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Après la conférence de presse, Olivier Marleix juge Emmanuel Macron «ministre de tout, président de rien»
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NewsTranscription
00:00 Quand le président dit justement "pour que la France reste la France", j'imagine que ça vous parle, d'autant plus que c'est un slogan que vous connaissez.
00:06 Un bel hommage à Éric Ciotti.
00:07 Vous y avez. Alors chacun y a vu un hommage, Éric Zemmour, Éric Ciotti, mais la phrase en elle-même, elle vous parle, et peut-être sur ce sujet-là, "pour que la France reste la France", qu'est-ce qu'il voulait dire ?
00:16 Le problème du président de la République, c'est qu'il emploie toutes les expressions, tous les mots sont convoqués, toutes les idées dans l'air du temps sont convoquées,
00:23 il ne faut rien laisser aux autres, au risque de se contredire de manière absolument formidable. On a eu un discours de patriotisme économique,
00:30 lui qui a vendu Alstom, Alcatel, Technip, qui a vendu toutes nos entreprises, qui a laissé faire une fusion PSA-Fiat, pas très glorieuse non plus.
00:40 On dirait que c'est un des peuceurs, on dirait que c'est quelqu'un qui a vendu nos florons, vous diriez ainsi ?
00:45 Bien sûr, bien sûr.
00:46 Il a vendu nos florons, Emmanuel Macron, à l'étranger.
00:48 Je l'ai dénoncé dans une présidence de commission d'enquête et aujourd'hui on a un discours de patriotisme économique.
00:53 Voilà, président, sur cette intervention du président de la République, elle était un peu étonnante.
00:59 On attendait, on nous avait annoncé que le président de la République allait fixer un cap. Moi j'ai tout entendu sauf un cap.
01:05 J'ai vu un président de la République qui partait tout azimut, qui était en quelque sorte ministre de tout, qui se noyait dans le détail, ministre de tout, président de rien.
01:15 Et pourtant, les mots, enfin vous allez me dire que ce ne sont que des mots, mais parfois ils indiquent un cap, ont été utilisés, autorités, ordres, tranquillité, réarmement.
01:22 Le président de la République manie des mots, les mots changent très régulièrement, ordre et progrès, enfin vous avez toutes sortes...
01:28 Ça vous parle.
01:29 Non mais voilà, le problème du président de la République, ce ne sont pas les mots, ce sont les faits, ce sont les actes.
01:34 Ils ne sont pas au rendez-vous.
01:36 Et on a un président de la République qui, dans sa conférence de presse, a dénoncé des problèmes qu'il a lui-même créés.
01:40 Quand il parle de la France, de l'angle mort, en parlant des classes moyennes, enfin pardon, qui a depuis 7 ans, plus les 5 ans où il était aux manettes auprès de François Hollande,
01:49 a entretenu cette politique il y a peu de temps en a supprimé encore les crédits d'impôts qui bénéficiaient à tous les Français qui travaillent sur la rénovation énergétique,
01:57 au nom de, on va passer par MaPrimeRénov', qui est mise sous des conditions de ressources beaucoup plus strictes, donc ça exclut une partie des classes moyennes.
02:05 On pourrait multiplier l'exemple, même le président de la République qui découvre qu'il y a un problème avec les médecins étrangers et qu'il faut sortir de la précarité.
02:12 Découvrir, peut-être que c'était un peu fort.
02:14 Comme il nous dit, il faut sortir de la précarité.
02:16 Très bien. On lui a dit, mon ami Philippe Juvin l'a interpellé, nous a interpellé le gouvernement en disant "mais attendez, vous n'ouvrez que 2700 places au concours cette année".
02:25 Moi, dans mon hôpital à Dreux, j'ai 22 médecins qui ont réussi les épreuves pour sortir de la précarité.
02:33 Il n'y a que 11 places offertes par le ministère de la Santé. De qui se moque le président de la République ?
02:37 Olivier Marleix, est-ce que rien ne trouve grâce à vos yeux ? Rachida Dati, on a compris.
02:41 Le Premier ministre, là encore, vous allez me dire des mots, mais enfin ce sont quand même des mots empruntés au vocabulaire, ou en tous les cas à la grammaire de la droite.
02:48 L'uniforme, l'autorité, l'ordre, la tranquillité. Comment vous jugez les premiers pas du nouveau Premier ministre Agamben Atal ?
02:55 Je ne les jugerai pas sur les mots. Parler d'autorité, c'est bien.
02:59 Il n'a pas de bilan ?
03:00 Parler d'autorité, c'est bien. Faire preuve, c'est mieux. Il a appliqué la loi sur l'interdiction des signes religieux à l'école, et notamment sur l'abaya.
03:09 Formidable. Le ministre a appliqué la loi. C'est absolument extraordinaire.
03:12 Donc merci à lui de l'avoir fait, évidemment.
03:15 D'autres ne l'ont pas fait avant.
03:17 Maintenant, on jugera sur les actes. Vous savez, ce gouvernement est dans la communication.
03:21 Moi, ce que j'ai eu, c'est vraiment le sentiment hier, avant-hier, pardon, en écoutant cette intervention, c'était que ce quinquennat était fini, qu'il n'y avait plus de projet.
03:31 Il reste quand même trois jours et demi.