Le Premier ministre Gabriel Attal est l'invité de Face à BFM ce jeudi pour faire le bilan de ses jours à Matignon.
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00:00 Aujourd'hui, je dépose mon enfant à l'école, la boule au ventre, car j'ai l'impression qu'on est en sécurité, je cite, nulle part.
00:07 Que dites-vous aux parents qui craignent de laisser leurs enfants à l'école chaque matin, Monsieur le Premier ministre ?
00:13 Je leur dis que d'abord, on a la chance en France d'avoir une école qui accueille tout le monde, tous les élèves,
00:18 et qu'on a la chance aussi d'avoir des personnels absolument admirables et remarquables dans tous nos établissements
00:23 pour garantir la sécurité de nos élèves.
00:26 On a connu des drames terribles, l'assassinat de Dominique Bernard et de Samuel Paty.
00:33 On a des établissements scolaires, pour lesquels, notamment plutôt dans le second degré,
00:37 on sait qu'en matière de sécurité, il faut renforcer les choses.
00:41 Quand j'étais ministre de l'Éducation nationale, j'avais demandé qu'on m'identifie les 150 établissements
00:45 les plus à risque où la sécurité est le moins assurée.
00:47 On les a identifiés, ils ont tous été remontés en termes de niveau de sécurité.
00:52 C'est une alarme qui ne marchait pas, c'est un mur d'enceinte qui était fracturé, qui laissait rentrer,
00:57 c'est une porte de SASS qui ne fonctionnait pas.
00:59 On a fait ces travaux.
01:00 J'ai demandé à Nicole Belloubet d'identifier maintenant les 350 établissements supplémentaires
01:04 où là aussi, on se dit "et on va y aller", et on va continuer à le faire progressivement
01:08 avec les collectivités locales, les régions.
01:10 Vous avez plusieurs dizaines de milliers, mais vous n'en avez pas plusieurs dizaines de milliers
01:12 qui sont dans cette situation-là, parce que les collectivités locales, départements, régions
01:16 qui sont en charge de la sécurité des établissements scolaires,
01:19 évidemment, il attache beaucoup d'importance.