Zoom Extra : Les PME face aux défis économiques et autres. Zahirah Radha reçoit : - Vinaye Ancharaz, économiste - Stephane Maurymoothoo, fondateur du Regroupement des Artisans Mauriciens - Krit Beeharry, représentant des Planteurs des Îles. Ajay Jhurry, président de l'Association of Tour Operators, interviendra au telephone. Vos appels au 213 7777
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00:00:15 Bon après-midi à tous et à toutes. Bienvenue dans une nouvelle émission de Zoom Extra au micro Zahira Rada.
00:00:22 Défi économique, à quoi faut-il s'attendre cette année?
00:00:26 Est-ce qu'il y a un secteur clé comme les PME? Le tourisme, l'agriculture, pourquoi pas garder la tête hors de l'eau
00:00:33 avec tous les défis auxquels vous vous confrontez, comment vous relancer ou sinon vous redynamiser?
00:00:42 Est-ce que le gouvernement peut vous donner la priorité et le soutien que vous avez besoin?
00:00:47 C'est un sujet qui nous peut aborder avec nos invités aujourd'hui.
00:00:51 Noéna sur le plateau, Vinay Ancharaz, économiste, Stéphane Morimoutou, fondateur du regroupement des artisans mauriciens,
00:01:00 Crit Bihari, représentant des planteurs des îles.
00:01:04 Messieurs, bon après-midi à vous tous.
00:01:06 Bon après-midi, bonne après-midi aux habitants.
00:01:09 Et nous posons l'occasion, écoutez, l'intervention de Adjai Jheri, président de l'association des tour operators.
00:01:17 Vos appels sur le 213 77 77.
00:01:21 Vous êtes capables également de nous suivre en direct sur la page Facebook Top FM Mauritius et sur Top TV.
00:01:30 Pour nous commencer, Vinay Ancharaz, brosse-nous rapidement un tableau de la situation économique actuellement,
00:01:38 sachant qu'il nous finit demain l'année avec une hausse de la pension pour les 75 ans à monter, le salaire minimum et la compensation salariale en outre.
00:01:51 Bon, Azahira, merci pour l'invitation.
00:01:56 Vous pouvez demain moi faire un travail presque impossible pour brosser un tableau de la situation économique,
00:02:07 parce qu'il est tellement, tellement vaste.
00:02:11 Bon, nous connaissons que nous sommes sortis de la pandémie.
00:02:17 Nous sommes sortis de la pandémie.
00:02:19 Pandémie, ou pour rappel, 2020, l'économie s'est fermée.
00:02:23 Cette année-là, nos PIB, c'est-à-dire la production, s'est baissée par presque 15%.
00:02:31 Et depuis 2020, alors, ce qu'on peut faire, c'est qu'on peut remonter la pente.
00:02:37 Et si vous voyez, quand on arrive en 2023, et tout le temps je vous explique ça, parce que beaucoup de gens ne comprennent pas,
00:02:47 les vrais qui ont un thème nominal, ça veut dire en thème de l'argent même, nos PIB, c'est-à-dire la valeur de production,
00:02:55 les revenus nationaux, comment on dit, les ont augmenté.
00:02:58 Au contraire, depuis 2019 à 2023, ils n'ont augmenté pas 27%.
00:03:03 Mais ces 27%, en grande partie, ils représentent quoi ?
00:03:07 Ils représentent l'effet des prix.
00:03:10 Prix ont augmenté, comme on le connaît, enflation explosée.
00:03:14 Alors, une fois qu'on a reçu cet effet de prix,
00:03:19 nous avons trouvé que PIB, en thème réel, comment on dit, en thème de production réelle,
00:03:26 n'augmente pas que 1.2%, presque 1%.
00:03:31 C'est-à-dire que depuis 2019, et je fais mon point 2019 parce que c'est avant la pandémie,
00:03:37 depuis 2019 à 2023, tout ce qu'on fait, c'est qu'on sort dans cette crise-là, on remonte la pente.
00:03:46 Alors voilà, qu'est-ce qu'on a fait ?
00:03:49 Entre-temps, comment on dit, inflation.
00:03:53 Avec l'inflation, automatiquement, on a des compensations.
00:03:57 Et nous terminons l'année 2023, décembre, le gouvernement annonce une compensation salariale,
00:04:03 il annonce aussi une augmentation dans le salaire minimal.
00:04:08 Donc maintenant, avec ce compensation, tout le salaire minimal devient 18.500,
00:04:14 qui peut-être nous donnera l'occasion de le dire plus tard,
00:04:16 qui représente quand même une forte de beaucoup d'entreprises.
00:04:19 Le gouvernement indien, qu'il est pour venir en aide à l'entreprise qui n'est pas capable de payer,
00:04:24 est-ce que ça peut arriver ou non, nous le dirons plus tard.
00:04:28 Mais voilà ce qu'on a dit aujourd'hui.
00:04:31 Alors, pour pouvoir payer une augmentation pareille, il faudrait une économie dynamique.
00:04:40 Il faudrait une économie qui est une économie prospère,
00:04:44 une économie qui vraiment peut générer ce qu'on appelle du bien.
00:04:49 Qui peut générer ses revenus.
00:04:51 Est-ce qu'il peut générer ses revenus ?
00:04:53 C'est ça la question.
00:04:54 C'est ça la question.
00:04:55 Comment on dit ?
00:04:56 Depuis la pandémie, tout ce qu'on fait, c'est qu'on remonte la pente.
00:05:01 Maintenant, le secteur tourisme, il est vrai qu'il peut commencer à faire bien.
00:05:06 Quand on termine l'année avec 1,2 million de touristes, c'est ce qu'on comprend.
00:05:11 Donc, on peut retourner à un chiffre pré-pandémie.
00:05:14 Donc, l'économie peut commencer à faire bien.
00:05:17 Mais seulement, le problème c'est que cette spirale inflationniste,
00:05:26 elle finit, comment on dit en anglais, "entrenched" dans l'économie.
00:05:31 Elle ne sort pas de là.
00:05:33 Elle ne sort pas de là.
00:05:35 En grande partie, cette inflation, cette augmentation des prix,
00:05:39 ce qu'on dit en chèvre de vie,
00:05:41 ne fait pas la dépression de l'Europe.
00:05:44 Il ne faut pas oublier ça.
00:05:46 Il ne faut pas blâmer ça pour des facteurs externes.
00:05:49 Il est vrai qu'il y a des facteurs externes.
00:05:51 Il est vrai qu'il y a une pandémie.
00:05:53 Il est vrai qu'il y a une guerre en Ukraine.
00:05:55 Il y a des chamboulements.
00:05:57 C'est aussi une politique voulue.
00:05:59 C'est aussi, en grande partie, ça qui est causé par la dépression de l'Europe.
00:06:06 Quand même, nous avons le contrôle de la monnaie.
00:06:09 Alors, quelque part, ça représente la faillite du gouvernement
00:06:13 pour amener une certaine instabilité monétaire.
00:06:17 Et aujourd'hui, nous pouvons payer les prix.
00:06:19 Nous pouvons payer les prix sur tous les aspects économiques.
00:06:24 Parce qu'une fois que l'inflation a eu le contrôle,
00:06:29 on rentre dans une spirale inflationniste
00:06:32 et on peut galoper l'inflation.
00:06:34 Si aujourd'hui, par exemple, nous pouvons venir avec des chiffres de compensation,
00:06:39 c'est pour compenser l'inflation.
00:06:41 Mais une fois que vous payez la compensation,
00:06:43 ce qui arrive, c'est la production augmentée,
00:06:45 l'opération augmentée, le salaire augmenté.
00:06:49 Il faut augmenter l'opération de l'entreprise.
00:06:51 Quelle entreprise va-t-elle faire?
00:06:53 Quelle entreprise va-t-elle faire pour payer tout ça?
00:06:55 Le prix.
00:06:56 Le prix va augmenter.
00:06:58 Alors, il y aura une réelle demande de compensation.
00:07:01 Donc, ça continue de venir en spirale.
00:07:05 C'est là qu'il nous aide.
00:07:06 Au-delà de la compensation salariale,
00:07:10 il y a plusieurs allocations financières
00:07:14 que le gouvernement a accordées
00:07:16 pour supposément contrer l'inflation,
00:07:18 la dépréciation, la rupture.
00:07:21 Est-ce que la situation financière actuellement
00:07:23 permet de...
00:07:25 Pardonnez-moi si je n'ai pas utilisé le terme "largesse".
00:07:28 C'est vrai que la population peut beaucoup souffrir aussi.
00:07:31 Mais est-ce que la situation financière
00:07:33 permet de ça?
00:07:34 Elle ne le permet pas du tout.
00:07:35 Elle ne le permet pas du tout.
00:07:37 Et je pense qu'on utilise les mots appropriés.
00:07:40 On appelle ça "largesse".
00:07:42 Au Canada, il y a les "pucks", les "freebies",
00:07:44 les petits cadeaux qu'on peut donner.
00:07:47 Mais la largesse,
00:07:49 surtout dans l'année qui est potentiellement
00:07:52 une année électorale,
00:07:54 ça peut continuer de plus belle.
00:07:57 La question est bien gérée.
00:08:00 Je pense que je vais répondre à la question moi-même.
00:08:03 On peut avoir les moyens.
00:08:05 On peut avoir les moyens pour faire une petite économie.
00:08:08 On dépend beaucoup des moyens extérieurs.
00:08:14 On peut avoir de grands ressources.
00:08:16 On peut faire face à des défis très importants.
00:08:20 Peut-être que vous avez vu des occasions comme ça.
00:08:22 Par exemple, les main-d'oeuvre.
00:08:24 Il y a un manque de main-d'oeuvre qui peut ressentir
00:08:26 un vieillissement de la population.
00:08:28 Tous ces problèmes-là,
00:08:31 qui ont dit que le gouvernement n'était pas capable
00:08:34 de venir avec des mesures concrètes.
00:08:37 Alors, dans une situation comme ça,
00:08:40 quand on n'a pas de ressources,
00:08:42 quand on peut faire face à des défis pareils,
00:08:45 on peut faire autre chose.
00:08:46 Au lieu de se préparer pour faire face à ces défis,
00:08:49 on peut affaiblir l'économie
00:08:51 parce qu'on peut s'engager dans une voie électoraliste
00:08:54 quand on peut faire seulement plaisir à la population
00:08:57 et à un prix qu'on peut payer après.
00:09:00 Le gouvernement peut mettre beaucoup d'accent sur la consommation.
00:09:05 Jusqu'à quand est-ce qu'on peut faire face à ça?
00:09:09 C'est malheureux parce que tous les économistes
00:09:13 qui ont fait des théories de base économique
00:09:17 ont dit que dans tout pays,
00:09:20 le moteur de la croissance devrait être l'investissement.
00:09:25 C'est l'investissement qui pousse la croissance.
00:09:28 Or, à Maurice,
00:09:31 le moteur, la locomotive de la croissance,
00:09:35 depuis plusieurs années déjà,
00:09:37 c'est la consommation.
00:09:39 Alors, quand on trouve un gouvernement
00:09:41 qui peut venir avec une bonne compensation,
00:09:44 qui beaucoup de gens n'attendent pas,
00:09:47 il paraît comme si c'était trop bon pour être vrai.
00:09:50 15 000 plus la compensation, plus le CRG,
00:09:54 18 500, ça l'est minimal, 18 500,
00:09:57 pas trop loin de cela, il est combien?
00:10:00 9 000, donc il est doublé.
00:10:02 Doublé dans l'espace de quoi?
00:10:04 3 ans, 4 ans? Il est doublé.
00:10:06 Donc qui peut y arriver?
00:10:09 Aucun pays ne l'a pas trouvé.
00:10:11 Aucun pays au monde n'a pas introduit un salaire minimal
00:10:16 et 3 ans après, le salaire minimal est doublé.
00:10:18 Surtout qu'il ne passe pas par le National Wage Council.
00:10:22 Non, il n'est pas là, ce qui me comprend.
00:10:25 Oui, c'est des recommandations qu'ils vont faire.
00:10:28 Mais quand même, la limite, pour revoir ça,
00:10:33 c'était en 2025.
00:10:35 Oui, on est capable de dire ça.
00:10:37 Donc s'il peut le faire avant,
00:10:39 on est capable de comprendre qu'il est quelque part
00:10:41 une mesure populiste, n'est-ce pas?
00:10:43 C'est une mesure populiste.
00:10:45 Mais pour retourner à la grande question,
00:10:48 nous devons demander si l'économie a la capacité
00:10:54 pour payer cette compensation.
00:11:00 Donc le gouvernement, quelque part, le connaît.
00:11:04 Et quand il peut injecter cet argent,
00:11:07 quelque part, en partie,
00:11:10 cet argent peut retourner dans sa caisse.
00:11:12 Parce que, tu peux écouter ça,
00:11:14 maintenant, avant CSG, tu peux calculer le 11 000 et quelques,
00:11:19 quand le salaire minimal était autant.
00:11:22 Maintenant, le salaire minimal, avec sa compensation,
00:11:24 tout peut être de 18 500.
00:11:26 Donc, on peut payer, ou CSG, le 18 500.
00:11:29 On peut payer 1,5 %,
00:11:31 ou en plein, on peut payer 3 %.
00:11:33 Tout ça peut rentrer dans la caisse du gouvernement.
00:11:35 Alors, le gouvernement peut donner,
00:11:37 mais quelque part, ça peut retourner dans la caisse du gouvernement.
00:11:40 Allez, nous mettons un petit coup de côté
00:11:42 de notre opérateur Stéphane Morimoto.
00:11:44 À partir de cette fin du mois, hier,
00:11:46 jeudi, le salaire minimum et la compensation salariale
00:11:50 font une vie en effectif.
00:11:52 Comment votre PME peut faire face à cette hausse
00:11:55 du coût de la main-d'oeuvre dans les lavines à interrail?
00:11:58 Tu peux dire que c'est une fardeau.
00:11:59 Alors, est-ce le cas?
00:12:01 Vous savez, j'ai tenté de faire des choses.
00:12:04 Je ne peux pas faire ça, je ne peux pas.
00:12:06 Aujourd'hui, nous, c'est le 30 janvier.
00:12:08 Officiellement.
00:12:09 Mais le système qui nous dirige en permet de nous,
00:12:12 c'est aujourd'hui, nous, le 25 décembre.
00:12:14 Demain, nous pour 25 décembre.
00:12:16 Après, demain, si nous restons 25 décembre.
00:12:18 Parce que tous les jours, il y a une vie de bonheur.
00:12:21 Oui, le gouvernement, c'est un bonheur.
00:12:23 Il peut apporter nous un développement.
00:12:25 Il peut apporter une certaine équité
00:12:27 pour casser l'inflation,
00:12:29 pour que nous puissions faire des choses.
00:12:31 Mais il existe là, pour faire des gens croire
00:12:33 qu'on peut donner plus de casse.
00:12:35 On peut donner plus de casse,
00:12:36 on peut prendre plus de casse,
00:12:37 dans le supermarché,
00:12:38 vous savez, par exemple, Super U, Super U et...
00:12:41 Mais les gens peuvent souffrir quand même,
00:12:43 quand ils rentrent, quand ils trouvent une main grande partout.
00:12:46 Je trouve plaisir quand des gens tapent sur la panne là,
00:12:48 mais il y a des gens qui peuvent nous écouter.
00:12:50 Comprendre qu'ils ont perdu une bouteille de caine partout.
00:12:52 Je vous dis que le gouvernement fait croire
00:12:54 qu'il peut donner de la casse.
00:12:55 On peut gagner beaucoup de casse.
00:12:57 Mais on fait comprendre qu'on peut gagner beaucoup de casse,
00:12:59 on prend les pourreaux, on les met dans la case.
00:13:01 Je vous donne l'exemple, la dernière fois,
00:13:03 un papa travaillait et il gagnait 20 000 euros pour la paie.
00:13:06 Il avait trois enfants.
00:13:07 Il disait que tous ses enfants étaient venus,
00:13:09 et le papa lui a dit qu'il pouvait lui donner des cadeaux.
00:13:10 5 000 pour toi, 5 000 pour toi, 5 000 enfants pour toi.
00:13:13 Après, l'endemain, il lui a dit,
00:13:15 "Petit, tu peux te laisser,
00:13:17 tu peux te manger, tu peux aller à l'école,
00:13:19 tu peux te transporter."
00:13:20 Mais qu'est-ce qu'il lui a donné finalement?
00:13:21 Il n'a pas donné de rien.
00:13:22 C'est ce qu'il lui a dit.
00:13:24 Mais aujourd'hui, nous venons de payer le ME,
00:13:26 c'est ça qui nous permet de gagner.
00:13:27 Le gouvernement nous dit,
00:13:29 "Allez, tu peux te donner 400 en plus pour te payer le CSG."
00:13:32 C'est correct.
00:13:33 Le gouvernement nous dit qu'il peut te donner 400 en plus
00:13:36 pour l'augmentation du salaire.
00:13:38 Mais nous, qui prenons la responsabilité du travail,
00:13:42 nous n'avons pas envie de faire ça.
00:13:44 Nous ne pouvons pas faire ça.
00:13:45 Nous devons dire ça aux clients.
00:13:47 Nous devons dire à ces clients,
00:13:49 aujourd'hui,
00:13:50 "Vous pouvez me payer 300, 500, 1000 en plus."
00:13:54 Nous devons dire ça aux clients.
00:13:56 Ces clients ne sont pas capables.
00:13:58 Qu'est-ce qu'ils peuvent faire?
00:14:00 Nous devons dire ça.
00:14:01 Vous pouvez leur dire,
00:14:02 "C'est correct que vous pouvez faire ce travail."
00:14:04 Ou vous pouvez leur dire non.
00:14:06 Ils vont dire non.
00:14:07 Si vous acceptez de faire ce travail,
00:14:10 vous donnez aux clients l'occasion,
00:14:12 vous pouvez leur dire,
00:14:13 "Vous ne devez pas faire ça."
00:14:14 Vous donnez l'occasion pour leur dire non.
00:14:16 C'est l'autre côté.
00:14:17 Nous devons dire ça aux hommes.
00:14:18 Comment arrive le 29, le 30?
00:14:20 Tous les gens sont là-bas.
00:14:22 Il y a des besoins, des besoins pour les casques,
00:14:24 des besoins pour les communes,
00:14:25 des besoins pour les montages.
00:14:26 Le gouvernement dit ça.
00:14:27 Vous pouvez dire ça.
00:14:29 Soit vous mettez des couteaux dans les oreilles,
00:14:30 soit vous faites des autres moyens pour vous dire ça.
00:14:32 Soit vous faites des autres choses pour les gens qui ne veulent pas faire des montages.
00:14:34 Comment vous allez faire ça?
00:14:35 Comment vous allez le faire?
00:14:36 Mais ce qui est arrivé aujourd'hui,
00:14:39 ce n'est pas drôle,
00:14:40 qui nous peut trouver des gens qui peuvent travailler pour eux,
00:14:42 pour faire une boutique.
00:14:44 Ce n'est pas drôle pour nous tous.
00:14:46 Aujourd'hui, on est rentrés dans le magasin depuis longtemps.
00:14:48 On est d'accord avec moi.
00:14:50 On a trouvé trois, quatre hommes qui travaillent.
00:14:52 Ce n'est pas drôle aujourd'hui, on a trouvé trois, quatre hommes qui ont profité du magasin pour travailler.
00:14:55 Parce que beaucoup de gens ne veulent pas faire de boutique.
00:14:57 Il y a des gouvernements, d'accord.
00:14:59 Pour eux, ils peuvent faire des besoins pour les gens qui ont du temps.
00:15:03 Mais le gouvernement a dit qu'il pouvait aider une entreprise en difficulté
00:15:08 pour payer, pour donner un salaire minimum.
00:15:12 Est-ce que ça fait une traduction en réalité? Comment ça se passe?
00:15:16 C'est ça.
00:15:17 Je vais vous répondre à cette question.
00:15:19 Vous vous rappelez quand le ministre de travail vous a annoncé
00:15:22 que vous alliez nous donner
00:15:25 un montant
00:15:27 pour que les gens puissent travailler pour eux.
00:15:31 Pour que les gens puissent travailler pour eux.
00:15:33 Pour faire des boutiques.
00:15:35 Vous allez vous en rendre compte.
00:15:36 Je vais vous expliquer.
00:15:38 Je vais vous donner une invitation.
00:15:41 Je vais vous expliquer comment ça peut se faire.
00:15:43 De quelle façon vous pouvez le faire.
00:15:45 Comment vous pouvez soutenir votre entreprise qui travaille là.
00:15:48 Comment vous pouvez soutenir votre secteur qui est là.
00:15:51 Et que ce gouvernement vous appelle secteur informel.
00:15:54 C'est une insulte à l'eau, secteur informel.
00:15:57 Parce qu'il est super formel.
00:15:59 Je vais vous dire, si vous avez des gens qui travaillent là-bas.
00:16:02 Si vous avez des gens qui travaillent là-bas.
00:16:04 Qui peuvent être dans ce secteur informel.
00:16:06 Je vais vous expliquer.
00:16:07 Je vais vous expliquer.
00:16:08 Je vais vous faire rire avec l'enthousiasme.
00:16:10 Je vais vous expliquer.
00:16:11 Je vais vous expliquer.
00:16:12 Vous entendez?
00:16:13 C'est pénible.
00:16:14 Je ne vais pas vous l'expliquer.
00:16:16 Je vais vous dire pour que vous communiquiez.
00:16:18 Vous êtes en train de communiquer.
00:16:21 Vous êtes en train de communiquer.
00:16:22 C'est un raconique.
00:16:23 Je suis en train de faire des comiques.
00:16:25 Parce que je ne veux pas que vous le fassiez.
00:16:27 Communiquer.
00:16:28 Quand vous allez faire rire les gens.
00:16:30 Vous allez les comprendre.
00:16:31 Vous allez les lire.
00:16:32 Vous allez les lire.
00:16:33 Pour que vous ayez le temps.
00:16:34 Pour que vous ayez le temps.
00:16:35 Je vous réclame le tout.
00:16:36 Pour que vous ayez le temps.
00:16:37 Pour que vous ayez le temps.
00:16:38 C'est correct?
00:16:39 Après.
00:16:40 Donc là, ce que vous pouvez bien comprendre.
00:16:41 Ça, vous savez que c'est le gouvernement qui a joué beaucoup dans les faits d'annonce.
00:16:45 N'est-ce pas?
00:16:46 Ils font ça partout.
00:16:47 Les grands, grands annonces.
00:16:49 Mais dans les concrets actions, c'est pénible.
00:16:52 Mais, vous n'avez pas l'intérêt.
00:16:54 Même si vous faites une annonce, vous ne pouvez pas dire.
00:16:57 Stéphane Morimoutou peut dire que c'est juste une annonce.
00:17:00 Pas encore traduite en réalité.
00:17:02 On ne sait pas jusqu'à quel point c'est vrai.
00:17:05 Bon, nous t'avons souhaité un éclaircissement du gouvernement, bien entendu.
00:17:10 Mais, est-ce que le rôle du gouvernement pour aider une entreprise privée pour payer salaire.
00:17:18 Ça casse là parce qu'ils sont aussi quand même dans la caisse publique.
00:17:23 Quand ils peuvent payer ça dans une entreprise privée, une PME.
00:17:27 Ils peuvent prendre ça dans la caisse publique pour pouvoir payer travailler dans une entreprise privée.
00:17:31 Alors, est-ce que ça, c'est normal?
00:17:35 Je pose vous une autre question.
00:17:38 Est-ce que c'est le rôle du gouvernement pour doubler le salaire minimal dans l'espace des 3 ans?
00:17:47 Ok?
00:17:50 Comment je peux dire?
00:17:51 Vous êtes là.
00:17:52 Autant que moi, je connais.
00:17:54 Les pays, dans aucun pays au monde, peuvent introduire un salaire minimal et dans l'espace des 3 ans, le salaire minimal est doublé.
00:18:02 Alors, vous savez, en Angleterre, j'ai un minimum wage qui est un hourly rate par heure.
00:18:09 Pendant 3, 4 dernières années, je pense que ça ne monte pas seulement 10% par l'heure.
00:18:15 Ici, c'est carrément doublé.
00:18:19 Donc, si le salaire minimal est doublé aujourd'hui, le gouvernement comprend qu'il y a une entreprise qui n'est pas capable de payer ça.
00:18:32 C'est tout à fait normal.
00:18:34 D'ailleurs, quand vous introduisez le salaire minimal, c'était quand?
00:18:38 C'était en 2020.
00:18:39 Quand vous introduisez le salaire minimal, là aussi, vous avez un certain package que le gouvernement met en place pour venir en aide à l'entreprise.
00:18:52 Parce que vous savez que beaucoup d'entreprises ne sont pas capables de payer.
00:18:55 Mais je pense que le gouvernement, ce qu'il veut faire, c'est...
00:18:58 Vous savez, moi, je dirais que les francs, c'est une faillite du gouvernement.
00:19:03 Aujourd'hui, le salaire minimal ne part pas de 25 000 à 25 500.
00:19:07 Pas parce qu'ils ne sont pas contents qu'ils ne payent pas 25 000.
00:19:11 Ce n'est pas ça la question.
00:19:12 La question, c'est que ce 25 000 qu'ils payent, c'est tout simplement pour compenser l'inflation.
00:19:20 Donc, la mesure à prendre, c'était contrôle prix, contrôle valeur ou billes au lieu de casse.
00:19:28 Exactement.
00:19:29 Moi, je dirais que c'est un échec du gouvernement parce qu'ils ont dit qu'il n'y avait pas de résymétrie sur l'inflation.
00:19:35 La vie est chère et quand la vie est chère, il faut compenser pour ça.
00:19:41 Alors, c'est ça qu'ils font, qui en grande partie, le salaire minimal ne part de 25 000.
00:19:47 Mais si vous êtes une grande entreprise, si vous êtes une moyenne entreprise aussi,
00:19:51 où il y a la capacité pour payer, où il y a de bonnes ressources, où il y a un buffer, où il y a un saving, où il y a un fonds,
00:19:57 il y a beaucoup d'entreprises.
00:19:59 Vous savez, peut-être que je peux vous expliquer.
00:20:02 Le secteur PME, petite et moyenne entreprise, il y a plus de 125 000 entreprises en Russie.
00:20:12 Dans ce plus de 125 000, presque 90 % sont des micro-entreprises.
00:20:21 Il y a micro, petite et moyenne entreprise.
00:20:27 Pour ne pas oublier ce micro-là, mais dans beaucoup de pays et à Maurice,
00:20:33 les micro-entreprises représentent la grande part des PME, 90 %.
00:20:42 Alors, qui nous paye pour les micro-entreprises ?
00:20:44 Nous payons pour les mécaniciens qui sont dans la garage, nous payons pour les plombiers,
00:20:50 nous payons pour la boutique, pour le tabazi, nous payons pour le salon de massage.
00:20:54 - Les services-provider. - Exactement, beaucoup de services-provider.
00:20:58 D'ailleurs, le secteur retail, le secteur commerce,
00:21:01 ils représentent la grande part des micro-entreprises.
00:21:07 Ces entreprises-là, je les mets en difficulté.
00:21:11 Parce que ces entreprises, en général, nous appelons ça "self-employed".
00:21:20 Capables d'avoir un travailleur qui est avec eux, capables d'avoir des travailleurs avec eux.
00:21:25 Mais les pays ont un business solide.
00:21:30 Il y a beaucoup de petites et de micro-entreprises qui sont dans la difficulté.
00:21:37 Alors, dans cette situation-là, où ils imposent un salaire minimal de 18 500,
00:21:44 sans qu'ils se chiffrent d'affaires et augmentent, comment ils peuvent payer ça ?
00:21:49 C'est tout à fait normal qu'ils n'aient pas beaucoup à payer.
00:21:51 Donc, si le gouvernement peut venir avec un salaire minimal,
00:21:56 je pense que c'est le rôle du gouvernement.
00:22:00 Normalement, ça n'aurait pas dû être le cas,
00:22:03 mais dans ces cas précis, c'est le rôle du gouvernement
00:22:07 pour être capable de venir avec une aide à une entreprise qui est en difficulté.
00:22:12 Pour retourner à nos PME, nous regardons un petit peu le secteur agricole.
00:22:19 Cribe Biari, nous finissons déjà avec deux cyclones depuis le début de l'année.
00:22:28 Et aussi, une grosse pluie.
00:22:30 Quel est le constat offert de ce secteur-là ?
00:22:33 Comment est la plantation actuellement ?
00:22:36 Nous connaissons beaucoup de soufferts.
00:22:39 Avant de me poser cette question, je voudrais que vous me présentez le secteur.
00:22:43 Comment est la économie présentée ?
00:22:47 Parce qu'il n'y a aucune radio à main qui présente ce secteur-là.
00:22:50 Parce qu'il y a un secteur primaire qui,
00:22:52 beaucoup de monde ne le connaît pas, mais comment il l'a bien connu ?
00:22:56 Quelle est sa contribution dans l'économie ?
00:22:58 Et quel est son rôle dans l'économie maurice ?
00:23:02 Et un secteur agricole à l'île Maurice, c'est un secteur informel.
00:23:07 Il y a un secteur primaire et informel.
00:23:10 Et d'ailleurs, beaucoup de secteurs, à la rue Chrétienne,
00:23:17 ont une statue de l'autre, comme dans les autres pays, une fêlée, une démoc.
00:23:23 Il y a un secteur informel, et nous produisons de la nourriture.
00:23:30 L'autosuffisance nous produit 25% de ce qu'il nous importe.
00:23:36 On importe à peu près 45 milliards de produits à l'île Maurice en termes de nourriture.
00:23:42 Et nous, l'industrie, on produit à peu près 5 milliards.
00:23:47 On tourne autour de 5 milliards de produits que nous produisons localement.
00:23:51 Maintenant, ce qui ne fait pas chiffrer, et ce n'est pas pour nous de la PIB,
00:23:57 c'est parce que nous ne pouvons pas chiffrer ce que l'engin nous apporte.
00:24:01 Nous, nous, nous apportons l'engin, plutôt que la santé publique.
00:24:06 C'est-à-dire qu'on nous apporte la nourriture, on nous apporte la nourriture en termes de protéines, de vitamines, de carbs.
00:24:12 Ça veut dire que nous gâchons la santé publique, nous ne pouvons pas maiser en termes monétaires.
00:24:18 Nous créons aussi l'emploi, nous donnons l'emploi, nous gâchons l'environnement,
00:24:23 et nous gâchons ce problème que tout le monde entier peut faire face à, c'est la sécurité alimentaire.
00:24:28 Et nous voulons dire que nous sommes bien loin de ce que nous avons pour rapport à l'FAO,
00:24:38 notre objectif, c'est la sécurité alimentaire.
00:24:41 Beaucoup de travail a commencé, tout ce travail-là a lieu aujourd'hui.
00:24:44 Maintenant, nous avons trouvé une continuation qui peut nous aider pour la sécurité alimentaire.
00:24:50 Nous avons diminué nos billes d'importation, tout ça, parce que l'opportunité, c'est 45 milliards.
00:24:58 Depuis hier, nous ne pouvons pas dire que nous pouvons faire tout, mais nous n'avons pas fait 5 milliards là-dedans.
00:25:03 Alors, nous sommes beaucoup loin.
00:25:06 Alors, l'opportunité est là, et d'ailleurs, beaucoup de fois, nous avons montré l'opportunité est là, mais personne n'a trouvé ça.
00:25:14 Et peut-être que les jeunes n'ont pas intéressé, peut-être que c'est à cause d'eux, qui font des jeunes, qui n'ont pas intéressé là-dedans.
00:25:20 Et nous produisons, en termes de légumes, nous produisons presque tout.
00:25:25 Si nous avons un peu de zoyaume, pomme d'été, ail, tout ça.
00:25:30 Là aussi, on a pénurié.
00:25:32 Là aussi, on a pénurié. Et d'ailleurs, il y a une bonne explication qui fait ça, parce que,
00:25:36 comment on dit, l'agriculture, la sécurité alimentaire, ce n'est pas un problème de planter, ça.
00:25:41 Il y a un maillon dans la chaîne, qui amène ce rôle de produit.
00:25:46 C'est le peu d'incentive, les produits, pour rapport au capital, il y en a.
00:25:49 Et si au gouvernement, on peut trouver, où il y a des emplois, où il y a de l'importation, et où on rentre dans la sécurité alimentaire,
00:25:56 alors, où il faut donner de l'incentive, où il faut tirer l'enjeu dans le pouce, pour qu'on augmente la production, pas planter là.
00:26:01 Ce qui peut faire quoi? Donner des loins, pour qu'on rentre dans l'endettement, pour qu'on produise.
00:26:07 Alors, ça, un petit peu, comment on présente l'agriculture, comment elle y est.
00:26:14 Et aussi, je pourrais raser, avant de venir à la question, comment on peut spiraler, et que ça fait beaucoup de monde content là.
00:26:23 Moi, personnellement, je pense que beaucoup de monde, surtout les économistes,
00:26:29 ils ont une lutte sectaire qui est élevée, parallèle, qui, beaucoup de monde peut profiter de ça.
00:26:37 Pas beaucoup de monde, un petit peu de monde.
00:26:39 C'est vendre l'endettement.
00:26:41 C'est un sectaire qui est rentable plus là.
00:26:45 Comment on peut vendre l'endettement?
00:26:48 Car, après Covid, ils ne vidaient pas un milliard d'hélicoptères.
00:26:54 Ils en prennent l'an, ils le mettent dans la circulation.
00:26:57 C'est eux qui prennent l'inflation.
00:26:59 Pas des capables de contrôler l'inflation.
00:27:01 Maintenant, qui peut arriver, ils en ont trop beaucoup dans la banque.
00:27:05 Et créer de belles, belles plans d'endettement, ça veut dire qu'ils vont rester là.
00:27:10 Ou ils vont travailler dans ce secteur.
00:27:14 Ou avec une madame, elle va prendre un dête maintenant.
00:27:17 Et montrer qu'il y a beaucoup de casse.
00:27:19 Enormément de casse.
00:27:21 De belles facilités.
00:27:23 Et des petites compensations jusqu'à 18 000.
00:27:27 Elles vont aller dans un magasin, dans un motocycle.
00:27:30 Et les petits-enfants vont rester à la réserve.
00:27:33 Ou ils rentrent dans l'endettement.
00:27:35 Ça veut dire que nous, à l'île Maurice, où nous étions,
00:27:39 le plus grand investissement, c'est l'endettement.
00:27:42 Ou créer l'endettement, ou faire des gens endetter.
00:27:45 Pour faire le pays rouler.
00:27:47 C'est un gros problème.
00:27:49 C'est une grande question.
00:27:51 Quand on dit en moins, quelle position la réculture ?
00:27:54 Bon.
00:27:55 Mais peut-être avant qu'il nous rentre là-dedans, nous pourrions bien faire une pause.
00:27:59 Nous faisons une pause et nous retrouvons juste après.
00:28:03 Présentez le detox Girnar Dési Kava.
00:28:06 Un thé avec un twist.
00:28:08 Mangez-le avec le soleil qui se réveille.
00:28:10 Ou goûtez-le après une longue course.
00:28:13 Vous vous réveillez pendant un jour hectique.
00:28:15 Ou quand vous êtes dans les montagnes, loin d'ici.
00:28:18 Le meilleur des thés verts, herbes et spices.
00:28:21 Donnez un goût qui est deux fois plus agréable.
00:28:24 Le détox est maintenant fait facilement.
00:28:26 Mangez-le et mangez.
00:28:28 Mangez-le et mangez.
00:28:32 MyChai. MyTime.
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00:28:40 participation.
00:28:41 Merci et à demain.
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00:28:51 Merci à tous.
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