Les présidents de la FNSEA et des Jeunes Agriculteurs réagissent aux annonces du gouvernement à la suite de la colère des agriculteurs.
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00:00 Concernant la France et Bruxelles, nous sommes au moment où je vous parle avec deux situations diamétralement opposées.
00:10 Une écoute de la part du Premier ministre pour essayer de comprendre ce que sont nos enjeux, nous recevoir, échanger,
00:17 discuter et finalement annoncer en plusieurs salves des mesures d'urgence et réaffirmer que finalement,
00:26 la souveraineté alimentaire française est quelque chose qu'il entend porter avec l'ensemble de son gouvernement.
00:34 On reviendra sur les mesures, mais je voudrais dire que dans le même temps, nous nous interrogeons sur la surdité de l'Europe.
00:41 Or, ce combat de notre agriculture, notre combat à tous, il est intimement lié à l'avenir de ce qui se passe en Europe.
00:51 Nous l'avons dit à plusieurs reprises, l'Europe, c'est notre avenir. L'Europe, c'est l'espace de paix dans lequel nous avons la chance de vivre depuis près de 80 ans.
00:59 En revanche, concernant la question agricole, cette Europe technocratique, nous ne la comprenons pas.
01:08 Nous n'en comprenons pas ni les ressorts ni la vision. Et nous constatons que les sujets portés autour du Green Deal
01:18 et singulièrement du Farm to Fork, le fameux « de la fourche à la fourchette », qui est cela dit, qui est l'isolement agricole, n'est pas au rendez-vous.
01:27 Constatez que dans toute l'Europe, au terme de ces 5 années de mandat, les agriculteurs se lèvent massivement pour dénoncer des politiques ziniques
01:40 et le symbole de l'incompréhension grandissante entre une technostructure mûrée dans ses bureaux à Bruxelles et les réalités de ce que vivons dans nos exploitations.
01:49 Ce n'est pas tenable.