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Gabriel Attal, ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, est l'invité de la semaine ce dimanche sur BFMTV. 

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Transcription
00:00 On a un très haut niveau de sécurité dans nos établissements scolaires
00:03 qu'on a encore renforcé après l'attentat d'Arras.
00:07 Vous savez qu'on est passé au niveau de Vigipirate le plus élevé,
00:12 urgence attentat, ce qui implique que désormais,
00:14 il y a des contrôles aléatoires des sacs
00:17 qui se font à l'entrée des établissements scolaires.
00:19 Et effectivement, c'est dans ce cadre-là
00:21 que dans un établissement scolaire du petit Qeviyi,
00:24 une bouteille d'acide chlorhydrique a été trouvée.
00:27 C'est un élève qui tentait de la faire entrer
00:31 dans l'établissement scolaire, manifestement,
00:34 mais une enquête est en cours pour mettre en place des produits explosifs.
00:39 Et donc moi, je veux saluer le travail de très grande vigilance
00:43 de nos personnels, les personnels de direction, les PsyEN, les CPE,
00:47 les assistants d'éducation, les enseignants, bien sûr,
00:50 qui ont permis de faire en sorte que cet élève puisse être identifié.
00:53 La police est intervenue, il a été interpellé avec un autre camarade.
00:56 Il y a une enquête qui est en cours.
00:57 Mais donc, dans le cas d'espèce, vous suspectez un projet d'attentat,
01:03 un profil qui se serait radicalisé, pour dire les choses.
01:06 Moi, je suis prudent, il y a une enquête qui est en cours.
01:08 Ce que je peux vous dire, c'est que l'élève en question avait été suivi
01:11 dans une instance de suivi d'élèves radicalisés précédemment.
01:18 Pour ceux qui nous regardent, et je vous repose la question,
01:21 les professeurs, les élèves, les parents d'élèves,
01:24 ils se disent, après ce qui s'est passé à Arras,
01:26 et on va y revenir dans quelques instants, bien sûr,
01:29 on a peur.
01:30 On a peur quand on emmène notre enfant à l'école.
01:33 On a peur pour notre enfant.
01:34 Des professeurs qui se disent, on n'est pas rentré dans ce métier,
01:37 en se disant que c'était un métier qui était susceptible
01:39 d'amener ce genre de risque.
01:40 Qu'est-ce que vous avez envie de leur dire ?
01:43 D'abord, moi, j'entends parfaitement les inquiétudes.
01:45 Je les entends et mon travail, ma responsabilité, c'est d'y répondre.
01:49 Et ce que je veux dire, c'est que tous les moyens sont mis en œuvre
01:52 pour assurer le plus haut niveau de sécurité
01:54 pour nos élèves, nos enseignants,
01:56 et le plus haut niveau de sérénité dans nos établissements scolaires.
02:00 Je le dis, il y a tout ce qui se voit,
02:01 il y a tout ce qui ne se voit pas en matière de suivi,
02:04 de surveillance, de sécurité pour nos établissements,
02:07 qui a encore été renforcé ces derniers jours
02:09 à la suite de l'attentat d'Arras.
02:11 Et tout le travail que je mène en ce moment,
02:14 et tout ce pour quoi je me bats,
02:15 c'est de renforcer encore ce niveau de sécurité.
02:17 Qu'il s'agisse des établissements scolaires eux-mêmes,
02:19 j'ai eu l'occasion d'avoir un certain nombre de réunions
02:21 avec les organisations syndicales des enseignants,
02:23 les associations de parents d'élèves,
02:25 les collectivités locales,
02:26 puisque vous savez que c'est elles qui sont en charge
02:27 des bâtiments scolaires et de la sécurité des bâtiments,
02:31 mais aussi en matière de suivi d'élèves
02:33 pour lesquels on a des signaux de radicalisation.

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