• il y a 11 mois
Les agriculteurs continuent de bloquer de nombreux axes routiers aujourd'hui, notamment des routes stratégiques autour de Paris pour le deuxième jour consécutif. Ils sont prêts à tenir la mobilisation dans la durée si Gabriel Attal ne répond pas à leurs revendications cet après-midi.

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Transcription
00:00 Oui, tout à fait. Depuis quelques minutes, les agriculteurs se sont rassemblés sur ce rond-point à l'ouest qui relie Nîmes à Montpellier, près de la Neuve,
00:08 pour contrôler ce que transportent les conducteurs étrangers, les camions étrangers plus précisément.
00:15 Et là, actuellement, ils sont aux prises avec un conducteur espagnol qui ne veut pas se laisser faire, qui ne veut pas que l'on regarde à l'arrière de son véhicule.
00:23 Un autre véhicule a déjà été contrôlé il y a de ça quelques instants. Et il me semble que le conducteur dit qu'il est d'accord pour que l'on regarde à l'intérieur de son véhicule.
00:35 Donc on va suivre ça en direct. Ça a l'air de pas s'ouvrir. Mais en tout cas, cela fait plusieurs actions coup de poing dans la journée près de Nîmes,
00:49 que ce soit pour dénoncer la grande distribution ou tout de même un peu plus tôt. On avait également vécu pareil un contrôle de camion.
00:56 Et finalement, le transport n'était pas lié à de la marchandise, à de la nourriture. Alors je vois qu'il ramène un véhicule.
01:07 – Comment sentez-vous l'ambiance sur ce rond-point ? Il me semble que vous êtes autour d'un rond-point. Est-ce que c'est un peu tendu ?
01:13 On voit que certains agriculteurs autour de vous ont le visage masqué. Mais il y a des gendarmes qui sont en train de… qui encadrent tout ça, si je puis dire.
01:25 – Oui, qui encadrent comme ils le peuvent, j'ai bien l'impression, ce qu'il se passe autour d'eux. C'est vrai que les agriculteurs n'ont pour l'instant
01:35 pas l'air agressifs dans leurs gestes ou leurs paroles en vide par rapport au conducteur espagnol qui est actuellement contrôlé.
01:44 Mais voilà, la situation vient de démarrer. Il y a de cela quelques instants. Et donc on regarde ça évoluer.
01:51 Donc le conducteur, là, s'approche pour ouvrir son coffre. – Et on voit que ce chauffeur veut ouvrir lui-même l'arrière de son véhicule,
02:02 ce qui est compréhensible. Les agriculteurs qui vont contrôler ce qu'il y a à l'intérieur.
02:10 Guillaume, ça m'a échappé. Ce camion vient d'où, précisément ? Vous savez ?
02:16 – C'est un camion espagnol. – Un camion espagnol.
02:20 – Un camion matriculé en espagnol, en tout cas. – Et on voit quand même que c'est un petit peu tendu, là.
02:23 – C'est une problématique très... Tout à fait. J'ai l'impression que le conducteur a du mal à ouvrir son propre chargement.
02:33 Et plus précisément, en fait, dans le sud de la France, vers Nîmes, la question de la concurrence des produits espagnols
02:40 est très présente chez les agriculteurs, notamment les viticulteurs, qui font face à une concurrence viticole d'Espagne
02:46 avec une main d'œuvre beaucoup moins chère qui baisse leur marge. Et voilà, je vois que le camion est enfin ouvert.
02:53 [Cris de la foule]
02:57 Et ils emmènent aux mains. Les gendarmes interviennent.
03:01 [Cris de la foule]
03:06 – Parce qu'on va préciser que les forces de l'ordre sont tout de même déployées dans toute la France.
03:10 15 000 policiers et gendarmes pour encadrer toutes ces actions, toutes ces manifestations d'agriculteurs.
03:17 Les consignes ont été données de la part du ministère de l'Intérieur.
03:19 Il s'agit de ne pas intervenir, de ne pas déloger ces agriculteurs.
03:23 Mais il y a quand même un besoin d'ordre. Et c'est pour ça que les forces de l'ordre sont là pour encadrer tout ça
03:29 et intervenir quand c'est nécessaire. C'est ce qu'on voit sur ces images avec vous, Guillaume Lavial,
03:35 parce que parfois les esprits s'échauffent et la tension monte. Visiblement, le camion va pouvoir repartir ?
03:43 [Bruits de camion]
03:45 – J'ai l'impression, en tout cas, c'est ce que les gendarmes ont l'air de dire aux conducteurs.
03:51 Donc on surveille ça évidemment, mais ça évolue, comme vous le voyez, assez rapidement.
03:56 La situation est semblée calme, malgré…
03:58 Ce n'est pas la première action que les agriculteurs du sud de la France font masquer.
04:02 Ils avaient également pris pour cible un dépôt de l'enseigne Lidl hier soir à l'est de Nîmes.
04:11 Et donc là, encore une fois, une action masquée parce qu'il s'agit d'une action plus sensible, selon eux.
04:16 On voit d'ailleurs sur le sol des denrées venues de l'étranger, qui avaient été récupérées précédemment
04:21 dans d'autres… probablement d'autres camions. On n'était pas sur place à ce moment-là.
04:27 On voit là des sortes de… je pense des concombres. Et du moins, c'est ce qu'il en reste.

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