Une de nos équipes a suivi un agriculteur du Val-d’Oise de son point de blocage jusqu'à la ferme. Content d’arriver chez lui, mais épuisé et inquiet toujours pour l’avenir il dit se tenir alerte…jusqu’au salon de l’Agriculture.
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00:00 Après une semaine de mobilisation loin de chez lui sur l'autoroute A15,
00:05 retour à la ferme pour Grégoire Bouillan.
00:10 - Tu veux du truc ? - Non !
00:12 Sept jours loin de chez lui, à dormir dans des conditions spartiates.
00:16 - Et puis surtout un petit peu de repas aussi.
00:18 La fatigue s'est accumulée.
00:21 - Clairement, la fatigue, c'est ce qu'il y a de pire,
00:23 parce que les nuits ont été très très courtes.
00:25 Nous, on était au bord en plus d'un axe où il y avait du passage en face.
00:29 Donc, les coups de klaxon régulièrement.
00:32 Là, il va falloir deux, trois nuits à peu près normales pour récupérer cette fatigue.
00:37 Mais à peine le temps d'invaler une assiette de pâtes,
00:39 que cet agriculteur troque son tracteur pour sa voiture.
00:43 Direction l'un de ses champs d'orge d'hiver pour nous montrer les 4% de jachères,
00:48 l'une des règles européennes contestées par les exploitants.
00:52 - Donc ça, c'est la parcelle que j'ai semée à gauche.
00:54 Et puis à droite, vous avez la partie qui a été semée de l'enerme.
00:57 Sur ce sujet comme sur d'autres, les agriculteurs ont obtenu gain de cause.
01:01 Mais après les paroles, place aux actes.
01:04 Rendez-vous est pris fin février au Salon de l'agriculture.
01:07 - On va bien surveiller les trois prochaines semaines de ce qui va être dit, fait, annoncé.
01:13 Cette échéance-là nous permettra de vérifier et de faire un point d'étape avec nos gouvernants.
01:18 En attendant, le travail dans les champs va reprendre,
01:21 avec de nouvelles factures à régler qui se sont empilées
01:25 pendant ces 7 jours de mobilisation.
01:28 (Générique)