Marc Fesneau "condamne les violences" et estime que "les agriculteurs doivent pouvoir exprimer leurs revendications mais pas au prix du blocus de Paris"
Le ministre de l'Agriculture s'exprime sur la polémique du traitement des blocages des agriculteurs et la non-intervention des forces de l'ordre.
Category
🗞
NewsTranscript
00:00 Il n'est pas en train de donner une forme de blanc-seing précisément aux personnes qui veulent bloquer la capitale ?
00:05 Non. Le ministre général d'Armenin a dit une chose simple,
00:09 d'ailleurs nous étions avec le Premier ministre sur un des points de blocage en région Occitanie, en Haute-Garonne,
00:13 d'où était parti le mouvement.
00:15 Moi j'ai trouvé des gens respectueux des biens et des personnes,
00:20 et des gens désespérés de leur métier.
00:22 Donc il faut aussi avoir un petit peu...
00:23 On n'a pas vu que ça Marc Fesneau, on a vu une mutuelle sociale agricole incendiée,
00:27 des locaux des bureaux de douane animes incendiés de la même manière.
00:31 M. Duhamel, vous m'avez entendu le dire tout à l'heure,
00:33 les actes de violence sont inacceptables tant sur les biens que sur les personnes.
00:37 Donc je les condamne sans aucune réserve.
00:39 Mais je reste un instant sur cette question des blocages.
00:41 Quand des militants écologistes viennent sur le périphérique
00:45 faire une opération en s'assayant pour protester contre le réchauffement climatique,
00:50 à ce moment-là ils sont délogés, manumilitaris, par les forces de l'ordre.
00:54 Tout de suite.
00:55 Là, il y a un blocus qui s'annonce et vous dites "non, non, on est dans le dialogue,
00:59 sociologiques ne le fassent pas",
01:00 mais vous voyez bien que ça, ça s'appelle un deux poids deux mesures.
01:02 Non, non, non, ça n'est pas un deux poids deux mesures.
01:04 D'abord, manumilitaris, n'exagérons pas les choses.
01:06 Quand vous vous mettez au milieu du périphérique sans prévenir personne,
01:08 vous posez des questions en termes de sécurité.
01:10 Donc la différence c'est de prévenir ou pas ?
01:12 Non, non, mais j'essaie de décliner et de décliner une réponse sérieuse M. Duhamel.
01:16 Laissez-moi, je dis juste, il n'y a pas de blocus de pari aujourd'hui.
01:19 Je dis en responsabilité que les agriculteurs,
01:21 ils doivent pouvoir exprimer leurs revendications,
01:23 pas auprès du blocus de Paris et de la région parisienne.