La déléguée générale SOS Education Sophie Audugé estime «qu'il y a une idéologisation très importante de l'école publique, mais aussi de certains établissements privés»
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00:00 Alors oui, il y a une idéologisation très importante dans l'école publique,
00:07 mais également, vous le disiez très bien, dans un certain nombre également d'écoles privées.
00:11 Il me semble qu'il y a quand même deux choses à dire.
00:15 D'abord, Éric Zemmour a parfaitement raison quand il dit que le débat,
00:19 entre guillemets la guerre publique-privé est terminée depuis bien longtemps, elle est terminée.
00:23 Le public a gagné, je suis désolée de le dire, la guerre de l'ignorance.
00:27 C'est un fait, à l'exception d'un certain nombre d'établissements publics
00:33 qui effectivement, parce qu'ils sont dans des zones privilégiées, avec des parents qui sont exigeants,
00:37 qui ont réussi à maintenir un certain niveau, qui souvent ont des classes préparatoires,
00:41 ou ont des enseignements bilingues, ce qu'on appelle les lycées ou collèges internationaux,
00:47 la guerre finalement de l'école publique a été gagnée par l'école publique,
00:51 c'est celle de l'ignorance et du déterminisme social.
00:54 Et ça sert aujourd'hui les politiques de gauche qui devraient commencer par se regarder réellement,
01:02 parce que c'est de leur faute et de la faute de personne d'autre.
01:05 Ça c'est la première chose.
01:06 L'école privée, notamment une partie d'entre elles, a gagné la guerre de la méritocratie,
01:12 de l'exigence et de la rigueur dans le travail.
01:14 Stanislas est réputée non pas parce que c'est une école privée,
01:18 mais elle est réputée parce que c'est une école de la méritocratie, de l'exigence du travail.
01:22 Les élèves qui y travaillent, travaillent beaucoup plus que les autres.
01:25 Ils sont évalués beaucoup plus que les autres, avec un niveau d'exigence beaucoup plus élevé que les autres.
01:28 Moi je me suis entretenue plusieurs fois avec des professeurs de Stanislas
01:31 pour leur demander si eux-mêmes constataient la baisse du niveau général de leurs élèves,
01:35 comme a priori ça serait le cas dans tous les pays aussi.
01:38 Ils vous répondent que non, qu'au contraire pour eux les élèves d'aujourd'hui sont meilleurs,
01:43 parce qu'en plus d'avoir un niveau d'exigence scolaire très élevé,
01:47 les parents les ont dix fois plus stimulés qu'avant,
01:50 parce qu'on a beaucoup plus communiqué là-dessus.
01:52 Voilà.
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