• il y a 10 mois

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Transcription
00:00 (générique)
00:03 Mais il y a aussi des images qui m'ont écoeurée,
00:08 qui m'ont dégoûtée, et je ne comprends pas, en réalité,
00:11 qu'Emmanuel Macron, lorsqu'il est interrogé là-dessus,
00:13 ne dise pas les deux.
00:14 Pourquoi il ne dit pas les deux ?
00:17 Pourquoi il ne dit pas à un moment ?
00:19 Il aurait pu le faire parfaitement.
00:20 Il aurait très bien pu dire,
00:22 "Je trouve que la présomption d'innocence
00:24 "est trop lourdement bafouée."
00:25 Eh oui, elle est trop lourdement bafouée.
00:27 - Mais la parole des femmes. - Mais la parole des femmes.
00:29 Et puis surtout les propos de Depardieu,
00:31 sans aller jusqu'à dire simplement,
00:33 "C'est des propos dégueulasses."
00:34 C'est juste des propos dégueulasses, ça n'enlève rien à l'acteur.
00:37 - Vous s'appelez Atal en ce moment.
00:39 - Oui. - Vous assumez ?
00:41 - Écoutez, je suis au micro, là,
00:43 mais il faut que les gens sachent que devant les micros,
00:45 il y a des ordinateurs, et je vois, là,
00:48 Atal se lance dans un grand débat.
00:50 J'ai eu peur.
00:51 Je me suis dit, "Merde, quel débat je dois faire ?
00:53 "Je ne suis pas au courant."
00:54 Puis je viens de réaliser qu'effectivement,
00:55 on doit parler du Premier ministre.
00:57 J'ai l'impression qu'il faut que je me prépare à cette nouvelle vie
01:00 de pseudo...
01:02 - Une double identité.
01:03 Décidément, les Atal sont au cœur de l'actualité.
01:06 Tout de suite, les infos que je vous invite à commenter avec moi.
01:10 - Propos dégueulasses et aller jusqu'à la fierté de la France.
01:13 Moi, ça m'a posé aussi un problème en tant que président de la République,
01:16 la fierté de la France pour un homme qui a,
01:18 par provocation, sans doute, par fragilité,
01:21 par tout ce que vous voulez, mais enfin,
01:23 il a quand même joué la comédie du type qui se barre,
01:26 qui va prendre le passeport russe,
01:29 qui va...
01:31 Donc, qu'un président de la République passe 20 minutes
01:33 à s'installer dans l'idée que quelle fierté de la France,
01:37 je trouve que ça a manqué considérablement de finesse,
01:40 d'équilibre.
01:41 - Il y a moins d'insouciance.
01:42 Plus on est confronté aux épreuves de la vie,
01:44 moins il y a d'insouciance.
01:46 Et puis, je pense que l'arrivée des enfants
01:49 nous dévoile ce qu'est vraiment la peur.
01:53 On n'a pas eu peur avant.
01:55 Avant, on ne savait pas ce qu'était la peur.
01:56 Avant, on ne savait pas ce qu'était l'amour.
01:58 Moi, je ne savais pas ce qu'était aimer.
02:00 La première fois que j'ai eu mes enfants,
02:02 j'ai compris ce que voulait dire aimer, vraiment.
02:05 Je n'avais vraiment jamais aimé avant, en fait.
02:09 Et je n'avais jamais eu peur avant.
02:11 *Musique*

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