La journaliste du JDD Charlotte d’Ornellas était l’invitée de Face à l’info ce mardi 2 janvier sur CNEWS. Elle s’est exprimée au sujet de la femme de 75 ans violée dans sa maison d’Ozoir-la-Ferrière, en Seine-et-Marne : «Ce sont des profils qui se multiplient sur le terrain de la psychiatrie»
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00:00 C'est pas rare et les profils se répètent.
00:02 Il est impossible d'être exhaustif ni de rentrer dans le détail.
00:04 On avait parlé de cette femme Fabienne,
00:06 qui avait, elle, à peine 70 ans,
00:09 à Lille et qui avait été littéralement massacrée,
00:11 mais avec aussi des sévices sexuels.
00:13 Elle en était, elle aussi, morte.
00:16 Et là où ça doit nous inquiéter,
00:18 c'est qu'il y a des profils qui se détachent très clairement
00:20 dans ces affaires.
00:21 D'abord, ils sont plutôt jeunes,
00:23 alors que les victimes, elles, sont très âgées.
00:26 Ils sont assez souvent étrangers,
00:29 très largement marginaux et assez récemment arrivés.
00:32 Ils sont non seulement étrangers,
00:33 mais arrivés dans les vagues migratoires assez récentes.
00:36 Et ce sont des profils qui, par ailleurs,
00:38 se multiplient sur le terrain de la psychiatrie.
00:40 Vous verrez pourquoi j'insiste là-dessus.
00:43 Parce qu'évidemment, il y a des troubles psychologiques
00:46 ou psychiatriques qui sont graves et qui sont décelés chez eux.
00:49 Et ça s'inscrit dans l'augmentation d'une violence de plus en plus barbare,
00:52 notamment à l'égard des plus vulnérables.
00:54 Il y a l'horreur du viol,
00:57 il y a l'horreur du viol sur personnes handicapées,
00:59 sur enfants ou sur personnes âgées.
01:01 C'est pas que c'est moins grave pour la victime,
01:04 et que c'est plus grave pour la victime,
01:06 c'est qu'on sent bien qu'il y a quelque chose d'encore plus barbare,
01:09 surtout dans la répétition,
01:10 à l'échelle d'une société, évidemment.
01:13 Donc là, en l'occurrence, nous avons des personnes vulnérables,
01:15 qui sont non seulement des femmes,
01:16 mais aussi des enfants et des personnes âgées.
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