Caroline Boisnoir, présidente de l'association Cœurs de guerrières, était l'invitée de Week-End Direct ce vendredi soir sur BFMTV. Elle s'est exprimée sur les violences faites aux femmes et notamment le féminicide d'une policière par son ex-époux en Savoie.
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00:00 On ne peut pas disparaître parce que la justice impose,
00:03 malgré la séparation et malgré la reconnaissance des violences,
00:08 la justice impose ce lien avec le parent violent, déjà d'une part.
00:14 Et même lorsque ces femmes sont mises en sécurité ou sont peut-être mutées,
00:18 comme Karen a pu faire la demande,
00:22 il y a cette obligation auprès des inscriptions des écoles,
00:27 par exemple pour les enfants, de dévoiler l'identité du père et de demander son autorisation.
00:33 Donc par exemple, nous au sein de l'association,
00:34 on s'est arrivé à plusieurs reprises qu'on mette en sécurité des jeunes femmes,
00:38 des mamans en l'occurrence, afin qu'elles soient obligées,
00:42 malgré la mise en sécurité, malgré l'ordonnance d'éloignement,
00:45 de donner les coordonnées du père et que le père soit informé de l'endroit où l'enfant est scolarisé.
00:53 Donc en fait, ces femmes, quelle que soit la situation,
00:57 il y a toujours ce lien déjà avec les enfants.
01:02 Le bourreau a toujours cette emprise sur la femme,
01:05 puisqu'il sait qu'il va y avoir de toute façon le lien avec l'enfant.
01:11 Et ça, c'est systématique.
01:15 Une femme peut être mise en sécurité, elle peut fuir.
01:19 Peu importe s'il y a un enfant, à un moment donné, la personne sait où se trouve la victime.