L’éditorialiste Guillaume Bigot était l’invité de Face à l’info ce jeudi 7 décembre sur CNEWS. Il s’est exprimé au sujet des féministes qui ont été prises à partie par des manifestants antifascistes lors de la marche contre les violences faites aux femmes le 25 novembre dernier : «Ce néo-féminisme intersectionnel a perdu son âme ce jour-là»
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00:00 de la lutte pour les raciser, eh bien on va fermer les yeux un peu ce qui est
00:03 arrivé aux Israéliennes. C'est un peu des effets secondaires, si vous voulez, de
00:06 cette lutte. Donc c'est pas très grave, c'est un acte de résistance.
00:10 Et ce point de vue abominable, il a traversé l'Atlantique. On a eu une
00:14 tribune dans le journal Le Média en ligne qui parlait d'une propagande qui
00:18 manipule le signifiant féministe. Alors oui, ces gens-là ne savent pas parler
00:23 français, c'est un autre des effets, il y a beaucoup de confusion dans leur tête.
00:26 Donc ils jargonnent, on voit ce que ça veut dire, et ils parlent de "pinkwashing".
00:30 "Pink", j'imagine que c'est la couleur rose, mais ces gens-là ne veulent pas
00:33 attribuer des couleurs aux hommes et aux femmes, enfin ils le font quand même.
00:35 "Pinkwashing" du gouvernement israélien. Et encore plus grave, le 25 novembre, il y
00:40 avait une marche contre les violences faites aux femmes, et il y a 200 pauvresses
00:44 qui se sont crues autorisées à marcher pour la dignité de ces Israéliennes
00:48 qui ont été littéralement massacrées parce que femmes, et elles ont été
00:51 encerclées par le NPA, et elles ont heureusement été protégées par les CRS.
00:55 Donc je pense que ce néo-féminisme intersectionnel, là il a perdu à mon
00:59 avis son âme ce jour-là.
01:02 ♪ ♪ ♪
01:04 [SILENCE]