• il y a 10 mois

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Transcription
00:00 -Ce que je n'ai pas compris, c'est l'attitude d'Emmanuel Macron.
00:02 Je pense qu'il a remis, effectivement,
00:03 une très lourde pièce dans la machine
00:06 en prenant trop de temps.
00:08 C'est-à-dire qu'il défend la présomption d'innocence,
00:12 qu'il défend l'immense acteur,
00:14 qu'il défend ce qu'il incarne aussi du cinéma français.
00:17 Moi, j'ai fait voir "Cyrano de Bergerac" aussi à mes enfants.
00:20 Non seulement je l'ai aimé,
00:21 mais je pense que c'est un film qui transmet,
00:24 c'est un film qui dit quelque chose d'une douceur, d'une finesse,
00:28 mais il y a aussi des images qui m'ont écoeurée,
00:32 qui m'ont dégoûtée.
00:33 Et je ne comprends pas, en réalité,
00:35 qu'Emmanuel Macron, lorsqu'il est interrogé là-dessus,
00:37 ne dise pas les deux.
00:38 Pourquoi il ne dit pas les deux ?
00:41 Pourquoi il ne dit pas à un moment...
00:43 Et il aurait pu le faire parfaitement.
00:45 Il aurait très bien pu dire
00:46 "Je trouve que la présomption d'innocence
00:48 "est trop lourdement bafouée."
00:49 Et oui, elle est trop lourdement bafouée.
00:51 -Mais la parole des femmes, c'est ça ?
00:52 -Et puis, surtout, les propos de Depardieu,
00:55 sans aller jusqu'à dire simplement,
00:57 c'est des propos dégueulasses.
00:59 C'est juste des propos dégueulasses.
01:00 Ca n'enlève rien à l'acteur.
01:01 C'est des propos dégueulasses.
01:02 Et aller jusqu'à la fierté de la France,
01:04 moi, ça m'a posé aussi un problème
01:05 en tant que président de la République,
01:07 la fierté de la France, pour un homme qui a,
01:09 par provocation, sans doute, par fragilité,
01:12 par tout ce que vous voulez,
01:13 mais il a quand même joué la comédie du type qui se barre,
01:17 qui va prendre le passeport russe,
01:20 qui va...
01:21 Donc, en fait, qu'un président de la République
01:23 passe 20 minutes à s'installer dans l'idée
01:26 que quelle fierté de la France,
01:27 je trouve que ça a manqué considérablement
01:30 de finesse, d'équilibre.
01:32 -Christophe, je vous donne la parole.
01:33 Il faut juste préciser que dans sa conférence de presse,
01:35 il y est revenu en disant "je regrette pas mes propos,
01:38 mais j'aurais dû parler des femmes".

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