L'ancien député, Grégory Besson-Moreau, sur les mesures à prendre pour sauver l'agriculture française : «Il ne faut plus importer ce qu'on n'accepte pas sur notre territoire»
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00:00 Quand vous allez faire vos courses, vous allez dans un hypermarché, vous achetez des haricots verts, ils viennent du Kenya.
00:04 Vous achetez un chou, il vient de Pologne.
00:06 Vous achetez, quand c'est la saison des cerises, elles viennent de Turquie.
00:11 Et ils sont tous, ces trois produits-là, ils sont tous arrosés d'insecticides, de pesticides, de produits que nous utilisions à l'époque,
00:19 et qui sont maintenant interdits en France, voire interdits en Europe, et qu'on continue d'importer.
00:25 Donc le symbole, là, aujourd'hui, des agriculteurs, il est extrêmement fort.
00:28 Mais pour autant, est-ce qu'on doit se bloquer, fermer nos frontières et autres sur les accords de libre-échange ?
00:32 On est bien contents, également, de vendre du vin à l'export, de vendre des spiritueux, de vendre du porc à la Chine, de vendre du fromage au Canada, de vendre du lait au Canada.
00:42 La seule chose, c'est qu'il ne faut plus importer ce que l'on n'accepte pas sur notre territoire.
00:48 La logique, elle est uniquement celle-ci.
00:50 À partir du moment où on aura cette logique, eh bien, moi, je serai assez content de savoir que les agriculteurs sont en compétition avec d'autres agriculteurs dans d'autres pays,
00:58 mais qu'on aura les mêmes règles du jeu. Aujourd'hui, on n'a pas les mêmes règles.
01:01 Sous-titrage Société Radio-Canada
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