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00:00:00 22 218 197, c'est le nombre de citoyens ivoiriens qui ont moins de 35 ans.
00:00:12 22 218 000 sur un total de 29 300 000 habitants, soit plus de 75 % et ces jeunes sont pétris de
00:00:22 talent, ils ont de l'énergie, tout ce qu'il faut en tout cas pour pousser la Côte d'Ivoire en avant.
00:00:27 Le président Alassane Ouattara dit croire en leur capacité, leur capacité à contribuer au
00:00:32 développement du pays. Il a donc décidé de faire de l'année 2023 celle de la jeunesse,
00:00:37 une année où les jeunes seront plus formés, ils auront accès à l'emploi et leurs projets
00:00:42 seront financés. En 2023, les jeunes de Côte d'Ivoire verront leur engagement citoyen renforcé,
00:00:48 avec des conditions d'épanouissement améliorées. Ce 25 juillet, nous avons décidé de faire un point,
00:00:54 un premier bilan, il est à mi-parcours. Un programme jeune a été élaboré par le gouvernement,
00:01:00 dans quelle proportion a-t-il évolué dans sa mise en oeuvre à la fin du mois de juin passé ? Et voilà
00:01:06 la question principale qui sera au centre de l'émission spéciale de ce soir. Nous avons trois
00:01:12 invités, c'est inhabituel mais l'occasion s'y prête bien. Trois membres du gouvernement,
00:01:15 donc pour nous instruire sur l'évolution du PGouv, le programme jeunesse du gouvernement Côte d'Ivoire
00:01:23 2023-2025. En tant que ministre de la promotion de la jeunesse, de l'insertion professionnelle et du
00:01:29 service civique, son département assure la tutelle du PGouv, c'est mamadou Touré. Et à ses côtés,
00:01:36 on a les ministres Kofing et Song, de l'enseignement technique, formation professionnelle et apprentissage,
00:01:41 et Paulin Clot-Denhaut, des sports. Bonsoir messieurs les ministres. Pour échanger avec
00:01:47 vous, je serai en compagnie de Marc Hievo, journaliste professionnel, journaliste chevronné
00:01:52 depuis une vingtaine d'années, et le chef du service société à Fraternité Matin. Bonsoir Marc.
00:01:58 Bonsoir. Bienvenue. Si vous le permettez, messieurs les ministres, on va repartir du tout début,
00:02:04 au commencement. C'était le 31 décembre 2022, le chef de l'État s'adressait ainsi à la nation.
00:02:09 31 décembre 2022, Alassane Ouattara, président de la République des Côtes d'Ivoire, fait une
00:02:16 annonce importante dans son traditionnel discours de nouvel an. La jeunesse est au
00:02:21 cœur de ce message. J'ai décidé de faire de 2023 l'année de la jeunesse. Je répète,
00:02:30 2023 sera l'année de la jeunesse. Le VC qu'avril 2023, les choses se précisent. Alassane Ouattara
00:02:40 réitère son annonce en présentant son plan Marshall pour l'année de la jeunesse. Et
00:02:45 n'importe qu'en fond est dégagé pour sa mise en œuvre. Chaque jour, cette année, un milliard
00:02:51 de francs CFA leur sera consacré. C'est-à-dire 361 milliards pour l'année 2023. Pour concrétiser
00:03:02 cette volonté, Mamadou Touré, ministre de la promotion de la jeunesse, de l'inspection
00:03:07 professionnelle et du service civique, investit le terrain. Avec lui, 20 autres ministres,
00:03:12 notamment celui de l'enseignement technique, de la formation professionnelle et de l'apprentissage,
00:03:18 et le ministre des Sports. Parmi les nombreuses actions posées, l'on enregistre le financement
00:03:24 de projets, la mise en œuvre de l'école de la deuxième chance, la formation, l'apprentissage
00:03:29 au métier et l'insertion socioprofessionnelle. Six mois plus tard, quel bilan ?
00:03:37 Monsieur le ministre, merci beaucoup. Merci d'avoir accepté notre invitation. Le chef
00:03:43 de l'État s'est donc exprimé le 31 décembre, un peu plus de six mois après. Vous avez
00:03:48 le sentiment que les jeunes sont heureux, monsieur le ministre. Mais avant, monsieur
00:03:52 le ministre, je voudrais que vous nous situez d'abord le contexte.
00:03:56 Le contexte a été situé par l'élément télé. Le 31 décembre, le chef de l'État
00:04:01 a décidé de faire l'année 2023 l'année de la jeunesse. Comme on l'a dit, après
00:04:07 cette décision du chef de l'État et ses orientations, le Premier ministre, chef du
00:04:11 gouvernement, a présidé plusieurs réunions interministérielles à la suite de consultations
00:04:16 avec les jeunes. L'ensemble de ces réunions interministérielles, en plus des consultations,
00:04:21 aboutit à un document adopté le 22 mars 2023, programme jeunes du gouvernement 2023-2025.
00:04:31 Ce programme reprend l'ensemble des initiatives au niveau gouvernemental. 21 ministères ont
00:04:36 contribué à ce document. Sur la période 2023-2025, 1,5 million de jeunes comme objectif
00:04:45 a donc été impacté, pour un peu plus de 1 112 milliards de francs-séif. Pour la seule
00:04:50 année 2023, qui est l'année de la jeunesse, l'objectif est d'impacter 700 000 jeunes
00:04:54 au 31 décembre 2023, avec des financements qui vont se chiffrer autour de 361 milliards
00:05:03 de francs-séif. Je précise que dans les 361 milliards de francs-séif, 99 milliards
00:05:08 sont consacrés aux infrastructures, que ce soit au niveau de l'enseignement technique
00:05:12 avec les services techniques et professionnels, que ce soit au niveau du sport ou bien certaines
00:05:17 infrastructures, institutions socio-éducatives, même au niveau du ministère de la Famille,
00:05:22 les IFF qui sont donc construits, etc. Donc voici un peu globalement le contexte de ce
00:05:28 programme Jeunes du Gouvernement qui est en cours d'élaboration.
00:05:30 D'accord, et nous sommes à mi-parcours. Nous sommes le 25 juillet aujourd'hui. C'est
00:05:36 bon ? Vous avez le sentiment que tout avance comme il faut ?
00:05:39 Écoutez, le regard critique doit porter à deux niveaux. En tant que ministre, et ça
00:05:48 je passe le contrôle de mes collègues membres du gouvernement, nous avons le sentiment que
00:05:52 nous-mêmes et nos équipes avons d'abord travaillé à sortir un document cohérent,
00:05:58 un document avec des actions très précises, mesurables dans le temps, chiffrées. Et avec
00:06:03 nos équipes, nous avons le sentiment que les choses avancent, on aura l'occasion d'en
00:06:08 parler. Ensuite, il y a ceux à qui cela s'adresse,
00:06:10 ce sont les jeunes. Je pense que c'est un jeune sur le plateau qui pourrait s'exprimer
00:06:15 sur le niveau de satisfaction et les attentes nouvelles.
00:06:19 En gros, je peux dire, oui, le PGE Gouvernement avance bien. Nous avions trois axes, formation,
00:06:27 insertion professionnelle et entrepreneuriat pour le premier axe, l'engagement civique
00:06:32 et citoyen des jeunes pour le second axe et l'amélioration du bien-être et l'épanouissement
00:06:37 des jeunes pour le troisième axe. Dans chacun de ces axes, des initiatives ont été menées
00:06:43 par différentes ministres sectoriels et l'émission nous donnera l'occasion d'aller plus en détail
00:06:47 sur les résultats obtenus. Et pour la mise en œuvre de ce programme
00:06:51 jeune, plusieurs ministères sont concernés, une vingtaine au total, 21, y compris vous-même
00:06:57 qui en assurez la tutelle. Quel est le rôle de chacun d'entre vous, vous, Monsieur le
00:07:01 ministre des Sports d'abord ? Je pense que le cadre est bien sceiné aujourd'hui.
00:07:06 Le sport, pour le gouvernement, devait être source de création du bien-être pour les
00:07:14 Ivoiriens d'une manière générale. Le sport doit rassembler les Ivoiriens, consolider
00:07:19 le tissu social, mais aussi le sport doit être source de création, d'opportunité
00:07:23 et de richesse. C'est en creusant cette niche, comme l'a indiqué le ministre en charge
00:07:28 de la Jeunesse, qu'il nous est apparu nécessaire d'identifier 23 secteurs très pertinents,
00:07:36 très demandés, et nous avons élargi cette plateforme à 33 métiers que nous avons clairement
00:07:40 identifiés comme des sources potentielles et des gisements potentiels de métiers pour
00:07:45 les jeunes. C'est ce qui nous a permis de décliner un programme étudié en liaison
00:07:48 avec le ministère de l'Enseignement technique de 5 000 postes à pouvoir. 5 000 postes déclinés
00:07:56 dans les postes d'encadrement, des postes de formateurs et des postes de moniteurs de
00:08:02 formation. Ce sont des métiers qui sont recherchés aujourd'hui pour lesquels il fallait trouver
00:08:07 des jeunes à former et à insérer. Ce programme a été lancé, a été étudié, a été lancé
00:08:14 avec beaucoup d'enthousiasme. En moins de 15 jours, nous sommes arrivés à 12 500 jeunes
00:08:23 déterminés à embrasser ce métier du sport. Alors, à partir du mois d'août, nous allons
00:08:29 procéder à la sélection sur ces 12 000 jeunes sur l'ensemble du territoire national. 12
00:08:35 500 jeunes, nous allons donc sélectionner 5 000 qui vont être formés, encadrés et
00:08:41 insérés dans le tissu social. Un quart vont suivre le processus de l'auto-emploi et seront
00:08:47 adressés à l'agence d'emploi jeune et les trois quarts seront directement insérés
00:08:54 avec les partenaires que nous avons identifiés dans le tissu social de l'écosystème du
00:08:59 sport. Donc c'est dire qu'aujourd'hui, la balle est lancée et la machine est bien
00:09:05 lancée et nous pouvons dire qu'aujourd'hui, nous sommes amis par corps. Et beaucoup de
00:09:10 jeunes ont compris que le sport peut devenir aussi une rame de lancement social pour eux.
00:09:15 Donc c'est pour dire que ce programme social du gouvernement, concernant spécifiquement
00:09:21 les jeunes, le programme jeunes du gouvernement, concernant la niche du sport, a été clairement
00:09:26 identifié. Les métiers, les centres de formation, les curriculums qui vont être sanctionnés
00:09:32 par un CQP ont été certificés de qualification professionnelle. Tout cela a été bien analysé,
00:09:38 bien étudié. Nous sommes en vitesse de croisière et nous sommes convaincus que dans les prochains
00:09:42 jours, nous devrons pouvoir présenter ces jeunes en position d'être employés. Les
00:09:47 jeunes dont vous parlez, 5 000 jeunes, ils ont été recrutés le mois dernier. Non, c'est
00:09:52 12 500 qui sont inscrits, qui sont dans la phase de sélection. Et à partir du 8 août,
00:09:58 nous allons sélectionner 5 000 qui commenceront la formation le 14 août et les formations
00:10:02 vont durer de 3 à 6 mois en fonction des profils, en fonction des profils de métiers
00:10:07 qui ont été identifiés et ce sera sélectionné, sanctionné par un CQP. Et les voies d'insection
00:10:14 ont été indiquées. Nous allons avoir la voie d'insection à travers le guichet emploi
00:10:18 jeune et le processus mis en place par le ministère de la promotion de la jeunesse
00:10:24 et les autres vont être directement récupérés par les partenaires qui ont exprimé le besoin
00:10:30 d'embaucher ces jeunes. Nous avons un petit élément pour vous, si la réalisation est
00:10:33 prête, on va y aller. Programme de formation de 5 000 jeunes dans les métiers des sports.
00:10:40 Ce programme de formation vise à donner aux jeunes des qualifications reconnues et valoriser
00:10:44 avec des parcours de formation normés et solides. La perspective est d'offrir à
00:10:49 5 000 jeunes âgés de 18 à 40 ans de réelles chances d'insertion socio-professionnelle
00:10:54 dans 28 métiers des sports, entre autres moniteur sportif, moniteur de fitness, maître
00:11:00 nageur-sauveteur, vendeur d'articles de sport au détail, gestionnaire d'équipements
00:11:05 et installations sportives, reporter-photographe, agent de maintenance, réparation et entretien
00:11:11 de pelouses naturelles synthétiques, agent d'entretien et de maintenance de piscine,
00:11:15 sécuriste, etc. Les formations sanctionnées du certificat de qualification professionnelle
00:11:21 se dérouleront dans 26 localités de la Côte d'Ivoire disposant d'un établissement d'enseignement
00:11:26 technique et professionnel. Pour la mise en oeuvre de ce projet, le gouvernement investira
00:11:31 la somme de 4,294,750,000 francs CFA.
00:11:36 Monsieur Nguessan, nous allons en venir à vous, votre ministère, et vous allez nous
00:11:45 dire combien de jeunes sans qualification déjà on a sur l'échiquier national ?
00:11:52 Oui, je crois que le gouvernement en s'attaquant à ce dossier extrêmement important fait
00:12:00 face à une population de jeunes, et ce chiffre entre 4 et 6 millions de jeunes sont soit
00:12:06 diplômés sans emploi, soit déscolarisés, soit mal en l'activité. Donc c'est une
00:12:13 population relativement importante dont les ministères ici présents et d'autres ministères
00:12:18 ont en charge de pouvoir donner une formation et donner aussi une certaine insertion. Nous
00:12:23 à notre niveau, au niveau du ministère, nous avons créé l'école de la deuxième chance.
00:12:28 L'essence de cette école, c'est juste se former en masse et insérer directement.
00:12:35 Donc on a eu quelques activités durant l'année 2023, mais ça a bien commencé en 2022 puisque
00:12:41 la première opération que nous avons eue, nous l'avons réalisée en co-construction,
00:12:46 la construite avec le ministère en charge de la jeunesse, et ça concernait la grande
00:12:51 distribution. Au niveau de la grande distribution, on a ciblé cinq métiers, les vendeurs en
00:12:56 boulangerie, les vendeurs en fruits et legumes, les vendeurs en charcuterie, les vendeurs
00:13:01 en poissonnerie et les employés polyvalents. Et donc on a été saisi par les entreprises
00:13:07 de la grande distribution, nous avons approché le ministère en charge de la jeunesse et
00:13:10 nous avons construit ce programme qui a permis à 125 jeunes d'être formés rapidement et
00:13:15 d'être insérés. Et en 2023, nous sommes sur la deuxième vague de cette opération
00:13:22 qui va concerner plus de 300 jeunes qui ont été déjà formés et qui attendent d'être
00:13:26 insérés. Ces jeunes sont déjà insérés et un nombre relativement réduit va l'être
00:13:33 probablement dans quelques semaines puisque les jeunes ont déjà cette expérience parce
00:13:38 qu'ils ont été formés, ils ont eu la théorie, ils ont eu la formation pratique dans les
00:13:42 entreprises et sont outillés pour venir travailler.
00:13:45 Votre rôle en tant que ministère de l'enseignement technique, de la formation professionnelle,
00:13:50 c'est quoi votre rôle dans ce programme jeunes gouvernement ?
00:13:53 Nous sommes l'opérateur de la formation. Je vous donne un exemple simple. Pour les
00:14:00 5000 jeunes qui seront formés dans les métiers du sport, nous avons travaillé à la construction
00:14:06 de ce programme. Et donc les jeunes, les métiers ont été identifiés, nos inspecteurs et formateurs
00:14:14 ont construit, élaboré les référentiels, c'est-à-dire le contenu des formations.
00:14:19 Nous avons les installations, les infrastructures. Lorsque les jeunes seront recrutés, on va
00:14:27 les répartir dans nos établissements et nos enseignants avec certains experts vont
00:14:33 leur donner les enseignements de façon technique et la pratique se fera sur le terrain.
00:14:41 Nous sommes en tant que ministère de l'enseignement technique, de la formation professionnelle,
00:14:47 de l'apprentissage, nous constituons la partie opération formation dans ce processus.
00:14:54 D'accord. Mark Yavout.
00:14:55 Oui, monsieur le ministre, vous annoncez une population de plus de 6 millions de jeunes
00:15:00 concernés par cette activité, par la réconvention. Lorsque vous nous indiquez un nombre de 125
00:15:07 jeunes ou 300 jeunes formés, ne pensez pas, monsieur le ministre, que c'est vraiment
00:15:10 un grain de sable dans la mer face à l'importance du projet ?
00:15:14 Oui, je crois que c'est une excellente question parce que vous voyez, aujourd'hui, les 6 millions
00:15:19 de jeunes ont été constitués dans le temps. Pour adresser cette question, c'est vrai,
00:15:27 il faut avoir des idées, il faut avoir ce processus de formation, il faut passer à
00:15:33 l'échelle, mais ça se fait dans le temps. Nous avons commencé en 2022 et progressivement,
00:15:39 en contactant les entreprises, en rentrant dans le secteur productif, en recherchant
00:15:46 les niches pour lesquelles les demandes sont relativement fortes, on va adresser ce programme,
00:15:51 ce projet, ce problème dans le temps. C'est vrai que quand on dit 125, 600, 5000, ça
00:15:57 paraît faible, mais si vous multipliez ces 6 millions et ces actions par le nombre d'entreprises
00:16:05 dans différents secteurs, vous allez probablement arriver à un chiffre relativement important.
00:16:10 Donc c'est la somme de tout ça qui va permettre d'adresser ce problème dans le temps. Mais
00:16:17 figurez-vous qu'aucune entreprise ne peut recruter un million de jeunes du coup pour
00:16:20 ces activités. Si on prend aujourd'hui un secteur qui est vraiment porteur de l'agriculture,
00:16:26 avec le ministère en charge de l'agriculture, nous sommes en train de travailler pour recruter
00:16:30 de nombreux jeunes, les former aux métiers liés à l'agriculture, afin que ces jeunes
00:16:36 non seulement puissent s'installer pour leur propre compte, mais soient aussi employés
00:16:39 dans le secteur agro-industrie. Et donc c'est progressivement que nous prospectons, nous
00:16:48 élaborons les référentiels, nous recrutons et nous formons et nous plaçons. Mais ça
00:16:53 prend un peu de temps. Je veux juste faire une précision, préciser
00:16:58 que dans le PSGouv, vous avez 20e ministère qui contribue. Sur le programme global de
00:17:06 formation, il y a certes les initiatives du ministère de l'enseignement technique, mais
00:17:10 on a aussi d'autres, je ne veux pas que les voyeurs retiennent qu'il n'y a que 600 personnes.
00:17:14 Je peux vous dire qu'en terme de bilan, aujourd'hui, nous sommes à plus de 51 000 jeunes qui ont
00:17:19 été formés en six mois. C'est important de le préciser. Et dans ces 51 000 jeunes
00:17:24 formés dans différents secteurs d'activité, y compris celui du ministre de l'enseignement
00:17:28 technique, du ministre de la commune numérique, de la culture, etc., le chiffre qu'il faut
00:17:33 retenir c'est que nous avons en six mois un peu plus de 51 000 jeunes qui ont bénéficié
00:17:40 de divers programmes de formation. Dans ces 51 000, on intègre les 5 000 de métiers
00:17:47 d'espoir, plus les jeunes que le ministre adresse. Ensuite, ce dont le ministre parle,
00:17:55 c'est les programmes de formation, d'apprentissage, etc. Mais si vous prenez, par rapport au volume
00:18:01 de jeunes qui a été donné par le ministre, en dehors des programmes spécifiques, vous
00:18:06 avez quand même, on a la responsabilité de formation de ces jeunes dans les lycées
00:18:10 professionnels et les lycées techniques, mais c'est plus d'une centaine de milliers
00:18:14 de jeunes qui sont aujourd'hui en formation dans ces établissements. Et l'idée au
00:18:19 bout, c'est qu'après ces formations, avec les diplômes qu'ils auront, ces jeunes puissent
00:18:23 s'insérer sur le marché du travail. Donc, sur la formation, pour me résumer de façon
00:18:27 globale, avec les contributions de tous les ministères sectoriels, nous sommes aujourd'hui
00:18:32 plus précisément à 51 770 jeunes qui ont été formés en six mois.
00:18:38 L'école de la deuxième chance, c'est donc toutes les formations alternatives pour aider
00:18:43 les jeunes à s'en sortir, concernant tous les 21 ministères.
00:18:45 Oui, l'école de la deuxième chance, ça a été dit par mon collègue, ce sont toutes
00:18:51 les solutions alternatives de formation. Déjà, au niveau de l'apprentissage, mené
00:18:56 essentiellement par le ministère de l'enseignement technique, les formations de reconversion et
00:19:00 de réqualification menées par nous-mêmes, mais par d'autres ministères, parce que ce
00:19:04 que nous allons faire avec le ministère des Sports, ce sont des solutions alternatives
00:19:07 de formation à des jeunes qui sont sur le marché du travail, qui n'arrivent pas à
00:19:10 avoir du boulot, mais qui peuvent l'avoir dans le secteur du sport.
00:19:13 On aura à peu près le même chiffre, 5 000 jeunes à former dans le métier du tourisme.
00:19:18 Mon collègue de la commune du numérique a mis en place un programme où on vise à
00:19:22 peu près 50 000 jeunes qui seront formés dans le domaine du numérique.
00:19:26 Donc, en plus des efforts du ministère de l'enseignement technique, c'est tous ces
00:19:29 dispositifs qui constituent donc l'école de la deuxième chance.
00:19:33 Oui, monsieur le ministre, je suis tenté de vous demander comment s'est fait le recrutement
00:19:37 ou l'identification de ces jeunes-là, parce que c'est des grands chiffres que vous avancez.
00:19:40 51 000 jeunes formés en six mois, on les trouve où, on les recrute comment ? Je ne
00:19:46 peux plus comprendre.
00:19:47 Mon collègue pourrait compléter.
00:19:49 Je pense que mon collègue des Sports l'a dit.
00:19:51 L'inscription en ligne.
00:19:52 Vous avez d'abord l'inscription en ligne, l'inscription dans nos représentations.
00:19:57 Il s'agit pour nous essentiellement de l'Alliance en place jeune, mais des établissements
00:20:01 de formation professionnelle, de l'INGS ou d'autres structures.
00:20:06 Il y a aussi de la publicité autour de ces formations.
00:20:09 Nous n'avons lancé aucune formation sans avoir fait de la publicité, c'est-à-dire
00:20:14 des campagnes d'annonce et invité les jeunes à s'inscrire.
00:20:17 Aujourd'hui, la liste de ces 51 777 jeunes est disponible et peut être consultée par
00:20:24 tout le public.
00:20:25 Donc voilà un peu, on a fait en sorte que ce programme soit totalement transparent.
00:20:30 Et je pense que chaque ministère agit en son sein pour que justement on ait une approche
00:20:33 totalement transparente et que tous les jeunes suivent l'ensemble du territoire national.
00:20:37 Ça a été dit par mon collègue, puissent avoir l'égalité de chance en termes d'accès
00:20:41 au programme de formation.
00:20:42 Est-ce que peut-être pour vous permettre, je crois que vous savez dans ce milieu, on
00:20:47 parle de 4 à 6 millions de jeunes diplômés sans emploi, mais les jeunes aussi sont très
00:20:51 curieux, ils sont à la recherche d'emploi.
00:20:53 Lorsque vous faites la publicité de ce type de programme, en l'espace d'une semaine,
00:20:59 comme le disait Monsieur le ministre Dampoulin, vous avez des milliers de jeunes qui s'inscrivent
00:21:04 en fonction de leur banc-grand, de leur profil, en fonction de leur capacité.
00:21:09 Donc je crois qu'il y a des inscriptions liées, il y a des amis qui informent.
00:21:15 Donc très rapidement, je crois que le problème n'est pas tellement les inscriptions, c'est
00:21:19 comment à la fin, pour les postes que nous avons, comment on sélectionne sans frustrer
00:21:24 les jeunes.
00:21:25 Je crois qu'ils sont relativement nombreux à s'inscrire avec des profils relativement
00:21:28 intéressants.
00:21:29 Pour revenir à l'école de la deuxième chance, nous avons recruté pas mal de jeunes pour
00:21:34 des profils, là où on a demandé le BEPC, ce sont des bachelors qui sont venus.
00:21:38 Mais les formations ont une durée relativement courte, mais très intéressante parce qu'avec
00:21:45 ce niveau, la formation va très rapidement.
00:21:48 Et donc je pense que l'école de la deuxième chance est une vraie opportunité pour ces
00:21:54 jeunes à un certain niveau de se reconvertir en compétence et de pouvoir s'inscrire.
00:21:59 Et vous à votre niveau, vous n'avez pas que l'école de la deuxième chance comme
00:22:02 programme, vous avez aussi l'académie des talents.
00:22:04 Je crois que l'académie des talents, vous savez, on est en face de deux types de populations.
00:22:08 Tous ces jeunes qui sont déjà diplômés et qui sont sortis du système de formation
00:22:14 et toute cette population de jeunes en formation actuelle.
00:22:17 Pour ces jeunes, nous avons, avec mes collaborateurs, nous avons monté l'académie des talents.
00:22:23 Qu'est-ce que ça veut dire ? C'est un programme qui vise aujourd'hui à refaire
00:22:27 le dispositif de formation, un programme qui vise à refaire, à renforcer les capacités
00:22:34 des formateurs, un programme qui vise à refaire aussi les relations que nous avons avec le
00:22:39 secteur productif parce que, initialement, aujourd'hui, tout le monde dit "on a le
00:22:43 diplôme, on n'a pas l'emploi" parce qu'il y a une adéquation entre la formation
00:22:48 et l'emploi.
00:22:49 Comment on met les deux ensemble ?
00:22:50 Pour mettre les deux ensemble, on a d'abord été chercher les partenaires, employeurs,
00:22:56 de quel profil les employeurs ont besoin.
00:22:58 Une fois qu'on est situé sur la qualité et le profil, on va maintenant monter le
00:23:04 référentiel métier pour permettre cette adéquation recherchée entre la formation
00:23:10 qui va être délivrée en synergie avec le monde du travail, avec les experts, les employeurs
00:23:16 et nous-mêmes.
00:23:17 Je crois que l'Académie des talents, c'est aussi ça, c'est permettre cette réforme
00:23:24 de notre système de sorte qu'il y ait non plus des jeunes qu'on va former de l'avant
00:23:30 qui vont aller encore grossir l'école, la deuxième chance, mais des jeunes qui vont
00:23:34 aller directement avoir leur chance et qui vont travailler directement parce qu'on
00:23:38 aura d'abord identifié à travers les réformes les profils recherchés et formés en conséquence.
00:23:46 Donc on forme en fonction maintenant du marché du travail.
00:23:49 Là, ça devient une chance pour tout le monde.
00:23:51 Une chance pour tout le monde.
00:23:52 Monsieur le ministre, face à la nation, à défaut de le considérer comme un slogan,
00:23:57 l'école de la deuxième chance, qu'est-ce que c'est concrètement ? Et les premiers
00:24:01 résultats ?
00:24:02 Oui, l'école de la deuxième chance, c'est simple.
00:24:04 Vous savez, aujourd'hui, notre système, ce n'est pas un système qui est propre à
00:24:09 la Côte d'Ivoire, c'est propre vraiment à tous les pays francophones.
00:24:11 On a formé une élite dans les universités, on a formé dans les écoles, on a formé
00:24:18 même nous dans nos lycées professionnels, on a formé des jeunes qui sont arrivés sur
00:24:22 le marché, mais curieusement, on se dit, le profil recherché par le milieu professionnel
00:24:26 n'est pas celui que vous avez mis sur le marché.
00:24:29 Donc ces jeunes se retrouvent avec des diplômes, des maîtrises, se retrouvent avec des licences,
00:24:35 avec des BTS, avec des brevets techniciens, avec des CAP et ne sont pas employés, ne
00:24:40 sont pas employables.
00:24:41 Alors, face à cela, qu'est-ce que nous faisons ? Nous avons, avec les partenaires,
00:24:46 imaginé, ce n'est pas nouveau, on se dit, est-ce qu'on peut réécrire les programmes
00:24:51 et former ces jeunes à la compétence ? Est-ce que nous savons, sur le marché du travail,
00:24:56 le profil qui est recherché ? Si on a besoin, je dirais, d'un maçon, comment on forme
00:24:59 ce maçon ? Si on a besoin d'un ménusier, on a besoin d'un boulanger, qu'est-ce qu'on
00:25:03 met dans la formation pour que, lorsque le titulaire de notre diplôme arrive sur le
00:25:10 marché, il soit employable ? Donc on refait le contenu de la formation en fonction des
00:25:16 compétences recherchées.
00:25:17 Donc on redonne une seconde chance à un titulaire d'un diplôme de reconversion, on lui redonne
00:25:23 une autre compétence afin que cette personne nantie de cette compétence puisse travailler
00:25:29 plus facilement.
00:25:30 Je donne un exemple simple, est-ce qu'aujourd'hui on est capable de transformer quelqu'un qui
00:25:34 a une maîtrise dans un domaine quelconque en informaticien par exemple ? Est-ce qu'on
00:25:39 est capable de transformer quelqu'un qui a une maîtrise quelconque dans un domaine
00:25:45 en boulanger ? Donc, si nous avons le poste à pouvoir, si nous avons les experts qui
00:25:57 peuvent écrire le référentiel, la solution que nous recherchons aujourd'hui c'est comment
00:26:04 former à la compétence, de faire en sorte que ce type nantie de cette formation complémentaire
00:26:10 puisse être employable.
00:26:11 Donc comment on accroît le taux d'employabilité dans ce sens ? Je crois que c'est ça l'école
00:26:15 la deuxième chance, former en masse le coût duré pour le marché du travail.
00:26:18 D'accord, Monsieur le ministre.
00:26:20 Le premier axe du PGGOV c'est la formation, l'insertion professionnelle et la promotion
00:26:25 de l'entrepreneuriat des jeunes.
00:26:27 On va y aller étape par étape.
00:26:30 D'abord au niveau de la formation, ensuite on abordera les deux autres pans de ce premier
00:26:35 axe.
00:26:36 Combien de jeunes déjà sont insérés à l'heure actuelle, Monsieur le ministre ?
00:26:41 Vous voulez qu'on parle d'abord de la formation ?
00:26:43 Former.
00:26:44 Alors pour la formation, et je complète ce que mon collègue a dit, retenez le chiffre
00:26:50 des 51 000.
00:26:51 Donc si vous parlez des codes la deuxième chance, avec l'ensemble de contributions
00:26:56 de tout le ministère sectoriel, vous avez 51 770 jeunes qui ont bénéficié d'opportunités
00:27:03 donc de formation.
00:27:04 Donc ça répond à votre question.
00:27:06 À la formation.
00:27:07 Dans différents domaines, digital, sport, culture, agriculture, etc.
00:27:16 D'accord.
00:27:17 Mais attention, ça il s'agit de la formation dans le cadre du PG.
00:27:21 Mais sinon la formation continue tous les jours.
00:27:24 Nous formons à l'INGS, nous formons au lycée classique, au lycée technique, nous formons
00:27:29 dans l'agriculture.
00:27:30 La code ivoire ne s'arrête pas.
00:27:33 Elle continue de façon classique à former les jeunes ivoiriens dans de nombreux métiers.
00:27:38 Mais ce dont nous parlons, les 51 000 dont nous parlons, c'est l'action additionnelle
00:27:43 du PG Gouve.
00:27:44 Concernant la formation, est-ce que c'est clair ?
00:27:47 C'est très clair.
00:27:48 Combien de jeunes aujourd'hui, à ce jour, 25 juillet, ont été insérés depuis que
00:27:53 le programme jeunes a été lancé ?
00:27:54 Alors pas au 25 juillet, au 30 juillet.
00:27:56 Au 30 juin.
00:27:57 Au 30 juin, pardon.
00:27:58 Puisque le bilan qui a été élaboré et qui sera présenté dans les prochains jours
00:28:03 en conseil de gouvernement, puis en conseil des ministres, si vous prenez le programme
00:28:07 d'insertion, vous prenez les stages et ensuite l'accès à l'emploi direct, nous sommes
00:28:15 à un peu plus de 31 000 jeunes qui, les six derniers mois, ont pu bénéficier des
00:28:19 programmes, que ce soit des stages de qualification, c'est-à-dire des jeunes mis en situation
00:28:23 de travail au sein des entreprises, et des stages de validation de diplômes, ou bien
00:28:28 l'accès à un emploi direct.
00:28:30 Donc en plus des 51 770 jeunes, eux ont bénéficié de former.
00:28:36 Indépendamment de ces jeunes formés, nous avons plus de 31 000 jeunes qui ont bénéficié
00:28:40 d'un programme de stage ou d'une insertion directe.
00:28:43 À ceux-là, on pourra ajouter, et je peux anticiper celui de l'entrepreneuriat, plus
00:28:47 de 14 000 jeunes qui ont bénéficié de différents programmes d'entrepreneuriat.
00:28:51 Ils ont vu leurs projets financés ?
00:28:53 Ils ont vu leurs projets financés, avec des montants qui partent de 100 000 pour certains
00:28:59 jusqu'à 50 millions pour d'autres.
00:29:01 Et donc, formation, insertion professionnelle et entrepreneuriat, nous avons près de 100
00:29:09 000 jeunes qui ont bénéficié de ces trois dispositifs les six premiers mois.
00:29:13 Les six premiers mois.
00:29:14 Si la réalisation est avec nous, on va faire une petite incursion dans le monde des bénéficiaires
00:29:20 pour y voir un peu plus clair.
00:29:22 Il est une solution innovante dans la lutte contre le chômage des jeunes.
00:29:27 Le programme Emploi Jeune, il est effectif depuis 2015 sur l'ensemble du territoire national.
00:29:33 À Boiké, dans le centre du pays, des jeunes en bénéficient.
00:29:37 C'est le cas de Marcel, éleveur de moutons.
00:29:39 Pour relancer son business familial, Marcel s'est tourné vers l'Emploi Jeune.
00:29:47 Quand je me suis élevé, c'était vraiment difficile.
00:29:52 Sans le prêt, ça allait être trop difficile pour moi.
00:29:56 Mais vraiment, le prêt m'a beaucoup aidé.
00:29:58 Ils m'ont donné 3 500 000.
00:30:01 J'ai payé deux têtes.
00:30:04 Avant, j'avais 25 têtes.
00:30:08 Un bon choix.
00:30:09 De 25 bêtes, il se retrouve aujourd'hui avec 65.
00:30:13 Il emploie trois personnes pour l'aider dans sa tâche.
00:30:16 Si on me paye, on me donne l'argent pour acheter mes téléphones, mes billets, pour
00:30:21 donner ça à ma mère.
00:30:23 Ce prêt de 3 millions de francs CFA remboursables sur 18 mois a changé la vie de ce jeune
00:30:28 homme de 30 ans, mais aussi et surtout celle de sa famille.
00:30:32 Ce vent de changement souffle aussi sur la vie des emblées et commerçants d'Abidjan,
00:30:36 la capitale économique ivoirienne.
00:30:38 Il y a Ades qui a demandé un PMCP 23509.
00:30:41 J'ai eu 414.
00:30:43 Ce vendeur de matériel de construction connaît une seconde santé économique grâce aux
00:30:47 prêts de 20 millions contractés auprès de l'Agence Emploi Jeune.
00:30:51 L'entreprise allait bien.
00:30:52 Quand la Covid a éclaté, on a failli fermer.
00:30:55 Par la grâce de Dieu, un jour sur Facebook, j'ai eu l'écho de l'Agence Emploi Jeune.
00:31:03 Comme ça, je suis allé me faire inscrire.
00:31:06 Dieu faisant, nos dossiers ont été acceptés et nous avons financé.
00:31:13 Depuis là, les affaires vont bien.
00:31:16 Son chiffre d'affaires a même triplé.
00:31:18 Il est aujourd'hui employé d'une trentaine de salariés.
00:31:21 Cet emploi permet à Afoussiata, jeune commercial, de poursuivre ses études.
00:31:25 De l'autre côté, il y a les 40 à 40 et là, ce sont les 50 à 50 qu'on a.
00:31:30 Le boulot m'a beaucoup aidé parce qu'à un moment, c'était dur.
00:31:34 J'ai dû arrêter le cours pour pouvoir chercher un boulot.
00:31:38 J'ai pu passer le bac en candidat libre et aujourd'hui, j'ai validé mon bac.
00:31:42 Je suis très heureuse.
00:31:44 Afoussiata n'est pas l'unique bénéficiaire des programmes gouvernementaux.
00:31:47 Dans l'univers de l'enseignement technique, un programme baptisé l'école de la deuxième chance a pris forme.
00:31:52 Plusieurs jeunes formés au métier bénéficient du stage en Europe.
00:31:56 Ils sont insérés directement dans le monde socio-professionnel.
00:32:00 Le projet école de la deuxième chance, c'est un très gros projet et c'est vraiment réel.
00:32:06 On était en Côte d'Ivoire à Bidjan et aujourd'hui, nous voilà en France.
00:32:12 Donc on a fait la formation et tout le monde est là, toute l'équipe est là.
00:32:15 Nous sommes là, nous sommes en train de faire notre formation tranquille.
00:32:18 On dort tranquille, on mange tranquille et on n'a rien payé comme argent.
00:32:24 J'étais très heureuse.
00:32:26 Ici, quand tu vois l'école, tu as envie d'apprendre quelque chose et ça m'a motivée en fait.
00:32:32 Au niveau du sport, 5 000 jeunes sont en cours de sélection pour être formés et insérés dans le métier des sports.
00:32:39 Pour la Coupe d'Afrique des Nations, la jeunesse ivoirienne dans sa globalité entend jouer leur partition pour faire rayonner la Côte d'Ivoire.
00:32:48 Monsieur Kofingesson, on l'a vu, la formation des jeunes, c'est aussi bien en Côte d'Ivoire qu'à l'extérieur.
00:32:55 Oui, je crois qu'on a un programme qui est conçu avec des partenaires extrêmement heureusement,
00:33:01 ou bien heureusement parce qu'on n'a pas tous les équipements dans nos lycées, au sein de nos infrastructures.
00:33:07 Donc, l'école La Deuxième Chance, comme je dis, c'est formé rapidement, avec une insertion aussi rapide.
00:33:12 Donc, on a signé avec des partenaires qui appuient...
00:33:16 Notamment en France, au Ghana.
00:33:18 Notamment en France, au Ghana. On vient de faire partie de 20 jeunes au Ghana pour renforcer leurs capacités en langue anglaise.
00:33:23 Ces jeunes vont venir aider pour le métier du sport.
00:33:27 Tout à fait. Marquiez-vous.
00:33:28 Oui, monsieur le ministre Touré, je voulais revenir un peu à l'insertion, surtout à l'emploi direct.
00:33:34 Je lis ici, "3 552 jeunes ont bénéficié d'emplois directs dans le cadre de la réalisation des projets de renforcement du réseau routier sur l'ensemble du territoire,
00:33:44 avec un taux de faisabilité de réussite de 98,8%."
00:33:48 Ce que je voulais savoir, ces emplois directs, ce sont des emplois qui tiennent juste le temps de la réalisation du projet,
00:33:54 ou ce sont des emplois qui permettent aux jeunes de vivre désormais décemment d'un emploi ?
00:33:59 Un emploi direct, c'est un emploi direct. Après, la durée de l'emploi dépend du type de contrat.
00:34:05 Le contrat peut être un contrat à durée déterminée, un contrat à durée indéterminée.
00:34:14 Vous avez aussi des emplois saisonniers, etc.
00:34:17 Ce qui est dit ici, c'est la contribution du ministère des Infrastructures routières.
00:34:20 Puisqu'aujourd'hui, nous avons pas mal de chantiers sur l'ensemble du territoire national.
00:34:24 Vous avez toutes ces routes qui sont en train d'être faites, que ce soit en termes de butume ou en termes de repofilage.
00:34:30 Les entreprises, pour faire face à leurs obligations contractuelles, ont eu embauché plus de 3 000 jeunes.
00:34:37 Ce sont ces chiffres qui ont été mis à votre disposition.
00:34:40 Certains de ces jeunes sont en contrat à durée déterminée, d'autres le sont en contrat à durée indéterminée.
00:34:48 D'accord. Merci, monsieur le ministre.
00:34:50 Monsieur, à l'INGS, vous êtes en train de faire des changements de curricula. Dans quelle optique?
00:34:58 L'INGS forme dans le métier classique de l'éducation physique et sportive.
00:35:04 Mais aujourd'hui, le sport a changé de paradigme d'une manière générale.
00:35:10 Et nous allons vers une économie du sport.
00:35:14 Pour ce faire, les curricula ont été revues pour former des jeunes dans les métiers de l'entreprenariat dans le sport,
00:35:22 comme gestionnaire d'événements sportifs, pour la maîtrise du marketing sportif.
00:35:30 Et puis, l'INGS est aujourd'hui une école universitaire qui forme dans le système LMD, mais qui forme aussi dans l'approche doctorale.
00:35:41 Nous avons revu donc les curricula pour remonter le niveau de cet établissement universitaire
00:35:47 et aussi pour coller à la réalité que demain, nous devons aller vers la maintenance des infrastructures,
00:35:53 nous devons aller vers la gestion des événements.
00:35:56 Donc, l'INGS a vu ces curricula révisés pour coller à la réalité du terrain.
00:36:01 D'accord. Et vous parlez d'économie du sport. J'ai envie tout de suite de vous demander votre regard par rapport à ce qui se passe en ce moment.
00:36:09 Cam Chin Chin, vous connaissez ?
00:36:11 Si, bien sûr, bien sûr. C'est une initiative que nous saluons parce que le sport, pendant longtemps, est resté dans une forme d'administration.
00:36:21 L'administration du sport et les fédérations qui sont nos bras séculiers allaient toujours à la mamelle de l'État.
00:36:28 Il n'y avait pas d'originalité, de recherche de sponsors, il n'y avait pas le développement d'un nouvel écosystème.
00:36:34 Ce que nous souhaitons et ce que nous avons dit aux fédérations, c'est de sortir d'un sentier battu.
00:36:41 C'est de créer autour du sport un écosystème qui génère des ressources, qui crée des richesses.
00:36:47 Et c'est ce que vous avez cité tout à l'heure.
00:36:49 Voici un jeune qui a bien voulu comprendre le mécanisme du sport-spectacle.
00:36:57 Tout le monde joue au football petit poteau pendant les vacances.
00:37:02 Il y a même une fédération.
00:37:03 Il y a même une fédération de petits poteaux, mais on est resté au stade du jeu et de l'animation sportive.
00:37:09 Il a compris que là, il y avait possibilité de faire du spectacle et de créer une nouvelle dynamique et de générer des ressources.
00:37:17 Aujourd'hui, ça marche très bien.
00:37:19 Ce sont des initiatives comme ça que nous souhaitons.
00:37:21 Il bénéficie de votre soutien.
00:37:22 Naturellement, nous encourageons les fédérations à faire la promotion sur l'ensemble du territoire national,
00:37:28 à détecter les talents, mais nous encourageons aussi les fédérations à sortir de la mamelle de l'État,
00:37:33 mais à aller rechercher des sponsors.
00:37:35 Pour ce faire, il faut que ces fédérations créent de l'attractivité autour de leurs disciplines sportives
00:37:40 et donc réfléchissent comme ce jeune homme à créer un vrai business autour du sport,
00:37:45 créer de la richesse et faire du business.
00:37:47 C'est ce que nous souhaitons.
00:37:48 Ce jeune homme qui s'appelle Jonathan Morrison.
00:37:51 Monsieur le ministre, nous avons quelques bénéficiaires ici dans notre studio.
00:37:56 Nous allons, si la réalisation le permet, bien sûr, leur donner la parole à chacun d'entre eux.
00:38:02 Ils sont plusieurs, mais on va en sélectionner trois.
00:38:05 Est-ce qu'il est avec nous, monsieur Bibo Valéry ?
00:38:09 D'accord, allez-y.
00:38:12 C'est lui qui est intervenu tout à l'heure dans l'élément vidéo.
00:38:15 Vous étiez dans l'élément tout à l'heure ?
00:38:16 Oui, j'étais dans…
00:38:17 Avec des matériaux de construction ?
00:38:19 Oui, oui.
00:38:20 Allez-y, dites-nous comment ça s'est fait.
00:38:23 Vous avez une minute.
00:38:25 Bonsoir à tous.
00:38:27 Au fait, moi, c'est depuis 2020, lors de la COVID.
00:38:32 Vraiment, ma structure n'allait pas du tout.
00:38:36 Et comme ça, j'ai eu sur Facebook l'agence En Place Jeunes.
00:38:41 Et j'ai suivi tout ce qu'ils ont demandé, je suis inscrit.
00:38:45 Et il faut dire que vraiment, ça nous a aidés.
00:38:49 Parce qu'au-dessus, on existe.
00:38:51 C'est une grande partie grâce à l'agence En Place Jeunes.
00:38:55 Dieu merci, on nous a financé à hauteur de 33 millions pour la première fois.
00:39:02 Et Dieu fait honneur.
00:39:03 Aujourd'hui, ça se passe bien.
00:39:05 On est en train de rembourser.
00:39:07 On a quoi ? 80-90% de remboursement.
00:39:11 Et on a demandé encore un nouveau prêt cette année.
00:39:14 Pour pouvoir grandir encore plus davantage, pour pouvoir embaucher plus de jeunes.
00:39:18 De 12, on est à 24 employés aujourd'hui.
00:39:22 Et on demandait encore cette année un nouveau prêt pour augmenter le nombre d'employés jusqu'à 54 personnes.
00:39:29 Je voulais en profiter de ce micro-là pour remercier le gouvernement pour cette belle initiative.
00:39:35 Parce que grâce à ça, on vit aujourd'hui.
00:39:37 Merci, monsieur Zomble Bibo Valéry.
00:39:40 Merci à vous.
00:39:41 Nous avons à côté de vous une jeune dame, Bile Awa.
00:39:44 Vous êtes aussi bénéficiaire d'un programme d'aide à l'embauche.
00:39:48 Le programme d'aide à l'embauche.
00:39:49 Expliquez-nous un peu.
00:39:50 Bonsoir, messieurs et dames.
00:39:52 Je suis Bile Awa Justine, bénéficiaire du projet AEJ, stagiaire à AGL, ex-Bolloré.
00:39:59 En vrai, l'année de la jeunesse, moi, je n'y croyais pas.
00:40:03 Mais être bénéficiaire, je peux dire vraiment que le gouvernement fait son possible.
00:40:08 Votre micro, oui.
00:40:09 Le gouvernement fait son possible pour venir en aide à la jeunesse.
00:40:13 C'est à la jeunesse maintenant de se démarquer,
00:40:16 de montrer au gouvernement qu'il peut leur accorder le crédit du doute.
00:40:20 Je suis à AGL, dans le département du transit import maritime.
00:40:25 Et en interne, nous faisons des formations.
00:40:27 Le matin et l'après-midi, nous faisions la pratique.
00:40:32 On met en rapport ce que nous faisons à la formation et puis les réalités du terrain.
00:40:39 Je suis vraiment heureuse d'être bénéficiaire de ce projet.
00:40:44 Merci. Bile Awa. Nous avons Tshimo Pezito.
00:40:48 Avec vous, nous allons terminer.
00:40:50 Tshimo Pezito, vous êtes membre du programme Volontaria. C'est cela.
00:40:56 Oui, effectivement. Bonsoir à tous.
00:40:58 Merci beaucoup pour l'opportunité que vous m'avez donnée.
00:41:00 Je tenais déjà à remercier le gouvernement de mon pays, la Côte d'Ivoire,
00:41:04 et plus particulièrement le ministre de la jeunesse ici présent.
00:41:07 C'est déjà un honneur de lui parler directement.
00:41:09 Moi, effectivement, j'ai bénéficié d'un programme de volontariat qui n'est pas effectivement financier.
00:41:14 Il est plutôt le volet formation dont je parlais tout à l'heure.
00:41:19 En fait, l'année dernière, nous étions à Yamsoukro, 500 bénéficiaires
00:41:24 qui avaient bénéficié effectivement de formations en matière de civisme, d'entreprenariat.
00:41:29 Personnellement, ce qui m'a marqué, c'est une activité que je n'avais jamais imaginé apprendre.
00:41:35 C'est la conduite de drone, vous voyez.
00:41:38 Je suis juriste de formation, j'ai fait le droit.
00:41:41 Mais arrivé à Yamsoukro, il y avait plusieurs pannels de formation.
00:41:45 Moi, par curiosité, j'ai choisi la conduite de drone.
00:41:49 J'ai fait la formation, j'ai eu un certificat.
00:41:53 Un jour, je me trouvais au niveau des cocodrilles parce que,
00:41:56 après la formation en entrepreneuriat que j'ai eue, j'ai monté ma structure de coût de renforcement.
00:42:01 Et puis, j'ai croisé un blanc, monsieur Rousseau.
00:42:04 Il m'a dit, "Mes jeunes hommes, c'est bien l'activité que vous faites.
00:42:07 Comment vous avez eu cette idée-là, étant donné que la majorité de vos amis et frères se baladent un peu ?"
00:42:13 J'ai dit non, c'est parce qu'il a effectivement bénéficié d'une formation de mon ministère de tutelage, si je peux me permettre ainsi.
00:42:19 Là, le monsieur, monsieur Rousseau, m'a interpellé.
00:42:21 Il m'a fait aller chez lui à la maison.
00:42:24 Pour une seule séance de travail, il a pu bénéficier au moins de 300 000 pour quelque chose que je n'avais jamais imaginé.
00:42:30 Donc, je tiens à remercier le ministère.
00:42:33 Et puis, je suis encore à fond dans le projet qu'ils ont mis en place,
00:42:38 et en l'occurrence, celui de bénéficier de financement de projets.
00:42:43 Voilà. Merci beaucoup.
00:42:44 Merci, monsieur Chibaud. Merci beaucoup.
00:42:46 Je voudrais quand même faire un petit commentaire parce que ce que la jeune dame dit interpelle.
00:42:50 Vous savez, on a lancé un programme, le programme Jeunes du gouvernement.
00:42:53 Elle dit qu'au début, elle ne croyait pas.
00:42:56 Dieu merci, aujourd'hui, à les stagiaires.
00:42:59 Je voudrais, à travers elle et à travers tout cette moyenne,
00:43:02 demander à l'ensemble des jeunes de mon pays de tester le dispositif.
00:43:07 Vous savez, le gouvernement mobilise énormément de ressources.
00:43:09 Nous mobilisons, comme le collègue l'a dit, des partenaires qui nous permettent de mobiliser des opportunités.
00:43:14 Il ne faut pas rester dans un scepticisme.
00:43:16 Il faut aller à la rencontre de ces opportunités.
00:43:19 Ces jeunes ont été formés, je peux donner quelques exemples.
00:43:22 Avec l'Académie de la mer, avec le Prémis, ils ont été en cérémonie.
00:43:25 C'est quand même près des milliers de jeunes qui ont été formés cette année.
00:43:28 Avec, je ne ferai pas de publicité, mais une structure,
00:43:31 qui est dans le domaine de la plus grosse structure nationale dans la production de palmiers.
00:43:36 C'est 1 065 jeunes qui sont recrutés, qui sont en formation,
00:43:43 et qui vont bénéficier d'une insertion à 100% au 30 décembre.
00:43:48 Donc, il faut croire. Il faut croire que les opportunités existent.
00:43:51 Et je souhaite aussi que tous ces jeunes bénéficiaires donnent un peu plus la voix.
00:43:55 Témoignez pour démontrer à vos amis que c'est une réalité.
00:44:00 On n'a pas besoin de connaître le ministre.
00:44:02 On n'a pas besoin de connaître quelqu'un à l'agence emploi jeune.
00:44:05 On est jeune, on tente sa chance.
00:44:07 Avec des critères objectifs, une sélection transparente,
00:44:11 on arrive à avoir donc des opportunités d'insertion professionnelle ou de formation.
00:44:15 Il faut témoigner. Soyez nos ambassadeurs.
00:44:18 Allez-y, dernière question avant l'Axe 2.
00:44:20 Monsieur le ministre des Sports, à côté de l'économie des sports,
00:44:25 il y a la problématique des infractions que nous créons à la veille des grandes compétitions.
00:44:30 Est-ce que vous avez un dispositif pour sauver ce que nous sommes en train de construire ?
00:44:34 Parce que le constat, il est clair, lorsqu'on finit les compétitions,
00:44:37 tout tombe en ruines et puis après, c'est un perpétuel recommencement.
00:44:40 Qu'est-ce que vous prévoyez pour sauver ce que la Côte-Voie construit aujourd'hui ?
00:44:43 Mais comme on le dit souvent, gouverner, c'est prévoir.
00:44:47 Et gouverner sous le leadership du président Alassane Ouattara, c'est prévoir longtemps à l'avance.
00:44:53 C'est pour cela que, dès la construction de toutes ces infrastructures de la CAN,
00:44:58 il a été prévu un modèle pour pérenniser tous ces investissements.
00:45:04 Nous avons un office national des sports, qui a pour assistance à la maîtrise d'ouvrage le BNET.
00:45:13 Donc nous avons conceptualisé la réalisation de ces infrastructures,
00:45:17 mais nous avons aussi modélisé leur maintenance à venir.
00:45:20 C'est pour cela que le programme que nous venons de lancer,
00:45:23 qui porte sur 5 000 jeunes, intègre les métiers de la maintenance.
00:45:30 Ce sont environ 1 800 jeunes qui vont être orientés spécifiquement vers la maintenance des infrastructures,
00:45:38 pas seulement de la CAN, mais nous avons aussi des infrastructures des agoras.
00:45:43 Nous avons aussi les piscines olympiques.
00:45:46 Donc c'est un ensemble d'infrastructures à venir aussi avec le précis.
00:45:50 Donc c'est un ensemble d'infrastructures sportives sur l'ensemble du territoire national,
00:45:53 que nous sommes en train de déployer, mais pour lesquelles, en temps masqué,
00:45:57 se font des formations spécifiques des jeunes qui ont été sélectionnés,
00:46:02 qui vont être mis très rapidement en opération et en contractualisation à travers l'ONS,
00:46:08 avec les entreprises qui ont été prédisposées pour assurer la maintenance des infrastructures.
00:46:12 Ça c'est la maintenance des infrastructures, mais une fois que les infrastructures sont là,
00:46:16 ce sont des gisements à exploiter.
00:46:18 Là aussi, nous avons revu les curricula pour que les jeunes soient formés à la gestion des événementiels.
00:46:26 Une économie, ça nécessite certes des ouvriers, mais aussi des concepteurs.
00:46:31 Ça nécessite aussi des managers.
00:46:32 Donc tout cela, c'est ce qui fait partie du curricula que nous avons reformé.
00:46:38 Donc les gens sont en formation.
00:46:40 Nous n'allons pas avoir d'éléphant blanc en Côte d'Ivoire.
00:46:42 Merci.
00:46:43 L'espoir est donc émis.
00:46:44 Et chers membres du gouvernement, nous allons maintenant passer à la deuxième partie de notre émission,
00:46:49 qui est consacrée à l'Axe 2 du PGouv, l'engagement civique et citoyen des jeunes.
00:46:54 On suit d'abord ce reportage de Davy Soyo.
00:46:58 5 heures du matin.
00:47:00 C'est l'heure du réveil.
00:47:04 Visailles fermées, depuis plus de trois mois, ces jeunes filles et garçons sont soumis au même rythme.
00:47:13 Première activité de la journée, le sport.
00:47:16 Ne vous méprenez pas, nous ne sommes pas dans un camp militaire,
00:47:25 mais plutôt dans le centre de service civique de Boîque 2.
00:47:29 Un centre qui inculque les valeurs citoyennes et s'assure de l'insertion des jeunes vulnérables dans le tissu socio-économique.
00:47:36 C'est l'école de la deuxième chance pour ces pensionnaires.
00:47:39 Ils bénéficient de six mois de formation, avec à la clé un diplôme qualifiant.
00:47:44 Pour y arriver, les deux premiers mois sont consacrés à la résocialisation, une formation à l'épreuve militaire.
00:47:51 Le volet militaire, ça va permettre de gommer toutes les sales habitudes qu'ils avaient en vie civile avant de venir ici.
00:48:01 Ici, dans la formation, on leur enseigne l'hygiène alimentaire, l'hygiène mentale, l'hygiène vestimentaire,
00:48:11 tout ce qui est bien pour vivre, tout ce qui est utile pour vivre.
00:48:16 À la place d'Arp, le salut aux couleurs, un moment important pour les encadreurs et les pensionnaires.
00:48:22 Salut aux terres d'espérance, pays de l'hospitalité.
00:48:32 Inauguré par le premier ministre Patrick Achi, le centre a ouvert ses portes le 10 avril dernier.
00:48:38 Il a une capacité d'accueil de 500 jeunes. Il constitue la première promotion.
00:48:43 Tous ces jeunes ont partagé les mêmes difficultés, analfabétisme, addiction à la drogue, à l'alcool, abondance scolaire et indiscipline.
00:48:52 Aujourd'hui, ils sont formés dans plusieurs métiers, entre autres l'élevage, l'agro-pastoral, la mécanique auto.
00:48:59 Ici, on est en train de faire formation mécanique automobile.
00:49:03 Donc, comme ici, on est en train de faire l'apprentissage, lui c'est mon formateur, il est là.
00:49:07 En tout cas, il ne connaissait rien dedans, mais par gloire à lui, il sait maîtriser, il connaît les roues des voitures,
00:49:13 il connaît un peu dedans comment il faut faire pour débranler une voiture, comment il faut faire pour allumer la voiture, entretenir les voitures.
00:49:20 Alassane, lui, a opté pour le BTP, bâtiment et travaux publics, spécialité charpenterie.
00:49:27 Aux yeux de ses encadreurs, il est celui qui manie le mieux la scie, le marteau et les outils de mesure.
00:49:33 J'ai déjà confiance avec les travaux que je fais, tout le monde m'apprécie, j'ai l'espoir, je suis sûr, à la sortie d'ici, je serai quelqu'un.
00:49:43 Si le BTP absorbe plus de 70 jeunes, soit le plus grand nombre des pensionnaires,
00:49:48 les ateliers de couture, broderie, pâtisserie, de cuisine, d'alphabétisation et d'esthétique cosmétique ne sont pas en risque.
00:49:56 J'ai réussi à maîtriser le milieu, depuis on a commencé le métier,
00:50:03 ils maîtrisent comment faire pour mettre la base, venir des couleurs,
00:50:10 maintenant, on met venir des couleurs, on met finition, ils maîtrisent tout ça à la main.
00:50:18 Dans cette classe, nous rencontrons Maury, il est l'unique garçon de cet atelier.
00:50:25 C'est un travail que moi, j'aime, parce qu'il n'y a pas assez de garçons qui font ce genre de travail.
00:50:32 Je suis fier d'être ici aussi.
00:50:34 La mixité est l'un des paris des responsables du centre.
00:50:38 Chaque stagiaire volontaire fait le choix d'un métier,
00:50:41 donc nous, on ne fait que suivre le choix du stagiaire volontaire, on n'impose pas le métier, ce sont eux qui choisissent.
00:50:49 Je pense que là, nous sommes en train d'étendre vers une autre notion de la vie,
00:50:54 qu'il n'y a pas de métier pour homme ou de métier pour femme,
00:50:57 et qu'il y a une mixité, déjà même dans la notion d'un stagiaire volontaire, et c'est vraiment un plus pour nous.
00:51:03 Il est 12 heures, c'est l'un des moments chauds de la journée.
00:51:06 C'est l'heure du plus chaud, parce que nos stagiaires ont fini maintenant.
00:51:09 Nous avons déjà dépassé le contenu de certains travaux, ce matin, sur les cinq.
00:51:15 Au menu, la tiquée au poisson, l'un des repas les plus appréciés des pensionnés.
00:51:20 Je n'en trouve pas un jour, j'aime la tiquée, mais dans le sens que j'aime pas, c'est le plat gali.
00:51:25 Ici, tous les jours, 1500 plats sont distribués aux pensionnés,
00:51:30 et la prise en charge de chaque enfant coûte 1 million de francs CFA à l'état de Côte d'Ivoire.
00:51:35 Un encadrement de type internat pour faciliter leur insertion dans le monde professionnel.
00:51:40 D'ailleurs, les résultats sont probants. Un pensionnaire est admis au concours militaire,
00:51:45 et deux, au brevet d'études du premier cycle.
00:51:47 C'est notre plus grande fierté.
00:51:49 On a ici des jeunes gens qui, pour une raison ou pour une autre, ont refusé d'aller à l'école.
00:51:54 Mais une fois qu'on leur a donné l'opportunité de s'asseoir, de se reposer, de se nourrir convenablement,
00:52:01 l'envie de présenter leurs examens s'est présentée, en candidat libre.
00:52:05 Il y en a qui se sont présentés, ils ont réussi.
00:52:07 Il y en a qui ont présenté le BPC, qui ont réussi. Il y en a qui ont présenté le BAC, qui ont réussi.
00:52:10 En attendant de terminer leur formation, afin de caresser leur rêve,
00:52:14 pour l'heure, les pensionnés s'entraînent pour le défilé du 7 août prochain.
00:52:19 Alors, M. le ministre, cette taxe a pour objectif d'impacter 35 000 jeunes pour 9,4 milliards. C'est bien cela ?
00:52:32 Oui, et à date, au 30 juin 2023, c'est 10 658 jeunes qui ont été impactés dans différents programmes du service civique.
00:52:43 Là, ce qui a été vu, c'est vraiment le centre du service civique de Boakye.
00:52:46 Le tout premier qui est fonctionnel ?
00:52:48 Le tout premier centre qui marque le passage à l'échelle, qui a une capacité d'accueil de 1 000 jeunes par an, par vague de 500 jeunes.
00:52:55 Nous avons trois autres centres en cours de construction, celui des Dalois, celui d'Azopé et celui de Korogo.
00:53:03 À terme, ce sont 14 centres qui seront construits sur l'ensemble du territoire national, avec une capacité d'accueil pour l'ensemble de ces centres de 14 000 jeunes.
00:53:11 Alors, ma satisfaction, puisque vous nous avez demandé nos sentiments, en tant que ministre de la Fonction de la jeunesse, c'est l'histoire de ces jeunes.
00:53:22 D'abord, je veux préciser que pour leur sélection, la sélection s'est faite localement, dans les districts du Boakye, avec les préfets, les présidents du conseil régionaux, etc.
00:53:34 Il s'est agi d'aller dénicher ces jeunes qui sont dans une extrême vulnérabilité.
00:53:39 On voit ces jeunes qui ont parcours de transformation, et qui étaient des exclus de la société, des exclus du système,
00:53:48 dont on vendait plus cher la peau, qui étaient totalement perdus.
00:53:52 Et dans le cadre de notre concept de la deuxième chance, ces jeunes sont résocialisés, reprennent goût à la vie, ces jeunes se transforment.
00:54:01 Je pense que là, nous sommes en train d'atteindre l'héritier du chef de l'État, qui est d'aboutir à un niveau réel nouveau.
00:54:07 Et vraiment, je peux vous dire que pour ces six premiers mois, c'est l'une de mes plus grosses satisfactions, notamment ces jeunes qui sont en cours de transformation.
00:54:16 Monsieur Dengho, monsieur le ministre des Sports, quelles peuvent être les valeurs, les bienfaits du sport dans le service civique ?
00:54:23 Vous l'avez noté vous-même dans cet élément qui vient de passer.
00:54:27 La base initiale, c'est le sport. Ce n'est pas par hasard, parce que le sport a trois valeurs principales.
00:54:35 D'abord, c'est de faire tomber les barrières, de rassembler.
00:54:39 À travers le sport, on gomme les différences ethniques, religieuses et politiques.
00:54:44 Donc le sport rassemble. Et donc le sport incanne notre première dévise nationale, l'union.
00:54:50 Le sport, c'est aussi d'abord et avant tout les règles. C'est de respecter les règles, respecter l'adversaire.
00:54:57 Donc le sport conduit vers la discipline. Et enfin, le sport, c'est l'effort, c'est la compétence, c'est la performance.
00:55:05 Donc le sport conduit au travail. Vous voyez bien que le sport est le socle qui met en exergue notre dévise nationale.
00:55:13 Et à travers le sport, on est amené à respecter notre nation, à aimer notre nation.
00:55:20 Vous avez vu le drapeau national. À travers le sport, quand on a des victoires, on se retrouve.
00:55:25 Les Ivoiriens expriment leur sursaut national.
00:55:28 Donc le sport nous permet de nous réapproprier les symboles de l'État.
00:55:32 C'est pour cela que le sport peut et doit être le socle de la création de la nouvelle citoyenneté, des Livoiriens nouveaux,
00:55:39 dont parlait tout à l'heure le ministre en charge de la jeunesse.
00:55:42 Donc le sport est un impératif dans la résocialisation des jeunes.
00:55:47 Monsieur le ministre, est-ce qu'on peut dire qu'on manque ou on manquait de civisme véritablement en Côte d'Ivoire ?
00:55:52 Bien évidemment. Quand vous prenez l'historique, de 1960 à 1980, il y a eu un vrai programme du service civique en Côte d'Ivoire.
00:56:01 Avec près de 10 000 personnes traitées par an.
00:56:04 Mais avec les effets conjugués des crises économiques qu'on a connues dans les années 1980, ce programme s'est estompé.
00:56:10 C'est vrai qu'autour des années 2006-2008, il y a eu un premier essai de relance de ce programme.
00:56:16 Mais c'est véritablement sous le président Hassane Ouattara que ce programme a été relancé et que ce programme est en train de passer à l'échelle.
00:56:22 Lorsqu'on regarde tous les programmes d'incivisme que nous avons, vous avez été témoin il y a deux ans,
00:56:27 des congés anticipés dans les écoles où des élèves pouvaient se permettre, des élèves souvent de 12 ans, de 13 ans, de 14 ans, d'agresser des professeurs.
00:56:36 Vous avez aussi eu l'action vugueuse qui a été menée en liaison avec ma collègue d'éducation nationale.
00:56:41 Certains élèves ont transité par les centres de service civique.
00:56:44 Là où c'est un point de satisfaction, après que ces élèves aient été dans les centres de service civique,
00:56:49 en 2023, nous avons eu pour la première fois depuis plus de dix ans, zéro congé anticipé dans notre pays.
00:56:57 Donc on peut dire que ces programmes d'action sur ces jeunes, de transformation de ces jeunes, sont des programmes qui marchent.
00:57:06 Et je voudrais ici profiter de votre tribune pour remercier le ministère de l'État et le ministère de la Défense,
00:57:12 puisque les instructeurs émanent de ce ministère.
00:57:14 Remercier le ministère de l'Enseignement technique, puisque les calculats de formation au sein des centres de service civique
00:57:20 l'ont été avec les services du ministre de l'Enseignement technique.
00:57:24 Remercier le ministère des Sports, mais tous les autres ministères sectoriels, le ministère de l'Enseignement, etc.
00:57:29 Donc c'est vraiment une fierté pour nous.
00:57:31 D'accord. Quelle est la différence, monsieur le ministre, entre le service civique tel qu'il se passait avant et aujourd'hui ?
00:57:39 On parle d'innovation, vous avez été devant les parlementaires.
00:57:42 C'est quoi ? Qu'est-ce qui a été ajouté ? Qu'est-ce qui a été rétranché ?
00:57:45 Alors le PGOUV, c'est aussi des réformes.
00:57:47 Des réformes importantes ont été prises au niveau de l'enseignement technique, à notre niveau.
00:57:52 Et l'une des réformes importantes, c'était la réforme du service civique.
00:57:55 Les leçons tirées des crises liées au congé anticipé nous ont amené à proposer au gouvernement
00:58:01 que l'âge pour accéder aux différents programmes de service civique soit ramené à 14 ans,
00:58:06 puisque légalement, on ne pouvait prendre que des jeunes de 18 ans.
00:58:09 Or, il s'avère que nous avons des adolescents violents, 14 ans, 15 ans, 16 ans.
00:58:13 Donc ça, c'est l'une des premières réformes.
00:58:15 Ensuite, le service civique peut être rendu obligatoire.
00:58:18 Ça a été dit là, il est volontaire aujourd'hui.
00:58:20 Ce sont des parents qui peuvent décider eux-mêmes d'envoyer leurs enfants.
00:58:24 On est débordé aujourd'hui.
00:58:25 Tous les parents veulent aujourd'hui envoyer leurs enfants dans les centres de service civique.
00:58:29 Il peut être rendu obligatoire si, dans des établissements,
00:58:32 un chef d'établissement constate des comportements pas catholiques de la part de certains élèves.
00:58:38 Au niveau des qualités territoriales, là, on va travailler avec les maires,
00:58:42 qui souvent gèrent des quartiers difficiles.
00:58:44 Si un jeune ou un adolescent présente des comportements à risque,
00:58:48 on ne va pas attendre d'avoir l'avis de ses parents, qui souvent, eux-mêmes, ont démissionné.
00:58:53 Donc, dans certaines conditions, le service civique peut être obligatoire.
00:58:57 Mieux, les années passées dans le programme de service civique,
00:59:00 notamment, on en parlera, le programme de volontariat, etc.,
00:59:03 sont pris en compte pour les examens.
00:59:06 Donc, les concours à la fonction publique.
00:59:08 Donc, tous ces jeunes, notamment celui qui s'est lancé dans un programme de volontariat,
00:59:13 le nombre d'années passées dans le programme de volontariat est capitalisé
00:59:18 pour les concours à la fonction publique ou pour la validation des acquis professionnels.
00:59:27 Donc, voici quelques réformes qui ont été engagées
00:59:31 et qui devraient nous permettre d'avancer sur la question du service civique en Côte d'Ivoire.
00:59:35 Marquez-vous.
00:59:36 - Monsieur le ministre, on a l'impression que tous les programmes autour de la jeunesse
00:59:41 se passent en ville en agglomération, alors qu'en zone rurale, on a pratiquement les mêmes problèmes.
00:59:47 Il y a des jeunes aujourd'hui en zone rurale qui sont vraiment des véritables délinquants
00:59:52 et qui ne font rien, qui traînent, qui sont la preuve facile de toutes sortes d'addition.
00:59:57 Qu'est-ce que vous faites concrètement ?
00:59:58 - D'abord, ce n'est qu'une impression, parce que le centre de service civique,
01:00:02 bien évidemment, il est situé en ville à Boaké, mais si vous prenez contact avec les préfets de région,
01:00:08 les sous-préfets, la sélection s'est faite même en sous-préfecture.
01:00:12 Donc, on allait chercher même des jeunes qui sont dans les villages,
01:00:15 qui sont dans le centre de service civique.
01:00:17 Au-delà de ça, je reviens un peu en arrière.
01:00:20 En mars, le 16 mars, pour les programmes de TIMO, les programmes en entrepreneuriat,
01:00:26 les programmes d'apprentissage, etc., dans le cadre des programmes financés par les Bayeux
01:00:30 comme la Banque mondiale, nous avons encore du moins innové dans ce qu'on appelle
01:00:35 la maîtrise d'ouvrage délégué en faveur des régions.
01:00:38 Vous devez savoir que c'est 42 milliards de francs CFA mobilisés par le gouvernement
01:00:42 depuis le mois de mars.
01:00:43 42 milliards de francs CFA qui vont permettre aux collectivités territoriales,
01:00:47 notamment les régions, dans le cadre d'une maîtrise d'ouvrage délégué,
01:00:50 d'initier l'entrepreneuriat en milieu rural,
01:00:53 donc l'entrepreneur pour les jeunes qui sont en milieu rural,
01:00:57 les travaux à haute intensité de main-d'oeuvre en milieu rural
01:01:01 et l'apprentissage en milieu rural.
01:01:03 Donc on a un programme complet.
01:01:04 On traite les jeunes en ville, mais on met un point d'honneur
01:01:07 sur le traitement des jeunes en milieu rural, mais pour cela,
01:01:10 le gouvernement délègue aux conseils régionaux les actions amenées en milieu rural.
01:01:16 Monsieur le ministre, une fois sortis des centres, que deviennent ces jeunes ?
01:01:20 Notre objectif, c'est 100% de jeunes insérés.
01:01:23 Quand vous prenez le programme Girl Power, c'est le programme qui vise
01:01:27 à former des jeunes filles dans le centre de service civique de Guingreni.
01:01:31 300 jeunes filles formées qui avaient à peu près le même profil que ces jeunes que vous venez de voir,
01:01:36 et ces 300 jeunes filles sont insérées à 100% aujourd'hui.
01:01:39 Nous avons aboiqué l'année dernière, on n'avait pas encore lancé le Péju-Gouvre,
01:01:44 mais près de 150 jeunes qui ont été formés dans le centre de service civique.
01:01:48 Aujourd'hui, on a un taux d'insertion de plus de 80%.
01:01:50 L'objectif, c'est qu'aucun jeune ne rentre dans un centre de service civique
01:01:54 et en sort sans avoir une possibilité d'insertion professionnelle.
01:01:58 C'est pour cela que nous avons travaillé sur les curriculaires de formation avec l'enseignement technique
01:02:03 pour que ces formations, des métiers pratiques, vous l'avez vu, enseignés dans ces centres,
01:02:08 permettent à certains jeunes de s'installer.
01:02:10 Ceux qui auront besoin des kits d'installation, ces jeunes sortis,
01:02:13 peuvent accéder à d'autres guichets de l'enseignement en place jeune.
01:02:15 Les financements pour avoir donc du matériel pour s'installer,
01:02:18 des financements pour initier des atteliers généraux de revenus.
01:02:22 Voilà. Donc, on essaie d'avoir un dispositif complet.
01:02:26 Ce sont les instructions du président et du premier ministre.
01:02:28 Et vous avez un dispositif de suivi après toutes ces installations-là ?
01:02:33 Parce qu'il y a une chose, c'est de l'installer, de l'insérer,
01:02:36 mais il faut suivre, pour suivre tous ceux qui vont en entrepreneuriat.
01:02:38 Qu'est-ce qui est prévu ?
01:02:39 Tous les programmes que nous mettons aujourd'hui en œuvre,
01:02:43 le dispositif de suivi est impréalable, est une condition.
01:02:47 De telle sorte que même quand ces jeunes sortent des centres de service civique,
01:02:50 le directeur général de l'Office du service civique,
01:02:52 en lien avec des assistants sociaux, etc., continue de suivre.
01:02:56 Parce qu'il dit que pour nous, ce n'est pas que des jeunes soient seulement formés,
01:02:59 mais il ne faudrait pas qu'ils décrochent.
01:03:01 Et l'Agence Emploi Jeune fait le suivi en termes d'insertion professionnelle.
01:03:06 Donc, vous avez plusieurs niveaux de suivi pour nous assurer
01:03:09 qu'après leur sortie, ces jeunes deviennent des citoyens.
01:03:15 Et je peux vous dire, et ce n'est pas là où je termine,
01:03:18 que le retour que nous avons des entreprises,
01:03:20 les entreprises dans lesquelles nous avons pu insérer des jeunes
01:03:22 sur les centres de service civique, ces chefs d'entre vous nous disent
01:03:25 que nos jeunes qui sortent des centres de service civique,
01:03:27 qui viennent travailler chez eux, ont les meilleurs profils,
01:03:29 ils sont les plus assidus.
01:03:31 Parce que ces jeunes, peut-être pas comme les autres jeunes qui rentrent normalement,
01:03:37 ont bénéficié d'une bonne formation à la discipline.
01:03:39 Des gens qui servaient tous les matins à 5 heures du matin,
01:03:42 qui apprennent à être disciplinés, à manger à une certaine heure,
01:03:45 à respecter la hiérarchie, ils sont plus performants lorsqu'ils arrivent en entreprise.
01:03:49 Et on se souvient, le projet de loi d'orientation relatif à la jeunesse a été adopté,
01:03:54 a été adopté le mois dernier.
01:03:57 Nous allons passer à l'axe 3, Monsieur le ministre, si vous le permettez,
01:04:01 l'amélioration des conditions d'épanouissement et de bien-être des jeunes.
01:04:05 Pour l'épanouissement et le bien-être des jeunes,
01:04:08 il y a une enveloppe de 64 milliards qui est dégagée.
01:04:11 Pour quel objectif global?
01:04:14 Je m'en voudrais de ne pas revenir sur un chiffre important
01:04:17 que je copartage avec mon collègue, donc le ministre des Sports.
01:04:21 Dans le bilan des 6 premiers mois, nous avons lancé aussi le programme de recrutement,
01:04:26 donc en lien avec le COCAN, de 10 000 jeunes,
01:04:31 10 000 volontaires recrutés qui vont accompagner...
01:04:36 Leur rôle exact, ce sera...
01:04:38 Oui, mais ces jeunes vont participer à l'organisation de la CAN
01:04:41 à travers des missions qui leur seront confiées par le COCAN dans le comité d'organisation.
01:04:45 Dans la perspective, on en parlera dans deux mois,
01:04:47 c'est 20 000 jeunes qui seront donc recrutés.
01:04:50 Alors pour revenir à votre question sur l'épanouissement,
01:04:53 l'amélioration du bien-être des personnes, des jeunes,
01:04:55 mon collègue est bien placé pour en parler.
01:04:58 Je vais lui laisser le soin de parler par exemple du programme Agora,
01:05:01 qui offre aujourd'hui dans les quartiers des opportunités aux jeunes.
01:05:05 Il y a déjà deux Agoras qui existent, celui de Kumasi et d'Abobo.
01:05:09 Abobo qui n'est pas encore fonctionnel.
01:05:12 Il y a près de 3 à 4 Agoras dont les lancements ont été faits.
01:05:16 Il y a les piscines olympiques, il y a ma collègue du ministère de la Culture
01:05:20 qui développe aujourd'hui beaucoup d'initiatives en faveur des jeunes dans le domaine de la culture.
01:05:26 Il y a aussi le collègue de l'enseignement supérieur
01:05:30 qui conduit aujourd'hui un vaste projet dans les milieux universitaires.
01:05:33 Donc les questions des restaurants universitaires, des résidences universitaires.
01:05:38 Toutes ces initiatives ou investissements menés par le gouvernement
01:05:42 visent à créer des cadres d'épanouissement des jeunes,
01:05:45 que ce soit dans le domaine du sport, de la culture, au niveau scolaire, etc.
01:05:50 - Monsieur le ministre Elam, monsieur le ministre des Sports,
01:05:52 comment vous améliorez le bien-être des jeunes à travers le sport justement ?
01:05:57 - Comme je le rappelais, le sport a pour vocation dans notre pays
01:06:01 d'assurer le bien-être de l'ensemble des Ivoiriens.
01:06:04 Parce que la vitalité d'un pays se ressent à travers le bien-être de ses populations.
01:06:10 Et comme notre population est essentiellement jeune,
01:06:12 naturellement la vitalité de notre pays se ressentira par le bien-être de la jeunesse.
01:06:17 Alors pour que la jeunesse soit un confort pour apporter sa pierre à l'édification de notre pays,
01:06:24 il fallait préserver la vie de la jeunesse.
01:06:26 Nous avons un phénomène lassinant, une décimation sournoise de la jeunesse
01:06:32 qui se faisait à travers par exemple des noyades.
01:06:35 Nous avons 150 à 200 jeunes qui mourraient chaque année
01:06:38 à cause des risques inconsidérés pris pour aller à la mer, dans les fleuves et dans les piscines.
01:06:43 C'est pour cela que nous avons adressé ce problème avec le programme d'aisance nautique.
01:06:48 Donc les piscines n'ont pas été une génération spontanée.
01:06:51 C'était pour adresser un problème spécifique.
01:06:53 Vous avez vu que nous avons ouvert la piscine Dominique Ouattara de Benjaville.
01:06:57 Que vous avez réhabilité.
01:06:59 Totalement réhabilité.
01:07:00 Et quatre piscines sont en cours de construction, essentiellement dans les quartiers populaires.
01:07:04 Parce que c'est là que nous avons le plus de tuyaux.
01:07:06 Alors pour la seconde partie, pour les jeunes, maintenir les jeunes dans les territoires.
01:07:10 Et dans les territoires, il fallait faire en sorte que ces jeunes soient attirés par un produit d'appel.
01:07:15 Ça a été les agoras.
01:07:16 Nous avons transformé complètement la perception de l'agora pour récréer la citoyenneté.
01:07:20 Dans les agoras, les jeunes viennent par le sport, font du sport, pourront faire de la musique.
01:07:25 Mais surtout aussi, sont initiés à l'économie circulaire.
01:07:29 Ils apprennent aujourd'hui l'Internet.
01:07:32 Ils apprennent à aller vers les métiers de l'économie numérique.
01:07:35 Nous voulons lutter contre la fracture numérique pour que ces jeunes s'insèrent mieux de main dans la société.
01:07:40 C'est pour dire que l'agora est devenu aujourd'hui un concept qui a pris.
01:07:44 C'est pas seulement en zone urbaine d'Abidjan.
01:07:47 Nous avons lancé à Touba, à Dimokro, récemment à Bundialy et à Giglo.
01:07:53 Il nous reste encore à lancer bientôt à Mbato et à Birimi, partout en Côte d'Ivoire.
01:07:59 Il y en a 10 qui sont prévues pour le moment.
01:08:01 Il y en a 10 qui sont prévues.
01:08:02 Mais à terme, vous en aurez…
01:08:03 Qui sont prévues dans le cadre du PG Gouv cette année.
01:08:06 Mais à terme, c'est 80.
01:08:08 Le PG Gouv, c'est sur trois ans.
01:08:10 2023 à 2025.
01:08:13 Et chaque année, nous allons monter en charge et en vitesse de croisière parce que ce modèle a réussi.
01:08:21 Il s'autofinance et il permet de fixer les jeunes.
01:08:25 C'est quoi le modèle économique ?
01:08:26 Le modèle économique aujourd'hui, pour le cas de Kumasi par exemple.
01:08:29 Nous avons eu une fréquentation de plus de 380 000 activités sportives par les athlètes.
01:08:36 380 000.
01:08:38 40 000 jeunes qui sont venus là pour apprendre l'informatique, pour apprendre la citoyenneté,
01:08:43 faire des conférences pour l'animation sociale.
01:08:47 Ça a transformé complètement l'environnement et les ressources.
01:08:51 Le ticket d'entrée a permis aujourd'hui d'avoir un équilibre et ça ne coûte rien à l'État de Côte d'Ivoire.
01:08:57 Donc, nous avons un modèle qui s'autofinance, qui crée de l'animation citoyenne et qui fixe les jeunes dans les territoires.
01:09:03 D'accord.
01:09:04 On a l'impression, vous êtes ministre depuis 5-6 ans, mais on a l'impression qu'il a fallu attendre l'année de la jeunesse
01:09:11 pour que toutes ces infrastructures voient le jour.
01:09:14 Bon, ça c'est une boutade.
01:09:16 Je voulais simplement vous faire remarquer que tout ce qui a été fait depuis 2011,
01:09:23 depuis l'arrivée, la scission à la magistrature suprême de notre pays par le président Alassane Ouattara,
01:09:29 tout ce qui a été fait en matière de transformation de notre pays, de transformation structurelle de notre économie,
01:09:36 tout ce qui a été fait, en réalité, a été fait pour la jeunesse.
01:09:39 En réalité, parce que la jeunesse d'aujourd'hui, ce sont les adultes de demain.
01:09:45 Ça a été fait pour les écoles, les universités, les centres de santé.
01:09:50 Tout ce qui a été fait dans ce pays vient en héritage pour la jeunesse de Côte d'Ivoire.
01:09:53 Mais seulement cette année, le président a voulu qu'il y ait un marqueur spécifique.
01:09:57 C'est un marqueur spécifique.
01:09:58 Nous avons fait un focus pour qu'il y ait des activités additionnelles sur la jeunesse.
01:10:04 C'est pour cela que nous parlons d'emplois jeunes additionnels.
01:10:07 Mais tout ce qui est fait dans ce pays est fait pour les jeunes de Côte d'Ivoire.
01:10:11 Alors pour revenir spécifiquement à la question posée en matière de sport, chaque année,
01:10:17 l'INGS est passé de 1 400 à aujourd'hui pratiquement 3 000 jeunes formés.
01:10:23 Mais c'est là, va crescendo pour répondre aux besoins aussi d'infrastructures.
01:10:27 Parce que parallèlement à cela, on a eu des collèges de proximité, des lycées.
01:10:31 Il fallait donc former beaucoup plus de jeunes.
01:10:34 Donc l'année de la jeunesse est venue comme un marqueur supplémentaire pour booster
01:10:39 et avoir un focus plus important sur la problématique de la jeunesse
01:10:43 pour préparer les jeunes de demain à être des Ivoiriens qui apporteront une pierre plus forte
01:10:48 à la construction et à l'élaboration d'une Côte d'Ivoire.
01:10:51 - Monsieur Nguesso, je me permets d'être quand même un peu l'avocat du monsieur le ministre.
01:10:54 Je ne suis pas trop d'accord avec ce que vous dites.
01:10:56 Mais comprenez les Agora par exemple.
01:10:58 Le premier Agora a été inauguré.
01:11:00 - Le tout premier ?
01:11:01 - Oui, le tout premier.
01:11:02 - En 2019 ?
01:11:03 - Oui, mais attendez, je vous explique.
01:11:05 Il a été inauguré en 2019.
01:11:07 Je crois que ça marche donc la présence du président.
01:11:09 - Emmanuel Macron.
01:11:10 - Emmanuel Macron.
01:11:12 Comme l'a dit le ministre, l'idée de l'année de la jeunesse,
01:11:14 c'est l'amplification de l'ensemble des programmes.
01:11:16 Donc on avait un, le chef de l'État a décidé qu'on en fasse 17 années.
01:11:20 Donc il faut voir l'année de la jeunesse, pas comme le début des 17 décennies,
01:11:23 mais l'amplification de l'ensemble des initiatives que nous menons pour les jeunes.
01:11:27 - D'accord.
01:11:28 Monsieur Ngues Sankofi, le bien-être des populations, l'amélioration,
01:11:31 ça vous parle au ministère de l'Enseignement technique ?
01:11:34 - Oui, je crois que c'est un sujet extrêmement important pour les jeunes.
01:11:38 Dans notre secteur, vous voyez, dans le cadre du bien-être,
01:11:43 nous commençons déjà par l'amélioration des infrastructures,
01:11:46 mettre les élèves et les apprenants dans de bonnes conditions.
01:11:51 Vous savez, un point important dans ce que nous sommes en train de voir,
01:11:54 c'est la question d'apprentissage.
01:11:56 Dans quelles conditions ces jeunes font l'apprentissage ?
01:11:58 Il faut que ce soit vraiment dans un confort relatif
01:12:01 qui leur permet vraiment d'accélérer, comme vous venez de le voir dans le film.
01:12:04 Donc le bien-être, c'est un peu ça. On a parlé aussi du sport.
01:12:06 Je crois que le sport, c'est un grand facteur de changement de mentalité.
01:12:09 Je crois que dans ma petite vie, tous les changements que nous avons pu avoir
01:12:13 ont commencé d'abord par le sport et la culture.
01:12:15 C'est à travers ces deux éléments que l'individu se forge et forme,
01:12:20 aussi change son esprit.
01:12:22 Je crois que c'est extrêmement important, cette pratique du sport.
01:12:26 Et c'est aussi important, le ministre l'a dit,
01:12:29 former ces architectes du changement qui sont les profs du sport.
01:12:32 Je crois que leur rôle est extrêmement important dans le bien-être
01:12:36 et dans l'éducation de nos jeunes, surtout dans des situations
01:12:39 où on aspire à un changement radical de leur mentalité et de leur esprit.
01:12:45 Oui, le bien-être aussi passe par le travail.
01:12:50 Vous formez des milliers de jeunes aujourd'hui à différents corps de métier.
01:12:54 Mais en même temps, le paradoxe, pour moi, il y a des usines,
01:12:57 par exemple comme Utexia à Dimokro, Cotivaud à Gauville,
01:13:00 Gonferville à Boaké, qui jusqu'à aujourd'hui sont fermées.
01:13:03 Qu'est-ce que le gouvernement prévoit ?
01:13:06 Remettre ces usines en marche et absorber un certain nombre de jeunes
01:13:10 que vous formez, à Justite d'ailleurs.
01:13:13 Le gouvernement a décidé de relancer sa politique d'industrialisation.
01:13:19 Je peux vous dire que les entreprises qui ont été citées,
01:13:22 sans trahir de ces créifs, font l'objet aujourd'hui d'un plan de restructuration.
01:13:26 L'idée, c'est de faire revivre ces entreprises.
01:13:33 Je n'aimerais pas plus, parce que ce sont des discussions
01:13:36 qui sont menées au plus haut niveau, c'est-à-dire au nom du Premier ministre,
01:13:40 faire en sorte que toutes ces industries-là puissent reprendre.
01:13:44 Déjà, avec le ministère de l'Enseignement technique,
01:13:47 nous avons, à titre transitoire ou provisoire,
01:13:51 permis à ces usines de fonctionner à travers des jeunes qu'on a recrutés,
01:13:55 qui ont été mis en stage au sein de ces entreprises,
01:13:59 en entendant qu'il y a une restructuration beaucoup plus importante.
01:14:03 Mais il ne s'agit pas seulement de ces industries.
01:14:07 Il s'agit aujourd'hui pour la Croix d'Ivoire, qui est en train de se donner des zones franches un peu partout,
01:14:12 d'avoir des zones industrielles un peu partout,
01:14:14 d'offrir de véritables opportunités de gestion des jeunes dans différents secteurs d'activité.
01:14:21 - Merci, M. le ministre.
01:14:22 - Je voulais rester dans la même veine.
01:14:24 Vous dites, à quoi ramène le statut national de l'étudiant-entrepreneur
01:14:29 qui fait partie d'un de vos dispositifs ?
01:14:31 - Oui, c'était...
01:14:32 Alors, vous avez le statut de l'entrepreneur qui donne des facilités à des jeunes qui bénéficient d'un statut.
01:14:38 Ce sont des jeunes, par exemple, qui vont bénéficier d'une taxation unique
01:14:43 qui part de 2 500 à 5 % au maximum selon le chiffre d'affaires réalisé.
01:14:49 Mon collègue de l'enseignement supérieur et moi-même avons pris un arrêté interministériel
01:14:55 pour créer le statut de l'étudiant-entrepreneur.
01:14:58 Il s'agit donc d'initier les étudiants dans nos universités à des programmes en entrepreneuriat,
01:15:04 leur permettre de mettre en évidence leur talent, leur savoir-faire
01:15:08 et leur permettre aussi d'avoir des facilités en termes de formation et de suivi.
01:15:12 - Merci, M. le ministre.
01:15:13 Qu'est-ce que les jeunes attendent du ministère de la Promotion, de la Jeunesse et de tout le gouvernement
01:15:18 pour les six prochains mois ?
01:15:19 Cette question, David Soyo l'a posée à quelques Ivoiriens dans les rues d'Abidjan et de Boaké.
01:15:24 On écoute leur réponse.
01:15:26 - Je pense que l'engagement de l'État pour la jeunesse est déjà une bonne chose.
01:15:31 Comme il reste six mois, il faudrait que l'État sensibilise encore plus,
01:15:35 que la sensibilisation soit intense pour que tout le monde puisse être informé.
01:15:38 Parce qu'il y a des zones où ils ne sont même pas informés de cet engagement de l'État,
01:15:42 de cette opportunité que l'État donne à la jeunesse.
01:15:45 - L'État ne devrait pas se limiter qu'à s'investir plus dans l'entrepreneuriat.
01:15:50 Mais il faut aussi pousser cette jeunesse-là à être les décideurs du demain.
01:15:54 Il faut aussi amener cette jeunesse-là à être des acteurs de la politique,
01:15:58 être les acteurs de grands départements ici, dans cette nation-là.
01:16:02 Il faut vraiment qu'on soit dans cette deuxième partie de l'année 2023,
01:16:06 que cette année-là appartienne véritablement à la jeunesse.
01:16:09 Donc nous attendons encore plus de l'État.
01:16:11 - Pour les derniers six mois qui restent,
01:16:13 il faudrait que le gouvernement permette aux jeunes
01:16:19 de bénéficier des formations d'abord et d'avoir des diplômes qualifiants.
01:16:23 Cela pourra les permettre d'accéder à des grandes portes.
01:16:27 Parce que les entreprises, par exemple, qui sont bien structurées,
01:16:30 qui voudraient rencontrer des travailleurs de qualité, mais qui ont des diplômes,
01:16:34 donc il faudra avoir une formation qualifiante avec des diplômes à l'appui.
01:16:37 Comme ça, face à une grande entreprise, il n'y a pas de problème.
01:16:41 - Je veux que la jeunesse du Boakye travaille.
01:16:45 Il y a beaucoup de jeunes, mais on n'a rien pour travailler.
01:16:49 - J'aimerais que le président Meyer en parle d'un programme de financement.
01:16:52 - Un programme de financement pour des projets.
01:16:55 Et des étudiants qui veulent entreprendre,
01:16:58 mais qui n'ont pas les moyens financiers pour pouvoir mêler leurs activités.
01:17:01 - Nous voulons demander au ministère de la Jeunesse
01:17:05 qu'il facilite l'accès au prêt et le processus pour avoir le prêt.
01:17:12 Lorsqu'on demande d'envoyer nos projets,
01:17:14 quand on envoie les projets, on nous dit qu'il y a tellement de montage
01:17:17 que finalement c'est difficile, finalement on abandonne.
01:17:21 - Monsieur le ministre, l'accès au prêt.
01:17:24 - Oui, mais c'est légitime tout ce qu'ils disent.
01:17:26 Mais il y a déjà certaines préoccupations qui ont déjà une réponse ou un début de réponse.
01:17:32 Vous avez su l'accès à l'information.
01:17:34 Nous avons un site, les différents ministères pour différents programmes informent sur le site.
01:17:39 Nous avons 201 guichets emploi,
01:17:42 parce que nous avons travaillé avec le président Lévesque aussi
01:17:44 pour ouvrir des guichets emploi dans toutes les communes.
01:17:46 Même mieux, parce que là il s'agit des communes.
01:17:48 Il y a un mois et demi à peu près,
01:17:50 avec le soutien de mon collègue ministre de l'Intérieur et de la Sécurité,
01:17:55 nous avons mobilisé plus de 500 sous-préfets
01:17:58 pour faire en sorte que les sous-préfectures,
01:18:01 donc en milieu rural pour prendre votre position, soient des points de contact.
01:18:04 Donc aujourd'hui, les jeunes peuvent se rendre dans les mairies
01:18:07 pour accéder aux différents dispositifs,
01:18:09 peuvent se rendre dans les sous-préfectures,
01:18:11 peuvent le faire en ligne parce que nous l'avons digitalisé.
01:18:14 Il faut juste que les jeunes aillent à l'information
01:18:18 et acceptent d'aller à la rencontre des opportunités.
01:18:22 Maintenant sur les formations, nous avons des programmes en cours.
01:18:27 Quelqu'un a parlé de l'accès aux financements.
01:18:30 Le gouvernement vient de lancer, il y a à peine trois semaines,
01:18:33 des financements à hauteur de 13 milliards de France CFA
01:18:37 pour 13 600 jeunes sur l'ensemble du territoire national.
01:18:40 Les inscriptions continuent.
01:18:42 Donc je leur demande d'aller sur tous les lieux que j'ai cités,
01:18:45 guichets emploi, agences d'emploi jeunes, sous-préfectures,
01:18:48 pour aller soumettre leurs différentes idées de projets.
01:18:52 Nous avons facilité aujourd'hui l'accès aux financements.
01:18:54 Mais même en facilitant l'accès aux financements,
01:18:56 on est obligé quand même de prendre des précautions
01:18:59 parce que l'idée n'est pas aussi de gaspiller les ressources publiques.
01:19:03 Et donc tous ces jeunes qui veulent faire des projets,
01:19:07 mais qui n'ont pas de formation, parce que la formation est importante,
01:19:10 c'est même une garantie au succès de ces programmes.
01:19:13 Vous avez Côte d'Ivoire PME, qui aujourd'hui dépend du ministère des PME,
01:19:18 qui est là avec l'institut technique de l'Agence d'emploi jeunes
01:19:21 pour aider ces jeunes-là dans leur processus de formation, etc.
01:19:26 Donc voilà un peu ce qui a été fait.
01:19:29 Et je vais le dire, avant de laisser peut-être la parole,
01:19:31 ce sera ma conclusion ?
01:19:32 Non, pas encore.
01:19:33 D'accord, ok.
01:19:34 Monsieur le ministre, quelles sont les perspectives, vous, à votre niveau ?
01:19:37 Oui, je crois qu'au niveau des perspectives, il y a deux aspects.
01:19:40 Lorsqu'on prend l'école de la deuxième chance,
01:19:43 c'est de redéployer nos programmes du sud vers le nord
01:19:47 et couvrir tout le territoire.
01:19:49 Je crois qu'on a un grand programme d'apprentissage
01:19:51 qui va concerner près de 6 000 jeunes et qui sera redéployé.
01:19:55 On a aussi le programme que nous construisons avec le ministre en charge de la jeunesse
01:20:00 qui concerne aussi la grande distribution,
01:20:02 que nous allons redéployer très rapidement.
01:20:04 Mais au niveau même de la formation initiale,
01:20:07 moi je pense que c'est là que va se situer le problème.
01:20:10 Vous avez parlé de 22 millions de jeunes en 2021.
01:20:14 Il y en aura 44 millions en 2046, dans 25 ans.
01:20:18 Si on continue sur le même chemin, on n'y arrivera jamais.
01:20:20 Donc il faut changer la structure de formation, c'est tout.
01:20:23 C'est-à-dire que quand vous voyez le système de formation jusqu'en troisième,
01:20:27 une grande partie de ces jeunes va aller pour le moment
01:20:31 dans la formation de type général.
01:20:33 Avoir un bac A1, un bac A2, un bac C, un bac D et aller à l'université.
01:20:37 Ces jeunes vont venir grossir l'école la deuxième chance
01:20:40 parce qu'ils n'ont pas la compétence.
01:20:42 Mais l'idée, dans quelques années, il faut changer le paradigme.
01:20:46 Il faut changer la façon de former les jeunes.
01:20:49 Aller vers la formation technique, la formation professionnelle,
01:20:52 en lien avec le secteur.
01:20:55 Au même titre, on va à la formation, à l'enseignement général.
01:20:58 Mais il faut davantage de jeunes orientés vers la formation technique,
01:21:01 la formation professionnelle, leur donner le métier.
01:21:04 Leur permettre d'avoir à s'employer eux-mêmes ou aller dans l'industrie
01:21:08 pour s'employer, se faire employer.
01:21:10 - Les techniciens. - Les techniciens.
01:21:12 Je crois que la formation à la compétence sera la clé de la stabilité
01:21:15 et de la réussite pour les jeunes dans l'avenir.
01:21:18 - D'accord. Monsieur le ministre, avant d'en venir à vous,
01:21:22 Monsieur Daho, dites-nous, quelle est votre politique nationale du sport ?
01:21:27 - Non, je ne parlerai pas de politique nationale du sport
01:21:29 pour ne pas refaire le débat complètement.
01:21:31 Je vais parler peut-être des perspectives,
01:21:33 pour rester dans les perspectives.
01:21:35 Aujourd'hui, vous avez noté que le sport a une valeur transversale.
01:21:38 Et elle peut aider à consolider notre issue sociale
01:21:41 et à résocialiser les jeunes en leur donnant des repères.
01:21:44 Nous allons donc poursuivre avec les Agora.
01:21:47 Nous allons faire en sorte que le programme qui a été lancé
01:21:49 pour les 5 000 jeunes, nous puissions le dupliquer,
01:21:52 l'amplifier dans les trois prochaines années
01:21:54 pour que les jeunes aient des perspectives dans les métiers du sport
01:21:57 et que le sport devienne aujourd'hui une industrie et une économie florissante.
01:22:02 Nous devons faire en sorte, et ça c'est vraiment important,
01:22:05 que sur l'ensemble du territoire national,
01:22:08 il y ait l'égalité des chances d'accès aux infrastructures sportives.
01:22:11 C'est pour cela que le programme du Précis va être accéléré avec les Agora
01:22:16 pour que sur l'ensemble du territoire national...
01:22:18 - Le Précis, il faut le dire, le programme de réhabilitation...
01:22:20 - Le programme de réhabilitation, de construction et d'équipement
01:22:22 des infrastructures sportives sur l'ensemble du territoire national.
01:22:24 Il est important qu'il n'y ait pas de désert en matière d'infrastructures sportives.
01:22:28 Donc nous devons poursuivre sur l'élan et ensuite optimiser
01:22:31 tout ce que nous avons comme infrastructures sportives issues de la Cannes.
01:22:35 Nous devons faire en sorte que ces joyaux soient non seulement maintenus,
01:22:38 mais soient exploités et optimisés.
01:22:40 Donc ça c'est la perspective.
01:22:42 Mais n'oublions pas quelque chose, c'est que le sport,
01:22:44 par sa valeur transversale, doit nous aider à résocialiser
01:22:48 et à maintenir l'amour de la patrie et permettre aux jeunes
01:22:52 de se sentir avant tout responsables dans notre société
01:22:55 et de se détourner des vices, de se détourner des actes de violence
01:23:02 et de se détourner de tout ce qui conduit vers l'oisiveté,
01:23:05 mais aller vers le travail.
01:23:07 C'est important aujourd'hui de mettre en place tous ces programmes,
01:23:11 mais si nous n'avons pas un socle solide de réanimement moral de la jeunesse,
01:23:16 si nous ne donnons pas de repères aux jeunes,
01:23:19 nous allons agir pour rien du tout.
01:23:23 Si on s'en conscience, disons-nous, est ruine de l'âme.
01:23:27 Donc il faut donner des assises solides à la jeunesse, des repères.
01:23:31 Et ces repères, c'est souvent à travers l'élite sportive,
01:23:34 à travers des succès, mais c'est aussi à travers la promotion des valeurs.
01:23:38 Donc ce que nous pouvons dire, ce qui nous concerne, c'est cela.
01:23:41 - Marc Niveau ?
01:23:43 - Oui, en termes de perspective.
01:23:45 - Oui, on va y aller, Monsieur le Ministre.
01:23:48 Pour les six prochains mois et au-delà, qu'est-ce qui nous attend ?
01:23:52 - De très bonnes nouvelles pour la jeunesse.
01:23:54 On vous a déjà dit ce qui a été fait, et je voulais rappeler les grands chiffres.
01:23:57 En six mois, plus de 70 000 jeunes ont pu avoir une opportunité de formation.
01:24:01 En six mois, plus de 30 000 jeunes ont pu avoir une opportunité d'insertion professionnelle.
01:24:06 En six mois, 14 000 jeunes ont pu avoir une opportunité de financement de projet.
01:24:11 Quelles sont les perspectives ?
01:24:13 Le gouvernement a lancé déjà au mois de juillet des financements de projet
01:24:17 pour 35 600 jeunes.
01:24:20 Le gouvernement a lancé un programme de travaux à haute intensité de main-d'oeuvre pour 15 900 jeunes.
01:24:25 Tous ces programmes sont en cours.
01:24:27 Pendant que je vous parle, les jeunes peuvent aller partout, dans les sous-préfectures, dans les mairies, pour s'inscrire.
01:24:33 Nous avons lancé 10 000 jeunes dans le cadre du programme de volontariat pour accompagner le COCAN,
01:24:39 donc dans la CAN.
01:24:40 Mais dans deux mois, c'est 20 000 jeunes qui seront recrutés par le gouvernement.
01:24:44 Au tour du 12 août, nous lançons un programme qui avait été initié par le chef de l'État dans les années 92,
01:24:50 qui vient dans le chapitre "Amélioration des conditions de vie des jeunes".
01:24:55 C'est 100 000 jeunes qui vont bénéficier d'une carte jeune.
01:24:58 C'est quoi la carte jeune ?
01:24:59 Ce sont ces jeunes qui sont détenteurs de cette carte pour avoir des réductions dans tous les secteurs d'activité.
01:25:04 Donc pour dire que le programme a été lancé par le chef de l'État au 31 décembre,
01:25:11 le programme a commencé depuis le 1er janvier.
01:25:14 Concomitamment à la conception de ce programme cohérent, il a été adopté en réalité le 22 mars.
01:25:20 Donc depuis le 22 mars, tous les 20e siècles électoriels mettent en oeuvre ce programme.
01:25:24 En réalité, voici le résultat obtenu depuis le 22 mars.
01:25:27 Nous sommes maintenant au passage à l'échelle.
01:25:30 Vous verrez que depuis le mois de juillet, c'est des vastes programmes,
01:25:34 des dizaines de milliers de jeunes qui sont lancés.
01:25:37 Et je voudrais encore une fois inviter la jeunesse ivoirienne à se mobiliser pour aller saisir ces opportunités qui s'offrent à elle.
01:25:46 Je voulais compléter ce qu'a dit Monsieur le ministre avec une initiative spécifique.
01:25:51 En ma qualité de ministre des Sports, j'ai parlé un peu des opportunités.
01:25:56 Je voulais parler un peu de ma qualité de président de l'UVIC aussi.
01:25:59 En liaison avec le ministère en charge de la jeunesse,
01:26:03 un programme spécifique a été mis en place pour la mise en place des unités communales de sécurisme.
01:26:09 Vous savez qu'avec les changements climatiques, nous avons des risques de catastrophe.
01:26:16 Aujourd'hui, avec les pluies, les inondations et les unités communales de sécurisme,
01:26:22 ces 1000 jeunes qui ont été sélectionnés au mois de juin,
01:26:26 qui ont été formés avec l'appui des sapeurs-pompiers, des ONPC,
01:26:31 ces 1000 jeunes sont en cours de préparation, ont terminé leur formation
01:26:38 et seront présentés à partir du mois de 14 août au ministre en charge de la jeunesse,
01:26:46 sur l'esplanade du district.
01:26:48 Ils seront équipés, ils auront 1000 kits et ils seront redéployés dans les collectivités
01:26:52 pour constituer ces unités communales de sécurisme,
01:26:55 pour prévenir, pour assister et pour orienter les populations à quitter les zones à risque.
01:27:01 C'est un acte majeur qui vient dans le cadre du PGGouv, soutenir la collectivité,
01:27:06 en commençant d'abord par l'Université d'Abidjan et qui va s'amplifier sur l'ensemble de l'Histoire nationale.
01:27:10 Alors Hamza, je m'en voudrais de ne pas donner deux chiffres importants.
01:27:13 Allez-y.
01:27:14 Dans le cadre de ce programme, au niveau donc de l'enseignement technique,
01:27:18 de l'enseignement supérieur et de l'éducation nationale,
01:27:21 nous avons 110 000 boursiers à traiter cette année.
01:27:25 Avec les chiffres que nous avons d'éducation nationale pour les six premiers mois,
01:27:29 ce sont 31 322 boursiers.
01:27:33 Donc nous sommes à 31 322 boursiers, celui-ci donc de 100 000.
01:27:37 Je m'en voudrais aussi de ne pas donner ce deuxième chiffre important.
01:27:40 Beaucoup de jeunes sont exclus de l'ensemble de nos programmes par manque de pièces d'identité.
01:27:45 Puisque pour accéder à ce programme, il faut justifier d'être ivoirien.
01:27:48 Or, pour être ivoirien, il faut une pièce nationale d'identité.
01:27:51 Dans le cas du PGouv, le gouvernement a décidé de faciliter l'accès à un million de jeunes,
01:27:56 donc à la carte nationale d'identité.
01:27:58 Et à date, nous sommes à 326 613 jeunes qui ont pu accéder à la carte nationale d'identité,
01:28:06 leur ouvrant les perspectives en termes d'exception politique.
01:28:09 Merci, Monsieur le Ministre.
01:28:10 Un tout dernier mot aussi, en 30 secondes.
01:28:12 Allez-y.
01:28:13 En 30 secondes, je voudrais quand même rassurer les jeunes,
01:28:15 surtout ceux qui arrivent en classe de troisième,
01:28:18 qu'il y a un certain nombre de formations professionnelles à leur portée,
01:28:22 notamment dans le secteur de l'industrie du commerce, dans le secteur de l'agriculture,
01:28:27 dans le secteur de la culture, dans le secteur du sport, comme le ministre l'a dit.
01:28:31 Du tourisme.
01:28:32 Du tourisme.
01:28:33 Et donc, il faut seulement se renseigner pour qu'à la fin de la classe de troisième,
01:28:37 aucun élève n'aille à la rue, mais soit en formation professionnelle.
01:28:40 Merci, Monsieur le Ministre.
01:28:41 Et vous, vous avez parlé en tant que Monsieur le Maire,
01:28:43 mais en tant que Monsieur le Ministre des Sports,
01:28:46 il faut dire que vous songez à installer un musée, un musée des sports, au sein du stade.
01:28:52 Mais en fait, les stades ont été conçus comme des centres d'exploitation multifonctionnelle.
01:28:58 Le stade n'est pas simplement un lieu de jeu.
01:29:02 Aujourd'hui, c'est un lieu où on peut avoir des activités économiques,
01:29:06 à savoir des galas, des conférences.
01:29:09 Et à l'intérieur du stade, notamment le stade Phélius au Feu de Boigny,
01:29:12 il est prévu de la création du musée des sports de Côte d'Ivoire,
01:29:18 pour pérenniser la mémoire de toutes les anciennes gloires et toutes les victoires,
01:29:23 pour que tout cela serve de repère aussi, parce que le musée, c'est cela.
01:29:26 Serve de repère.
01:29:27 Merci.
01:29:28 Alors, si nous devons, je pense qu'il faut conclure.
01:29:30 C'est fini, là.
01:29:31 La mission est terminée.
01:29:32 Oui.
01:29:33 Bon, je voudrais quand même dire…
01:29:34 Il ne faut pas la refaire, non.
01:29:35 Je voudrais quand même dire un petit mot, avec votre permission.
01:29:37 C'est qu'au thème de cette émission, qui a été riche, en échange,
01:29:41 mon souhait, c'est que la jeunesse de Côte d'Ivoire sorte du scepticisme.
01:29:46 Nous avons l'opportunité aujourd'hui, face aux nombreuses menaces qu'il y a dans le monde,
01:29:51 nous avons l'opportunité, grâce à la vision du président de la République,
01:29:54 d'avoir un programme concret, le programme Jeunesse de gouvernement,
01:29:59 qui donne de nombreuses initiatives.
01:30:01 Nous pensons que nous devons saisir ces opportunités pour prendre notre destin en main en tant que jeunes.
01:30:07 Mais j'ai saisi l'opportunité, en tant que ministre des Sports,
01:30:10 pour dire que le président de la République nous offre, en cette année 2023,
01:30:14 année de la jeunesse, une compétition internationale.
01:30:18 La CAN 2023 en Côte d'Ivoire.
01:30:20 La CAN de l'hospitalité.
01:30:22 Ça sera l'occasion pour nous, fiers ivoiriens, de montrer la vraie nature de notre pays.
01:30:26 L'hospitalité.
01:30:27 La terre d'espérance, le pays de l'hospitalité et de la vraie fraternité.
01:30:32 Merci, monsieur le ministre.
01:30:33 Je faillis dire monsieur le maire.
01:30:35 Vous êtes maire, député, ministre.
01:30:37 Merci, monsieur le ministre.
01:30:40 Au nom de l'incompatibilité, il n'est pas député.
01:30:43 Donc, monsieur le ministre n'est pas député, puisqu'il ne peut pas…
01:30:49 Monsieur le ministre.
01:30:50 Merci beaucoup.
01:30:51 Monsieur Mamadou Touré, ministre de la promotion de la jeunesse,
01:30:54 de l'insertion professionnelle et du service civique.
01:30:57 Monsieur Ngues Sankofi, ministre de l'enseignement technique,
01:31:00 de la formation professionnelle et de l'apprentissage.
01:31:03 Monsieur Paul-Henri-Claude Danhaut, ministre des Sports.
01:31:05 Grand merci à vous trois.
01:31:07 Grand merci d'avoir pu vous dégager pour être sur notre plateau ce soir
01:31:11 pour parler à ces millions de jeunes en qui ce Péjigou suscite tant d'espoir.
01:31:16 Merci à vous aussi, chers téléspectateurs,
01:31:18 vous qui avez pris plaisir à nous suivre, on l'espère.
01:31:21 Nous, nous avons pris grand plaisir à vous la présenter,
01:31:24 en tout cas cette émission, marquiez-vous et moi.
01:31:26 Mais rien n'aurait été possible sans les équipes techniques et rédactionnelles,
01:31:30 avec à leur tête Connell Enciné, le directeur des magazines d'information
01:31:34 et la rédactrice en chef, Afi Dosso.
01:31:36 Merci à ma réalisatrice, Awa Sabadogo-Touré,
01:31:39 à toutes celles et ceux qui l'ont aidé dans sa tâche.
01:31:42 Ils sont très nombreux là-haut pour vous servir.
01:31:45 Vous êtes sur RTI 1 et nous ne sommes pas leaders pour rien.
01:31:50 [Musique]

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