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Transcription
00:00 A Djamé Liberté, à 6h du matin, les rues grouillent de monde.
00:04 Chacun à la recherche de son gang-pé.
00:06 Ici, derrière la cité de la tour Siroko, Mohamed et ses amis ont décidé de gagner
00:12 décemment leur vie en sirant des chaussures, des bruits de coups de brosse donnés au soulier,
00:18 au son du frottement des bijoux des passants.
00:20 Ses suiveurs et policeurs s'arrachent de la clientèle du petit matin, par question
00:26 de laisser des pièces ou de monnaies leur échapper.
00:29 "Je me lève tous les matins et je vais chercher un client.
00:33 Par exemple, la brosse, c'est 100 francs et celle-là aussi c'est 100 francs.
00:37 Les bagues, on peut dire des à 100 francs."
00:41 Leurs prestations sont appréciées par les usagers de la route.
00:45 "Dès par le travail que je les ai connus, le lundi et le mercredi, je passe ici.
00:51 Quand je vois que les chaussures sont un peu sales, surtout dans cette période de pluie,
00:58 je viens et je sors ma chaussure.
01:02 Un jour, j'ai passé, il m'a appelé, il a dit que je n'avais pas de monnaie.
01:06 Il m'a dit, si c'est ça, viens, je vais sirer le jour où j'ai la monnaie, vous allez
01:12 me payer."
01:13 A leur côté, Ramadan, c'est marchand des vêtements pour femmes, en pleine discussion
01:17 avec sa première cliente.
01:19 "L'argent que j'ai acheté, c'est ça qu'elle a pris.
01:22 Même si tu as raté ça, les autres, tu vas venir, c'est la même chose.
01:26 Ça passe bien."
01:27 Au même moment, sur l'Axe Liberté Rinal, on trouve des commerçants de divers articles,
01:32 notamment les vendeurs de t-shirts.
01:35 Ici, ce business est rentable, selon eux.
01:38 "Moi, je vends 500, 500.
01:47 Donc, je viens ici, je vais arrêter.
01:50 Je suis comme un robot.
01:51 Baissez, baissez, 500, 500.
01:52 Tu mets, tu mets."
01:53 "Souvent, par jour, je peux vendre au moins 30 000, 40 000.
01:56 C'est ça, on fait un petit boulot pour gagner un peu d'argent."
02:01 Pour permettre aux commerçants et visiteurs de la commune d'Adiame, de débuter leur
02:06 journée avec beaucoup d'énergie, Latifa Concorte est commercialiste du coco baka,
02:12 une bouillie de maïs accompagnée de beignets, un aliment prisé par ceux qui le vendent
02:17 trop vite en prenant ce chemin.
02:19 "Je vends ici depuis 15 ans.
02:20 Par la grâce de Dieu, ça marche très bien.
02:23 La bouillie est bien faite.
02:25 Ici, c'est mon passage en allant au travail et en battant.
02:30 Depuis l'année dernière, je suis avec elle.
02:36 J'achète son baka, ses galettes.
02:37 En tout cas, franchement, c'est pour."
02:39 Comme les marchands, les chauffeurs des minicars, appelés communément baka, sont aussi à
02:44 la tâche.
02:45 Les matins et les soirs sont des moments pour booster la recette.
02:49 "Je prépare mal.
02:50 Les clients viennent un peu.
02:51 Dans l'avançant, on va booster des billets."
02:54 Dans ce quartier populaire d'Ajamé, sur la voie Liberté-Renault dès 6h du matin,
03:00 l'ambiance est incroyable.
03:02 Bruit de klaxons, odeurs, mouvements des personnes pressées de se rendre sur leur lieu de travail.
03:08 Tout se mêle ici.
03:10 Commerçants, chauffeurs, tous affairés.
03:12 Cette image se répète tous les jours, indéfiniment.
03:16 -C'est ça. -Bravo, Brisson.

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