• il y a 11 mois
La déléguée générale SOS éducation Sophie Audugé à propos des lacunes inquiétantes des jeunes : «L'effondrement général du niveau de l'instruction, ce n'est pas de la faute aux réseaux sociaux, mais de l'instruction publique».

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Transcription
00:00 -Bon, alors déjà, évidemment, ça nous surprend pas du tout.
00:04 Ca fait 20 ans qu'on alerte sur le désastre
00:06 de l'enseignement de l'histoire en France,
00:09 une histoire culpabilisante,
00:11 où on bannit les termes de récits nationals,
00:15 de romans nationaux, de gloire française.
00:18 Ca fait 20 ans qu'on enseigne à nos enfants à détester la France.
00:21 Ca, c'est pas surprenant du tout, évidemment.
00:24 D'ailleurs, on voit bien que pour les personnes
00:27 qui ont fait cette enquête, si on peut appeler ça une enquête,
00:31 parce qu'il y a vraiment pas d'éléments...
00:34 Scientifiquement, c'est pas la même question.
00:36 L'histoire française, comment serait la Révolution ?
00:39 L'histoire française, c'est autre chose.
00:42 C'est deux grands piliers,
00:43 le catholicisme et la monarchie,
00:45 la laïcité et l'esprit républicain.
00:48 Ce qui est important, en fait,
00:50 c'est de bien mesurer qu'effectivement,
00:53 une fois encore,
00:54 on est en train de constater
00:56 ce que des historiens, des associations, des médias
01:00 ont annoncé il y a 15 ans,
01:03 c'est-à-dire l'effondrement général du niveau de l'instruction.
01:06 C'est pas de la faute à TikTok,
01:08 c'est pas de la faute aux réseaux sociaux,
01:11 c'est de la faute à l'instruction publique.
01:13 On peut dire derrière
01:15 que les réseaux sociaux ne prennent pas le relève,
01:18 c'est pas leur boulot.
01:19 Les réseaux sociaux sont là pour créer de la stimulation financière
01:23 et pour faire de l'argent.
01:24 Ils n'ont pas une action philanthropique.
01:28 Voilà.
01:29 Une fois encore, on se rend compte que nos enfants ne saveurent rien,
01:33 ce qui est un sacré trou de bâton pour tous les syndicats enseignants
01:36 qui ont fait commencer l'histoire de France à la Révolution.
01:39 On voit bien que la même main, c'est pas gagné.
01:42 Sous-titrage ST' 501
01:44 [Musique]

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