé ». Sur les problèmes de sécurité, on est dans une situation analogue.
01:56 Enfin, disons, tout ce qui constitue le dispositif étatique est en voie de déclin, de déclin manifeste et accéléré.
02:08 Et vous ne voyez pas dans l'horizon proche une quelconque modification, une quelconque amélioration.
02:18 Vous prenez toujours des dispositions, enfin, en tout cas, en ce qui concerne le nouvel président de la République,
02:24 il prend des dispositions qui vont toujours dans le sens d'un effondrement.
02:28 Et la deuxième caractéristique, c'est la perte de puissance du pays. Nous étions une puissance économique.
02:35 On était la cinquième puissance du monde. Ce n'est plus vrai.
02:39 Et cette puissance, elle a transféré sa souveraineté à un organisme qui a accéléré sa déchéance.
02:48 Et cet organisme, on le sait, c'est l'Union européenne qui fonctionne, en particulier à partir des années 80,
03:02 à partir de l'arrivée au pouvoir de François Mitterrand et la nomination de Jacques Delors comme président de l'Union européenne.
03:12 À partir de ce moment-là, des choses ont commencé déjà à modifier le cours de ce qui avait été ce qu'on appelait le marché commun.
03:20 C'est-à-dire qu'à partir de ce moment-là, vous avez l'acte unique et le traité de Maastricht.
03:26 Et là, on fait le transfert d'un grand nombre de nos compétences qui sont transférées à l'Union.
03:34 Le deuxième tympo, c'est Nicolas Sarkozy. Le peuple français, d'ailleurs, comme le peuple hollandais refuse la Constitution européenne,
03:47 eh bien on va lui imposer le traité de Lisbonne qui lui ressemble trait pour trait. Traité de Lisbonne qui est l'abandon complet de la souveraineté.
03:57 Alors ce qui fait que sur le premier, par exemple, je prends ça comme exemple, sur l'acte unique et le traité de Maastricht,
04:05 ça aboutit à la destruction d'EDF et à la destruction de notre programme électronucléaire.
04:11 Si aujourd'hui on se trouve dans la situation où l'électricité fait des bons, les prix font des bons considérables, c'est à voir déjà dans ce moment-là.
04:21 Après, la troisième période, si vous voulez, c'est l'arrivée d'Emmanuel Macron qui lui, alors, s'est collé délibérément d'abord à Angela Merkel
04:33 qui pour le récompenser lui a donné le prix Charlemagne et puis qui maintenant est avec Madame von der Leyen.
04:41 Donc si vous voulez, c'est un long processus de déclin et de déclassement, de perte de puissance, de perte de souveraineté
04:49 et qui aboutit à des clashs de temps en temps. On en est en ce moment avec les agriculteurs.
05:00 Mais en fait, les agriculteurs, c'est pas nouveau. Il faut remonter dans le temps pour s'apercevoir qu'il fallait réduire le prix de l'alimentation globalement
05:13 et une fois que le ménage aurait été fait au niveau de l'Europe, on irait chercher un petit peu plus loin des produits
05:20 et c'est ce qui fait la révolte d'aujourd'hui, c'est-à-dire que les agriculteurs considèrent quand même
05:28 qu'il serait souhaitable que les normes qu'on leur impose, on les impose aux autres, c'est un minimum.
05:35 Bon, ils l'ont accepté longtemps, maintenant il semblerait qu'on passe à autre chose.
05:42 Oui, alors Alain Lebihan, on voit aujourd'hui un certain nombre de mouvements d'agriculteurs dans toute l'Europe
05:49 qui manifestent une colère, celle qu'est en Allemagne, aux Pays-Bas, en Belgique, en France.
05:54 Évidemment, ils manifestent contre les normes, la contrainte écologique, le prix de leur carburant qui augmente,
06:03 les importations de poulets ukrainiens qui mettent à mal leur production.
06:07 On voit un espèce de recul aujourd'hui du président Macron, on ne l'entend pas sur ce sujet.
06:14 Comment vous expliquez son silence ?
06:17 Moi je crois qu'il doit être dans une situation absolument épouvantable,
06:24 parce qu'il faut se rappeler qu'il avait considéré que son deuxième quinquennat serait passé sous le signe de l'écologie.
06:32 Or l'écologie, c'est ce qui précisément fait l'objet de la révolte d'aujourd'hui,
06:38 parce que c'est, disons que c'est l'idéologie de l'écologisme en général,
06:42 qui impose des normes que visiblement les agriculteurs ne sont pas capables de respecter,
06:49 parce que d'abord, la plupart du temps, ils ne savent pas de quoi il s'agit.
06:53 Vous savez, c'est absolument inimaginable, c'est une espèce de coup d'état permanent,
06:59 on change les règles en permanence, alors que vous avez des gens qui travaillent dans le long terme,
07:05 qui travaillent dans la durée.
07:06 En fait, entre le moment où on sème et le moment où on récolte, c'est du temps.
07:10 Et là, donc, voilà, vous avez l'administration de Bruxelles, avec le renfort de l'énergie française,
07:19 qui ponte des normes de façon considérable.
07:24 Alors c'est surtout le contexte, c'est l'écologie.
07:27 – Et à ce qu'à terme, Alain Le Glian, c'est la volonté de Bruxelles,
07:30 ou d'ailleurs on en parlera du gouvernement, de détruire l'agriculture française.
07:35 Est-ce que, selon vous, il y a une volonté réelle ?
07:38 – Moi, je considère que tout ce qui est du domaine de la production,
07:43 c'est-à-dire les producteurs, qu'ils soient agricoles ou industriels ou artisans,
07:49 ces gens-là sont incollimateurs.
07:51 Ce qui fait la richesse du pays n'intéresse pas ceux qui nous dirigent.
07:56 – Oui, l'industrie, l'agriculture.
07:58 – Voilà, et donc elle est soumise aux mêmes choses.
08:00 Si vous, par exemple, vous êtes dans la peinture,
08:02 si vous arrivez à vous y retrouver avec tout ce qui sorte comme norme
08:07 pour utiliser un pot de peinture, vous êtes doué.
08:12 Et pour l'agriculture, alors là, c'est incroyable, y compris, si vous voulez,
08:17 c'est que les agents vérificateurs, maintenant, ils ne prennent même pas la peine
08:21 de se présenter auprès de l'agriculteur, les fermiers,
08:25 ils rentrent dans les étables, ils font des contrôles, et puis...
08:29 En fait, c'est une volonté délibérée, la volonté délibérée,
08:34 elle est simple, elle existe depuis très longtemps,
08:36 il faut faire peser sur le coût de la nourriture, de telle façon,
08:41 à comprimer les prix, parce que quand même, bon, on le sait bien,
08:45 une grande partie des dépenses des familles, c'est pour se nourrir.
08:49 Et donc, c'est ça, c'est la seconde.
08:51 Alors, le concept européen, il ne s'arrête pas là,
08:56 c'est le troisième étage que je voudrais signaler,
08:59 c'est qu'au-delà de tout ça, vous avez la France et l'Europe,
09:03 si vous voulez, qui traitent des problèmes domestiques,
09:06 et vous avez au-dessus, les domaines de la stratégie,
09:10 le domaine de l'organisation mondiale, et là, c'est les USA,
09:15 et d'ailleurs, c'est ce que j'ai montré quand j'ai écrit
09:20 "Macron, le grand liquidateur", à travers la crise du Covid,
09:25 comment ça s'était organisé, mais il y avait un pilote central,
09:30 c'était l'OMS, c'était une organisation internationale
09:33 qui est tenue par les Américains, par les USA.
09:37 – Dans la crise que les agriculteurs traversent aujourd'hui,
09:40 qui en est le responsable ?
09:42 Est-ce que c'est le gouvernement ou est-ce que c'est Bruxelles et sa commission ?
09:46 – C'est-à-dire, c'est la conjonction des deux.
09:49 C'est-à-dire, Bruxelles fixe les normes,
09:54 dans lesquelles participe d'ailleurs un certain nombre de fonctionnaires français,
09:58 et en France, au lieu de faciliter les choses,
10:02 il faut prouver son utilité en mettant une couche.
10:07 – Alors, on l'avait déjà un petit peu évoqué brièvement la dernière fois ensemble,
10:12 Alain Le Billan, vous voyez le pouvoir d'Emmanuel Macron aujourd'hui en péril,
10:18 mais je vous rappellerai qu'il lui reste trois ans à l'Élysée,
10:22 que rien ne l'oblige à dissoudre l'Assemblée nationale,
10:26 malgré ce qui s'y passe,
10:28 et les Gilets jaunes, les derniers à s'être un petit peu rebellés
10:32 contre son système, ont été réprimés dans une violence inouïe
10:37 par les forces de l'ordre, c'était M. Castaner à l'époque.
10:41 Qu'est-ce qui pourrait inquiéter Emmanuel Macron aujourd'hui alors ?
10:44 – Moi je crois qu'il doit être inquiet surtout,
10:48 parce que, en fait, sa marge de manœuvre, elle est quasiment inexistante.
10:52 – Mais ça, il le dit, ça !
10:54 – Oui, non mais d'accord, mais si vous voulez, il est élu,
10:57 il est élu, président de la République,
11:01 il n'est pas élu avec la majorité du peuple français,
11:05 il est élu avec une minorité,
11:08 il n'a pas recueilli plus de 50% du vote, du corps électoral,
11:14 compte tenu du poids de l'abstention.
11:17 Donc on lui donne le pouvoir, le corps électoral lui donne le pouvoir,
11:21 mais lui retire, quelques temps après, lors des élections législatives.
11:26 Parce qu'en fait, aujourd'hui, qui est-ce qui a le pouvoir dans ce pays ?
11:29 C'est le législateur, c'est lui qui peut, s'il s'organise,
11:33 c'est lui qui peut accélérer les choses ou les ralentir.
11:38 Alors bon, il y a la compétition entre eux, naturellement,
11:41 parce qu'ils se fixent tous les séances de 2027,
11:46 mais ceci étant, le législateur devrait prendre ses responsabilités.
11:52 C'est quand même... On est en guerre avec la Russie, de fait.
11:57 – Oui, c'est ce qu'avait dit Emmanuel Macron avant de dire finalement
12:00 "non, nous ne sommes pas en guerre".
12:02 – Oui, oui, mais en fait, on livre du matériel, on livre des munitions,
12:06 on s'aperçoit qu'il y a un certain nombre de nos soldats
12:09 qui se sont fait accrocher sévèrement à Kharkov,
12:14 vous avez entendu un parlementaire ou un demander qu'on discute de ça ?
12:21 Parce que Macron, c'est toujours abstrait de la Constitution.
12:26 On l'a vu dans le Covid, pour lui, elle n'existe pas.
12:31 Il fonctionne comme un... disons, il a comme appui
12:35 une espèce de dictature administrative qu'on décrit avec les normes
12:39 et puis tout le bazar qui va avec,
12:41 mais en plus, il y a chez lui un aspect tyron.
12:45 Vous savez, malheur au pays qui a comme presse un enfant, bon.
12:51 Il nous l'a signalé d'ailleurs, il nous avait dit
12:55 "les non-vaccinés, je vais les emmerder".
12:59 Ce qui est la preuve évidente qu'il ne représente...
13:02 il n'est pas au service du peuple dans son entier,
13:05 il est au service de quelques-uns et puis ceux qui ne suivent pas,
13:08 il va les tyranniser.
13:10 Donc, alors, on est dans une situation, si vous voulez,
13:14 où on ne sait pas ce qui peut se passer.
13:16 On ne sait pas... vous avez le mouvement des agriculteurs en ce moment,
13:22 vous avez les taxis qui les rejoignent,
13:25 vous avez quelques conducteurs, quelques transporteurs qui s'y rajoutent,
13:32 mais on ne sait pas si à un moment ça ne peut pas prendre une autre tournure.
13:36 En Hollande, par exemple, quand le Premier ministre a décidé
13:41 de faire la peau des agriculteurs,
13:44 ils ont monté quelque chose de sérieux,
13:46 puis c'est lui qui a été battu, il est obligé de quitter le pouvoir.
13:49 Donc, si vous voulez, on est dans une période incertaine,
13:55 on ne sait pas comment les choses vont se passer.
13:57 Ce qu'on sait, c'est que le mécontentement, il est considérable
14:01 et qu'il faut une étincelle.
14:05 Puis après, vous ne savez pas comment ça part.
14:08 – Alors, on a assisté récemment, on peut y revenir,
14:11 sur la conférence de presse d'Emmanuel Macron,
14:15 à l'espèce de show d'Emmanuel Macron.
14:17 Qu'est-ce que vous en avez pensé, vous ?
14:19 – Pas grand-chose, vous savez, j'ai commencé à regarder,
14:24 puis il parle, parce qu'il faut qu'il parle.
14:29 Puisqu'il a dit là, de toute façon, il est allé le lendemain à Davos
14:33 pour leur raconter autre chose.
14:35 Alors, vous n'avez pas vu sur quel pied danser,
14:37 parce qu'on est toujours dans le "en même temps".
14:39 Et le "en même temps", c'est une gestion des choses contradictoires.
14:45 – Qu'est-ce qui s'y passe à Davos ?
14:48 C'était le lendemain de sa conférence de presse,
14:50 il s'est envolé pour la vie de Klaus Schwab.
14:52 – Ce qui s'y passe, si vous voulez, c'est le grand rassemblement
14:56 de la finance internationale, en fait, qui là, trouve son expression.
15:01 Alors, donc, il y a le Forum mondial,
15:05 mais il y a toutes les autres organisations, Bilderberg, Trilateral, etc.,
15:11 qui appartiennent, si vous voulez, à la même mouvance.
15:14 Où là, il donne des orientations idéologiques sur ce qui peut se faire.
15:18 Mais bon, je crois qu'ils sont…
15:22 – C'est un étage encore au-dessus de la Commission européenne, ça.
15:25 – Ah oui, oui, oui, mais qui est sur un autre terrain,
15:28 qui est sur le terrain de l'idéologie.
15:30 Mais là, qui, visiblement, est fatigué.
15:33 – Oui. Vous dites aussi qu'Emmanuel Macron veut dissoudre la France
15:37 dans un espèce d'assemblage européen, dominé par l'Allemagne.
15:42 Mais où est-ce que vous voyez la prédominance de l'Allemagne
15:45 dans cet assemblage, alors ?
15:47 – Alors, la prédominance de l'Allemagne,
15:50 elle a commencé à être effective lorsqu'elle a été réunie.
15:55 C'est-à-dire, tant qu'il y en avait deux,
16:00 ce problème ne se posait pas.
16:03 À partir du moment où elle a été réunie,
16:07 si vous voulez, ces mauvais penchants fonctionnent.
16:10 – C'est quoi, les mauvais penchants de l'Allemagne ?
16:12 – Bon, elle a une tentation impériale tout le temps.
16:16 Et en particulier, elle a, vis-à-vis de la France,
16:22 quel rapport elle peut avoir avec nous ?
16:24 Ce n'est pas un rapport positif, je dirais.
16:26 On l'a vu à chacun des moments, à partir du moment où elle a été réunie,
16:32 que ce soit Kohl, que ce soit Merkel, que ce soit Schröder,
16:37 en fait, ils ne nous ont pas fait de cadeaux.
16:40 – Oui, le couple franco-allemand n'existe que dans vos têtes, à nous,
16:43 de fonctionnaires français, quoi.
16:45 – Voilà, c'est pour amuser la galerie en France.
16:48 Quand les Allemands se parlent, ils disent,
16:50 "Oh non, c'est un truc qui n'existe pas."
16:52 Vous prenez le livre qui vient de sortir de l'ambassadeur de France en Allemagne,
16:56 de Golden Martin, qui s'appelle "Quand je pense à l'Allemagne la nuit",
17:00 bon, c'est clair que l'Allemagne, c'est toujours la même histoire,
17:05 sa volonté de dominer.
17:07 – Vous pensez qu'ils se retrouvent justement sur ce point-là,
17:10 les Allemands avec les États-Unis ?
17:13 – Ils sont subordonnés aux États-Unis.
17:15 C'est-à-dire que c'est toujours les États-Unis
17:18 qui, en tout état de cause, leur donneront le tempo.
17:22 – Mais comment les États-Unis ont-ils pris la main,
17:25 mis la main sur l'État profond allemand ?
17:29 – C'est-à-dire, si vous voulez, il y a la guerre.
17:34 Vous avez la guerre, qui est l'élément central.
17:38 Et ensuite, la reconstruction, ça s'est fait avec le plan Marshall.
17:45 Enfin, vous avez un ensemble de relations qui fait
17:48 qu'il y a une chose à ne pas outrepasser, c'est la puissance américaine.
17:54 L'élément, l'exemple le plus frappant,
17:57 c'est lorsque ont été mis en l'air le gazoduc Nord Stream 2.
18:06 Ils savent très bien qui a fait l'opération.
18:09 Ils savent très bien que ce sont les Américains qui ont fait l'opération.
18:12 Mais jamais, jamais ils ne l'ont dit.
18:15 Ils se sont fait là détruire leur industrie,
18:18 et ils l'ont accepté, ils ont fait courir de la tête, envoyé…
18:22 – Mais est-ce que les industriels allemands
18:24 qui vont se retrouver culs par-dessus tête,
18:26 ils ne vont pas à un moment hurler après leur gouvernement
18:30 qui ne respecte absolument pas leurs intérêts ?
18:33 – Ça ce sera vrai pour toutes les petites entreprises allemandes,
18:36 mais les grosses entreprises allemandes,
18:38 elles iront investir aux États-Unis et investir en Chine.
18:41 C'est-à-dire, elles auront la nécessité d'avoir une énergie pas chère.
18:46 Donc comme chez elles, comme en Allemagne,
18:48 elles ne pourront pas l'avoir, elles partiront.
18:50 Et ceux qui resteront, c'est-à-dire les petites entreprises allemandes,
18:53 on va les retrouver dans l'AFD.
18:56 C'est pour ça que le parti…
18:59 – L'alternative furent d'Hitchland.
19:01 – … de Hitchland.
19:03 Vous avez bien vu qu'il y a des manifestations tous les jours,
19:06 il n'y a pas grand monde d'ailleurs,
19:08 mais ces manifestations, c'est pour accréditer l'idée
19:13 que finalement, il faudrait peut-être qu'on interdise l'AFD
19:17 qui a maintenant dépassé les 20%.
19:20 Dernièrement, il y a eu des élections en Thuringe,
19:23 c'est des élections locales, ils ont dit "ça y est, on les a arrêtées".
19:27 Non, ils en ont fait plus de 49%
19:29 et les autres, tous rassemblés, en fait 51%,
19:31 ils appellent ça "arrêtées".
19:33 Non, je pense qu'il y a quelque chose
19:36 qui est en train de se passer aussi là-bas.
19:38 Et d'ailleurs, l'AFD maintenant annonce sa volonté
19:43 de sortir de l'Union européenne.
19:46 – L'Allemagne, vous dites que c'est donc un maître
19:49 au-dessus de la tête d'Emmanuel Macron.
19:52 Comment vous expliquez cette soumission française à l'Allemagne ?
19:58 – Je crois qu'on n'a pas le choix parce qu'on ne pèse pas.
20:02 – On ne pèse plus.
20:04 – Voilà, c'est ce que je vais…
20:06 Vous êtes un pays avec 3200 milliards de dettes,
20:10 vous êtes un pays qui existe parce qu'il a une histoire
20:14 et un peu une géographie.
20:16 Parce que la dernière quand même d'Emmanuel Macron,
20:20 c'est d'avoir transformé la région d'Alsace, région française,
20:24 en région européenne.
20:26 C'est-à-dire un territoire qui a donné lieu à trois guerres
20:31 pour qu'on la conserve.
20:33 – 1870, première guerre mondiale, deuxième guerre mondiale.
20:36 – Voilà, 1870, oui, oui, voilà.
20:38 Et bon, alors, l'Allemagne est aussi organisée pour ça.
20:43 L'Allemagne est organisée pour ça
20:45 parce que l'Allemagne c'est une fédération.
20:47 Donc elle a rassemblé énormément de principautés, de territoires.
20:51 – Je ne sais plus qui disait, moi l'Allemagne j'aime tellement que…
20:54 – Quand il y en a deux.
20:56 – Oui, c'est-à-dire que cette organisation fédérale
21:02 facilite, si vous voulez, l'intégration d'autres territoires.
21:06 – Oui, on voit que l'Union européenne veut s'élargir à l'Ukraine,
21:10 à la Moldavie et aux pays des Balkans occidentaux.
21:13 – Oui, ils veulent aller à 36.
21:15 – Et pourquoi pas la Turquie ?
21:16 La Turquie deviendrait première puissance au sein du Parlement européen
21:19 parce que je crois que c'est en fonction de la population proportionnelle.
21:22 Ils auraient plus de députés.
21:23 – D'ailleurs c'est là qu'on peut s'apercevoir de quelque chose,
21:27 c'est que cet ensemble, cet attelage,
21:30 qui est piloté par l'Allemagne pour une raison simple,
21:33 c'est parce qu'il existe la Zizanie.
21:36 Parce que pour arriver à prendre une décision,
21:39 c'est toujours terriblement compliqué,
21:42 il faut se mettre d'accord avec les Italiens qui ne veulent pas des Espagnols,
21:46 les Espagnols ne veulent pas, les Tchèques refusent.
21:50 Enfin bref, l'Union européenne, quand même vue de l'extérieur,
21:54 c'est quelque chose, si vous voulez, qu'on a construit
21:58 pour régler des problèmes qu'on n'aurait jamais eus si on était resté tout seul.
22:02 Vous voyez, c'est quand même un peu spécial comme mode de fonctionnement.
22:05 – Qu'est-ce qu'il arrivera à la France quand Emmanuel Macron,
22:09 comme vous le dites, aura terminé son travail de sape ?
22:12 – Je ne sais pas, je crois que c'était l'amiral de Gaulle
22:17 qui avait dit quelque chose, que j'avais conservé,
22:19 il avait dit "la France ne peut pas disparaître parce qu'elle vient du fond des âges".
22:23 Je crois que ça reste vrai, mais ceci étant,
22:26 dans l'intervalle, il y aura de la souffrance, c'est évident.
22:30 – Comment elle se manifestera cette souffrance ?
22:32 – Vous savez, c'est ce que je vous ai dit précédemment,
22:35 c'est-à-dire que c'est un pays endetté.
22:37 – 3 000 milliards de dettes.
22:39 – C'est-à-dire que du jour au lendemain, il peut être sous la coupe des financiers,
22:43 parce qu'on est endetté, mais ça ne s'arrête pas l'endettement,
22:47 l'endettement ça continue.
22:49 Cette année, on a emprunté 176 milliards, enfin le déficit,
22:55 le déficit il est de 176 milliards,
22:57 donc on a dû encore emprunter entre 250 milliards et 300 milliards,
23:02 qui vient s'empiler sur ce qui est déjà la dette.
23:07 D'ailleurs, à ce propos, pour venir un peu sur ce que vous disiez avant,
23:15 ce qui a un rapport avec l'Allemagne, c'est que l'équivalent de l'INSEE en Allemagne
23:19 a dit, dans un document de 2022,
23:25 elle a dit que la France, avec l'euro, avait perdu plus de 3 000 milliards,
23:31 c'est-à-dire l'équivalent de la dette.
23:35 Ceci étant, ça veut tout simplement dire que 3 000 milliards de dettes,
23:41 c'est largement au-delà, c'est largement au-delà,
23:44 c'est-à-dire que c'est un peu caché un peu partout,
23:49 certains disent que c'est 6 000 milliards, d'autres 8 000,
23:53 c'est-à-dire, 3 000 milliards, c'est quand même plus d'un an de travail pour le pays.
23:58 – Pour le plus grand bonheur de qui, tous ces milliards d'endettement de la France ?
24:04 – Pour les financiers, pour la finance mondiale, c'est elle qui in fine.
24:08 On ne sait pas d'ailleurs, on ne sait pas, dans la dette française,
24:13 on sait qu'il y a plus de 50% de la dette qui est détenue par des étrangers,
24:17 mais Bercy ne donne pas le nom des créanciers.
24:23 Quand on parle de l'État profond américain,
24:27 des fois on pourrait dire aussi un peu d'État profond chez nous.
24:31 Et je pense que c'est ça l'élément,
24:37 ce qu'on a décrit tout à l'heure physiquement, ça se traduit par des chiffres.
24:42 Et les chiffres, c'est ça.
24:46 Vous voyez par exemple, en ce qui concerne le commerce extérieur,
24:50 on n'a plus grand-chose à vendre,
24:52 puis à partir du moment où on liquide notre industrie,
24:55 cette année on a battu le record de tous les temps sur le déficit extérieur,
24:59 c'est-à-dire que la différence entre ce qu'on vend à l'extérieur
25:02 et ce qu'on achète à l'extérieur, là encore c'est 170 milliards.
25:07 On n'avait jamais connu des chiffres pareils.
25:09 Et si ces chiffres-là, vous les traduisez en francs,
25:13 ça vous donne une idée de l'abîme.
25:16 – Et pourtant, à écouter Emmanuel Macron lors de sa conférence de presse,
25:18 tout va bien en France.
25:19 – Ah ben bien sûr, oui, oui, oui.
25:21 – Vous évoquiez un petit peu tout à l'heure, Alain Lebihan,
25:23 une dictature administrative à l'œuvre en France.
25:26 On va faire une pause et on en parle dans un instant.
25:28 À tout de suite.
25:29 [Générique]
25:33 On continue notre entretien avec notre invité Alain Lebihan.
25:37 Alors monsieur, on voit à propos de la gestion gouvernementale du Covid-19,
25:42 vous l'évoquez dans votre ouvrage,
25:45 dont on voit les effets secondaires des injections refaire surface dans les médias,
25:50 ici et là, vous dites qu'on est passé de la dictature administrative à la tyrannie.
25:56 Est-ce qu'on est toujours, à vos yeux, dans un régime tyrannique aujourd'hui ?
26:01 – Oui, je pense que oui, parce que les mauvaises habitudes se prennent
26:05 et puis sont longues à disparaître.
26:08 Lorsque j'ai écrit "Emmanuel Macron, le grand liquidateur",
26:12 je me suis appuyé sur le Covid et sa gestion,
26:17 parce que c'est ce qui m'avait paru le plus illustrant.
26:23 Je vous ai dit tout à l'heure qu'il y avait plusieurs niveaux,
26:26 il y avait les problèmes domestiques européens,
26:29 et au-dessus de là, il y avait les problèmes stratégiques
26:32 que conservaient les Américains.
26:35 Et dans la crise du Covid, on le voit, c'est d'une limpidité extraordinaire.
26:41 En fait, vous avez une soi-disant épidémie qui est partie de Chine,
26:48 bon, on sait maintenant que c'est partie d'un laboratoire
26:53 qui traitait ce qu'on appelle les gains de fonction,
26:56 c'est-à-dire des études sur la guerre bactériologique.
27:00 Et donc, qui était dans ce laboratoire ?
27:05 On a dit les Chinois, mais ce n'était pas vrai,
27:08 c'était des Américains qui faisaient les études dans le laboratoire de Wuhan.
27:13 Et qui était le patron de ça ?
27:15 C'était le Dr Fauci, qu'on va voir pendant toute la période concernant le Covid.
27:21 Et quel est l'équivalent dans les institutions ?
27:26 C'est l'OMS, l'Organisation Mondiale de la Santé,
27:30 qui depuis plusieurs années est dirigée par l'ancien patron de Microsoft, Bill Gates.
27:38 Bill Gates ayant une fondation qui lui permet quand même de disposer de beaucoup de pouvoirs.
27:49 Par exemple, la mise en place du confinement,
27:55 c'était quelque chose qui a été proposé par l'Imperial College de Londres.
28:02 Alors, l'Imperial College de Londres, c'est quelque chose d'important.
28:08 Et puis quand on gratte un peu, on s'aperçoit que c'est aussi un organisme qui offre des domiciliations.
28:15 Et dans les domiciliations, il y a une entreprise qui est, elle, qui va annoncer les mesures de confinement.
28:22 Et cette entreprise est encore tenue par Bill Gates, enfin par la fondation Gates.
28:27 Donc, là, l'organisation complète de l'affaire, ça a été l'OMS,
28:32 qui a fonctionné comme un organisme de tutelle pour la planète.
28:39 En France, comment ça s'est passé en France ?
28:42 On a eu un truc absolument extraordinaire, et tout le monde a fait comme si c'était normal.
28:48 On a décrété un état d'urgence sanitaire.
28:52 Tout ce qui est épidémie en France, on n'est pas né de la dernière pluie.
28:57 Tout ça s'est organisé depuis très longtemps.
29:00 S'il y a une épidémie qui s'installe, il y a tout de suite des dispositifs qui se mettent en place.
29:04 Non, là, on a créé un état d'urgence sanitaire dans lequel le Parlement, le gouvernement,
29:12 tout le monde doit disparaître, sauf le président qui va présider le Conseil de défense.
29:19 Conseil de défense consacré à la maladie.
29:24 Avec le Conseil de défense, il s'est joint le Conseil d'État qui lui prépare les documents.
29:32 Le Conseil constitutionnel, on l'a encore vu avec l'affaire qui valide à peu près tout.
29:38 Et un élément qui a été créé pour donner la science, le Conseil scientifique avec M. Del Frécy,
29:49 qui n'a fait que valider tout ce qui a été demandé par l'OMS et par Macron,
29:55 est entendu que lui avait aussi des relations spéciales avec le Dr Fauci américain.
30:01 Si vous voulez, vous retrouvez tout ça.
30:05 Donc à partir de ce moment-là, la dictature administrative s'est mise en place.
30:09 Vous ne pouvez pas faire ça. Vous pouvez sortir une heure. Voilà, c'est ça qui s'est passé.
30:14 Bon, ça, c'était... Bon, ça a été admis. Ça a été admis. Malheureusement, beaucoup ont courbé.
30:23 Et puis vous avez eu un deuxième temps, c'est l'arrivée du vaccin.
30:28 Parce qu'in fine, quel était le but ? C'était de créer les conditions pour l'arrivée d'un vaccin.
30:36 Parce que le vaccin allait permettre d'engranger quelques milliards. Et c'est ce qu'on a vu.
30:42 Et là, comment l'organisation a fonctionné ?
30:46 Bon, la France organisait le dispositif sur son territoire.
30:50 Et puis on a vu Bruxelles qui arrivait pour tout ce qui était du domaine des achats.
30:57 Les achats de tests, les achats de médicaments, et puis après le vaccin.
31:02 Donc ce vaccin, on ne sait toujours pas d'ailleurs comment Mme Van der Leyen a passé la commande,
31:10 puisqu'elle a passé la commande... Elle a passé une commande de 35 milliards avec un téléphone, quand même.
31:15 Ça prouve qu'elle avait confiance dans celui qui allait la livrer.
31:18 — M. Bourlave, présidente Pfizer.
31:21 — Et donc, bon, à partir de ce moment-là, vous avez eu une corruption généralisée.
31:30 — Et comment ça se fait ? Comment vous expliquez que tous les pays – c'était le cas de la Suède –
31:35 n'aient pas marché dans l'histoire du confinement ?
31:38 — Le seul qui n'a pas marché en Europe, c'est la Suède.
31:41 — C'est quand même un pays de l'UE qui est dans l'euro, qui est complètement fondu dans cet espace.
31:46 — Absolument. Mais l'organisation sanitaire a considéré que c'était pas nécessaire,
31:53 alors qu'on leur avait imposé, puisqu'ils avaient même reçu les données,
32:00 si au cas où ils ne mettraient pas en œuvre le confinement, ils auraient un nombre de morts.
32:07 Donc on leur avait donné d'ailleurs le nombre de morts.
32:10 Et ils n'ont pas fait de confinement.
32:12 Et je crois que le nombre de morts, par rapport à ce qui était annoncé, c'était 10%.
32:18 Et encore, si vous voulez, c'était les personnes âgées dont on n'a pas pris soin au début.
32:23 On a bien vu quand même... Moi, j'ai beaucoup d'admiration pour le professeur Raoul,
32:29 parce qu'il a été le premier à monter au créneau en disant « Non, non, non, mais de quoi ?
32:35 Qu'est-ce que c'est que cette histoire ? On peut soigner ? On a des médicaments ? »
32:40 Moi, je propose l'hydroxychloroquine.
32:45 Plus tard, on n'apprendra qu'à l'ivermectine.
32:48 Bref, ce n'est pas ce qui manquait, mais ce n'était pas le but de la manœuvre.
32:51 Le but de la manœuvre, c'était de créer les conditions latérueurs pour pouvoir amener le vaccin.
32:56 Une fois que le vaccin était là, enfin le vaccin, c'était pas un vaccin, on le saura assez rapidement.
33:04 Une fois que le produit était acheté, après, il fallait l'imposer.
33:09 Il fallait l'imposer. Et donc, vous avez eu l'obligation sanitaire et puis ensuite l'obligation vaccinale.
33:15 Et ça, c'est du domaine de la tyrannie.
33:18 Parce que vous ne pouvez pas avoir un produit qui n'est pas homologué ni validé,
33:23 parce qu'il a été produit dans des conditions exceptionnelles.
33:26 Vous ne pouvez pas l'imposer.
33:27 Les autorisations de mise sur le marché ont été forcées.
33:28 Parce qu'à partir du moment où les gens tombent malades avec cette chose-là,
33:31 c'est purement et simplement un empoisonnement.
33:34 Et l'empoisonnement, c'est un crime.
33:36 – Vous me disiez en préparant cette émission, vous me donniez un chiffre du CDC qui est l'organisme américain.
33:42 – Les Américains ont constaté que les effets négatifs de la vaccination Covid,
33:48 en gros, sont équivalents à tous les effets négatifs de tous les vaccins qu'ils ont eus aux États-Unis
33:58 pendant 35 ans.
34:01 On voit, c'est-à-dire qu'en l'espace de 6 mois, vous avez un nombre de malades
34:06 qui est équivalent à une période de 35 ans pour tous les vaccins qui ont été produits.
34:10 Vous avouerez quand même que ça méritait.
34:13 Alors, aujourd'hui, vous avez une étude qui est sortie de Nouvelle-Zélande,
34:17 il y a très peu de temps, qui annonce que le vaccin aurait...
34:27 Enfin, ce serait la cause de 17 millions de morts sur la planète.
34:32 Bon, il semblerait qu'en France, nos institutions ont décrivé ça dans le début de notre rencontre,
34:40 le ministère qui ne fonctionne pas bien, il semblerait que là aussi,
34:44 ils n'ont pas les éléments parce qu'en France, circuler, il n'y a rien à voir.
34:47 Le dernier ministre de la Santé qu'on a eu, qui n'est pas resté très longtemps,
34:51 parce qu'il a compris quand même qu'il n'avait peut-être pas intérêt à rester longtemps...
34:56 Non, c'est Lénarque, là, qui était... Il est resté 3-4 mois, il a tout validé,
35:05 il a dit que non, non, non, circuler, il n'y a rien à voir, tout se passera très bien,
35:08 il n'y a pas du tout de soucis avec le vaccin.
35:13 Quand il y a eu le renouvellement, il a pris la tangente
35:17 parce qu'il sait très bien qu'il était sur un siège qui était particulièrement difficile.
35:23 Ce que j'ai constaté, et c'est ce que je mets dans le livre,
35:28 c'est que les gens qui ont eu des conséquences négatives de la vaccination,
35:35 ce sont des gens qui, en tout état de cause, n'auraient pas été concernés par le Covid,
35:40 parce que ce sont des gens qui ont moins de 60 ans.
35:43 Or, les gens qui sont morts à cause du Covid avaient plus de 70 ans.
35:49 Donc... Et d'ailleurs, pour revenir à la Finlande,
35:54 la Finlande qui, elle aussi, a mis en place... La Suède, qui, elle aussi, a mis en place la vaccination,
36:01 les décès ont monté avec la vaccination.
36:05 À la crise du Covid a succédé la guerre entre la Russie et l'Ukraine.
36:11 Depuis, on parle beaucoup moins du Covid, c'était un fait.
36:15 L'Ukraine est présentée en Occident, on le voit comme un modèle de démocratie qu'il faut aider,
36:21 comme étant le dernier rempart contre la barbarie russe.
36:26 Entre les livraisons d'armes occidentales qui continuent à affluer, il faut le rappeler,
36:32 en Ukraine, la volonté expansionniste que certains prêtent à Poutine,
36:40 est-ce qu'on est à l'aube d'un conflit mondial ?
36:45 Parce qu'on dit qu'on n'est pas en guerre, mais on envoie des armes sur le terrain.
36:49 Oui, alors, à savoir si on sera à l'aube d'un conflit mondial,
36:55 toutes les choses peuvent toujours dérimper.
36:57 Ce que je constate, c'est l'énorme maîtrise de la Russie dans cette affaire.
37:02 Ils ont décrété une opération spéciale. Pourquoi ils ont décrété...
37:06 Pourquoi c'est une opération spéciale ? Parce que tout simplement, ils ont face à eux des Russes.
37:13 Ce sont des Russes, cette partie de l'Est de l'Ukraine,
37:17 disons jusqu'à Kharkov, d'une ligne qui fait Kharkov au-dessous,
37:21 ces gens sont Russes.
37:24 Donc elle est spéciale parce qu'on va faire en sorte de ménager la population civile,
37:30 ce qui n'avait pas été le cas à l'inverse, puisque depuis 2014,
37:35 les troupes de Kiev bombardent le Donbass, cette partie russophile, russophone,
37:42 cette partie qui a été rattachée à la Russie.
37:48 Donc, tout peut toujours déraper, mais il y a une maîtrise par la Russie qui est surpresante.
37:55 Alors, naturellement...
37:57 Vous n'êtes pas de ceux qui pensent que Vladimir Poutine a l'intention d'envahir l'Europe avec ses troupes ?
38:02 Vous savez, ce sont des joueurs d'échecs, ce ne sont pas des joueurs de dés ou de belotes.
38:07 Ce sont des gens qui ont calculé tous les deuxièmes et les troisième coups
38:12 qui viennent quand ils enclenchent quelque chose.
38:16 Non, Poutine avait dit quelque chose de très important,
38:20 il avait dit "les choses sérieuses n'ont pas commencé au début".
38:24 C'est-à-dire à partir du moment où les Anglais ont poussé les Ukrainiens à résister, à engager la guerre...
38:31 - C'est-à-dire ? - Quand Boris Johnson est allé visiter Zelensky.
38:37 À partir de ce moment-là, Vladimir Poutine a dit "voilà les choses..."
38:45 C'est-à-dire que nous sommes prêts.
38:49 Alors, vous savez, je me suis aperçu de quelque chose que je ne connaissais pas
38:53 parce qu'on n'a pas été confronté à une guerre comme ça depuis très très longtemps.
38:59 Et puis là, c'est un peu en direct avec la télévision.
39:04 C'est comment ils ont su diffuser les mauvaises nouvelles,
39:09 comment ils ont su faire croire qu'ils étaient fragiles.
39:13 En fait, il me faisait penser à Napoléon Austerlitz, vous savez,
39:17 quand il a fait croire aux deux autres empereurs qu'il était vraiment faible
39:21 et qu'il commençait à partir.
39:24 Les autres l'ont poursuivi et puis se sont fait avoir.
39:29 Et il y avait quelque chose dans ce genre-là, c'était pour moi frappant.
39:34 J'avais considéré, moi, dès le début, que la Russie était dans son droit
39:42 parce qu'elle venait apporter un soutien à une partie de la population qui était massacrée.
39:48 Il faut qu'on se rappelle ce que disait le président ukrainien Poroshenko.
39:51 Il disait "ils vivront dans des cavres, ils n'auront rien, on en fera des sous-hommes".
39:58 On se souvient que quand les premières échauffurées ont commencé en 2014
40:06 et qu'il a été décidé avec l'Allemagne et la France d'organiser une espèce de paix des braves
40:15 et d'en donner lieu aux accords de Minsk,
40:18 Merkel a annoncé il n'y a pas si longtemps qu'avec Hollande, elle était d'accord pour...
40:24 - Gagner du temps et réarmer l'Ukraine.
40:26 - Gagner du temps, permettre à l'armée ukrainienne de se réorganiser.
40:30 Armée ukrainienne d'ailleurs qui, visiblement, est complètement euthanisée.
40:35 Mais bon, maintenant, si vous voulez, vous allez dans une situation de...
40:41 La Russie frappera, si vous voulez, quand elle aura décidé de le faire
40:45 pour un certain nombre de données géopolitiques.
40:49 Ça peut être l'élection présidentielle russe comme ça peut être l'élection américaine.
40:55 Qu'est-ce qui fera du mal ?
40:57 - Cette guerre entre la Russie et l'Ukraine perdure mais semble s'immobiliser
41:01 dans une espèce de guerre de tranchées larvées.
41:04 À la suite de ce conflit, on a vu la guerre entre les Israéliens et les Palestiniens se raviver.
41:12 C'était le cas après l'attaque du Hamas sur le territoire israélien le 7 octobre dernier.
41:18 Est-ce que vous comprenez l'attitude des États-Unis qui continuent à soutenir Mordicus, Israël,
41:24 malgré ce que a lâché la Cour internationale de justice,
41:29 à savoir qu'elle retenait l'hypothèse d'une offensive potentiellement génocidaire sur Gaza ?
41:36 - Je crois que les États-Unis sont dans une situation bien pire que ce qu'on imagine.
41:44 L'isolement des États-Unis est très fort.
41:49 Qu'est-ce qu'il a comme partenaire les États-Unis ?
41:53 Il a l'Angleterre, Israël, mais sinon la plupart des pays du monde sont en train de lui tourner le dos.
42:02 Il y a un attrait qui se fait vers les BRICS, vers cette organisation russo-chinoise, indienne, brésilienne et Afrique du Sud.
42:13 Il y a un attrait. On voit bien qu'au Moyen-Orient, qui était quand même un monde réservé à l'Amérique,
42:22 à commencer par l'Arabie Saoudite, on voit bien que quand Biden est allé voir Ben Salmane
42:28 et qu'il lui a dit "je voudrais que vous augmentiez la production parce que comme ça, ça baissera les prix",
42:35 l'autre lui a dit "allez vous faire voir". Peut-être qu'il n'a pas dit ça comme ça, mais c'était peut-être même un peu plus vulgaire.
42:41 Voilà, il y a un isolement. Et aux États-Unis, quand vous voyez le déroulement de la pré-campagne avec les élections présidentielles,
42:53 vous voyez bien quand même qu'il se passe quelque chose entre l'Amérique profonde.
42:59 Qu'est-ce qu'il peut y avoir de commun entre le type qui est sur son tracteur ou qui est devant sa machine-outil
43:06 et ceux qui se trouvent sur la côte Est et la côte Ouest ? Qu'est-ce qu'il y a de commun ?
43:15 Je pense qu'il y a quelque chose qui va arriver dans ce domaine-là. On entend parler de ce qui s'était passé pendant la guerre de sécession.
43:28 – La guerre civile. – Voilà, la guerre civile américaine.
43:31 – Entre les wokistes, les anti-wokistes. – Voilà, on revient à quelque chose qui...
43:41 En fait, l'Amérique, si vous voulez, se soudait beaucoup avec les guerres.
43:45 C'est vrai que la nation américaine suivait son chef quand il partait en guerre, et Dieu sait s'ils en ont fait.
43:54 La guerre a été un élément de rassemblement. À partir du moment où ça va être difficile pour eux d'engager les guerres,
44:01 ce sera difficile pour eux de maintenir une certaine unité nationale.
44:06 Je pense que là, on est en train de voir ce qui se passe au Texas en ce moment, sur l'ouverture des frontières qu'a décrétée Biden.
44:14 – Oui, il y a une fronte de gouverneurs américains majoritaires dans le pays qui s'opposent à sa politique.
44:20 – Il faut quand même voir la puissance du Texas sur le plan industriel.
44:25 – Même le gouverneur de New York, démocrate, a haussé le ton.
44:29 – Oui, bien sûr, ils sont obligés quand même de s'apercevoir. Il paraît qu'ils n'arrivent plus à gérer le problème des sans-papiers qui arrivent à New York.
44:40 – Donald Trump s'est lancé dans la primaire républicaine. Ça a l'air de bien se passer pour lui.
44:46 – Oui, c'est plié.
44:48 – Jusqu'à maintenant, il semble être donné favori pour remporter la primaire.
44:53 La présidentielle aura lieu le 1er mardi de novembre cette année.
44:59 Qu'est-ce que son retour à la Maison-Blanche pourrait changer en Europe, en France, dans le monde ?
45:07 – Moi, je pense que déjà, pour les États-Unis, ce qu'il n'a pas pu faire la première fois,
45:14 parce qu'il a été quand même légoté de tous les côtés, il s'en rappellera.
45:21 Il a dit qu'il allait s'occuper de certains, en particulier le ministère de la Justice, le FBI,
45:28 enfin, il a tracé quelques aspects de ce qu'il va entreprendre.
45:37 Non, je crois qu'il va modifier profondément et surtout, il va s'occuper de l'Amérique.
45:41 – Il a prétendu, lors d'une déclaration, que s'il avait été aux affaires,
45:47 le conflit russo-ukrainien n'aurait jamais commencé,
45:51 et que s'il est arrivé aux affaires, il le résoudrait en 48 heures ou en 24 heures.
45:55 – Oui, oui, oui. – Oui, c'est Shumus Gohan.
45:58 – Oui, oui, ça, je ne sais pas ce qu'il a dans la tête, si vous voulez.
46:03 Ça, c'est la campagne américaine aussi. On ne peut pas avoir une opinion sur tout.
46:09 Non, moi, ce que je regarde sur l'extérieur, parce que j'avais quand même été fasciné
46:13 par la première campagne et puis son élection.
46:17 Et puis, donc, j'ai bien vu que la triche avait donné la victoire à Biden.
46:27 – La triche, vous dites que vous avez des preuves de triche.
46:32 – Je ne sais pas comment ils s'y sont pris, mais ça a été vraiment quelque chose de volumineux
46:38 qui a été entrepris dans quelques États, ceux qui sont potants,
46:43 les swing states, l'Arizona, etc.
46:45 Mais moi, ce que j'avais constaté, c'est qu'il augmentait le nombre d'électeurs.
46:53 Et donc, quand le président sortant augmente son nombre d'électeurs pour le deuxième mandat,
46:58 c'est qu'il va être réélu.
47:00 Alors après, ils l'ont atténué parce qu'il y a eu toutes les manips,
47:04 mais vous regardez, Ronald Reagan, quand il fait son deuxième mandat,
47:10 il a 10 millions d'électeurs en plus,
47:13 et là, ça devait être quelque chose qui était supérieur à 10 millions.
47:17 Donc, voilà, vous comprenez, c'est le capitalisme qui travaille à Trump.
47:26 Ce n'est pas la finance, c'est la construction d'hôtels, c'est la vente de nuitée,
47:32 c'est quelque chose de concret, il faut trouver tous les jours quelque chose pour vendre.
47:38 Ce n'est pas faire des manipulations financières entre des gens qui ont besoin d'argent et d'autres qui en ont.
47:45 Revenons à l'Europe pour terminer cet entretien avec vous, Alain Le Biden.
47:50 Les Européens sont invités aux urnes le 9 juin prochain pour les fameuses élections européennes.
47:57 C'est quoi l'enjeu de ce scrutin ?
48:00 Je crois que l'enjeu de ce scrutin, c'est de faire en sorte de réduire la puissance de la Commission.
48:08 C'est-à-dire de faire en sorte que les États puissent reprendre une partie de leurs prérogatives et de leur souveraineté.
48:17 C'est-à-dire remettre le droit des nations au-dessus du droit européen ?
48:22 Alors, comment ça se traduit sur le plan du droit ?
48:25 Pour moi, après, c'est des équilibres.
48:28 Mais c'est certain que lorsqu'on entend Laurent Fabius qui nous dit qu'il travaille sur la Constitution française,
48:35 alors qu'on sait que la Constitution française, maintenant, elle est sous la tutelle de la loi européenne,
48:43 ce qu'on appelle l'État de droit en France, vous vous dites "non, attendez, on est dans quel monde ?"
48:51 Non, je crois que de toute façon, ce qu'on a bien vu en Hongrie, en Slovaquie, ce qu'on voit maintenant en Allemagne,
49:01 ce qu'on voit en Belgique, en Hollande, partout, partout, il y a une volonté de reconquête de ces prérogatives par les États.
49:11 Oui, Donald Trump avait dit "l'avenir n'appartient plus aux mondialistes mais aux patriotes".
49:16 Oui, absolument, c'est ça.
49:18 C'est ce que mettent en place les BRICS, c'est-à-dire de la coopération et un respect des souverainetés de chacun.
49:25 Bien sûr, là, quand on dit "on va faire une monnaie commune", non, on ne fait pas de monnaie commune,
49:29 les BRICS ne font pas de monnaie commune.
49:31 On fera un équivalent, mais les monnaies restent les monnaies nationales, de telle façon à ce que chacun gère.
49:38 Et ça donne plus de responsabilité, naturellement, à celui qui est à la charge du pouvoir dans les différents pays.
49:46 C'est la fin de cet entretien avec vous, Alain Lebihan. Je rappelle le titre de votre ouvrage, "Macron, le grand liquidateur".
49:54 Il y en avait un autre, je crois, qui a été préfacé par M. Le Floch-Prigent, dont je vous liais...
49:59 Oui, qui est sorti l'année dernière, "Énergie, un crime d'État".
50:04 Bon, écoutez, on vous proposera de repasser à TV Liberté pour en parler avec nos téléspectateurs.
50:12 Merci à vous de nous avoir suivis. Je vous incite une nouvelle fois à cliquer sur le pouce en l'air en bas de cet écran,
50:21 à partager cette émission et à la commenter un maximum pour un meilleur référencement sur Internet.
50:28 Quant à nous, on se retrouve la semaine prochaine. À bientôt.
50:31 [Musique]