Après sa belle semaine à Oberhof où il a décroché deux quatrième place, Emilien Jacquelin a réalisé une course honorable sur l'individuel mais ses trois fautes au tir l'ont relégué à la 1çe place.
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00:00 Quand le meilleur biathlète du monde, Johannes Böe, tire à 20/20, à la maison on se dit
00:06 "bah ouais en fait c'est facile quoi".
00:08 Sauf que des 20/20 ça reste quelque chose d'exceptionnel.
00:11 Je pense qu'on ne se dit pas que c'est facile, même lui dirait que ce n'était pas un 20/20 facile.
00:16 Mais quand on connaît Johannes et son palmarès, ce n'est pas pour rien qu'il est capable de
00:20 avoir ce niveau-là.
00:21 Donc voilà, une belle leçon de biathlon de sa part aujourd'hui.
00:24 Vous, vous êtes à 17/20, il n'y a pas de double faute, c'est ce qu'on n'aime pas quand
00:29 on est biathlète, ça veut dire qu'il n'y a pas de grosses erreurs, que ce n'est pas
00:33 une mauvaise course, mais à 17/20 ça ne paye pas.
00:35 C'est dommage, techniquement en tout cas j'ai fait ce que je devais faire.
00:42 Je pense que les deux balles qui sortent debout c'est des petites crispations, c'est des choses
00:49 sur le long de la course, parfois on requiert un petit peu les balles sur un individuel
00:54 parce qu'on connaît un peu la sentence.
00:56 Ce n'est pas des grosses erreurs, on va dire que le gros du travail a été fait, mais
01:01 aujourd'hui c'est plus sur les skis où j'ai vraiment lissé l'effort, mais j'ai vraiment
01:05 eu du mal à donner le 100% de moi-même en termes de ventilation, je me sentais bien
01:12 bloqué, bien gêné, donc je n'ai pas réussi à accélérer à un moment donné.
01:18 Vous êtes à 1/33 en temps de ski, c'est relatif parce que finalement Dalle il met
01:22 aussi 25 secondes à tout le monde.
01:24 Oui c'est relatif, j'ai connu pire, j'ai connu mieux.
01:28 C'est vrai que sur des individuels, notamment sur Ostersoon, j'ai fait des très bons temps
01:33 de ski, mais comme je le dis aujourd'hui, dès que je suis parti je sentais comme si
01:37 j'étais un peu endormi, du mal à vraiment mettre en route nerveusement et donc en termes
01:43 de respiration.
01:44 Donc sur les skis en altitude, si on a du mal à oxygéner, c'est d'autant plus compliqué.
01:48 Et quand on a un manque d'oxygène, c'est aussi plus dur sur le pas de tir en général.
01:52 Je pense m'être bien battu, en tout cas j'ai fait ce que j'avais à faire, je me suis battu
01:58 sur chaque balle.
01:59 Il y avait mieux à faire, il y a trois balles qui sont ratées, mais je retiens surtout
02:04 le reste, où le travail était bon.