Pour Arthur Delaporte, député du Calvados et porte-parole du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, les vœux d'Emmanuel Macron étaient "creux, vide" avec "une absence de vision"
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00:00 Écoutez, oui, c'était 13 minutes de creux, de vide, d'absence de vision et surtout d'absence de recul
00:06 parce que moi j'ai entendu le président de la République marteler un mot, le mot réarmement.
00:11 Mais moi je considère que celui aujourd'hui qui me laisse désarmer face à son absence finalement de vision du monde réel,
00:20 c'est-à-dire des injustices sociales qui sont criantes aujourd'hui, c'est bien le président de la République.
00:24 Aujourd'hui, cette nuit, on aura encore 3 000 enfants qui sont à la rue.
00:27 Et il n'a eu aucun mot pour finalement les solidarités dans notre pays.
00:30 Il a eu des mots à un ton un peu martial, mais c'est du martial sur fait, je veux dire, c'est du martial de pacotille.
00:36 Personne n'y croit et ce n'est pas ça qui va permettre de créer de la cohésion sociale dans le pays.
00:39 Donc voilà, moi je suis extrêmement déçu. Après, je n'attendais pas grand-chose non plus.
00:43 Mais je suis surtout sidéré de voir cette autosatisfacite sans grande perspective.