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00:40 Début de deuxième journée de la Coupe d'Afrique des Nations Côte d'Ivoire 2023.
00:45 Les éléphants manquent le coche et trébuchent 1 à 0 devant l'équipe du Nigeria.
00:50 Avant cela, au stade olympique Alassane Ouattara de Bimpe,
00:53 la surprenante équipe de la Guinée équatoriale a disposé de celle de la Guinée-Bissau,
00:57 sous le score de 4 buts à 2 et en nocturne au stade Félix Soufouette Bouany,
01:02 égyptiens et ghanéens n'ont pu faire mieux qu'un match nul, 2 buts partout.
01:06 Bienvenue dans votre magazine de débrief des matchs de la journée Soir de Cannes.
01:11 Le football se conjugue au temps de la Cannes sur RTI 2.
01:15 Et pour cette édition de Soir de Cannes, je suis avec la team habituelle.
01:19 Jean-Christophe Grattecap, bonsoir.
01:21 - Bonsoir Roméo.
01:22 - Magoula Diop, bonsoir.
01:23 - Bonsoir Roméo.
01:24 - Rigaud Gervais, bonsoir.
01:25 - Bonsoir Roméo.
01:26 - On n'a forcément pas la mine des grands jours ou des bons jours,
01:30 parce que le résultat attendu peut-être face à cette équipe du Nigeria n'est pas ce qui a été constaté.
01:37 On va, avant même d'entrer dans les différents secteurs de jeu,
01:40 s'il y a un mot qui qualifie le rendu de la sélection ivoirienne.
01:45 Jean-Christophe Grattecap.
01:46 - Insuffisant.
01:47 - Insuffisant.
01:48 Rigaud Gervais ?
01:49 - Ouais, je dirais aussi insuffisant.
01:52 - Insuffisant.
01:53 Magoula Diop ?
01:54 - Panique.
01:55 - Panique.
01:56 Je pense que le temps est lancé à écouter nos différents consultants.
02:00 On va s'attarder sur cette défense ivoirienne.
02:03 Une défense ivoirienne qui, dès la huitième minute, a commencé déjà à montrer des signes de fébrilité.
02:10 Une entame de match, comment vous l'appréciez, coach Rigaud ?
02:14 - Bon, je pense que le sélectionneur, je pense qu'il avait donné la solution au premier match,
02:20 parce qu'on a vu que Djumende était sorti pour Willy Boli.
02:25 Moi, je pensais que, d'entrée de jeu, il allait maintenir Willy Boli,
02:28 parce que lui, il a cette habitude de bataille anglaise.
02:32 Parce que je pense que ce tatakan Oshimel a besoin d'un joueur qui, quand même,
02:38 maîtrise la bataille anglaise.
02:40 Et là, j'ai vu qu'on était à la rue, du coup, les séjourniers ne se serraient pas.
02:45 Et cette défense était aux abois.
02:47 On a senti qu'il y avait quand même une certaine fébrilité,
02:51 parce qu'à chaque attaque des éléphants, il n'y avait pas d'extrêmement de lignes derrière.
02:58 Et ça offrait une opportunité au Nigeria de nous répondre.
03:02 - Jacques, question de Gatkap.
03:03 Les éléphants ont évolué à quatre derrière ou à trois défenseurs axiaux,
03:06 quand on voit cet espace-là déjà à la huitième minute ?
03:10 - Non, pour moi, ils ont joué à quatre, avec le système habituel,
03:13 avec quatre défenseurs, trois milieux de terrain, trois attaquants.
03:16 Mais c'est vrai que chaque fois qu'il y avait un ballon dans l'intervalle,
03:20 entre le central et le latéral, il y avait un danger.
03:23 La couverture était tardive et le duel était perdu au départ.
03:28 Regardez, on le voit, Dumandeh est trop loin et Ossimène en profite.
03:33 Et Aurier arrive trop tard et serait pu être plus grave que ça.
03:39 - Huitième minute, avatissement sans frais.
03:41 À la neuvième, c'est-à-dire une minute après,
03:43 il y a encore une situation difficile au sein de cette défense,
03:46 si vous avez une magoula diop.
03:48 - Écoutez, ce ne sont pas les défenseurs qui sont le problème,
03:53 c'est la façon dont nous avons défendu.
03:56 Et la façon dont nous avons défendu, je pense qu'on aurait dû choisir.
04:01 Soit on défend, ça ne servait à rien,
04:03 parce qu'on savait que les Nigériens allaient défendre.
04:06 À ce moment-là, il aurait fallu prendre des risques
04:10 et aller les chercher haut.
04:13 Hier, on avait préconisé une défense à trois,
04:15 qui aurait pu nous permettre d'être un peu plus haut,
04:18 mais quand même en faisant attention dans le couloir.
04:22 Mais on s'est rendu compte, j'avais dit hier,
04:24 qu'il fallait que Jean-Luc Gassé prenne des risques
04:29 et qu'il essaie un peu de brouiller la piste
04:32 en sortant de son 4-3-3 classique et prévisible.
04:37 Parce que cette équipe-là, sa manière de jouer est trop prévisible.
04:41 Et les Nigériens ont tellement analysé notre façon de jouer
04:45 que les plans ont fonctionné à merveille,
04:48 parce qu'on ne les a pas suppris.
04:50 On ne les a pas du tout suppris.
04:52 Et donc, nous n'avons pas bien défendu,
04:55 on ne les a pas pressés haut,
04:57 on n'a pas été agressifs.
04:59 Dans l'entrejeu, prenez les différentes balles
05:03 où les attaquants nigériens sont lancés,
05:06 comme au moment de la première action de la 8e minute,
05:09 vous verrez que le joueur nigérien est libre de tout marquage.
05:13 Il fait cette passe en profondeur,
05:15 alors qu'on sait que quand cet attaquant est lancé en profondeur,
05:18 il est très dangereux.
05:20 C'est là que nous avons eu notre problème,
05:22 nous avons manqué d'agressivité.
05:24 Manqué d'agressivité, manqué de présence dans l'entrejeu
05:27 face à une triplette offensive nigérienne
05:29 amenée par Luqman de l'Atlanta,
05:31 Tshikwese et surtout Victor Ossimène.
05:33 Avertissement sans frais pour ce qui est de la première période.
05:36 On entame cette seconde période,
05:38 et puis il y a cette action litigieuse, déjà rigolade.
05:40 Pénalité ou non pénalité ?
05:42 Non, il y a pénalité.
05:44 Je pense que quand on est en retard dans la surface de réparation,
05:47 il ne faut pas s'agranger en front.
05:49 C'est ce que notre défenseur a fait.
05:51 Il est en retard, Ossimène est malin, il met le corps.
05:53 Tout de suite, dès qu'il a mis le corps,
05:55 quand c'est comme ça, étant défenseur,
05:57 de par ton expérience, tu ne dois pas t'engager.
06:00 Tout de suite, tu t'engages, c'est à tes risques et périls.
06:03 Et là, il a pris assez de risques.
06:05 Ossimène étant malin, s'est mis dans son élan.
06:07 Et dès qu'il a eu le contact,
06:09 tout de suite, la VAR va parler.
06:11 La VAR va maximiser le contact.
06:13 On sent que c'est un jeune contact,
06:15 mais quand on va aller à la VAR,
06:17 tout de suite, elle se l'est maximisé.
06:19 Donc, étant en retard, l'avantage est toujours offert aux choses à l'attaquant.
06:23 Et c'est ce qui s'est passé.
06:25 Donc, il a eu contact, donc il y a pénalité.
06:27 Pour l'attaquant, on y reviendra sans doute lors de la première opposition.
06:31 On a eu un semblant de contact similaire
06:33 entre la Guinée équatoriale et la Guinée Bissau,
06:36 mais c'est plutôt le défenseur qui a été privilégié.
06:39 Là, il n'a pas touché le ballon.
06:41 Parce que là, c'est différent.
06:43 Là, Ossimène touche le ballon.
06:45 Dès que l'attaquant a touché le ballon,
06:47 que toi, le défenseur, tu ne touches pas le ballon,
06:49 tout de suite, l'avantage est à l'attaquant.
06:51 L'attaquant devient donc le seigneur.
06:53 Si il avait touché le ballon que le défenseur le touchait,
06:56 tout de suite, après, on a observé que,
06:58 sur l'action, c'est l'attaquant qui allait percuter le pied du défenseur.
07:04 Donc, c'est lui qui a fait mal.
07:05 Et là, quand on regarde dans le cadre de la Côte d'Ivoire,
07:08 c'est plutôt notre défenseur qui a touché le pied de l'attaquant.
07:10 Donc, c'est contraire.
07:12 On a eu la situation similaire de ce pénalty,
07:14 sifflé avec Mohamed Salah lors de la première sortie de l'Egypte.
07:18 Mais on va s'attarder sur cette défense ivoirienne, Christophe Grattecap.
07:21 Ossimène, tu m'as demandé qu'il y avait été sorti,
07:23 lors de l'entrée en liste des éléphants de Côte d'Ivoire face à la Guinée-Bissau.
07:27 Gassé avait mentionné son jeune âge, son manque d'expérience,
07:31 et il avait trouvé un peu en souffrance.
07:33 Là, il a ligné, en lui et place de Willy Boully,
07:36 qui était rentré à sa place lors de la première sortie des éléphants.
07:39 Et puis, il y a ce petit coup du sort.
07:41 Oui, bon, écoute, c'est malheureux pour lui,
07:44 parce que c'est vrai qu'il a fait un match très timide contre la Guinée.
07:49 Il a eu une charge émotionnelle trop importante pour lui,
07:53 qui avait rendu fait que sa performance avait été trop moyenne.
07:57 Il a été remis et puis là, de nouveau, il fait manque d'expérience.
08:01 Après, ces pénaltys, maintenant, c'est...
08:04 Il y avait l'avare, dès qu'il y a un joueur qui est en équilibre sur une jambe,
08:08 dès qu'il est touché, il y a risque de pénalty.
08:11 Il y a quelques années, ces pénaltys-là n'auraient pas été sifflés.
08:14 Alors, c'est vrai que là, Diomande, ce soir, il doit accuser le coup.
08:18 Et j'espère qu'il aura tout le soutien de ses camarades et de son staff,
08:22 parce que c'est un jeune joueur qui a un bel avenir devant lui.
08:26 Et c'est vrai que même s'il est fautif sur cette action-là,
08:30 il faut qu'il soit fort mentalement pour s'en remettre.
08:34 Et je lui souhaite de s'en remettre, bien sûr.
08:37 On parle de mental, on arrive à ce pénalty shooté de Hekong.
08:40 Le préposé aux pénaltys, c'est Victor Hochimène, sur qui la faute a été commise,
08:44 qui a préposé à se rendre justice. Il y a l'intervention de l'entraîneur
08:48 de cette équipe du Nigeria qui préconise Hekong.
08:51 Hochimène s'efface. En conférence de presse, il a dit
08:54 qu'il aurait bien voulu frapper ce pénalty, mais l'entraîneur en a décidé autrement.
08:58 Il laisse donc en évidence son capitaine et le pénalty est transformé.
09:02 Ça voudrait dire qu'il y a une bonne vie, une bonne gestion de ce collectif à Nigerien.
09:09 Il y a des sélections où l'entraîneur désigne quelqu'un et une autre personne va prendre la balle pour tirer.
09:16 Je pense que c'est plutôt Hochimène qui a eu l'élégance de laisser son coéquipier tirer,
09:32 mais je pense aussi qu'il avait un peu la pression.
09:35 Si il avait vraiment confiance en lui, il aurait tiré ce pénalty.
09:39 Il n'aurait pas laissé du tout ce pénalty-là.
09:41 Ça prouve que dans cette équipe du Nigeria, Victor Hochimène a peut-être fait des lances,
09:49 mais il n'a pas encore le coffre pour s'imposer pleurement dans le vestiaire.
09:59 Il n'est pas encore le patron du vestiaire, parce que s'il était le patron du vestiaire,
10:03 il n'allait pas écouter les sélectionneurs.
10:05 Il aurait tiré lui-même, prendre ses responsabilités et tirer.
10:09 C'est comme ça que je vois la chose.
10:11 Maintenant, si le pénalty avait été manqué, peut-être qu'il aurait dit "c'est l'entraîneur qui m'a dit ça".
10:19 Et puis on lui aurait dit "écoute, toi tu n'as pas de personnalité,
10:22 parce qu'on a vu ici des joueurs d'état-tramp prendre leurs responsabilités,
10:26 quand bien même l'entraîneur a désigné un autre tireur".
10:30 Mais ne pensez-vous pas que c'est également le fait que le sélectionneur ait compris
10:35 que sans doute Yaya ait fait beaucoup de visionnages des différents pénalties d'Hochimène ?
10:39 Il a voulu mettre toutes les chances de son côté.
10:41 C'est clair que l'entraîneur a ses raisons.
10:44 Je pense qu'à Froid, il a des trêves, mais ça c'est avant.
10:48 Ce n'est pas sur le champ qu'on doit prendre ses décisions.
10:52 Non, pour moi c'est Hochimène qui devait tirer ce pénalty.
10:55 L'entraîneur n'a pas à se mêler à ce moment-là de ce qui se passe sur le terrain.
10:59 On désigne avant. Ils sont là, les entraîneurs, ils sont là.
11:02 Maintenant, quand sur le champ, l'entraîneur doit dire à quelqu'un de laisser pour qu'un autre tire.
11:06 Pour moi, on va dans tous les sens. Ça fait un peu brouillon.
11:09 Heureusement que là, Ekong transforme ce pénalty, donc on va laisser passer ça.
11:16 Maintenant, le pénalty a été provoqué par Hochimène Diomande.
11:20 Je pense que c'est le métier qui est en train de rentrer.
11:22 Moi, personnellement, je ne lui en veux pas.
11:24 Moi, je m'y attendais.
11:26 J'ai toujours dit que la Côte d'Ivoire a une très jeune équipe,
11:29 donc c'est normal qu'ils fassent ce genre d'erreur.
11:32 C'est à travers ce genre d'erreur que l'on apprend que le métier rentre
11:35 et qu'on apprend la haute compétition. Voilà, c'est tout.
11:39 Moi, je ne suis pas surpris de ces gens.
11:41 Il y en a certains qui l'ont surpris, moi je ne suis pas surpris.
11:44 Ndk et Ousmane Diomande ont peut-être l'avantage d'avoir mûri un peu plus tôt.
11:49 C'est ça. Mais il est clair qu'ils sont encore jeunes, 19 ans.
11:54 Il va, il va, il va.
11:56 Ils ont encore de l'expérience à magasiner.
11:59 Je ne lui en veux pas, ça va venir. Prochainement, il ne fera plus ce genre de fautes.
12:04 Ces fautes sont maintenant sifflées systématiquement.
12:07 Donc les joueurs, expérimentez.
12:09 Ceux qui ont déjà subi ce type de coup de sifflet,
12:12 ils ne touchent plus les attaquants dans la surface des réparations.
12:16 Mais moi, ce qui me coeur là, vous voyez que même aux Imenken,
12:19 ils touchent la balle, c'est Lukmane qui prend le ballon devant Ndk.
12:22 C'est la solidarité sans doute qui a manqué dans cette défense.
12:26 Le secteur défensif était aux abois, était en souffrance.
12:29 On n'a pas été agressifs.
12:31 Au milieu de terrain, Rigaud Gervais, on a aligné notre trio fort.
12:34 Dans ce milieu de terrain, Cekofofana, Ibrahim Sangaré, Kessie,
12:38 que d'aucuns ont trouvé totalement noyés par Iwobi et Onyeka.
12:42 Oui, mais tu peux les prendre, mais c'est l'animation aussi.
12:47 Je pense que la dernière fois que j'ai décrit cette animation,
12:50 de laisser Sangaré seul en sentinelle, ça ne résout pas le problème ivoirien.
12:54 Parce que quand Sangaré est en sentinelle seul,
12:57 d'abord il y a la lenteur dans la sortie des balles.
12:59 Parce que lui-même, son déplacement est tout de suite visé,
13:02 parce que l'adversaire va faire quoi ? Va venir le chercher.
13:06 Pendant ce temps, vous avez vu que Seko décrochait
13:11 depuis les 30 mètres là-bas pour descendre, décrocher jusqu'à 40 mètres.
13:16 À quel moment Seko allait remonter ?
13:18 Donc je pense que ce problème-là, il faut mettre Sangaré et Kessie à la base,
13:24 au service de Seko.
13:26 On a plutôt mis Sangaré qui doit être au service de Seko et de Kessie.
13:31 C'est-à-dire qu'on veut jouer à deux numéro 10.
13:33 Mais est-ce que les deux, Seko et Kessie, ont le talent nécessaire
13:37 pour jouer numéro 10 dans notre jeu ?
13:39 Un, d'abord, ils ont un déplacement difficile.
13:42 Et deux, s'ils occupent l'intérieur, nos alliés vont bouger aller où ?
13:46 Quand nos latériaux vont venir ?
13:48 Le jeu est bloqué. Et on a senti quoi ?
13:50 Que le jeu ivoirien est bloqué.
13:52 Parce que ce trio-là, c'est vrai qu'on a fait un triangle,
13:56 mais la base, des verts Sangaré et Kessie.
14:00 Mais on met plutôt du Seko et du Kessie.
14:02 Donc c'est la disposition de ce trio-là qui pose problème actuellement.
14:05 Deux, quand on doit faire la sortie des balles,
14:08 maintenant, l'axe central est bloqué.
14:11 Parce que l'axe central, ils vont se composer en deux.
14:13 Quand ils sont bloqués, qui doit entrer dans le 1-2 ?
14:15 C'est Sangaré ou bien Kessie qui doit partir.
14:17 Ça va faire trois. Ça va permettre à nos latériaux de faire quoi ?
14:19 De faire une position avancée.
14:21 Vous avez vu les Égyptiens tout à l'heure.
14:23 Nous, on était au félix. Quand ils étaient menés,
14:25 ils ont décroché un ennemi entre les deux centraux.
14:27 Et ça a permis aux latériaux de faire quoi ?
14:29 De faire une position très avancée.
14:31 Ça a fait que ça a occupé le couloir égyptien.
14:33 Et les Égyptiens ont surmégié les Ghanéens.
14:35 Ils ont répondu au début Ghanéens à chaque fois.
14:38 Et pourquoi nous, on ne l'a pas fait ?
14:40 On a les hommes.
14:42 On pouvait, et aussi, je crois, le choix d'Orie.
14:46 Orie n'a plus cette vista-là de pouvoir partir et revenir.
14:49 Donc, le choix des Singho, le choix des hommes aussi s'est posé.
14:53 Voilà. Donc, en même temps, ce milieu-là, il est là.
14:56 C'est vrai, il est à notre service.
14:58 Mais il faut le remanier.
15:00 L'organisation à la disposition.
15:02 Il faut remanier l'organisation.
15:04 Parce que vous avez vu que nos élus aujourd'hui n'ont pas pu jouer.
15:07 Zerim Boga, il aime faire l'appel à l'extérieur pour aller à l'intérieur.
15:11 Mais à l'intérieur, il a constaté que quoi ?
15:13 Que déjà, Kessie et Seko ont occupé l'intérieur.
15:16 Donc, lui, il se place où ?
15:18 Non, l'animation manque.
15:20 Surtout qu'on a un crasso qui n'a même pas la taille.
15:22 Et qui doit fixer des Nigériens qui font déjà 1m90.
15:26 Ça aussi, c'est une grosse erreur.
15:28 Pourquoi on n'a pas pu connaître Karim pour faire cette fixation ?
15:31 Justement.
15:32 Parce qu'il a ce profil-là.
15:34 Et qu'il a le profil à l'heure.
15:36 Et qu'il joue la Ligue des Champions avec son club.
15:38 Justement.
15:39 Donc, le choix des hommes s'est posé.
15:41 En même temps que l'animation s'est posée, le choix des hommes s'est posé.
15:44 À droite, au rillet, on ne percute pas.
15:46 Le milieu de terrain, il n'y a pas de mouvement.
15:48 Les ailiers n'ont pas d'ancrage.
15:50 C'est-à-dire qu'ils n'ont pas de mouvement.
15:52 Et à l'extérieur, ni à l'intérieur.
15:54 Et le jeu ivoirien reste bloqué.
15:56 On est resté là à faire du stéréotypé.
15:58 Et dans le stéréotypé, il n'y a pas de problème.
16:00 On est resté là à faire du stéréotypé.
16:02 Et on a fait un très bon travail.
16:04 On a fait un très bon travail.
16:06 On a fait un très bon travail.
16:08 On a fait un très bon travail.
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27:38 On a fait un très bon travail.
27:40 Depuis que nous jouons, c'est notre véritable équipe qu'on a croisé.
27:43 Parce que les autres, on ne les sous-estime pas,
27:45 mais on a eu un gros morceau aujourd'hui.
27:47 On n'a pas vu la réaction des éléphants.
27:49 On a pris un but, on jouait comme si on menait.
27:52 Vraiment, je ne suis pas déçu.
27:54 Je leur demande pardon.
27:56 La troisième journée, qu'il y ait pitié des Ivoiriens,
27:58 qu'ils nous fassent plaisir,
28:00 pour qu'on puisse accéder aux huitièmes de finale de la belle manière.
28:04 Franchement, tout ce que j'ai à dire,
28:06 c'est de demander pardon aux éléphants.
28:08 Les éléphants, pardonnez, ayez pitié de nous.
28:11 Regardez comment les autres pays jouent.
28:13 Ils savent qu'ils sont venus pour une compétition.
28:15 S'il vous plaît, faites-nous...
28:17 Regardez-nous, on fait pitié.
28:19 Pardonnez.
28:20 Regardez la Côte d'Ivoire,
28:22 regardez tout ce que les autorités ont mis
28:24 pour vous mettre dans les conditions pour que vous puissiez nous faire gagner.
28:27 S'il vous plaît, faites accord de Dieu.
28:29 Faites accord de Dieu, on vous demande pardon.
28:31 Faites-nous gagner.
28:32 Merci à Sekofofana pour le maillot qui mouille à chaque compétition.
28:35 Concernant la prestation des éléphants de Côte d'Ivoire,
28:39 il faut dire que c'est une grosse déception.
28:41 Nous sommes vraiment déçus de cette prestation.
28:44 Et nous espérons que le prochain match,
28:46 ils pourront vraiment se surpasser
28:48 afin d'apporter cette victoire.
28:50 Faire plaisir aux supporters,
28:51 afin que nous puissions nous qualifier pour le second tour.
28:53 Nous sommes pays organisateurs, il faut vraiment qu'on se qualifie.
28:56 C'est ce que nous pouvons leur souhaiter.
28:57 Moi, je ne suis pas découragé parce que la Côte d'Ivoire,
29:00 nous, on ne se décourage jamais.
29:02 Ça va nous remonter, on va jouer plus qu'encore.
29:05 On a encore une chance contre Michael Daguignan-Cotteram.
29:08 Donc, ils pensent que les éléphants vont se qualifier.
29:10 Nous avons perdu, mais nous sommes derrière les éléphants.
29:12 Nous allons les soutenir jusqu'au bout.
29:14 Il nous reste encore un match.
29:15 On a encore toutes nos chances, encore devant.
29:17 On va encore espérer pour le prochain match.
29:19 C'est vrai que ça fait mal, ça fait mal de perdre un match.
29:21 Mais je pense que les enfants ont tout donné.
29:23 Ils ont vraiment joué comme il le fallait.
29:25 Je veux la voix.
29:27 C'est juste une défaite, ce n'est pas la fin de la guerre.
29:29 Donc, vous avez le coeur.
29:31 Étant donné que les Nigeriens ont fait le 4e match,
29:36 nous, maintenant, on doit assoucier leur défense.
29:39 Et c'est ce qu'ils ont fait, ils ont eu pénalité chez nous.
29:42 Franchement, je les encourage à gagner le prochain match.
29:45 Je ne suis pas découragée.
29:47 Parce que découragement, ce n'est pas ivoirien.
29:49 Le drapeau qui est sur moi, il est pris à 3 000 francs.
29:52 Là, il est pris à 15 000.
29:54 Il n'est plus lequel, il n'est plus bonnet.
29:57 C'est dommage, mais bon, découragement n'est pas ivoirien,
30:00 on le dit.
30:01 On encourage nos éléphants.
30:03 On sait que la prochaine fois, ça ira mieux.
30:05 Donc, on mobilise tout le monde à supporter l'équipe ivoirienne.
30:09 Parce que c'est une forte équipe.
30:11 Et on croit à l'avenir.
30:13 On croit à cette canne, on croit à cette coupe.
30:15 Découragement n'est vraiment pas ivoirien.
30:17 J'encourage les éléphants pour le prochain match.
30:20 Je sais qu'ils vont faire de leur mieux.
30:22 Et la Côte d'Ivoire sera qualifiée.
30:24 Seulement que Oshimane a été méchant.
30:27 Il a vraiment été méchant.
30:29 Il a touché la face de son coucher
30:31 pour qu'on ait en question un pénalty.
30:34 On a un troisième match que nous allons bien jouer.
30:38 Donc, ça marche.
30:40 Moi, franchement, je suis déçue.
30:43 Parce que, selon moi, on devait gagner.
30:46 Je veux juste dire, si vous êtes déçus, découragés,
30:51 pour la suite, il y a encore de l'espoir.
30:55 On nous a gagné, s'il vous plaît.
30:57 Le prochain match, on va gagner.
30:59 La canne, c'est pour nous.
31:01 Mais pardonnez, allons jusqu'à la finale, minimum.
31:04 S'il vous plaît, on va la coupe cette année.
31:07 Les éléphants et les supporters s'y ajoutaient, moi non plus.
31:12 Retenez ceci, découragement n'est pas ivoirien.
31:14 Ce n'est que cette simple défaite.
31:16 Il y a encore un troisième match.
31:19 Espérons que les éléphants puissent retenir leurs leçons
31:22 et nous montrer un tout autre visage face à la Guinée équatoriale.
31:25 Ce qui nous permet d'entamer la discussion
31:27 avec le premier match en ouverture de cette Poule A.
31:31 Et il y a un fait marquant.
31:33 Non seulement, il y a la victoire de la Guinée équatoriale,
31:36 mais surtout le triplé d'Emiliano Nussoé.
31:39 Jean-Christophe Grattecap.
31:41 Oui, c'est un triplé, ce n'est pas en Audun, c'est en Cannes.
31:45 C'est bien pour lui, qui est un joueur en fin de carrière,
31:49 qui a 34 ans, qui est d'une nationalité espagnole.
31:53 Et...
31:55 Il est équato-guinéen.
31:57 Équato-guinéen.
31:59 Mais voilà, moi je pense que ça a été facilité,
32:05 je pense, par les erreurs défensives de la Guinée Bissau,
32:09 quand même, qui l'ont bien aidé.
32:11 Et notamment sa charnière centrale,
32:13 parce que sur le premier but, il y a un mauvais alignement
32:16 et puis il y a une erreur individuelle du défenseur, Mané.
32:20 Il gagne son 1 contre 1.
32:22 Après, il marque le deuxième but, je voulais revenir,
32:27 même si ce n'est pas lui qui le marque, quand même.
32:29 À Guinée, Bissau encaisse un deuxième but sur un 6 mètres, quand même.
32:34 Je rappelle que peut-être qu'ils avaient oublié,
32:37 ils ne savaient pas qu'il n'y avait pas hors-jeu sur les 6 mètres.
32:40 Sur le dégagement du portier.
32:41 Voilà.
32:42 Et puis après, sur le troisième but, voilà, bon,
32:46 sur un centre, il est à la réception, mais il est libre de tout marquage.
32:49 Enfin, il a été, c'est là, un ballon entre les deux défenseurs.
32:54 Il n'y a pas de couverture.
32:56 Et puis il anticipe bien, il dribble le gardien et il marque.
32:59 Non, c'est bravo à lui, mais il a bien été aidé par la défense de la Guinée.
33:06 De la Guinée, Bissau.
33:07 Emmanuel Onsoué, bientôt deux ans sans club,
33:09 et il nous sort un tel rendu en Coupe d'Afrique des Nations.
33:12 Oui, mais je pense qu'il fait partie des joueurs qui mouillent le maillot national.
33:17 Parce que, regardez un peu au niveau de l'Egypte.
33:21 Ils ont des joueurs, même, qui sont à cinq matchs joués dans leur club.
33:24 Mais regardez leurs prestations.
33:26 Voilà, donc, quand ils portent le maillot du club, il n'y a pas assez d'engagement.
33:31 Mais quand ils viennent en sélection, c'est pour véritablement mouiller le maillot.
33:34 Moi, je l'ai vu en tant que leader lors de la pause fraîche.
33:38 Ils étaient déjà à 1-1 parce qu'il a marqué, ils ont égalisé.
33:43 Je l'ai vu tout de suite parler à ses coéquipiers.
33:46 Il a réagi en tant que leader.
33:49 Et, véritablement, je sais qu'il voulait encore des ballons.
33:52 Il les a eus, il les a mis au fond.
33:54 Donc, ça ne fait que tirer l'équipe vers l'avant.
33:57 Nous, tout à l'heure, j'entendais Magoua qui parlait de buteur.
34:01 Eux, ils ont un buteur, même s'il a 34 ans.
34:04 Vous pensez que si c'était encore du voici, on l'aurait sélectionné ?
34:08 C'est ça aussi notre problème.
34:10 Quand on a des joueurs qui peuvent nous apporter en attaque surtout,
34:14 parce que les attaquants sont rares, il faut les soutenir.
34:18 Il ne faut pas les traiter de vieillots, de tentants.
34:20 Et là, il vient de nous donner une leçon.
34:22 Il est capitaine, leader d'équipe et buteur.
34:25 Il a tiré son équipe vers l'avant.
34:27 Et, véritablement, c'est tout à son avantage aujourd'hui.
34:29 Il était à l'affût.
34:30 Vous voyez ce ballon qu'il reprend au deuxième poteau.
34:33 On en a eu des ballons qui sont dans l'axe.
34:35 Là, il part dans l'axe directement.
34:37 Il marque, il est autant dans l'axe que sur le côté au deuxième poteau.
34:40 Il varie.
34:41 Tout à l'heure, le défenseur lève les pieds.
34:44 Mais il n'a pas peur, il chope le ballon et il s'en va droit au but.
34:47 Et il marque.
34:48 Donc, ça veut dire que quand tu as ce genre de leader dans ton équipe,
34:51 tout le monde court pour lui.
34:53 Et là, ça nous manque.
34:56 On avait Espérion à l'heure, blessé.
34:58 Mais il faut se faire un autre leader d'attaque.
35:00 Donc, ça veut dire que la Guinée-Côte d'Oréal mérite largement sa victoire.
35:05 Parce qu'il a marqué quatre buts.
35:07 À cette défense, la Côte d'Oréal a seulement marqué deux buts.
35:10 Véritablement, je pense qu'ils méritent largement leur victoire cet après-midi.
35:15 Ils méritent leur victoire.
35:16 Emilia Lounsoué, c'est seulement un triplé après celui de 2008,
35:21 enregistré par Sofiane Aloudi.
35:24 Ça fait plusieurs années qu'on n'avait pas vu un tel rendu en Coupe d'Afrique des Nations.
35:28 Satisfait du rendu de la Guinée-Côte d'Oréal ou faiblesse de cette équipe de Guinée-Bissau ?
35:33 Non, c'est la Guinée-Côte d'Oréal qui était supérieure.
35:36 La Guinée-Côte d'Oréal a souvent eu du mal à battre la Guinée-Bissau.
35:41 La Guinée-Bissau a souvent regardé la Guinée-Côte d'Oréal dans les yeux
35:45 quand les deux sélections se croisent.
35:48 Mais je pense qu'aujourd'hui, la Guinée-Côte d'Oréal a démontré
35:51 qu'elle a beaucoup plus progressé que la Guinée-Bissau.
35:59 La Guinée-Côte d'Oréal, je le rappelle toujours,
36:03 était dans le top 8 lors de la dernière Cannes.
36:08 Elle était quarte des finalistes.
36:10 On ne les a pas battues.
36:12 La Guinée-Côte d'Ivoire n'a pas eu de but à zéro.
36:14 Et difficilement à match de poule.
36:17 Il ne faut pas oublier ça.
36:19 Il faut avoir beaucoup de respect pour cette équipe-là.
36:22 C'est pourquoi le prochain match des éléphants,
36:24 il faut avoir du respect pour cette équipe.
36:26 On peut s'en sortir, mais ce n'est pas gagner d'avance.
36:29 Moi, j'ai beaucoup d'admiration pour cet attaquant,
36:34 Emile Onsoué.
36:36 Regardez les deux premiers buts qu'il marque.
36:38 Ça rappelle le but que Sébastien Allais marque face au Maroc.
36:43 Ça, c'est la marque des grands attaquants.
36:45 Faire des faux trains, on n'a pas beaucoup d'attaquants qui font ça.
36:48 Faire une course latérale pour ensuite appeler la balle en profondeur,
36:52 il n'y a pas beaucoup d'attaquants qui font ça.
36:54 C'est la marque des grands attaquants.
36:56 Et lui, venant d'un petit pays qui n'est pas un pays de football,
37:00 il a réussi à se faire un nom sur le continent.
37:02 Ça fait sa troisième canne.
37:04 Il a commencé dans cette équipe de Guinée-Équatoriale en 2013.
37:08 Et aujourd'hui, avec ce triplet, c'est son 20e but,
37:12 comme on l'appelle dans cette équipe du Zalang national.
37:16 Et il est le meilleur buteur de l'histoire du Zalang national.
37:20 Chapeau à Emile Onsoué.
37:23 Aujourd'hui, c'est une masterclass qu'il a faite.
37:26 Les jeunes attaquants devraient beaucoup apprendre de lui.
37:29 C'est lui qui a pourri la vie aux défenseurs bissao-guinéens.
37:34 C'est lui qui a pourri la vie.
37:36 C'est un grand attaquant.
37:38 Je pense que dans cette compétition, il va falloir compter avec lui.
37:41 Il n'a pas la puissance, la vivacité qu'il avait il y a quelques années.
37:48 Mais son expérience aujourd'hui à laquelle il joue,
37:51 l'efficacité qu'il retrouve là, il va falloir faire très attention.
37:54 Je pense qu'avec ces quatre points, la Guinée-Équatoriale a déjà son biais pour les huitièmes de finale.
37:59 En tout cas, au moins à 95%, la Guinée-Équatoriale est en huitièmes de finale.
38:03 Le petit poussé, la Guinée-Bissao, qui quand même rentre un tout petit peu dans l'histoire.
38:07 C'est vrai que l'égalisation intervient sur un but contre son camp.
38:11 Mais vous avez Zé Turbo, le joueur qui évolue en Russie,
38:14 qui marque le premier but de cette Guinée-Bissao dans l'histoire de la Coupe d'Afrique des Nations.
38:20 Ce qui nous amène donc au tableau récapitulatif de cette deuxième journée au niveau de la poule A.
38:27 Vous avez les éléphants de Côte d'Ivoire qui ont trébuché 1 but à 0 devant cette équipe du Nigeria
38:33 et le Nizalang national qui a étrié, qui a fait d'une bouchée cette équipe de la Guinée-Bissao.
38:39 Au classement, nous avons donc la Guinée-Bissao, la Guinée-Équatoriale en tête avec quatre points,
38:45 suivi du Nigeria, quatre points, la Côte d'Ivoire trois points et la Guinée-Bissao ferme la marche.
38:51 La troisième journée sera donc capitale. Un tour de table rapide sur cette troisième journée.
38:56 Jean-Christophe Gattacap, Côte d'Ivoire, Guinée-Équatoriale.
39:00 Côte d'Ivoire.
39:01 Côte d'Ivoire. Avantage Côte d'Ivoire.
39:03 Oui, parce que là, il n'y a pas de calcul. Il faut gagner le match.
39:08 Donc je pense qu'il y a une réflexion à mener de ce match-là.
39:14 Après, la Guinée-Équatoriale, pour moi, est de niveau inférieur au Nigéria.
39:21 Donc je pense que la Côte d'Ivoire est capable de l'emporter.
39:24 Avantage Côte d'Ivoire. Magloa Diop, Côte d'Ivoire, Guinée-Équatoriale.
39:28 Qu'est-ce qu'il va falloir changer lors de cette rencontre ?
39:32 Il va falloir être solide défensivement. C'est ma chanson.
39:36 Il ne faut pas encaisser. Tant qu'on n'encaisse pas, on peut gagner.
39:40 Au pire, dès qu'on fait un match nul, c'est tout.
39:42 Et avec un match nul, on passera.
39:44 Maintenant, je pense que j'ai eu quelques discussions avant de venir sur ce plateau.
39:49 Dites-nous tout.
39:50 Il faut éviter ces histoires de premier, deuxième, troisième.
39:53 Il faut que la Côte d'Ivoire passe simplement aux huitièmes des finales.
39:56 C'est fini aujourd'hui. On n'a plus notre destin en main.
39:59 Peu importe le destin qui nous sera offert.
40:03 Nous devons simplement travailler sur nos forces et corriger nos faiblesses
40:10 pour pouvoir aujourd'hui être à même d'affronter n'importe quel adversaire.
40:13 C'est ce qu'il faut faire aujourd'hui.
40:15 Je pense que, normalement, parce que pour être éliminé,
40:19 il faut une défaite face à la Guinée-Équatoriale.
40:22 La Côte d'Ivoire va organiser une campagne.
40:24 Perdre contre le Nigéria et la Guinée-Équatoriale.
40:27 Je pense qu'il faut dissoudre cette équipe et prendre carrément de nouveaux joueurs.
40:31 Tout, tout, tout recommencer à zéro parce que là, ce ne serait pas du football.
40:36 Ce serait une faillite totale d'investisseurs de tout un groupe.
40:40 Et ça, ce serait impardonnable.
40:42 Franchement, qu'ils fassent tout, mais qu'ils ne perdent pas ce match-là.
40:46 Avec un nul, je pense qu'on va passer en huitièmes des finales.
40:50 Peu importe la position, même si c'est en tant que meilleur troisième, ce n'est pas grave.
40:54 Maintenant, il faut pouvoir passer.
40:57 Et puis après, on sera dans la bataille.
41:00 Mais perdre contre la Guinée-Équatoriale...
41:02 Ce serait un crime de l'Este majesté.
41:04 Non, mais c'est le football.
41:06 Mais je me dis que...
41:08 Il y a un orgueil, il y a un passé à défaut.
41:10 Oui, au football, il y a quand même...
41:14 Il y a le sacré.
41:15 Il faut qu'ils en soient conscients.
41:17 D'accord.
41:18 Il faut qu'ils en soient conscients.
41:19 Défaite interdite.
41:20 Un nul, moi je serais preneur et je leur tirerais mon chapeau.
41:25 Au moins, on se qualifie.
41:26 Et puis bon, peu importe ce que ce soit le Sénégal, le Cameroun, l'Egypte, celui qui vient.
41:31 Bon, on va dans la bataille, on se bat.
41:34 Ce n'est plus quoi faire.
41:35 Mais perdre contre la Guinée-Équatoriale et en dehors du pays.
41:39 En tout cas, ce serait véritablement un cataclysme de ne pas voir la Côte d'Ivoire passer au tour suivant.
41:45 Rigaud, vous qui étiez au stade, Félix Lefouette-Boigny,
41:47 je pense que vous avez senti un tout petit peu la torpeur et la déception des supporters ivoiriens.
41:53 On a déjà sorti les calculatrices.
41:55 Oui, mais je pense que quand même, ils sont déçus.
41:59 Ils ont pris le coup, mais ils ne sont pas découragés.
42:02 Comme tu le disais tout à l'heure, le découragement n'est pas ivoirien.
42:06 Je pense que ce match-là, cette défaite est bienvenue.
42:10 Surtout parce que moi, je les voyais jouer au tennis-ballon.
42:13 Le tennis-ballon, c'est lucratif, c'est relax.
42:16 Ils ont de quoi maintenant se concentrer.
42:18 Voilà, parce qu'ils rentrent maintenant dans leur canne.
42:21 Et c'est mieux de perdre aujourd'hui que de perdre en huitième et en quart de finale.
42:26 On a pu de joker à griller.
42:30 Donc c'est une défaite qui est bienvenue.
42:33 C'est un groupe, et la vie de groupe, il doit avoir des hauts et des bas.
42:38 Quand on regarde depuis le match contre la Zambie, ils n'ont pas encore eu ce degré de réflexion.
42:44 Ils vont commencer à réfléchir.
42:45 Ils vont commencer à méditer individuellement sur la canne.
42:48 Et je pense qu'au thème de cette méditation, quelque chose de bon doit sortir.
42:52 Parce qu'on a vu comment ils ont enchaîné le Maroc, l'Afrique du Sud, le Hamac, et les autres.
42:56 Et puis les victoires sont venues après l'échec de la Zambie.
43:00 Donc je pense que cette défaite-là, est une défaite qui va les interpeller.
43:05 Et puis qui va leur permettre de se poser les vraies questions, surtout.
43:09 Pour pouvoir répondre.
43:10 Parce que le second tour, on le fait contre qui ?
43:14 La première partie, c'est contre le Ghana d'Egypte, et puis le Cap Vert.
43:19 Est-ce que tu vois une équipe faible là ?
43:22 Le Cap Vert a mangé le Ghana.
43:24 Le Cap Vert, c'est l'Egypte.
43:26 On reconnaît que c'est notre bête noire.
43:29 Le Ghana, c'est notre voisin.
43:30 On sait ce qui se passe.
43:31 On ne sait pas toujours tirer au but.
43:32 Donc, véritablement, il n'y a pas de petits matchs là-bas.
43:35 Comme Maguwa le dit, il ne faudrait pas calculer, il ne faudrait pas penser à tomber forcément sur le Cap Vert, le Ghana ou l'Egypte.
43:43 Allons-y, qualifions-nous.
43:45 Même si c'est à partir des matchs nuls, le prochain match, il faut y aller.
43:48 Mais, véritablement, moi, ce qui m'a déçu aujourd'hui, j'ai vécu, ils n'ont pas mouillé le maillot.
43:53 C'est l'engagement.
43:54 Ils n'ont pas mouillé le maillot, ils ne sont pas allés chercher.
43:56 Ils s'économisent, oui, je peux comprendre.
43:59 Mais ils s'économisent pour quoi ?
44:00 D'accord, ça c'est la vérité.
44:02 Voilà, quand on est l'immigrant, il ne faut pas avoir de regrets.
44:05 Il faut tout donner.
44:06 Il faut tout donner et jouer le vatou.
44:07 Il faut tout donner, voilà.
44:08 Et puis, après chose, parce que l'entraîneur, il joue avec les 11 types.
44:13 C'est vrai, les 11 types, ils pensent qu'ils n'ont plus personne derrière.
44:17 Mais il faut qu'ils se battent.
44:18 On les voyait s'arracher, même en match amical contre le Maroc, ils ont mouillé ce maillot-là.
44:23 Même en match amical contre l'Afrique du Sud, l'Afrique nous menait, ils sont allés chercher le résultat.
44:27 Et là, on n'a même pas eu de réaction.
44:30 On n'a pas eu de réaction et là, c'est...
44:32 Le tabouret nigérien était en acier.
44:35 Je pense que c'était un bus qui était garé devant le portier nigérien.
44:39 On vous a bien compris.
44:40 Emilio Unzue, qui a été désigné homme du match, l'a dit, il a envie de terminer sous le lié d'or.
44:45 C'est un avertissement pour les éléphants de Côte d'Ivoire.
44:48 Rapidement, en ouverture de la poule B au stade Félix-Lufoy de Boigny d'Abidjan-Plateau,
44:53 on a eu un très beau match entre deux multiples vainqueurs de la Coupe d'Afrique des Nations.
44:59 Egypte et Ghana soldés par un 2-2.
45:01 Rapide tour de table, puisque nous sommes un peu pris par le temps.
45:03 Jean-Christophe Gardecap.
45:04 Oui, on a vu un beau match avec quatre buts, avec des renversements de situation.
45:10 Et puis surtout, une équipe du Ghana qui a été solide, qui a trouvé l'ouverture.
45:16 Et puis il y a un joueur, Mohamed Kouddouz, qui a éclaté, qui a fait un gros, gros match.
45:22 Il leur a manqué lors du premier match.
45:25 Et puis une Egypte, qui certes a perdu Salah.
45:29 Alors on ne sait pas pour combien de temps.
45:32 J'espère que pour la Cannes, qui va revenir assez vite,
45:36 et qui sera là très rapidement dès le prochain match, je lui souhaite.
45:42 Mais après, on a vu une Egypte qui est revenue deux fois au score.
45:45 Donc ça montre, même si leur qualité et leurs ressources mentales.
45:49 Et c'est une équipe qui ne relance jamais,
45:52 et qui a une grande confiance en elle et qui croit toujours qu'elle peut revenir.
45:56 Et la preuve en est, puisqu'ils sont revenus deux fois à la marque.
46:00 Et puis aussi, ils ont été capables aussi par des changements de système,
46:05 par des changements de joueurs, des entrées de marqués.
46:10 Donc même s'ils n'ont que deux points aujourd'hui, je pense que l'Egypte est toujours là.
46:15 L'Egypte est toujours en place.
46:17 Rigo Gervais, Mohamed Kouddouz, ce milieu de terrain de West Ham,
46:21 qui là, éclabousse un tout petit peu de son tassement, qui prend un défaut par deux fois.
46:25 El Shennaoui, que pensez-vous de ce joueur qui a été désigné homme du match ?
46:29 Moi, j'étais au stade Foubouane, j'ai vu un Kouddouz véritablement étincelant.
46:33 Quelqu'un qui porte l'équipe, ça m'a rappelé tout de suite Abedi Pélé.
46:37 C'est vrai que l'Egypte est revenu dans le match, mais regardez ce deuxième but.
46:42 Dès que l'Egypte revient, la première action qu'il suit, c'est Kouddouz qui a le ballon,
46:45 et il enroule parfaitement, et il amène encore le Ghana.
46:48 Malheureusement, ils vont craquer parce que la mise en place défensive.
46:52 Mais il y a deux choses qu'on retient là.
46:54 Il y a Kouddouz qui tue le Ghana, et puis il y a Mohamed Salah qui sort.
46:59 On attend, parce qu'il y a longtemps qu'on veut voir cet après-Mohamed Salah.
47:03 On l'a vu aujourd'hui, les Égyptiens ont sonné la révolte.
47:06 Ceux qui sont rentrés, les Fatih et autres qui étaient déjà sur le terrain,
47:09 ils ont sonné la révolte, ils sont allés chercher ce résultat.
47:13 Le Ghana n'a pas craqué parce qu'il faut craquer.
47:15 Regardez comment ils arrachent le premier but.
47:17 Un double pressing sur le porteur du ballon.
47:20 Le deuxième but, un pressing sur le porteur du ballon.
47:23 Tout de suite, ils font le retrait et ils égalent, ils reviennent à 2-2.
47:26 Vous voyez, ce ressort là, c'est ce ressort qu'on démaine en Coupe d'Afrique.
47:31 Ce ressort mental, ce ressort psychologique.
47:34 Lorsque vous êtes dans la corde, il faut trouver ce ressort et réparer la faute.
47:38 Et véritablement, je pense que l'Égypte, comme le Ghana,
47:41 sont rentrés dans la Coupe d'Afrique aujourd'hui.
47:43 On leur souhaite bonne chance pour le match qualificatif, le dernier match,
47:47 pour qu'on puisse tous se retrouver au deuxième tour et puis faire la bataille.
47:52 Magloa Diop, on a vu une équipe de l'Égypte à réaction,
47:56 qui a toujours gardé cette envie de pouvoir recoller au score.
48:00 Moustapha Mohamed, Marmouch qui arrive, mais c'est le collectif égyptien
48:05 où ce sont les individualités qui ont décidé de prendre les responsabilités
48:08 après la sortie sur blessure de Mohamed Salah.
48:11 C'est le coaching. C'est le coaching de Ruy Vitoria.
48:16 Et le mental de l'équipe, ils ont refusé la défaite.
48:19 Ils ont refusé la défaite. Et tout comme face au Mozambique,
48:24 à chaque fois, ils refusent la défaite.
48:26 Même quand ils sont dans les courts, ils refusent la défaite.
48:28 Et ils ont vraiment un entraîneur.
48:31 Et là, dans cette canne-là, je suis vraiment en admiration devant les techniciens portugais.
48:36 Ils sont en train de démontrer pourquoi un entraîneur est utile à une équipe qui a des joueurs.
48:43 Il suffit pas d'avoir des joueurs, il faut un véritable entraîneur,
48:46 quelqu'un pour mettre en place des systèmes pour pouvoir, à un moment donné,
48:51 permettre à l'équipe d'obtenir les résultats qu'il lui faut.
48:55 José Pesero, avec le Nigéria, pour la première fois de ma vie,
48:59 j'ai vu le Nigéria jouer en tabouret, c'est-à-dire faire garer le bus, jamais.
49:04 Mais il s'est dit, c'est pas beau, mais face à cette cour de voie, c'est ce que je dois faire.
49:09 Et il l'a fait, il a eu le résultat. Le Nigéria va plus jouer comme ça.
49:13 Même si elle croit en la Cour d'ivoire encore, le Nigéria ne jouera plus comme ça.
49:16 Donc là, il fait le coaching qu'il faut, il gagne son match.
49:20 Vous avez eu Vitoria, par deux fois, l'Egypte s'en sort.
49:24 Aujourd'hui, face au Ghana, c'est le refus de la défaite.
49:27 Il a fait des remplacements, vous m'avez posé des questions sur les remplacements de la Cour d'ivoire
49:32 qui n'ont absolument rien apporté.
49:34 Mais là, on voit que les remplacements ont apporté beaucoup,
49:38 au point où on a pratiquement le sentiment que cette équipe l'a fait aller loin,
49:42 sans m'en mettre ça là.
49:44 Et le dernier, parce qu'il y en a trois, portugais, le dernier technicien portugais,
49:48 c'est Pedro Goncalves, l'entraîneur de l'Angola.
49:54 Et vous avez vu aussi ce qu'il a eu à faire face à l'Algérie.
49:58 Donc c'est vrai, dans cette carne-là, on découvre beaucoup de choses.
50:03 Et là, j'ai douté un peu d'eux, mais là je vois qu'ils font du bon travail au sein de ces équipes-là.
50:11 Et il faut compter avec eux dans cette canne.
50:13 Merci à vous, Mabou Adiop, merci Rigaud Gervais, Jean-Christophe Gattacap, merci.
50:18 Demain, les rendez-vous de la Cannes sur RTI 1, c'est bien sûr les rencontres Cap Vert-Mozambique à 14h,
50:25 Sénégal-Cameroun du côté de Yamoussoukro à partir de 17h,
50:29 et un étincellant Guinée et Gambie, tous ici sur les antennes du groupe RTI sur RTI 1.
50:35 Et nous, on vous retrouvera bien sûr ce vendredi ici, à Soir de Cannes,
50:39 le magazine de débrief des jours de match sur RTI 2, car le football se conjugue au temps de la Cannes sur RTI 2.
50:46 Bien le bonsoir chez vous.
50:48 [Musique]
50:53 Vendredi 19 janvier 2024 sur les chaînes du groupe RTI.
50:57 14h, Cap Vert-Mozambique. 17h, Sénégal-Cameroun. 20h, Guinée-Gambie.
51:06 [Musique]
51:12 RTI, diffusion officielle de la Cannes Total Énergie 2023.
51:16 La Cannes, c'est chez nous !
51:18 [Musique]