Jocelyne et Serge Klur ont travaillé pendant des années dans une usine, à Poix-du-Nord, qui produisait des costumes pour une filiale du groupe LVMH. Mais, lorsqu'en 2007, Bernard Arnault, le PDG du groupe, décide de délocaliser la production en Pologne, c'est une catastrophe pour le couple. Au chômage depuis la fermeture du site, lourdement endettés, les Klur risquent de perdre leur maison. François Ruffin, fondateur du journal Fakir, se met en tête de les aider. Il monte un stratagème pour obtenir de Bernard Arnault qu'il prenne en charge la dette des Klur. Pour obtenir satisfaction, il ira jusqu'à défendre leur cause à l'assemblée générale de LVMH...
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00:00 Elle a eu la plus grosse fortune de France sur le départ.
00:03 Bernard Arnault, président du groupe LVMH,
00:05 aurait demandé fin août la nationalité belge.
00:08 Ça suffit, ces gens sont des parasites.
00:10 Cet homme, la pure obsession, c'est de démanteler ces entreprises.
00:13 Vous avez quand même supprimé 8000 emplois.
00:17 Vous m'avez l'air de lui en vouloir un petit peu.
00:19 Je lui en veux à mort parce qu'il y a plein de filles qui sont au chômage à cause de lui.
00:23 Nous on est des pions.
00:24 On a travaillé, on a été payé, c'est tout maintenant.
00:29 Ça n'existe plus, c'est pour lui, c'est fini.
00:31 Mais qu'est-ce qu'il reste de Bernard Arnault ?
00:33 Rien, rien, rien, rien.
00:35 Je le regarde, c'est ça la preuve.
00:38 Comment vous faites pour vivre avec 3 euros par mois ?
00:40 On mange pas.
00:41 On mange pas.
00:41 Pardon ?
00:42 On mange pas.
00:43 Et bien on va se faire vos porte-parole.
00:44 Bonjour, on aurait voulu monter à l'étage de LVMH s'il vous plaît.
00:48 Alors accrochez.
00:50 Qu'est-ce qu'il va chercher à faire Romain Desbois ?
00:51 Prendre l'argent pour le donner aux pauvres.
00:55 On va aller leur défoncer, leur rager.
00:56 On va arrêter là, aller faire les dansuses, faire des clavos, merde.
01:01 Vous venez de la part de Bernard Arnault ?
01:03 Oui, je travaille chez LVMH.
01:05 Desespoirs, première.
01:07 Si vous ne payez pas, je fais une descente à Paris.
01:10 Vous comprenez bien qu'on ne peut pas céder à un chantage.
01:13 Là, j'ai d'ailleurs plus rien à perdre.
01:15 Bon.
01:18 Allez à Bernard.
01:24 Et puis raquettez bien les PDG alors.
01:26 PTG !