De passage dans la matinale de Dimitri Pavlenko pour annoncer le programme de son émission, Pascal Praud revient sur la première annonce de Michel Barnier, une hausse des impôts.
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00:00On en a parlé hier déjà, les hausses d'impôts, je vous l'ai dit, c'est quand même fou que la première
00:04disposition d'un gouvernement de droite soit d'augmenter les impôts, absolument, dans un pays qui est déjà le plus imposé.
00:12Donc tout ça, qu'est-ce que les gens disent ? On parle de la flat tax, la flat tax elle est à 30 % aujourd'hui.
00:17Impôt société c'est 25 %, flat tax c'est 30 %, donc c'est-à-dire quand vous avez une entreprise déjà vous êtes taxé de 50 %, c'est ça la
00:24réalité. Entre votre chiffre d'affaires et ce qui restera,
00:26c'est 50 %, et quand je dis 50, ça peut être 55.
00:30Je veux bien qu'on aille à 32, 33, 35 de la flat tax, tout ça est contre-productif, on le sait depuis des années,
00:36depuis des années, ça ne sert à rien. Ce qu'il faut c'est encourager les chefs d'entreprise, il n'y a qu'eux qui créent de la richesse,
00:43c'est pas le service public qui emploie, que je sache, on sait ce qui se passe, il faut encourager. Alors il y a toujours
00:49évidemment des excès chez les patrons, il y a toujours des... mais peu importe,
00:53là-dessus il faut encourager,
00:55libérer
00:57cela, depuis des années. Mais comme vous êtes dans un monde où la culture économique,
01:02souvent des journalistes, c'est pas là qui brille le plus, ils sont souvent sur la littérature, sur l'histoire, sur la philosophie, etc.
01:09Mais généralement ils n'ont pas du tout,
01:11ils sortent pas eux-mêmes du milieu économique. Leurs parents étaient souvent des hostites, que sais-je, des gens qui sont déconnectés de la réalité économique.
01:19Et vous étiez quoi vos parents, Pascal, d'ailleurs, si vous voulez bien vous livrer ? Votre papa était un steed ?
01:25Non, mais hier j'ai dit que...
01:27Ma maman était un steed.
01:29Mais papa était chef d'entreprise, voilà.
01:31Non mais j'ai dit hier que les gens ne parlaient que d'eux dans la passation de Bouguard, ce qui est vrai.
01:35Vous n'avez pas répondu à ma question, Pascal.
01:37Aujourd'hui, ils peuvent plus se parler de nous, mais c'est vrai qu'ils ne parlaient que d'eux.
01:39Donc, ils parlaient de leur prénom, leur grand-père, ma belle-mère,
01:44la ministre de l'éducation nationale,
01:47pense à sa belle-mère quand elle est ministre.
01:49Il y en a un autre qui pleure, M. Dupont-Muretti, il parle en italien.
01:52Bon, c'était la Starac hier où le bonheur est dans le pré, c'était une séquence de télé-réalité.
01:57C'est pas ça que j'attends d'un ministre, j'attends d'un ministre qui travaille, qui ait des résultats et qui soit efficace.
02:01On ne saura jamais ce que faisaient les parents de Pascal.
02:04Mais si, il était dans l'entreprise !
02:06Voilà, il était dans l'entreprise, il avait un rapport.
02:09Vous savez ce qu'ils étaient dans le temps ? Ils étaient représentants, on disait multi-cartes dans le temps.
02:15Tu partais le lundi, tu revenais le vendredi, tu te baladais partout et tu vendais.
02:19Les VRP c'était.
02:21Bon, allez on parle de tout ça. Vous attendez quoi de votre gouvernement ?
02:25J'étais venu pour vous parler de pas du tout de ça.
02:27J'étais venu de M. Migaud et Retailleau.
02:29Ah oui, le mignon.
02:31Je sens que ça va être votre édito pour l'heure des pros dans dix minutes.
02:34Comme ça c'est clair, ça marche pas.
02:36Vous avez M. Migaud ?
02:37Non, non, non, mais Pascal, c'est fini.
02:39Mais je sais que vous allez en parler dans dix minutes avec les éditeurs d'Europe 1.
02:42Ce qu'il a dit, c'est qu'il l'est resté. Il n'a pas changé.
02:44Comme Roméo et Grézias. C'est ce qu'il a dit hier.