Jean-Pierre Pernaut : sa femme, Nathalie Marquay-Pernaut, assure que son décès serait lié au vaccin contre le covid

  • il y a 8 mois

Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd’hui, il s'intéresse à la cause de la mort de Jean-Pierre Pernaut.

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00:00 - Europain - Pascal Praud et vous
00:02 - Et de 11h à 13h sur Europain, Pascal Praud, à quand vos réactions au 01.80.20.39 ?
00:06 - 21, Pascal.
00:07 - Dans une interview avec Nathalie Marquet-Pernaut,
00:09 assurée que son mari Jean-Pierre Pernaut n'était pas mort du cancer,
00:12 mais s'interroge sur la vaccination contre le Covid.
00:15 Les médecins ne comprenaient rien, c'est pour cela que je suis sceptique
00:18 sur les causes réelles de son décès.
00:19 J'ai voulu rétablir un peu la vérité pour déclarer qu'il n'est pas mort du cancer,
00:23 mais bien d'autres choses.
00:25 Pour Nathalie Marquet-Pernaut, le décès de Jean-Pierre Pernaut
00:28 a peut-être un lien avec le vaccin contre le Covid.
00:32 On n'a pas de recul sur ces injections.
00:34 Je ne suis pas médecin, mais je me demande si le vaccin et la radiothérapie font bon ménage,
00:39 parce que 8 jours après la troisième vaccination,
00:41 il a eu un premier AVC, puis 2, 3, 12, le 13e lui a été fatal.
00:47 On est avec le docteur Benjamin Davido, infectiologue.
00:50 Bonjour, M. Davido.
00:52 M. Davido, bonjour, et merci d'être avec nous.
00:58 Ce que dit Mme Marquet-Pernaut, c'est parfois, disons-le, dans l'opinion publique.
01:05 On le voit bien qu'il y a une forme de défiance qu'il y a eu sur ce vaccin.
01:10 Comment vous recevez, par exemple, ce type de déclaration, M. Davido ?
01:15 D'abord, vous qui êtes aussi un professionnel en tant que journaliste,
01:19 vous le savez, c'est pareil pour nos contrats qui sont avocats,
01:22 c'est très difficile, on peut s'émouvoir,
01:25 c'est très difficile de faire un lien, une imputabilité sur quelque chose qui est rapporté,
01:29 parce qu'il faut l'analyse par des experts du dossier médical.
01:32 Ça s'appelle une expertise avec des neurologues, dans le cas présent,
01:35 un infectiologue, un pharmacologue, pour savoir dans quelle mesure, en effet,
01:40 on aurait pu ou on eût pu imputer le vaccin.
01:43 Ce qu'on sait, et ce qui a été bien démontré,
01:45 et ce qui fait que souvent on a d'ailleurs une réticence,
01:47 y compris dans la population globale face à l'ARN messager,
01:50 c'est, vous le savez, le risque de myocardie lié au vaccin,
01:53 et puis pour les accidents vasculaires cérébraux, puisque c'est ça le sujet actuellement,
01:57 qu'il y avait eu bien sûr des cas de tromophébites avec les vaccins AstraZeneca
02:00 qui ont été retirés depuis du marché.
02:03 Et donc on essaye, tant bien que mal, notamment dans les populations des gens vulnérables,
02:06 de les rassurer face à ces risques d'effets indésirables qui existent.
02:11 Tout médicament a un risque d'effet indésirable,
02:14 et c'est l'important justement de se prémunir face à l'ensemble de ces maladies,
02:18 surtout quand on a des comorbidités.
02:19 - Je ne sais pas combien de personnes ont été vaccinées dans le monde avec l'ARN messager,
02:24 je ne sais pas si vous avez un chiffre d'ailleurs à nous donner, M. Davido ?
02:26 - Non, je n'ai pas le chiffre du nombre de doses,
02:29 c'est des plusieurs centaines de millions,
02:31 ce qui est sûr, et vous avez raison de le souligner,
02:33 c'est que notamment pour ces effets indésirables avec AstraZeneca et les tromophébites découvertes
02:38 notamment chez des femmes jeunes de moins de 60 ans,
02:41 ce qui à ma connaissance est l'inverse de M. Pernaut,
02:43 c'est clairement le fait qu'on a un signal lorsqu'on utilise de façon très forte à un instant T un même médicament.
02:52 Et ce qu'il faut bien garder à l'esprit, encore une fois,
02:54 sans faire de procès d'intention au vaccin, ni dans un sens ni dans l'autre,
02:57 encore une fois je ne peux pas m'exprimer puisque je n'ai pas le dossier de M. Pernaut,
03:01 c'est que clairement il faut se rappeler le nombre de vies qu'a sauvées la vaccination Covid-19,
03:09 et que dans ces situations-là c'est toujours difficile, douloureux,
03:13 et que c'est important que ce soit le vaccin du Covid, d'autres vaccins.
03:16 Rappelez-vous aussi tout le "scandale" qu'il y a eu face à la vaccination HPV,
03:20 notamment chez des jeunes lycéens, avec ce jeune qui a fait un trauma crânien dans l'issue de la vaccination.
03:25 Eh bien il faut toujours le temps de l'expertise et de l'interprétation
03:28 pour ne pas accuser à tort un traitement qui peut sauver des vies.
03:31 - Alors bien évidemment, et puis sur la centaine de millions de vaccinés,
03:35 s'il y avait des problèmes majeurs sur cette centaine de millions, ça se saurait.
03:39 Mais en revanche, ce qu'on peut dire, sans tomber dans le complotisme,
03:43 et c'est la question que je vais vous poser,
03:45 est-ce que ce vaccin produisait des effets indésirables plus importants qu'un autre vaccin ?
03:53 Et cette question on a le droit légitimement de la poser,
03:55 et est-ce qu'on a la réponse à ma question ?
03:58 - Oui tout à fait, c'est une question extrêmement pertinente.
03:59 Je crois qu'il faut séparer ce qu'on appelle nous les vaccins vivants atténués,
04:04 qui sont des vaccins issus en réalité d'un micro-organisme qui est vivant,
04:08 et qui sont contre-indiqués notamment pour des personnes immunodéprimées.
04:11 Ça peut être le cas en date du vaccin notamment pour la varicelle,
04:16 ou par exemple le vaccin pour la fièvre jaune,
04:17 et qui sont des vaccins réputés avoir des effets indésirables majeurs.
04:21 Et aujourd'hui ce qu'on sait justement avec les ARN messagers,
04:24 c'est qu'on n'observe pas ce signal-là,
04:25 au contraire on peut justement les prodiguer à des patients immunodéprimés.
04:29 Et encore une fois, aujourd'hui on peut se féliciter de quelque chose,
04:32 puisqu'on parle du vaccin Covid, c'est que, y compris depuis janvier 2022,
04:36 on a à notre disposition des vaccins dits conventionnels,
04:39 qui ont le mérite sur un plan intellectuel de rassurer les gens face aux risques d'effets indésirables.
04:44 La littérature montre par ailleurs qu'il n'y a pas moins de risques d'effets indésirables global
04:49 qu'en face à un vaccin Covid non ARN qu'un vaccin ARN,
04:52 ce qui tout de même est rassurant.
04:53 - C'est important. Alors Marisol est avec nous, c'est une auditrice,
04:56 et elle va peut-être vous interroger avec sa grande liberté,
05:01 et elle représente effectivement des voix que nous entendons dans la société française.
05:05 Bonjour Marisol. - Oui bonjour Pascal, bonjour monsieur.
05:08 - Est-ce que vous êtes vaccinée vous-même contre le Covid, Marisol ?
05:11 - Ah non, non non, je ne suis pas vaccinée. - Vous n'avez jamais été vaccinée ?
05:15 - Pardon ? - Vous n'avez jamais été vaccinée ?
05:17 - Non, non non non, et dans ma famille non plus, personne n'est vaccinée.
05:21 - Donc vous avez vécu, effectivement, c'était compliqué,
05:24 vous ne pouviez pas sortir, j'imagine, vous n'aviez pas de passe sanitaire,
05:28 vous ne pouviez pas aller par exemple dans un restaurant ?
05:30 - Euh... Si vous voulez.
05:33 - Bon, on n'insistera pas, mais pourquoi vous ne vous êtes pas vaccinée,
05:37 alors que manifestement les études et les plus grands scientifiques du monde entier
05:43 vous encourageaient à le faire ?
05:46 - Vous savez Pascal, on est dans une société là, c'est vrai qu'on nous raconte tellement de choses
05:52 que finalement les gens maintenant n'ont plus confiance en personne.
05:56 Et quand on allume la radio ou quand on allume la télé,
06:00 on nous raconte tellement de choses qu'on est devenu très méfiant.
06:04 Bon, moi je me dis, Novak Djokovic là, c'est un idiot, il ne se vaccine pas, pourquoi ?
06:09 Peut-être qu'il n'est pas plus idiot que l'autre.
06:12 - Vous parlez de Djokovic, Novak Djokovic.
06:14 Bon, c'est vrai que pour les connaître un peu, les sportifs de haut niveau ont un rapport avec leur corps
06:18 qui est très très personnel.
06:20 - Mais ils ont raison !
06:21 - Mais comment ? C'est leur outil de...
06:24 - Effectivement, mais parfois, ce n'est pas parce que Monsieur Djokovic ne se vaccine pas qu'il a raison.
06:31 - Ah mais je ne dis pas ça ! On a chacun notre intime conviction.
06:35 - Non mais Djokovic, il considère lui que même s'il est malade,
06:41 il n'est pas en danger de mort, ce qui est sans doute vrai d'ailleurs pour Djokovic.
06:45 Et il considère qu'il y a un risque, peut-être infinitésimal à ce qui est un effet indésirable,
06:53 mais que ce risque est plus important que s'il a le Covid ou il le passera sans risque, si j'ose dire.
06:59 Je ne sais pas si je m'explique clairement.
07:01 - Moi, ça peut s'entendre ça de la part de Djokovic.
07:05 - Bien sûr !
07:06 - Il dit "Il y a un risque d'effet secondaire, il existe toujours sur un vaccin,
07:10 moi je n'ai pas envie de courir ce risque".
07:12 Il pense à tort ou à raison que le Covid, même s'il l'a, il va le passer clairement.
07:19 Donc ce n'est pas mettre en doute forcément le vaccin et sa nocivité.
07:26 - Oui, je sais, je comprends tout à fait.
07:29 Après, concernant les effets, moi j'ai toujours pensé que c'était plus un effet déclenchant que l'effet sur le moment.
07:39 Moi, je pense que ça déclenche des choses qui sont déjà à l'attente peut-être, vous voyez ?
07:43 - Monsieur Davido peut vous répondre, mais moi c'est la position que j'avais durant le Covid.
07:47 Je trouvais dommage, monsieur Davido, qu'on vaccine tout le monde dans la mesure où...
07:52 En fait, on nous a tous vaccinés en nous disant "Si vous êtes vaccinés, vous ne transmettrez plus".
07:57 Bon, ça, ça pouvait s'entendre.
07:59 Mais vacciner des gosses de 15 ans qui effectivement n'avaient pas de risque de mourir s'ils avaient le Covid,
08:06 mais pouvaient avoir néanmoins un effet secondaire, le rapport bénéfice-risque,
08:11 je ne sais pas si aujourd'hui, avec les éléments que nous avons, on vaccinerait de nouveau ces gosses de 15 ans, monsieur Davido.
08:18 - Je vais vous répondre très clairement.
08:20 Alors d'abord, je pense que la réponse que vous avez pour Djokovic, je la partage aussi, Djokovic c'est son droit,
08:24 mais on peut s'émouvoir aussi des frères Bogdanov qui, pour le coup, manifestement, avaient des prédispositions
08:29 et des facteurs de risque de faire une formographe, qui n'étaient pas vaccinés,
08:32 et qui sont malheureusement, on le sait, tous les deux tragiquement décédés.
08:35 Pour votre vaccination des enfants, je tiens à dire d'abord que la Société française de pédiatrie n'était pas favorable à la vaccination des enfants de moins de 15 ans.
08:42 C'est aussi un élément que j'ai partagé, pas tellement pour des raisons de balance bénéfice-risque,
08:46 mais pour des raisons d'ambition, qui était qu'on savait que même si on vaccinait des enfants,
08:50 en réalité on n'empêcherait pas des personnes à risque, à l'image des frères Bogdanov,
08:53 de faire des formographes, puisque justement ça ne suffirait pas dans le temps à limiter la transmission.
08:58 Et ça, je crois qu'aujourd'hui, les pédiatres sont assez aguerris sur le fait que la vaccination des enfants,
09:02 ce n'est pas tellement un risque de danger, c'est plus que les rappels biannuels, ou au moins une fois par an,
09:06 n'ont pas beaucoup d'intérêt, en tout cas pour cette pathologie en population générale.
09:09 - Bah écoutez, merci beaucoup M. Davido, c'est toujours un plaisir d'échanger avec vous.
09:13 - Bonne année à vous !
09:14 - Eh bien, belle et heureuse année à vous, et c'est toujours un plaisir d'échanger avec vous,
09:16 parce qu'il y a toujours beaucoup de pédagogie, de clarté et de concision.

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