Le comédien, signataire de la tribune de soutien à Gérard Depardieu, opposait son point de vue à celui de l'actrice Macha Meril sur le plateau de BFMTV.
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00:00 - On revient en France avec de nouvelles prises de position sur le cas de Virage de Pardieu.
00:03 - Oui, sur l'antenne de BFM TV, le comédien réalisateur Yvan Attal a affiché son soutien à l'acteur
00:07 et face à lui, il y avait une autre comédienne, Masha Merrill, pas du tout d'accord avec lui.
00:12 Regardez, ça en dit long sur les lignes de faille qui traversent en ce moment le cinéma français.
00:17 - On lui réserve un sort qui n'est pas le sort qu'on réserverait à n'importe quel citoyen lambda.
00:25 Parce qu'il est un monstre sacré, mais moi je m'en fous qu'il soit un monstre sacré.
00:29 Avec toute l'admiration que j'ai pour Depardieu.
00:31 Mais ce que je veux dire c'est qu'il a le droit de ne pas être lynché publiquement depuis des mois, des mois, des mois.
00:38 C'est tous les jours dans les journaux et c'est justement parce qu'il y a une instruction qu'il faut laisser la justice parler.
00:45 - Il s'est beaucoup servi de sa notoriété au cours de sa vie.
00:48 - Non mais c'est pas le problème !
00:49 - Mais si !
00:50 - Mais tout le monde se sert de sa notoriété.
00:51 - Ça marche dans les autres seaux, c'est ce que vous dites.
00:52 - Pour ouvrir des restaurants, pour faire des choses, pour créer un vin.
00:55 - Non mais là, là on parle de...
00:56 - Ce n'est pas quelqu'un qui n'a pas utilisé sa notoriété.
00:58 Vous dites que c'est un homme lambda, ce n'est pas un homme lambda.
01:01 - C'est un homme lambda vis-à-vis de la justice.
01:03 Il a les mêmes droits que tout le monde.
01:04 - Et les mêmes devoirs aussi.
01:06 - Mais ça c'est la justice qui dira.
01:08 Moi je ne signe pas cette pétition et je ne veux pas défendre Depardieu l'acteur.
01:13 Je viens défendre un citoyen Depardieu.
01:15 Ce que je veux dire c'est qu'on ne signe pas cette pétition, en tout cas de mon point de vue,
01:19 je ne signe pas cette pétition contre les femmes !
01:22 - Il faut réfléchir un peu.
01:23 D'abord il est en examen.
01:25 Il y a une procédure en cours.
01:27 Et ensuite, quoi ?
01:29 Un sort spécial ?
01:31 Je trouve qu'il est injusticiable comme les autres.
01:33 Et il y a trois plaintes !
01:35 Je suis désolée, on ne peut pas parler de ça comme ça,
01:37 comme s'il n'y avait pas une procédure en cours.