FAITS DIVERS / Un bus Fil Bleu prend intégralement feu en plein service
SAINT-LAURENT-NOUAN / La fusion des écoles inquiète les parents d'élèves
L'INVITÉ / Les enseignants réagissent aux annonces d'Emmanuel Macron
SALON DE L'AGRICULTURE / Les jeunes bergers concourent pour aller à Paris
EXPÉRIENCE / Les chevaux peuvent-ils reconnaître l'odeur de nos sentiments ?
SAINT-LAURENT-NOUAN / La fusion des écoles inquiète les parents d'élèves
L'INVITÉ / Les enseignants réagissent aux annonces d'Emmanuel Macron
SALON DE L'AGRICULTURE / Les jeunes bergers concourent pour aller à Paris
EXPÉRIENCE / Les chevaux peuvent-ils reconnaître l'odeur de nos sentiments ?
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00:00 -Val de Loire en direct se poursuit.
00:13 C'est l'heure de votre JT présentée par Lucas Chopin.
00:16 -Bonsoir.
00:18 -Avant de vous dévoiler les titres de ce journal,
00:20 un point sur votre météo.
00:22 La pluie matinale cessera au cours de l'après-midi de jeudi.
00:24 Les nuages gris resteront malgré tout.
00:26 Les températures en baisse.
00:28 La minimale sera de 0°C.
00:30 La maximale, vous le voyez, de 4 petits degrés.
00:33 A la une, ce soir, un bus qui prend feu en plein service à Tours.
00:36 -Ca, c'est passé au niveau du boulevard Meyer à Tours Nord.
00:39 Un bus du réseau Filbleu s'est totalement embrasé,
00:42 coupant totalement la circulation.
00:44 Par la même occasion, si l'incendie n'a heureusement pas fait de blessés,
00:46 reste à en déterminer la cause.
00:48 Le feu serait parti du moteur.
00:50 Puis nous parlerons agriculture avec la finale régionale
00:52 des Olympiades des Jeunes Bergers.
00:54 Toute la journée, ils ont concouru pour décrocher
00:56 une place en finale nationale au Salon de l'agriculture de Paris
00:59 le mois prochain.
01:01 Au programme, une série d'épreuves pratiques
01:03 où ils ont dû reproduire les gestes quotidiens
01:05 d'un éleveur de brebis.
01:07 Et puis, nous vous présenterons une expérience captivante.
01:09 Les chevaux peuvent-ils comprendre nos sentiments,
01:11 nos émotions, grâce à nos odeurs ?
01:13 C'est ce qu'essayent de savoir les chercheurs de l'Inrae à Tours.
01:16 Pour cela, des sujets sont exposés à des films
01:18 tantôt joyeux ou terrifiants.
01:20 Et ce sont aux animaux de deviner les odeurs,
01:22 grâce aux odeurs de la transpiration des sujets.
01:26 Et puis, notre premier invité de ce journal ce soir,
01:28 c'est Paul Hagar.
01:30 Du syndicat Asseminy PPFSU 37, il réagira aux annonces
01:32 du président de la République en matière d'éducation.
01:35 Et puis, notre séquence "On vous répond".
01:37 La question du soir, chers téléspectateurs,
01:39 est-il possible de louer des voitures en autopartage à Tours ?
01:42 On se posera la question avec notre invité,
01:44 Marc Parésis, responsable développement du réseau
01:46 Cities à Tours.
01:48 Ce sera à la fin de ce JT.
01:50 On vous parle de la situation à présent, Lucas,
01:52 sur ce bus qui a pris feu en plein service à Tours.
01:54 - Oui, mais on vous le disait en titre,
01:56 ça s'est passé ce matin au niveau du boulevard
01:58 Mayeur à Tours Nord.
02:00 Un bus du réseau Filbleu s'est totalement embrasé,
02:02 coupant la circulation sur l'axe.
02:04 Si l'incendie n'a heureusement fait aucun blessé,
02:06 la cause reste pour l'heure indéterminée.
02:08 Le feu serait parti du moteur.
02:10 Les détails avec Michael Texier.
02:12 - Impossible d'échapper au panache de fumée noire
02:14 qui s'élève dans le ciel de Tours Nord.
02:16 Arrêté le long du boulevard Daniel Mayeur,
02:18 l'arrière de ce bus Filbleu est en proie aux flammes.
02:20 Quelques minutes plus tard,
02:22 c'est le bus entier qui est ravagé par l'incendie.
02:24 Il est 8h30 ce matin,
02:26 quand le chauffeur est alerté par des fumées
02:28 qui se dégagent de l'arrière de son bus.
02:30 Les premières flammes apparaissent.
02:32 Il se gare en urgence le long du boulevard.
02:34 - J'ai fait sortir les gens.
02:36 On les a mis en confiance.
02:38 On a fait le protocole.
02:40 Gentiment, on leur a demandé de passer devant.
02:42 Voilà, dans le calme.
02:44 J'ai essayé de voir si je pouvais les tirer.
02:46 J'ai essayé de voir si je pouvais l'éteindre de ma part
02:48 avec mon extincteur qu'on a devant.
02:50 J'ai vu qu'il y avait trop de flammes.
02:52 C'est impressionnant, oui, c'est sûr.
02:54 En peu de temps, en 4 minutes,
02:56 ça t'embrasille.
02:58 - Il n'y a que 4 voyageurs à bord.
03:00 Son sang-froid a peut-être permis d'éviter le pire.
03:02 12 sapeurs-pompiers sont dépêchés sur place.
03:04 Ils maîtrisent le sinistre au moyen de 2 lances incendies
03:06 venues de Tours Centre et de Tours Nord-Aglo.
03:08 - Il y a eu un gros panache de fumée
03:10 à notre arrivée.
03:12 On a eu un gros panache de fumée
03:14 à notre arrivée quand on arrive sur les lieux.
03:16 Après, derrière, on voit qu'il n'y a aucun risque
03:18 de propagation au Tours,
03:20 ce qui a été un point positif
03:22 sur cette intervention.
03:24 On avait l'information
03:26 que c'était une carburation gasoile,
03:28 donc le risque explosif a été écarté.
03:30 - L'opération n'a duré qu'une demi-heure.
03:32 Reste à définir maintenant
03:34 pourquoi le feu a pris au niveau du moteur de ce bus.
03:36 - Et puis un autre fait
03:38 qui aurait pu être dramatique ce matin à Tours.
03:40 Un étudiant de l'Institut de la Défense
03:42 a chuté par la fenêtre du premier étage
03:44 pendant un cours.
03:46 On ne sait pas pour le moment
03:48 si cette chute était intentionnelle ou non.
03:50 L'étudiant conscient à l'arrivée des secours
03:52 a été pris en charge par les équipes médicales du CHRU.
03:54 Une cellule médico-psychologique
03:56 a été déclenchée par la direction
03:58 pour soutenir les étudiants et les enseignants.
04:00 - On prend la direction du Loire-et-Cher
04:02 où la carte scolaire pour la rentrée 2024
04:04 se dessine déjà.
04:06 - Alors que certaines communes
04:08 voient disparaître le feu,
04:10 à Saint-Laurent-Nouan,
04:12 c'est l'idée d'avoir une trop grosse école
04:14 qui effraie les parents.
04:16 L'école maternelle et l'école primaire
04:18 qui ont aujourd'hui deux directions séparées
04:20 pourraient fusionner.
04:22 Une décision qui doit être prise
04:24 avant la fin du mois par l'Académie
04:26 mais qui dans le coin inquiète de plus en plus
04:28 les parents d'élèves.
04:30 - 16h30, c'est l'heure de la sortie des classes
04:32 à Saint-Laurent-Nouan.
04:34 Devant les écoles maternelles et primaires
04:36 de la commune, un petit groupe de parents d'élèves
04:38 se mobilise contre le projet de fusion
04:40 des deux établissements,
04:42 aujourd'hui distincts, même s'ils sont situés
04:44 l'un à côté de l'autre.
04:46 Charlotte est la maman de deux enfants
04:48 scolarisés dans les deux établissements.
04:50 Elle craint que la fusion ne donne lieu
04:52 à des suppressions de postes.
04:54 - Donc des plus grosses classes
04:56 et du coup plus gros effectifs
04:58 donc automatiquement battez-vous avec nous
05:00 pour éviter la fusion.
05:02 Merci à vous !
05:04 On a déjà des élèves qui sont en difficulté
05:06 avec le taux d'élèves dans chaque classe.
05:08 Je trouve ça difficile de pouvoir
05:10 pallier à ces difficultés.
05:12 - Si cette fusion aboutissait,
05:14 selon la FCPE, l'établissement créé
05:16 deviendrait le deuxième plus important
05:18 du département avec 15 classes
05:20 et plus de 300 élèves.
05:22 Rien à voir avec l'image que l'on se fait
05:24 d'une petite école de campagne.
05:26 Ce qui coince aussi, c'est l'absence de dialogue
05:28 avec le maire qui serait à l'initiative
05:30 de cette fusion.
05:32 - Le maire n'a jamais rencontré
05:34 les élèves élus.
05:36 Il n'a pas présenté son projet
05:38 à la population.
05:40 Donc on pense que ça mérite un débat.
05:42 - Interrogé, le maire explique
05:44 qu'il n'a aucun intérêt à changer
05:46 quelque chose qui fonctionne
05:48 et réfute l'idée que cette fusion
05:50 soit née d'une volonté municipale.
05:52 La demande serait venue de la direction
05:54 de l'école.
05:56 - Le président des parents d'élèves
05:58 dit que tout a commencé par une volonté
06:00 de la commune en janvier 2023.
06:02 C'est complètement faux.
06:04 Ça a commencé par une initiative
06:06 de la directrice de l'école maternelle
06:08 en 2022 qui a vanté tous les mérites
06:10 de cette fusion.
06:12 La directrice mettait en avant
06:14 qu'il serait très avantageux pour les enfants
06:16 d'être suivis depuis l'école maternelle
06:18 jusqu'au CM2 par une même personne
06:20 qui peut se rendre compte
06:22 des forces et des faiblesses
06:24 des enfants.
06:26 - Cette direction unique assurée à temps plein
06:28 serait pour l'instant la seule différence
06:30 entre la fusion et la réduction.
06:32 Rien n'indique qu'elle serait accompagnée
06:34 d'une suppression de postes.
06:36 La décision incombe désormais
06:38 à l'inspection académique qui doit trancher
06:40 avant la fin du mois.
06:42 - On va rester à l'école ce soir
06:44 avec notre premier invité, Paul Hagar.
06:46 - Représentant du syndicat enseignant
06:48 ce nuit, PPFSU 37.
06:50 Il réagit avec nous aux annonces
06:52 du président de la République en matière d'éducation.
06:54 Emmanuel Macron a rencontré hier
06:56 les journalistes pour évoquer son plan d'action
06:58 et de l'éducation.
07:00 Bonjour Paul Hagar.
07:02 - Bonsoir.
07:04 - On a eu de nombreuses annonces
07:06 concernant l'enseignement.
07:08 Il y a cette volonté de s'attaquer
07:10 au programme, notamment celui
07:12 d'éducation civique, en doublant son volume
07:14 horaire dès la rentrée prochaine.
07:16 Emmanuel Macron souhaite aussi
07:18 que les arts soient plus présents,
07:20 notamment en rendant obligatoire le théâtre
07:22 et l'histoire de l'art.
07:24 Former plus de professeurs.
07:26 Comment recruter ?
07:28 - C'est une des questions
07:30 primordiales que l'on rencontre
07:32 en ce moment dans l'école
07:34 et depuis maintenant plusieurs années.
07:36 Les concours de recrutement ne font pas le plein.
07:38 Un certain nombre de nos collègues
07:40 souhaitent quitter la profession
07:42 au regard des grandes difficultés
07:44 que l'on rencontre au quotidien dans nos classes.
07:46 - Cela fait lien avec
07:48 le cas de la ministre Oudéa Kastéra.
07:50 Au-delà de son cas personnel
07:52 sur lequel je ne vais pas vous demander
07:54 de réagir, est-ce que cela ne relève pas
07:56 de la réalité de ces professeurs non remplacés ?
07:58 - Je crois que
08:00 les annonces qui ont été faites
08:02 hier sont en totale déconnexion
08:04 avec la réalité de la vie des classes.
08:06 Je suis un professeur des écoles.
08:08 Il faut savoir, si on prend
08:10 l'exemple de l'Indre-et-Loire,
08:12 on a presque
08:14 1200 enfants qui sont en attente
08:16 de soins par des structures spécialisées.
08:18 On a 400 enfants
08:20 qui devraient avoir une place
08:22 dans un institut spécialisé,
08:24 mais qui ne l'ont pas.
08:26 On a une crise sociale, une crise économique
08:28 qui touche énormément de nos élèves.
08:30 Un des éléments qui le démontrent,
08:32 c'est que le nombre de ce qu'on appelle
08:34 les informations préoccupantes,
08:36 donc des enfants qui sont en danger,
08:38 ont une difficulté importante,
08:40 a augmenté de 25 % en deux ans.
08:42 Tout cela fait que, dans ce contexte-là,
08:44 la classe est de plus en plus compliquée
08:46 à gérer, et notamment
08:48 à mettre en place des apprentissages
08:50 qui sont essentiels pour les élèves.
08:52 Or, là, on a des réponses
08:54 comme on en a maintenant depuis six ans,
08:56 qui semblent être de bon sens,
08:58 mais qui ne répondent pas aux problématiques
09:00 que rencontrent nos élèves.
09:02 M. Macron veut expérimenter, par exemple,
09:04 l'uniforme. Nous, ce qu'on propose,
09:06 c'est d'expérimenter une école
09:08 qui disposerait d'enseignants
09:10 rasettes spécialisés,
09:12 pour pouvoir justement aider les élèves,
09:14 une école qui disposerait
09:16 de médecins scolaires, d'infirmières scolaires,
09:18 une école où on ne fermerait pas
09:20 systématiquement les classes, il y aurait une baisse de niveau,
09:22 une baisse des effectifs.
09:24 Voilà. Tous les éléments
09:26 sont là pour pouvoir permettre, justement,
09:28 de faire réussir tous nos élèves, d'accueillir dans les
09:30 meilleures conditions les élèves en inclusion
09:32 en situation de handicap.
09:34 Or, ce n'est pas le cas actuellement.
09:36 Et ce qu'on nous propose, c'est simplement
09:38 un uniforme,
09:40 des manuels à suivre, très simplement,
09:42 et une pseudo-autorité
09:44 qui reviendrait spontanément.
09:46 Donc tout ça, c'est totalement
09:48 déconnecté de la réalité.
09:50 Et je pense que l'ensemble de notre
09:52 hiérarchie est bien au courant,
09:54 notamment l'inspecteur de l'Académie d'Adréloire
09:56 et le recteur Réan Tour.
09:58 Or, les annonces qui ont été faites hier sont en totale
10:00 déconnexion, je le répète, par rapport à ce que
10:02 nous attendons. Donc c'est extrêmement inquiétant
10:04 pour l'avenir à la fois de notre profession,
10:06 parce que nos collègues sont découragés,
10:08 il y a une perte de sens importante du métier,
10:10 mais aussi, et évidemment en priorité,
10:12 pour l'avenir de nos élèves, pour lesquels
10:14 on ne peut pas apporter
10:16 les solutions pour qu'ils puissent réussir à l'école.
10:18 Et tout simplement, et ça c'est quelque chose
10:20 qui est extrêmement difficile
10:22 à vivre pour la profession,
10:24 simplement apporter des soins médicaux,
10:26 de suivi, d'accompagnement
10:28 auxquels ils auraient droit et dont ils ont besoin.
10:30 – Et contre ces inégalités sociales
10:32 dont vous parliez, l'uniforme,
10:34 qu'est-ce que vous en dites ? Ça ne suffit pas
10:36 ou ce n'est pas une bonne solution ? Parce que finalement,
10:38 ça permet quand même de gommer ces différences.
10:40 – Alors, l'uniforme, déjà les études
10:42 qui ont eu lieu ne montrent pas qu'il y a une différence
10:44 particulière.
10:46 Après, on a des élèves
10:48 qui ont par exemple
10:50 des troubles du comportement, des troubles de l'attention.
10:52 Sérieusement, ce n'est pas parce qu'on veut
10:54 leur maintenir l'uniforme qu'on va résoudre
10:56 leurs difficultés. Ce dont ils ont besoin,
10:58 c'est des enseignants spécialisés dans le comportement,
11:00 pour gérer leur comportement ou pour leurs problématiques
11:02 d'apprentissage, ils ont besoin d'avoir
11:04 accès, et nous on le voit de plus en plus
11:06 dans le département,
11:08 à des professionnels médicaux.
11:10 Or, on voit par exemple dans les zones rurales
11:12 que simplement avoir un orthophoniste
11:14 est déjà impossible. Donc tout ça
11:16 fait qu'on abandonne nos élèves
11:18 et dans un certain nombre de situations,
11:20 un certain nombre d'endroits
11:22 dans le département, l'école est
11:24 le dernier lieu d'accueil pour tous les enfants.
11:26 Et ça c'est dramatique, et il est
11:28 urgent qu'il y ait un changement
11:30 profond de choix
11:32 politique, éducatif,
11:34 et ce n'est pas du tout malheureusement ce qui a été
11:36 annoncé hier. – On l'a compris, vous ne vous sentez
11:38 donc pas très écoutés
11:40 suite à la prise de parole du Président.
11:42 Merci beaucoup Paul Lagarde d'avoir répondu
11:44 à nos questions. Je le rappelle, vous prévoyez
11:46 une grève et manifestation
11:48 le 1er février, c'était prévu avant
11:50 en réalité les annonces
11:52 du Président. – C'était prévu avant
11:54 parce qu'on est déjà à 4
11:56 ministres d'éducation,
11:58 même si on change un ministre, la politique
12:00 reste la même, la politique éducative
12:02 reste la même, donc la grève elle était bien
12:04 entendue déjà dans le paysage au regard
12:06 de ce qu'on avait déjà
12:08 comme annonce par les Présidents-ministres.
12:10 – Paul Lagarde est revenu sur notre plateau.
12:12 On va parler à présent agriculture avec la finale
12:14 régionale d'un concours, je ne connaissais pas,
12:16 les Olympiades, c'est un concours régional
12:18 de jeunes bergers. – Très bien prononcé
12:20 Aurélien, toute la journée ces jeunes bergers
12:22 et bergères ont concouru pour décrocher
12:24 une place en finale nationale au salon
12:26 de l'agriculture de Paris le mois prochain.
12:28 Au programme, une série d'épreuves pratiques
12:30 où ils ont dû reproduire les gestes
12:32 quotidiens d'un éleveur de brebis,
12:34 couper des ongles, trier des bêtes, les ausculter.
12:36 En tout, une quarantaine de jeunes
12:38 ont tout donné pour décrocher le précieux
12:40 sésame, Léa Turquiez était sur place.
12:42 – Paupières, oreilles et dentitions,
12:46 tout est passé au crible. Abigail
12:48 récolte des indices pour évaluer
12:50 l'état de santé de cette brebis.
12:52 – Ça s'est plutôt bien passé, la brebis
12:54 elle n'est ni trop malade, ni parfaite
12:56 non plus, mais
12:58 il y a deux, trois défauts
13:00 mais sinon c'est plutôt bien.
13:02 – Une épreuve technique, Alian maîtrise
13:04 des gestes et connaissance des ovins.
13:06 – La difficulté pour les candidats c'est surtout
13:08 de nous parler en même temps qu'ils font
13:10 l'activité et surtout
13:12 de ne pas aller plus loin
13:14 dans l'analyse.
13:16 Par exemple, ils voient la troisième paupière qui est rose
13:18 mais ils ne nous expliquent pas à côté
13:20 qu'il existe la jaune, la rouge et pour quelle raison.
13:22 – De l'autre côté de la bergerie,
13:24 Alicia mesure l'engraissement des agneaux.
13:26 Une tâche pas forcément évidente
13:30 car chronométrée, elle doit en examiner
13:32 trois en moins de 3 minutes 30.
13:34 Un défi relevé haut la main
13:36 pour cette habituée du concours.
13:38 – J'ai déjà participé l'année dernière,
13:40 ça m'a beaucoup plu et j'ai ressenti
13:42 cette année pour voir si je pouvais faire
13:44 mieux que l'année dernière et c'est toujours
13:46 un plaisir de participer
13:48 à différentes activités
13:50 proposées autour des ovins.
13:52 – 34 jeunes s'affrontent pour ces sélections
13:54 régionales des Ovinpiades.
13:56 Deux d'entre eux partiront ensuite à Paris
13:58 représenter la région Centre-Val-de-Loire
14:00 lors du concours national
14:02 du meilleur jeune berger de France 2024.
14:04 – On est une région où il y a de l'ovin,
14:06 il y a des races ovines,
14:08 on va avoir le berichon du Cher,
14:10 le berichon de l'Inde, la salignote
14:12 et forcément on a envie
14:14 que ces races perdurent sur notre territoire,
14:16 que les éleveurs restent en place
14:18 et ça permet aussi de faire découvrir
14:20 cette filière à des jeunes
14:22 qui arrivent dans le milieu.
14:24 – La finale nationale se tiendra
14:26 le 24 février prochain
14:28 pour l'ouverture du salon de l'agriculture
14:30 à Paris.
14:32 – Et on peut d'ores et déjà vous annoncer
14:34 les résultats de ce concours.
14:36 Le Centre-Val-de-Loire sera donc représenté
14:38 par Lucas Petit de l'agro-campus
14:40 des Deux-Vallées dans le Loir-et-Cher
14:42 et dans l'Indre-et-Loire c'est Léonie Patou
14:44 de l'agro-campus Tour Fondette où se déroulait
14:46 justement le concours qui nous représentera.
14:48 Félicitations à eux et on compte sur vous.
14:50 – On va rester avec les animaux.
14:52 Lucas, vous allez nous parler à présent des chevaux.
14:54 Nous allons vous présenter une expérience
14:56 pour le moins originale.
14:58 Les chevaux peuvent-ils comprendre nos sentiments,
15:00 nos émotions grâce à nos odeurs ?
15:02 C'est ce qu'essayent de savoir les chercheurs
15:04 de l'Inrae à Tours.
15:06 Pour cela, des sujets sont exposés à des films
15:08 tantôt joyeux ou terrifiants et ce sont les animaux
15:10 qui doivent le deviner grâce aux odeurs
15:12 de leur transpiration.
15:14 Ce matin au Cinéma Studio, 37 personnes
15:16 se sont prêtées au jeu. Clémence Dosc
15:18 a assisté à la séance.
15:20 – Dans votre sac, il y a deux sachets.
15:22 Un de l'autre, il est écrit en rouge.
15:24 Et ça, on viendra nous le récupérer,
15:26 on le congèlera directement ici.
15:28 Donner leur sueur à la science,
15:30 c'est ce que s'apprêtent à faire ces volontaires
15:32 réunis dans une salle de cinéma.
15:34 Avant la projection, il faut s'équiper.
15:36 Dans le sac qui leur est fourni,
15:38 un t-shirt à enfiler et des compresses
15:40 à positionner sous les aisselles afin de récolter leurs fluides.
15:42 Aux manettes de cette expérience participative
15:44 nommée "Hémodour",
15:46 la chercheuse Léa Lansade et son équipe
15:48 venues de l'Inrae et de Nouzihi,
15:50 leur but est de récolter des échantillons
15:52 afin de les présenter à des chevaux.
15:54 Une manière d'étudier la transmission
15:56 des émotions entre les espèces
15:58 via les odeurs.
16:00 – Ces odeurs, nous ne les sentons pas.
16:02 Les animaux, c'est probable que consciemment,
16:04 ils ne réalisent pas qu'ils sentent des odeurs
16:06 et pourtant, ça va avoir énormément d'effets
16:08 sur leur comportement, mais aussi sur notre comportement humain,
16:10 puisqu'on s'appuie sur des études
16:12 qui montrent que nos odeurs nous influencent,
16:14 mais voilà, encore une fois, de façon assez inconsciente.
16:16 – Après la projection d'un film neutre,
16:18 place aux sensations fortes,
16:20 les participants visionnent un extrait
16:22 de film d'horreur pour sécréter des odeurs de peur.
16:24 À la fin des 20 minutes de séance,
16:26 les chercheuses du laboratoire
16:28 s'empressent de collecter les compresses.
16:30 – Vous enlevez vos compresses par le sparadrap,
16:32 vous les repliez l'une sur l'autre,
16:34 vous fermez avec les bouts de sparadrap
16:36 qui vous ont permis de le tenir sur votre peau.
16:38 – En amont de l'expérience, les participants
16:40 se sont douchés avec un savon neutre
16:42 fourni par le laboratoire.
16:44 Ils ont également dû éviter de consommer
16:46 certains aliments, rien de bien contraignant
16:48 pour ces volontaires.
16:50 – Parce que j'adore les chevaux, c'est sûr.
16:52 J'ai fait une formation agricole il y a quelques années
16:54 et c'est ma passion, un peu.
16:56 – Le sujet traité par l'équipe de Léa Lansade
16:58 m'intéresse beaucoup.
17:00 Et puis faire de la science participative,
17:02 ça me passionne, c'est pas vrai.
17:04 – Ça me faisait plaisir,
17:06 étant retraitée, de passer un peu de temps
17:08 pour faire ce genre d'expérience.
17:10 – Les t-shirts sont découpés
17:12 et congelés tout comme les compresses.
17:14 Les morceaux de tissu seront
17:16 présentés aux chevaux au mois de mars.
17:18 D'autres sessions d'expérience au cinéma
17:20 se tiennent les mercredis 24 et 31 janvier.
17:22 Il est encore possible de s'inscrire,
17:24 seule condition, être disponible
17:26 toute la matinée.
17:28 – Et puis il y a notre question web du jour.
17:30 Pratiquez-vous régulièrement l'autopartage
17:32 ou le covoiturage ?
17:34 Vous êtes une écrasante majorité,
17:36 regardez à répondre non.
17:38 94% exactement avaient évoqué ce sujet
17:40 avec l'invité de notre rubrique
17:42 On vous répond Marc Parésis,
17:44 responsable développement du réseau
17:46 Cities à Tours.
17:48 Pour répondre justement à cette question,
17:50 est-il possible de louer des voitures
17:52 en autopartage chez nous, dans notre ville ?
17:54 Bonsoir à vous Marc.
17:56 Alors la réponse est oui,
17:58 et on va en parler ce soir puisque Cities,
18:00 ce réseau national est un service d'autopartage
18:02 que l'on peut trouver.
18:04 Comment ça fonctionne concrètement ?
18:06 On va faire un petit exercice pratico-pratique ce soir.
18:08 – Concrètement, une fois qu'on est inscrit
18:10 il suffit d'utiliser l'application
18:12 pour localiser, réserver un véhicule
18:14 et le moment venu, vous vous rendez
18:16 auprès du véhicule et vous pouvez déverrouiller
18:18 les portes avec votre application
18:20 et vous retrouverez après les clés
18:22 dans la boîte à gants du véhicule.
18:24 – Donc il y a 12 stations qui sont maillées
18:26 sur le territoire Tourangeau
18:28 où on peut trouver différentes voitures,
18:30 il y en a 21 c'est ça ?
18:32 – 21 voitures à ce jour, ça va de la petite Citadine
18:34 à la petite Twingo, à des véhicules plus XL
18:36 des 7 places, en passant par un véhicule
18:38 qu'on vient de déployer, un véhicule
18:40 pour personnes à mobilité réduite, place Velpo
18:42 qui permet, grâce à une rampe à l'arrière
18:44 de faire prendre place à une personne
18:46 en fauteuil par exemple, en toute facilité.
18:48 – Donc on a l'application,
18:50 on télécharge, on réserve sa voiture,
18:52 il faut évidemment un permis de conduire qui est valide,
18:54 il y a d'autres choses qui sont importantes à savoir ?
18:56 – L'inscription est assez simple, il suffit
18:58 d'un permis de conduire valide,
19:00 une pièce d'identité injustificative
19:02 de domicile et à partir de là
19:04 on peut activer l'accès assez facilement.
19:06 – Et on peut les louer pendant combien de temps ces véhicules ?
19:08 – Alors le service Citys est vraiment conçu pour répondre
19:10 à un maximum de problématiques de mobilité
19:12 donc ça convient à la fois pour des usages courts
19:15 comme une course, une activité
19:17 comme pour des usages longs, partir en week-end ou en vacances.
19:20 Donc pour nous l'idée derrière c'est vraiment
19:22 d'aider les gens à se passer de leur véhicule personnel
19:25 et c'est pour ça qu'on est une initiative soutenue
19:27 très fortement soutenue par le syndicat des mobilités de Touraine
19:29 puisque l'idée c'est qu'à partir du moment
19:31 on n'a pas besoin de sa voiture tout le temps et tous les jours
19:33 typiquement par exemple pour le domicile travail
19:35 si on peut s'y rendre à pied, à vélo ou en transport
19:38 pour le reste en gros il y a Citys.
19:40 – Bon combien ça coûte ? On aime bien savoir tout.
19:43 Combien ça coûte exactement Marc ?
19:45 – Alors le tarif dépendra de l'usage
19:47 vous êtes vraiment facturé à hauteur de l'usage
19:49 que vous faites du véhicule
19:51 donc on commence à 2,50€ de l'heure
19:53 avec un barème kilométrique de 41 centimes
19:57 mais qui est dégressif pour permettre justement
19:59 les usages longs et très important
20:01 c'est un tarif qui inclut l'essence
20:03 il y a une carte carburant à bord du véhicule
20:05 qui vous permet de faire gratuitement le plein
20:07 votre seule contrainte c'est de rendre le véhicule
20:09 à sa station d'origine avec au moins un quart de réservoir.
20:11 – Donc si on veut toutes les informations
20:13 on peut directement maintenant télécharger l'application Citys
20:15 il y a un site internet aussi ? – Tout à fait, oui.
20:17 – tour.citys.com c'est comme ça qu'on dit
20:20 ça s'affiche juste en dessous comme ça pour toutes les informations
20:22 merci beaucoup Marc d'être venu nous parler de l'auto-partage
20:26 évidemment j'espère que ça aura sensibilisé
20:28 certains de nos téléspectateurs ce soir
20:30 avant de ce qui te rappelle du principal titre
20:32 Lucas, un bus qui prend feu en plein service à Tours.
20:35 – Eh oui Aurélien ça s'est passé ce matin
20:37 au niveau du boulevard Meilleur à Tours Nord
20:39 un bus du réseau fil bleu s'est totalement embrasé
20:41 coupant la circulation sur l'axe
20:43 si l'incendie n'a heureusement pas fait de blessés
20:45 reste désormais en déterminer la cause
20:47 le feu serait parti du moteur.
20:49 – Merci beaucoup Lucas, c'est la fin de ce journal
20:51 dans un instant la suite des programmes
20:53 et nous on se donne rendez-vous demain, vous êtes d'accord ?
20:55 – Ah ben à demain alors.
20:56 – 17h50, pétante pour un nouveau numéro de Val de Loire en direct
20:59 à demain, très bonne soirée.
21:01 [Musique]