Olivier Véran, porte-parole du gouvernement, est l'invité d'Apolline de Malherbe sur BFMTV et RMC.
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00:00 D'abord, vous parlez d'Emmanuel Macron, c'est le candidat qui en 2016 a mis sur la table la question des violences faites aux femmes dans les transports en commun.
00:07 Il était même attaqué à l'époque pour ça, en disant pourquoi il parle de ça.
00:10 Le rapport c'est que la politique que nous menons...
00:12 Donc comme il a fait ça, il peut se permettre de dire que...
00:16 Je vais aller au bout de ce raisonnement.
00:17 La politique que nous menons, elle porte des résultats.
00:19 Vous pourriez m'interroger par exemple, en parlant des violences faites aux femmes,
00:22 sur le fait que pour la première fois depuis très longtemps, le nombre de féminicides est passé en dessous de la barre des 100,
00:27 ce qui est encore trop élevé, mais ce qui est une baisse de 15% par rapport à l'année précédente.
00:31 Ce qui veut dire que les marges sont en danger, ce qui veut dire que les numéros d'appel,
00:34 ce qui veut dire que la capacité de reloger les femmes victimes de violences, c'est quelque chose qui fonctionne.
00:38 Mais moi, je vais vous dire les choses.
00:40 Un, les propos tenus par Gérard Depardieu dans ce reportage tel que je l'ai vu, ces propos me choquent
00:46 et j'ai une pensée pour les personnes qui se sont senties offensées, qui sont victimes.
00:52 J'entends aussi qu'il y a des personnes qui ont porté plainte contre Gérard Depardieu.
00:56 La personne, pas l'acteur, contre lui, parce qu'elles estiment avoir été victime de violences et qu'elles demandent une réparation.
01:02 Et donc, je vous ferai la même réponse que dans tout ce type de situation.
01:05 Lorsque la justice est saisie, c'est à elle de trancher, pas à vous et pas à moi.
01:09 Nous ne sommes pas un tribunal populaire.
01:10 C'est vrai, à peline de ma l'herbe, qu'ayant dit cela, du fait que je suis choqué par les propos que j'ai vus, que je trouve nul,
01:17 voilà, vous dire que ça reste des propos tenus dans le cadre d'une émission, c'est à la justice de définir les choses.
01:23 Non mais, voyez ce que je veux dire ou pas.
01:25 Peut-être, pourquoi est-ce qu'Emmanuel Macron n'a pas commencé à dire comme vous, qu'au départ, il y a quand même des propos tenus ?
01:29 Moi, j'ai commencé par vous dire, à rappeler l'engagement d'Emmanuel Macron pour l'égalité femmes-hommes et la lutte contre les violences faites aux femmes.
01:35 Et avec les résultats que nous obtenons.
01:37 Et il y a encore quelques semaines, il y a encore quelques mois, on me disait, vous n'avez pas de résultats sur la politique que vous conduisez.
01:42 Et je disais, vous allez voir, l'Espagne, ça a pris un peu de temps.
01:44 Et ensuite, les féminicides ont commencé à baisser.
01:46 Ça va être le cas en France.