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L'enseignant et essayiste, Joachim Le Floch-Imad : «Ce qui m'inquiète, c'est le silence d'une partie des néo-féministes et de l'extrême-gauche qui se disent particulièrement éveillés quant aux violences faites aux femmes et qui sont cette fois restés silencieux»

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Transcription
00:00 Israël en hébreu, ça veut dire "Dieu prévaut".
00:02 Quand on entend un témoignage aussi glaçant,
00:04 on se dit que le 7 octobre, c'est le mal,
00:07 c'est le diable qui ont prévalu.
00:10 Après, je pense qu'Israël a une grande expérience
00:12 en matière d'aide psychologique à la reconstruction des victimes,
00:15 et on ne peut que souhaiter à cette jeune femme
00:17 qui a la vie devant elle de s'en sortir.
00:19 Maintenant, ce qui m'inquiète, et vous en avez parlé,
00:22 c'est les réactions en France,
00:23 c'est le silence d'une partie des néo-féministes
00:26 et aussi d'une partie de l'extrême-gauche
00:28 qui se disent particulièrement éveillées
00:30 quant aux violences, quant aux discriminations faites aux femmes,
00:33 et qui sont cette fois restées silencieuses.
00:36 Comment l'expliquer ?
00:37 Je pense qu'il y a une raison très simple,
00:39 c'est l'emprise d'une forme de déconstructionnisme
00:41 dans les consciences de wauquismes, diront certains.
00:45 La figure de l'Occident et donc la figure d'Israël,
00:48 la figure du Juif sont systématiquement associés aujourd'hui
00:51 à une forme de domination qui s'exerce sur les dominés.
00:55 Et ce combat contre cette domination
00:57 justifie toutes les rébellions par les dominés,
01:00 toutes les violences ou les exactions.
01:02 Donc je pense qu'il y a une contradiction qui est intenable
01:05 et sur laquelle certains feraient bien d'ouvrir les yeux.
01:08 (Générique)
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