• il y a 11 mois
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Tous les jours dans Culture Médias, Thomas Isle dresse le portrait sonore de l'invité. Ce mardi, c’est Isabelle Boulay, chanteuse, pour sa tournée "D’Amériques et de France" et son album "Les chevaux du plaisir : Isabelle Boulay chante Bashung".

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Transcription
00:00 Et puis nous avons le bonheur de recevoir une très grande voix de la chanson francophone
00:04 interprète d'un jour ou l'autre.
00:07 On le saura trouver.
00:08 - Ah voilà !
00:09 - Bien sûr !
00:10 Parle-moi !
00:11 Parle-moi !
00:12 Vous avez reconnu bien sûr Isabelle Boulet.
00:14 - Bien sûr, bien sûr, c'était pas si évident.
00:17 - Merci d'être avec nous ce matin Isabelle.
00:19 - C'est un grand plaisir.
00:20 - Un bonheur de vous recevoir.
00:21 Allez on va se mettre dans l'ambiance et vous avez tous le droit de chanter.
00:24 - Allez Isabelle, on va demander d'entrer dans la chanson.
00:51 - Isabelle, je suis une professionnelle, il faut que tu chauffes la voix, ce qui n'est
00:55 pas notre cas.
00:56 - Non, non, mais en fait j'ai hésité parce que je me suis dit est-ce que je fais « Parle-moi
01:01 » en guitare-voix ou je fais un autre titre et là je me suis dit de « Bon matin, parle-moi
01:06 ». J'y arrive, j'y arrive quand même mais je me disais dans les oreilles des auditeurs
01:10 peut-être que ça serait un peu plus difficile à prendre.
01:14 - C'est vous ça va, qu'on s'étoumante.
01:15 - C'est plus dur.
01:16 - Mais lui, il ne se pose pas la question.
01:17 - Non mais c'est ça qui est fabuleux.
01:21 - Moi j'aime ça voir les gens qui chantent même quand ils n'ont pas le talent de chanter
01:26 nécessairement.
01:27 - Merci Isabelle, ça me touche énormément.
01:28 - Non mais j'allais dire pour en faire un métier, mais chanter ça fait tellement de
01:35 bien que même quand on chante mal, il faut chanter.
01:38 - Oui, tout le monde peut se le permettre.
01:40 - On est dans votre coin vraiment.
01:41 - J'imagine que vous êtes habitués en plus parce qu'en concert tout le monde la reprend
01:46 en chœur cette chanson « Parle-moi ».
01:47 - Oui, mais ça fait tellement plaisir.
01:49 - C'est un cube incroyable.
01:50 Alors en mars justement, vous partez en tournée en France, en Suisse, en Belgique.
01:55 Votre tournée s'appelle « D'Amérique » au pluriel et de France parce que votre spectacle
01:59 c'est un peu une passerelle justement entre l'Amérique folk country et puis la chanson
02:03 française.
02:04 - Oui, en fait c'est mes deux grandes influences et c'est un peu chaque fois ce que je fais
02:10 dans mes spectacles.
02:11 Je me suis rendu compte qu'il y avait toujours une espèce d'alliance ou de mariage entre
02:16 mon amour de la chanson country américaine et la grande chanson française.
02:21 Mais il existe des cow-boys en France.
02:23 La preuve c'est Eddie Mitchell, c'est Dick Rivers, c'est Alain Bashung, c'est des chanteurs
02:30 qui m'ont fait rêver.
02:31 - Vous les reprenez sur scène ?
02:32 - Oui, je les reprends sur scène.
02:34 Et depuis un moment, Hugues Offray aussi.
02:37 - Stéphane Escher, Benjamin Bionnet aussi vous les reprenez sur scène.
02:40 - Exactement, je les reprends sur scène parce que j'aime les chansons.
02:44 Benjamin a écrit pour moi « J'ai eu cette chance-là ». Mais Stéphane Escher, je le
02:49 reprends parce que c'est probablement un des artistes que j'ai écouté le plus dans ma
02:54 vie.
02:55 Mais la chanson « Tu ne me dois rien », c'est la chanson de toutes les chansons que j'ai
02:59 écouté à répétition.
03:01 J'ai dû l'écouter 5000 fois dans ma vie.
03:04 - « Tu ne me dois rien », on va la mettre de côté celle-ci pour l'écouter un petit
03:09 peu tout à l'heure.
03:10 - J'adore cette chanson.
03:11 - Quand vous êtes en tournée, vous partagez votre vie entre Montréal et la France.
03:14 C'est ça, 15 jours dans un pays, un mois dans l'autre.
03:18 Du coup, vous êtes tout le temps en jet lag.
03:20 - Tout le temps.
03:21 - Ça doit être un enfer.
03:22 - Je pense que je dois être deux semaines par année dans l'horaire normal, dans mon
03:27 corps et dans la réalité.
03:29 - Vous avez pensé à faire un petit bilan carbone ?
03:31 - C'est sûr qu'il faut que je plante des forêts, des forêts et des forêts.
03:38 - Pendant votre spectacle, vous avez interprété plusieurs chansons de votre dernier album,
03:41 « Les chevaux du plaisir », hommage à Alain Bashung.
03:45 Pourquoi vous avez voulu lui consacrer tout un album à Alain Bashung ? Il représente
03:55 quoi pour vous, Bashung ?
03:56 - Je pense que c'est le chanteur qui m'a fait le plus rêver.
04:01 Dans la fantasmagorie, c'est quelqu'un qui alliait justement la folk country américaine
04:11 aux grands textes littéraires.
04:13 J'aimais l'art qu'il y avait dans ses chansons et j'aimais aussi sa manière de mener sa
04:21 trajectoire, de faire son métier.
04:23 C'est quelqu'un qui ne faisait aucun compromis.
04:27 À partir d'un certain moment, j'ai connu le Bashung du début des années 90.
04:32 Après, j'ai été curieuse.
04:34 Je suis allée voir tout ce qu'il avait fait avant, mais c'était quand même assez moderne
04:39 ce qu'il proposait même à l'époque, dans les années 80-90.
04:42 C'est un audacieux.
04:44 Je l'aimais aussi parce qu'on sentait chez lui qu'il avait envie d'être un chanteur
04:54 populaire, mais il restait quand même un chanteur de haute voltage.
04:57 Je trouvais ça assez touchant.
05:00 C'est quelqu'un qui s'intéressait à toutes les musiques, qui aimait tous les chanteurs.
05:06 Il ne faisait pas de distinction.
05:09 - Il paraît d'ailleurs que malgré votre voix de dingue, quand vous êtes allée en
05:13 studio, vous avez eu quand même très peur de chanter du Bashung.
05:16 - La peur ne venait pas de...
05:18 En fait, je n'avais pas peur de ne pas être capable de donner de la voix ou de chanter,
05:22 mais je pense que j'avais peur de ne pas être crédible.
05:29 Et à partir du moment où je suis rentrée en studio et on a commencé à travailler,
05:34 il y a eu quelque chose d'alchimique, une magie qui a opéré.
05:40 Je n'ai plus douté de rien à partir de là.
05:42 - Et cet album, il s'est en tête des ventes au Canada et il a permis à des jeunes de
05:47 découvrir Alan Bashung.
05:48 Il y a de quoi être fier de ça.
05:50 - Ça, ça me fait vraiment plaisir.
05:52 Vraiment.
05:53 Je me souviens, j'ai fait une grande émission au Québec, une émission de télé.
05:59 La jeune co-animatrice disait « je ne savais même pas qui était Alan Bashung avant d'entendre
06:07 ton disque ». Et là, du coup, je suis allée écouter et elle a dit « c'est vraiment
06:09 beau ».
06:10 - C'est magnifique.
06:11 Les chevaux du plaisir, c'est votre album Isabelle Boulet qui chante Bashung et on va
06:15 en avoir un aperçu tout à l'heure, puisque vous allez nous chanter « La nuit, je mens
06:20 dans ce studio ». Dans un instant, c'est à vous, Héloïse Gouin.
06:23 Vous allez nous parler d'une petite série.
06:25 - Oui, une série animée sur les mères, pas les politiques, les mamans.
06:28 C'est très drôle et très très juste, ça s'appelle Mère Anonyme.

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