• l’année dernière
Le ministre de l’Éducation nationale, Gabriel Attal, avait annoncé cette semaine des recrutements de contractuels mieux anticipés que l'an passé dans les établissements scolaires. Sophie Vénétitay, secrétaire générale du SNES-FSU, évoque les difficultés rencontrées à quelques jours de la rentrée. 

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Transcription
00:00 Comment vous appréhendez cette rentrée ? On nous dit que la situation est un peu meilleure que l'an dernier.
00:05 Le ministre l'a rappelé, il y aura un enseignement devant chaque classe. Vous êtes rassurée ?
00:10 Pas vraiment, non. Le ministre peut bien faire toutes les déclarations qu'il veut.
00:15 Il y a la réalité, il y a un principe de réalité, c'est que les concours n'ont pas fait le plein.
00:20 Pour les collèges et les lycées, il y a plus d'un millier de postes qui n'ont pas trouvé preneur au concours.
00:26 Et on sait très bien que la promesse d'un professeur devant chaque élève sera très difficilement tenue pour la rentrée.
00:32 Je ne parle même pas des mois qui suivront. Et pour la rentrée, on se retrouve quand même dans une situation de bricolage,
00:38 où il y a encore quelques jours, les rectorats ont été réduits à poster des petites annonces sur le site de Pôle emploi.
00:44 Et on voit bien à travers votre reportage que la formation qui est proposée à ces collègues contractuels n'est pas suffisante pour devenir enseignant.
00:53 On ne s'improvise pas enseignant, on ne devient pas enseignant en quelques jours.
00:56 Ça nécessite une longue formation. Et aujourd'hui, les rectorats et plus globalement l'institution mettent aussi en difficulté ces collègues
01:03 dont on a vu l'an dernier qu'un certain nombre avaient démissionné après plusieurs jours parce qu'ils n'étaient tout simplement pas suffisamment prêts.
01:10 Donc il y a la parole du ministre, mais il y a aussi la réalité sur le terrain.

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