Gabriel Attal a marqué le monde de l’éducation par ses annonces de réformes multiples, sa capacité à plaire à l'opinion, et à décrocher des postes d'enseignants. En cinq mois, toutefois, impossible de dresser un vrai bilan car tout reste à mettre en œuvre. Un passage éclair qui laisse un goût d'inachevé à des enseignants qui se sentent délaissés.
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00:00 En six mois à l'éducation, Gabriel Attal était sur tous les fronts.
00:05 Interdiction de l'ABAIA, plan choc des savoirs, lutte contre le harcèlement scolaire ou port de l'uniforme.
00:12 Mais pour les parents d'élèves, avec les effets d'annonce règne aussi un goût d'inachevé.
00:16 Il y a beaucoup de chantiers qui sont en cours, peu ont véritablement été mis en place réellement aujourd'hui.
00:22 Et le principal problème qui consiste à pouvoir recruter des enseignants n'a toujours pas été réglé.
00:29 La priorité absolue aujourd'hui, c'est de pouvoir recruter suffisamment de personnel qui soit dûment formé.
00:35 Gabriel Attal laisse donc derrière lui un ministère en grande difficulté,
00:39 confronté à la plus grave crise de recrutement jamais connue.
00:42 Si on ne résout pas ça, on peut avoir les plus belles idées pédagogiques de la Terre.
00:45 Si on n'arrive pas à embaucher les personnels pour les mettre en œuvre, ça restera l'être morte.
00:50 Le syndicat salue pourtant son sens de l'écoute et son investissement.
00:54 Lui-même travaillait beaucoup les dossiers et que ce n'était pas inintéressant d'avoir un ministre
00:59 qui était quand même un poids lourd du gouvernement, qui était quelqu'un qui maîtrisait la politique.
01:03 Gabriel Attal s'est engagé à emmener avec lui à Matignon la cause de l'école
01:08 et ainsi prouver qu'il n'aura pas fait de l'éducation nationale un simple marche-pied, faire Matignon.
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