DB - 28-12-2023
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01:24 (bruit de la voiture)
01:26 - Monsieur le Saint-Pierre-Marc!
01:28 (bruit de la foule)
01:30 (bruit de la foule)
01:32 (bruit de la foule)
01:34 - Je n'ai pas entendu ce nom.
01:36 - Monsieur de Saint-Fermin, je crois.
01:38 - C'est un nom qui ne me dit rien.
01:40 - Votre Altesse a quelquefois l'invitation trop facile.
01:42 - Oh, ça y est, grand-mère!
01:44 - Et la mémoire trop légère.
01:46 - Oh, non! Celui-là, si on me l'avait présenté,
01:48 je m'en serais souvenu.
01:50 - Oui, il n'est pas trop mal de sa personne.
01:52 - Il nous change des autres.
01:54 Qui avons-nous aujourd'hui comme invitées?
01:56 - Les ors et les lettres.
01:58 - Ah, ça se voit! Ainsi, c'est à ces messieurs
02:00 que je ferai remarquer votre Altesse au théâtre.
02:02 Elle ne dort pas toujours.
02:04 - Monsieur Talma, de la Comédie française!
02:06 - La preuve.
02:08 Ah, éloigne-toi.
02:10 - D'accord.
02:12 - Baron du Gordes-Noir,
02:14 de la Comédie française, et madame...
02:16 - Ainsi, vous déniez tout même
02:18 vous souvenir de moi, monsieur?
02:20 - Je vous supplie de vouloir bien me pardonner.
02:22 2 000 verres à prendre.
02:24 L'empereur lui-même s'est fait annoncer.
02:26 Alors, nous répétons, répétons...
02:28 - Ils me parlent tout le temps de mon frère.
02:30 Ils n'en ont que pour lui. C'est insupportable.
02:32 - Oh, madame... - Non, monsieur, on ne vous pardonne pas.
02:34 - Mon malheur est si grand que je vais de ce pas
02:36 me transpercer le flanc. C'est dans la tragédie.
02:38 - Oh!
02:40 Bon, on vous attend quand même.
02:42 Comme d'habitude.
02:44 - Le commandant Canouville de Rocquepont!
02:46 Le duc et la duchesse
02:50 de Chesterie-les-Banneaux!
02:52 - Je m'attends aux pires catastrophes.
02:54 - À cause de nos lettres? - Non.
02:56 - Le cabinet noir. Monsieur de La Vallette est un ami.
02:58 Il ne montrera rien à mon frère.
03:00 - Mais Fouché avait des agents à lui
03:02 dans le cabinet de monsieur de La Vallette.
03:04 Et Fouché, c'est dangereux.
03:06 - Il n'est plus ministre. - Justement.
03:08 Il fera tout pour le redevenir.
03:10 - Vous m'inquiétez.
03:12 Mais surtout, n'ayons pas l'air inquiet.
03:14 - Le vicomte de Pays-Saint-François!
03:16 - Madame!
03:18 - Monsieur le marquis de Mauvais-Aignes.
03:24 - Oui, c'est moi. Monsieur?
03:26 - De Saint-Fièrement. Je suis chargé
03:28 du message d'une dame auprès de vous.
03:30 On aimerait vous parler en secret.
03:32 - À moi? - Oui.
03:34 Une forte, jolie femme, monsieur le marquis.
03:36 Ne la faites pas attendre.
03:38 - C'est-à-dire que je...
03:40 - Elle s'impatiente.
03:42 Monsieur, à vous de suite.
03:44 - Ne couvrez pas si vite, monsieur le marquis.
03:48 Vous allez perdre toutes ces cartes.
03:50 Permettez-moi de vous en débarrasser.
03:52 - Vous avez la dignité. Je veux plaindre à mon ambassadeur.
03:54 - Allons, restons entre gens de bonne compagnie.
03:56 N'est-ce pas, Riquetty?
03:58 - Riquetty? Vous devez vous tromper.
04:00 Je suis le marquis de Modène.
04:02 - Le marquis de Modène est mort l'an dernier à Naples.
04:06 Et son secrétaire, qui, justement, s'appelait Riquetty,
04:08 a disparu en emportant tous les papiers de son maître.
04:10 - Calomnie.
04:12 Infâme calomnie.
04:14 - Alors, on ne crie plus.
04:20 - Vous le reconnaissez, monsieur Vidocq a le droit
04:22 d'engager qui bon lui semble.
04:24 C'est lui, le chef du service.
04:26 En principe, tout au moins.
04:28 Et tous ici, nous sommes sous ses ordres.
04:30 Même moi,
04:32 l'inspecteur de première classe Flambard.
04:34 C'est bizarre, mais c'est comme ça.
04:36 Je n'ai donc rien à dire.
04:38 Le recrutement, ça le regarde.
04:40 N'empêche que Delascare,
04:42 comme vous, dans la police,
04:44 ça paraît surprenant et même inquiétant.
04:46 Vous, par exemple,
04:48 Marcaçon, lui, surnommé...
04:50 - L'acrobat.
04:52 - Votre curriculum vité.
04:54 - Mon quoi?
04:56 - Qu'est-ce que vous faisiez avant d'être engagé ici?
04:58 - Des tas de choses.
05:00 - La parade dans un cirque.
05:02 Entrez, mesdames et messieurs.
05:04 Et vous allez pouvoir admirer, toucher, caresser
05:06 le phénomène le plus extraordinaire
05:08 des cinq continents, la femme à deux têtes.
05:10 - Non!
05:12 L'empereur.
05:14 - Et vous êtes renvoyé de cet établissement.
05:16 - Forcément. On était amoureux de la femme à deux têtes,
05:18 le patron et moi. Vous me direz, on aurait pu s'entendre,
05:20 une tête chacun. Seulement, voilà, j'ai un peu honte
05:22 de vous le dire, il y avait une des têtes qui était en cire.
05:24 - Ah!
05:26 - Et c'est par celle-là qu'on voulait. Alors on s'est bagarrés.
05:28 - Et vous changez de métier. Croque-mort.
05:30 - Croque-mort. Pardon.
05:32 - Croque-mort.
05:34 - Maître de cérémonie.
05:36 - Hum?
05:38 - La famille d'abord.
05:40 Par ici, madame.
05:44 - Et on vous retrouve mariés, avec une veuve.
05:46 - Forcément. - Et même avec deux veuves en même temps.
05:48 - Trop d'enterrement.
05:50 - Bigamy, sa campagne de Toulon.
05:52 - Oui, c'est même là que j'ai fait la connaissance de Vidocq.
05:54 - Oh! - Pardon. M. Vidocq.
05:56 - Bon! À vous, maintenant. Moufflard!
05:58 - Présent, monsieur l'inspecteur.
06:00 - Bondicité, simulation, faux aveugles.
06:02 Vous n'avez pas honte de gagner votre vie
06:04 en faisant la simulation?
06:06 - Et vous, dans la police, quand vous vous mettez
06:08 de fausses moustaches et vous rôdez comme ça dans la rue,
06:10 vous faites pas de la simulation?
06:12 - Ah, je vois! Forte tête!
06:14 D'ailleurs, vous avez été emmenés au poste plusieurs fois
06:16 pour insulter envers le représentant de l'autorité.
06:18 - Je répondais comme il me parlait!
06:20 - Les mots n'ont pas la même importance dans les deux directions!
06:22 Ne discutons pas!
06:24 - Et vous, c'est?
06:26 - Falempier.
06:28 - Surnommé le docteur. Pourquoi le docteur?
06:30 - Vous voulez devenir manchot,
06:32 cudget ou bossu?
06:34 Je vous le fabrique en cinq minutes.
06:36 Je fournis les cirques en monstres de toute espèce.
06:38 Vous voulez que j'essaie
06:40 quelque chose sur vous?
06:42 - Pas question!
06:44 - Alors, c'est avec des charlatans, des fous aveugles
06:46 et des acrobates que nous allons faire la police, maintenant?
06:48 Eh bien, non! Ça ne peut pas durer!
06:50 - Qu'est-ce qui ne peut plus durer, Flambard?
06:52 Voici M. le Marquis de Modène,
06:54 qui veut bien, à partir de maintenant,
06:56 faire partie de notre brigade.
06:58 - M. le Marquis...
07:00 M. le Marquis...
07:02 M. le Marquis...
07:08 - M. le Marquis, très honoré.
07:10 - Ça va. M. le Marquis est un virtuose de la dame de trèfle.
07:12 Nous en aurons besoin pour surveiller les clubs
07:14 et les tripots de Paris.
07:16 Bon, Henri Kéti, tu commences demain, mais attention à toi.
07:18 Les atouts dans ton jeu, je crois plus qu'il n'en faut.
07:20 - Parole d'honneur. - Parole d'honneur.
07:22 - Parole d'honneur. - Bien.
07:24 Sinon, compris?
07:26 Il est bien entendu que nous oublierons que monsieur est poursuivi
07:28 par les polices de deux ou trois pays.
07:30 - Non. Non et non. - Ah, non?
07:32 - Ça ne peut pas durer comme ça. Je vais de ce pas trouver M. Henri.
07:34 Vous entendez, Vidoque? Et je lui fais mon rapport.
07:36 Vous savez ce que ça veut dire.
07:38 Je lui fais mon rapport!
07:40 - Il n'a pas l'air content. Qui est le chef?
07:46 C'est vous ou c'est lui?
07:48 - Ici, c'est moi. Mais chez M. Henri, c'est plutôt lui.
07:50 - Et qui est M. Henri?
07:52 - M. Henri?
07:56 C'est le directeur de la police parisienne.
08:02 - Vous allez vous calmer, Flambard.
08:04 - Il m'est intolérable d'être sous les ordres d'un façade évadée.
08:06 Un façade que j'ai moi-même arrêtée.
08:08 - Je ne sais combien de fois...
08:12 C'est de votre faute que vous le laissez toujours filer.
08:14 - Non, écoutez.
08:16 Vous savez, nous avons décidé de fermer les yeux
08:18 sur les antécédents de Vidoque.
08:20 Ce service de sûreté qui n'existait pas il y a un mois,
08:22 c'est lui qui en a eu l'idée.
08:24 Nous ne pouvions pas ne pas lui en donner la direction.
08:26 Et personne à la police ne connaît Vidoque mieux que vous.
08:28 Personne n'était mieux désigné pour le surveiller.
08:30 - Le surveiller, le surveiller!
08:32 N'empêche que les mots supérieurs!
08:34 - Apparemment, au moins.
08:36 Mais si Vidoque commet la moindre infraction contre le règlement,
08:38 vous m'écrivez aussitôt un rapport,
08:40 le service est supprimé
08:42 et Vidoque redevient un simple forçant rupture de ban.
08:44 - Un forçant...
08:48 Que je peux alors arrêter?
08:50 - Mais je vous connais.
08:54 Vous feriez jamais un rapport contraire à votre conscience.
08:56 - Jamais.
08:58 Je suis trop honnête.
09:00 C'est ce qui m'a toujours nu pour l'avancement.
09:02 - N'oubliez pas que je tiens Vidoque pour un honnête homme injustement condamné.
09:08 - Je ne dis pas non.
09:10 Mais je ne veux pas diriger, même en sous-ordre,
09:12 une brigade composée d'anciens repris de justice.
09:14 Je demande ma mutation. - Non.
09:16 - J'écrirai au préfet ou au ministre, monsieur le directeur.
09:18 - Non, mais je vous fends quelques jours d'arrêt pour la subordination.
09:20 - Si c'est votre dernier mot, monsieur le directeur,
09:26 eh bien, je vous présente ma démission.
09:28 - Les flambards, vous leur donneraient chaque jour des leçons de pratique policière.
09:32 Je commencerai aujourd'hui. S'il vous plaît.
09:36 - Ce n'est pas bien, ce que vous faites là, monsieur le directeur.
09:40 Non, ce n'est pas bien.
09:44 - Arrêtez-le!
09:48 Arrêtez-le! Arrêtez-le, mon dieu!
09:54 Arrêtez-le!
09:56 Arrêtez-le!
10:22 - Il y a quelqu'un?
10:24 - Oh! C'est ici, le service de la sûreté?
10:26 Dirigé par Vidocq?
10:28 - Je ne sais pas.
10:32 - Peut-être. On le dit.
10:34 - Vous me paraissez bien agité, monsieur.
10:38 Vous pouvez me faire confiance, j'étais au bagne avec Vidocq.
10:40 - Louis. - François.
10:50 - Mon vieux frère.
10:52 - Mais qu'est-ce qui t'arrive? - Ils me font suivre.
10:54 - Mais qui ça? - Les flics!
10:56 - Je veux dire, les policiers. Je ne sais pas comment dire avec toi.
10:58 - Tu peux parler comme avant.
11:00 Entre nous, il n'y a rien de changé.
11:02 - On va par là, François. Ils vont m'emmener.
11:04 - Sauve-moi, François.
11:06 - On rentre ici comme dans un moulin?
11:08 - On vient de fouiller toute la maison.
11:10 On ne pensait pas qu'il aurait la bêtise de venir se fourrer ici,
11:12 dans la gueule du loup.
11:14 - Des fossés?
11:16 Il a été libéré il y a trois mois.
11:18 Il est dans une situation parfaitement régulière.
11:20 - En tant que libéré, c'est exact.
11:22 Mais il a assassiné cette nuit, à son domicile,
11:24 un rentier qui venait d'engager comme gardien de nuit.
11:26 Vous voyez qu'il n'a pas perdu son temps?
11:28 - Bon.
11:36 Embarquez-le.
11:38 - François, tu ne vas tout de même pas croire que j'ai tué Stibbe!
11:42 D'abord, on ne suit pas le chef de la Sûreté!
11:46 - Compris, des fossés.
11:48 On ne me tutoie pas.
11:50 Quel est votre inspecteur?
11:54 - Brichoux.
11:56 - Oh! Eh bien, dis-toi, Brichoux, que je prends la ferme.
11:58 Où est la maison du crime?
12:00 - Dans le village d'Auteuil.
12:02 - On y va. Emmenez-le.
12:04 - Alors, des fossés?
12:12 Vous êtes sortis du bagne il y a trois mois.
12:14 Qu'est-ce que vous avez fait depuis?
12:16 - J'ai crevé de faim, parce qu'on ne trouve pas de travail
12:18 avec un passeport jaune.
12:20 - Comment êtes-vous devenu gardien de nuit, alors?
12:22 - Je suis allé voir Ziegler, le patron du bal de la Courtille.
12:24 Il m'a trouvé du travail hier matin.
12:26 Alors, je suis venu voir le client tout de suite.
12:28 - Un rentier, un certain Pirouvelard.
12:30 - Il m'a reçu là-haut et m'a proposé du travail.
12:32 Moi, je l'ai pris immédiatement.
12:34 - Malgré votre passeport jaune?
12:36 - Oui. C'était un bravon.
12:38 Il s'occupait, enfin, de ce qui paraît,
12:40 de gens qui sortaient du bagne.
12:42 Il s'enfermait chez lui à 8 h du soir, tout seul.
12:44 Et puis, le gardien, il faisait le tour de la maison
12:46 jusqu'au lendemain matin.
12:48 - Vous aviez les clés?
12:54 - Mais j'en voulais pas! C'est même lui qui m'a forcé à les prendre!
12:56 Mais je m'en suis pas servi, je vous jure!
12:58 - Et alors? - Alors, ce matin, la gouvernante
13:00 est arrivée comme d'habitude. Elle est entrée.
13:02 Elle a poussé un crime sur Rouvelaret et Mort
13:04 et tranglé.
13:06 - Mais je suis innocent! Je suis même pas entré!
13:11 - Bon, vous deux restez dans la rue pour garder les issues.
13:13 Moi, je vais faire l'accord avec des consignes.
13:15 - Je te jure que j'ai rien fait, François!
13:25 Tu me crois?
13:27 Tu me crois?
13:29 Bien sûr!
13:33 Tu veux une preuve?
13:35 Tiens.
13:37 Et voilà.
13:39 D'ailleurs, c'est réglementaire.
13:41 Pas de menottes pour les reconstitutions.
13:43 Et tu vas en profiter pour te sauver, par la grande porte encore.
13:45 - Ben, les garder.
13:49 - Dis donc, Louis...
14:07 ça te plairait d'entrer dans mon service?
14:09 - Je me vois pas dans la peau d'un policier, moi.
14:11 - Moi, moi non plus, tu sais.
14:13 Quand tous les matins, dans ma glace,
14:15 je vois la tête du chef de la Sûreté,
14:17 j'ai plutôt envie d'éclater.
14:19 - Alors?
14:21 - Ah, ben, c'est oui.
14:25 - Parce que c'est toi.
14:27 - Bien.
14:29 Alors, tu te méfieras de flambard. Compris?
14:31 Hé! Hé!
14:33 - Alors, au troisième coup de sifflet,
14:35 tu sautes par la fenêtre.
14:37 (sifflement)
14:45 (sifflement)
14:49 (sifflement)
14:55 - Allez, il faut échapper!
14:59 - Il faut pas réussir au pouvoir d'imbécile!
15:01 Par là, dépêchez-vous!
15:03 (toc! toc!)
15:05 - Je pars,
15:09 mais vous êtes d'une maladresse incroyable!
15:11 Je devrais prendre des sanctions contre vous.
15:13 Pour cette fois, je ne dirai rien, seulement surveillez-moi les lieux!
15:15 Personne, vous entendez? Personne ne devra entrer
15:17 ni sortir sans avoir été fouillé par vous.
15:19 Et vous passerez la consigne quand on viendra vous relever.
15:21 Compris? Hein?
15:23 - Messieurs,
15:27 je vais vous donner
15:29 votre première leçon de pratique policière.
15:31 Je commencerai
15:33 par un exercice élémentaire.
15:35 Vous êtes dans une foule
15:37 et vous soupçonnez
15:39 la présence d'un voleur.
15:41 Qu'est-ce que vous faites?
15:47 - Eh bien, vous regardez les mains!
15:55 Vous entendez? Les mains!
15:57 Et pas autre chose!
15:59 C'est ce que je fais en ce moment.
16:01 Je vous regarde vos mains! Rien que vos mains!
16:03 - Vous regardez nos mains, monsieur Frambard?
16:05 - Forcément.
16:07 - Alors, comment se fait-il que votre médaille
16:09 d'inspecteur ne se trouve plus dans votre poche?
16:11 - Tch!
16:13 Rendez-la-moi tout de suite!
16:15 - Je crois qu'on me l'a prise. Il y a des voleurs ici.
16:17 Ce serait pas un toit, par hasard?
16:19 - Allez, pas d'histoire! - Demandez plutôt au docteur,
16:21 quand on est assis à côté de lui. - Allez, rendez-la, médaille,
16:23 et tout de suite, une fois, deux fois!
16:25 - Est-ce que ça ne serait pas cela, par hasard?
16:27 - Vous êtes trop fort pour moi.
16:29 - Hé, les gars, il faudrait voir un planqué,
16:39 hors du patron, et pas un mot à ce cornichon de Flambard.
16:41 - Ce cornichon de Flambard!
16:43 Eh bien, vous aurez bientôt des nouvelles, mon ami!
16:45 D'autant que je vous reconnais
16:47 défaussé.
16:49 J'ai déjà eu le plaisir de vous mettre la main au collet.
16:51 Vous voyez, vous êtes un peu trop fort pour moi.
16:53 - Vous êtes trop fort pour moi.
16:55 - J'ai déjà eu le plaisir de vous mettre la main au collet.
16:57 Vous voyez, on va s'occuper de vous! Oui!
16:59 Et de vous autres aussi! Et même de M. Vidocq!
17:03 Non, mais...
17:05 - Monsieur le ministre.
17:17 - Si je vous ai fait appeler Vidocq,
17:21 c'est que ça ne peut plus durer.
17:23 - C'est un rapport que j'ai sous les yeux.
17:25 - Et qui est signé Flambard.
17:27 - On n'interrompt pas le ministre de la police!
17:29 Ce rapport me signale que vous recrutez vos hommes
17:33 dans les bas-fonds de Paris,
17:35 et que même en ce moment, vous donnez asile à un nommé
17:37 déchaussé... - Défaussé.
17:39 - Défaussé, oui. Récemment libéré du Bagne de Drest
17:41 et qui vient d'être accusé d'assassinat.
17:43 Et c'est que ça. - C'est que ça.
17:45 - Je vous ordonne, Vidocq, de remettre aujourd'hui même
17:47 cet individu à la disposition de la justice.
17:49 - Et moi, je vous demande trois jours
17:51 de l'excuser injustement. - J'ai dit aujourd'hui même!
17:53 Si vous n'obéissez pas, votre service sera dissous.
17:57 Et vous ne serez plus protégé par vos fonctions.
17:59 Vous savez alors ce qui vous attend.
18:01 Trois jours, monsieur le ministre.
18:03 Je vous demande trois jours!
18:05 - Ancien Paris!
18:07 - Altesse!
18:09 Altesse! - Mais...
18:13 Vous donniez audience à monsieur...
18:15 de Saint-Firmin?
18:17 - Oui. Ou en face.
18:19 - Qui vous demandait? - Un délai de trois jours,
18:21 madame, pour régler une affaire d'une grande importance.
18:23 - Eh bien, accordez-lui ses trois jours,
18:25 Savary. Je suis pressée.
18:27 - Bon, c'est bien, monsieur de Saint-Firmin.
18:29 Vous aurez ses trois jours.
18:31 Mais rien de plus.
18:47 - Savary? - Oui?
18:49 - Je peux... vous convier un secret?
18:51 - Un secret? - Oui.
18:53 - Attendez.
18:55 Vous voyez? J'ai beau être ministre de la police,
19:09 je suis l'homme le plus surveillé de France.
19:11 L'empereur a sa police personnelle.
19:15 Vos autres frères aussi, naturellement.
19:17 Monsieur de Cambacérès a des espions un peu partout.
19:19 Et même mon prédécesseur à ce ministère,
19:21 le duc d'Otterhoute... - Fouché?
19:23 - Oui, Fouché, a encore sa police à lui.
19:25 Et il me surveille, lui aussi.
19:27 Mais comme je ne sais jamais si j'ai affaire
19:29 à un espion de l'empereur ou un espion de Fouché...
19:31 Je ne dis rien.
19:33 Je ne dis rien.
19:35 - Pourrais-je vous parler, alors?
19:51 - Je dois me présenter à l'empereur dans un instant.
19:53 Montez dans ma voiture, je vous déposerai en passant.
19:55 - Votre cocher est un homme sûr.
19:59 - Je l'ai choisi exprès.
20:01 Un peu dur d'oreille.
20:03 - Cocher?
20:15 Cocher?
20:17 Oh!
20:19 Vous avez l'heure?
20:21 Quoi? Hein? Je n'entends pas bien!
20:23 - On ne devrait jamais écrire des lettres
20:29 à un ministre de la police à un cabinet noir.
20:31 - Votre hôtesse fait des reuves.
20:33 Ce cabinet noir n'est pas dirigé par le ministre de la police,
20:35 mais par M. de Laval, le ministre des Postes.
20:37 Vous savez vous-même. - Oui!
20:39 Mais votre prédécesseur, l'horrible Fouché,
20:41 avait des hommes à lui partout.
20:43 Et en quittant son ministère, il a emporté des lettres de moi.
20:45 - Il en a emporté tout le monde. Une caisse entière.
20:47 Mais comment savez-vous qu'il a gardé les vôtres?
20:49 - Un des officiers à qui je les ai écrites
20:53 ne les a pas reçus.
20:55 - Évidemment, le prince Borquet.
20:57 - Oh, mon mari! La chose la miserait plutôt.
20:59 Mais non, c'est mon frère.
21:01 Il estime qu'une bonne apparte doit donner l'exemple.
21:03 Oh, mon pauvre Savary!
21:05 Avoir un emprunt dans sa famille, c'est flatteur,
21:07 mais ça complique l'existence.
21:09 - Les Anglais publient des brochures contre nous.
21:11 Je suis sûr qu'ils paieraient cette caisse-là une fortune.
21:13 - Oh! J'ai oublié de vous annoncer une grande nouvelle.
21:15 Mon frère autorise Fouché à venir passer 15 jours à Paris.
21:17 Il part demain. - Non.
21:19 - Ça vous réveille, hein?
21:21 Oui, et une fois revenu dans la place,
21:23 il n'aura qu'une idée, vous reprendre votre ministère.
21:25 - Il manquerait plus que ça.
21:27 - Mais toutes ces lettres-là sont des atouts dans son jeu.
21:29 Quelle monnaie d'échange!
21:31 - J'ai trouvé la solution. Je le provoquerai en duel.
21:33 - Deux ministres de la police ferrayant dans un prêt?
21:35 Oh, non, Savary! Tout Paris va se moquer de vous.
21:37 - Vous avez raison. Il faut trouver autre chose.
21:39 Mais quoi?
21:41 (bruit de la voiture)
21:43 - Cette fois-ci, j'ai une idée. - Laquelle?
21:57 - Je suis duc de Rovigo. Il est duc d'Autrante.
21:59 Autrante et Rovigo sont deux villes d'Italie.
22:01 - Oui. Et alors?
22:03 - Vous avez raison.
22:05 Ça ne m'aimera rien.
22:07 Mais je trouverai. Je vous assure que je trouverai.
22:09 Altesse.
22:11 - Non, personne. Absolument personne.
22:29 - Pas même M. Pallemard? - Pas même.
22:31 - Ni le commandant Canevay? - Non plus.
22:33 - Ni le petit lieutenant. J'ai oublié son nom.
22:35 - Je veux l'oublier aussi.
22:37 Tu me connais, je suis superstitieuse.
22:39 Je veux m'imposer une semaine de jeûne.
22:41 J'espère que Dieu m'en tiendra compte
22:43 et que cette vilaine affaire où mon honneur est engagé
22:45 ne m'obligera pas à quitter Paris.
22:47 (soupir)
22:49 Huit jours de jeûne, c'est long, mais une année d'exil,
22:51 c'est plus long encore.
22:53 - Non, M., son Altesse ne reçoit pas.
22:55 (coups de feu)
22:57 - Ne criez pas ou je tire!
23:13 - Mais qui êtes-vous?
23:15 Et que voulez-vous? De l'argent?
23:17 Oh, mais répondez!
23:19 Vous n'allez pas me tuer tout de même?
23:21 - Rassurez-vous, madame,
23:23 je ne veux ni vous tuer ni vous voler.
23:25 Je veux simplement que Fouché,
23:27 je veux dire le duc d'Autrente,
23:29 ne puisse faire lire à l'empereur
23:31 les lettres que vous savez.
23:33 Nous l'en empêcherons, madame,
23:35 puisque tel est votre désir.
23:37 - Mon désir?
23:41 Qui vous l'a dit?
23:43 Vous lisez dans les pensées?
23:47 Vous êtes sorcière!
23:51 - C'est dommage,
23:53 les sorciers noirs me faisaient peur.
23:55 Allez-vous-en!
23:57 - Ne criez pas, madame!
23:59 - Fouché, je vous ai déjà vu quelque part.
24:03 M. de Saffirman.
24:05 Mais pourquoi vous êtes venu voir si la figure?
24:07 - Vous devriez faire ramader vos cheminées, madame.
24:11 - Et vous, vous devriez jeter cet ustensile ridicule
24:13 que vous essayez de me faire prendre pour une arme à feu,
24:15 parce que je m'y connais, moi, trois frères dans l'armée.
24:17 - Voilà, madame.
24:19 Vous sonnez, on m'arrête.
24:21 - C'est ce que je vais faire, M. de Saffirman.
24:23 - Ce n'est pas...
24:27 Ce n'est pas mon nom, madame.
24:29 Avez-vous déjà entendu parler d'un certain Vidocq?
24:31 - Vidocq?
24:33 Le forçat évadé qu'on vient de nommer...
24:35 - Chef de la Sûreté, madame.
24:37 - Ce qui fait scandale, laissez-moi vous le dire.
24:39 Toutes les femmes ne parlent plus que de vous.
24:41 - Votre altesse a appelé?
24:43 - Non.
24:45 - Je l'ai entendue parler.
24:47 Je l'ai à haute voix.
24:49 Si j'ai besoin de vous, je sonnerai.
24:53 - Vous avez eu tort, madame.
24:59 On m'aurait ramenée au bagne à cause de vous.
25:01 J'aurais perdu la tête une deuxième fois.
25:03 - Comment ça, une deuxième fois?
25:05 - Oui, quand vous êtes revenue de Saint-Domingue
25:09 après la mort du général,
25:11 je vous ai vue passer sur les Champs-Élysées,
25:13 sous votre jolie voile noire.
25:15 - Ah! J'étais dans ma jolie calèche à 4 chevaux.
25:17 - Oui, et moi dans le tonneau d'un marchand de vin.
25:19 - Oh! Et qu'est-ce que vous faisiez dans ce tonneau?
25:21 - Je me cachais de la police, madame.
25:23 On devait d'ailleurs me reprendre et me ramener au bagne.
25:25 - Et...
25:29 vous avez perdu la tête comment?
25:31 - Cette fois-là, c'est une façon de parler.
25:35 J'ai beaucoup rêvé de vous au bagne.
25:43 - Et aujourd'hui,
25:45 vous perdriez la tête une deuxième fois?
25:47 - Si vous sonnez, certainement.
25:49 Mais cette fois, pour de bon.
25:51 Mais sonnez donc, madame.
25:55 - Allez, sonnez.
25:57 - Vous n'allez pas me donner des ordres, tout de même?
25:59 - Asseyez-vous.
26:01 - Non, là.
26:03 - Alors, c'est vrai?
26:11 J'ai occupé les rêveries d'un forçat.
26:13 - Oh! Mais je dis des folies, comme d'habitude.
26:15 Voyons.
26:17 Alors, vous vous faites fort de reprendre...
26:19 - En tout cas, je vais essayer.
26:21 - Et comment allez-vous procéder?
26:23 Vous avez un plan?
26:25 - Peut-être. Mais je préfère ne rien vous dire encore.
26:27 - Vous avez raison.
26:29 Ne disons rien.
26:31 C'est la première fois que je me trouve
26:37 seule à seule avec un bandit.
26:39 Enfin, un ancien forçat.
26:41 C'est très impressionnant.
26:43 - Vous avez encore peur de moi?
26:45 - De moins en moins.
26:49 - D'ailleurs, c'est moi, maintenant,
26:51 qui ai un peu peur de vous.
26:53 - Mais pourquoi?
26:55 - Parce que... je vais me jeter à vos pieds
26:57 pour vous demander... - Oh, non, je refuse!
26:59 C'est jour de jeûne. - Je ne comprends pas.
27:01 - Moi, je me comprends très bien.
27:03 - Pour vous demander votre appui pour obtenir une grâce,
27:05 la grâce d'un ami, un ancien compagnon de chaîne.
27:07 - Je ne vous en prie pas, je ne vous en prie pas.
27:09 Je ne vous en prie pas, je ne vous en prie pas.
27:11 - Je ne vous en prie pas, je ne vous en prie pas.
27:13 - Je ne vous en prie pas, je ne vous en prie pas.
27:15 - Je ne vous en prie pas, je ne vous en prie pas.
27:17 - Je ne vous en prie pas, je ne vous en prie pas.
27:19 - Je ne vous en prie pas, je ne vous en prie pas.
27:21 - Je ne vous en prie pas, je ne vous en prie pas.
27:23 - Je ne vous en prie pas, je ne vous en prie pas.
27:25 - Je ne vous en prie pas, je ne vous en prie pas.
27:27 - Je ne vous en prie pas, je ne vous en prie pas.
27:29 - Je ne vous en prie pas, je ne vous en prie pas.
27:31 - Je ne vous en prie pas, je ne vous en prie pas.
27:33 - Je ne vous en prie pas, je ne vous en prie pas.
27:35 - Je ne vous en prie pas, je ne vous en prie pas.
27:37 - Je ne vous en prie pas, je ne vous en prie pas.
27:39 - Je ne vous en prie pas, je ne vous en prie pas.
27:41 - Je ne vous en prie pas, je ne vous en prie pas.
27:43 - Je ne vous en prie pas, je ne vous en prie pas.
27:45 - Je ne vous en prie pas, je ne vous en prie pas.
27:47 - Je ne vous en prie pas, je ne vous en prie pas.
27:49 - Je ne vous en prie pas, je ne vous en prie pas.
27:51 - Viens, on verra. - Allez, dans !
27:53 - La majestue d'entre eux !
27:55 - Au revoir, brigand. A bientôt.
28:01 - Je ferai ramener la cheminée.
28:07 - J'ai beau être un homme de progrès,
28:11 je ne crois pas à l'avenir du télégraphe.
28:13 Mais enfin, dans certains cas,
28:15 on est bien obligé de s'en servir.
28:17 Voici une dépêche que vous allez envoyer au préfet du Rhone.
28:19 (Musique de l'arcade)
28:21 - R.Y.
28:29 Signé Savary.
28:31 - Je vais porter la dépêche au préfet.
28:35 Et toi, la copie à Fouché.
28:37 Il te donnera deux Napoléons et son prix.
28:39 Et on partagera. - Mais si le préfet
28:41 affronte que Fouché lit les nouvelles avant lui.
28:43 - Comment veux-tu qu'il l'apprenne ?
28:45 Fouché est bien trop malin pour vendre la mèche.
28:47 - M. Fouché ?
28:49 - M. le type de 30.
28:51 - Merci.
28:55 Donnez-lui ses deux Napoléons.
28:59 Savary, ministre de la police,
29:09 a préfet des Bouches du Rhone.
29:11 Le préfet se rendra sur l'heure chez Jacob.
29:15 Dans le langage chiffré de Savary,
29:17 Jacob, c'est moi, parce que pendant la Révolution,
29:19 j'étais jacobin,
29:21 paraît-il.
29:23 Il lui offrira 12 vaches,
29:25 12 millions,
29:27 contre tous ses poulets,
29:29 contre certains papiers personnels.
29:31 - Merci, merci.
29:35 M. le duc,
29:41 je suis venu vous saluer avant votre départ.
29:43 J'ai appris avec plaisir
29:45 que l'empereur vous appelle à Paris.
29:47 Et le ministre de la police,
29:53 votre successeur,
29:55 m'envoie une dépêche à votre sujet.
29:57 Il vous propose de vous racheter
29:59 certains documents,
30:01 je veux ignorer lesquels,
30:03 contre une somme d'argent de...
30:05 - Combien ? - 6 millions.
30:07 - Allons, allons, pas plus.
30:09 - Nous irons à la rigueur jusqu'à 8.
30:11 - Je regrette,
30:13 mais m'en donnerait-il 12,
30:15 je n'accepterai jamais le monde de M. Savary.
30:17 M. le préfet, j'ai bien l'honneur.
30:19 - Patron.
30:29 - Ma qui ? - Voici les dépêches
30:31 qu'on vient d'intercepter.
30:33 - Très bien.
30:35 Ah, si Flaubert apprenait
30:37 que j'ai lit le courrier des ministres.
30:39 - Voilà.
30:41 Tiens, mets ça dans la valise.
30:45 Tiens, mets ça là-dedans.
30:51 Alors...
30:53 "Préfet Duron aux ministres de la police.
30:55 Fouché est parti ce matin,
30:59 se rend à Paris par la Grand-Route,
31:01 arrivera sans doute demain vers 5h."
31:03 C'est parfait, tout ça.
31:05 Tout y est ?
31:07 - Oui, patron.
31:09 - Qu'est-ce qu'il y a ?
31:11 - Rien.
31:13 Rien. Il n'y a que Flambard.
31:15 Il vient d'arriver.
31:17 Et que si le trou Flambard n'est flambé...
31:19 Vous avez l'air bizarre.
31:25 - C'est que...
31:29 j'ai une mission très délicate à exécuter.
31:31 - Tiens. Laquelle ?
31:35 - Je dois surveiller un colonel britannique
31:37 qui est déguisé en pêcheur à la ligne,
31:39 et qui a son quartier général sous le pont 9.
31:43 Pour le moment, je n'en sais pas davantage, mais...
31:47 - Mais vous êtes un peu intimidé.
31:49 - Un colonel, même britannique,
31:51 c'est quelqu'un.
31:53 Ça demande de l'expérience et du doigté.
31:55 Bon. Eh bien, je me charge de l'opération.
31:59 - Merci.
32:01 - Merci.
32:03 - Versus le pont... - 9.
32:09 - On le vend au coeur !
32:27 - Ha! Ha! Ha!
32:29 - Alors...
32:41 on pêche ?
32:43 - On pêche.
32:45 - Et...
32:47 on prend beaucoup de poissons ?
32:49 - Pas un seul.
32:51 - Ça ne m'étonne pas.
32:53 Colonel...
32:55 - Mais je ne suis pas colonel.
32:57 - Very well, sir.
32:59 - Je ne parle pas l'anglais.
33:01 - Vous n'êtes pas un colonel, vous ne parlez pas anglais,
33:03 et pourtant, vous pêchez à la ligne.
33:05 - On n'est tout de même pas obligés
33:07 de parler l'anglais pour pêcher à la ligne.
33:09 - Tant même, vous n'avez pas pris un seul poisson.
33:11 - C'est tout de même pas parce que je ne parle pas l'anglais
33:13 que le poisson ne mord pas. - Vous vous défendez mal.
33:15 - Mais je vous répète que je ne suis pas colonel.
33:17 - Prouvez-le !
33:19 Vous allez me suivre au commissariat.
33:21 I am sorry, sir.
33:23 - Alors, monsieur Flambard,
33:25 on arrête tout le monde, maintenant.
33:27 Même les pêcheurs à la ligne.
33:29 (rires)
33:31 - Il me prend pour un colonel. Il me parle anglais.
33:33 - M. Barju est un de mes vieux amis.
33:35 Il est de vos girafes, comme moi.
33:37 Et dans l'armée, il est caporal...
33:39 - Caporal de réserve.
33:41 - Bon, très bien, tout le monde peut se tromper, n'est-ce pas ?
33:43 - Oh, putain !
33:45 I am sorry, sir !
33:47 - Il a fait un saut sur la tour.
33:49 - Hé ! Prenez le fusil !
33:51 - Où il a mis la bague ?
33:53 - En haut.
33:55 - Hé, ho ! Tu crois pas que je vais te le monter, non ?
33:57 - Attention, les voilà !
34:19 - Prenez-moi !
34:21 - Excusez-nous, monsieur,
34:27 mais les malheurs du temps nous obligent parfois
34:29 à nous intéresser aux voyageurs.
34:31 - Doucement, cocher !
34:33 - Les hommes vont s'occuper de vos bagages.
34:45 - Merci, monsieur.
34:47 - Il ne me reste plus qu'à vous demander votre portefeuille,
34:53 monsieur le ministre.
34:55 - Vous me connaissez, donc ?
34:57 - Et nous vous regrettons.
34:59 - Même vous, les voleurs.
35:01 - De votre temps, les routes étaient beaucoup plus sûres.
35:03 Les voyageurs n'hésitaient pas à transporter avec eux des fortunes.
35:05 C'était le bon temps.
35:07 - Vous pouvez le dire.
35:09 - J'espère que nous vous retrouverons bientôt,
35:11 comme ministre.
35:13 - Merci.
35:15 - Excusez-moi, je dois m'occuper de vos bagages.
35:17 Mes hommes vous tiendront compagnie.
35:19 Pas d'imprudence.
35:21 - Vous avez entendu, mon ami,
35:23 pas d'imprudence.
35:25 - Alors ?
35:27 - Alors, alors, alors, y a rien.
35:29 - Mais c'est peut-être plus de mal à tout le feu.
35:31 - Non, pense-tu, j'ai regardé y a longtemps.
35:33 - Mais dis donc...
35:35 - Quoi ?
35:37 - Ton mort, là.
35:39 - Quoi, quoi, quoi ?
35:41 - Ça, c'est curieux, alors. Regarde cette liste.
35:43 - Mais non.
35:45 - Ouvre-la.
35:47 Mais vous êtes en partie de la police personnelle de Fouché.
35:49 - Oh.
35:51 Tiens.
35:53 - Tiens, tiens.
35:55 - Bah quoi ?
35:57 - Recopie-moi cette liste.
35:59 - Pourquoi ?
36:01 - Tu verras, c'est important.
36:03 Bon, maintenant, le principal,
36:05 c'est de rendre les bagages sans éveiller la méfiance.
36:07 Vous êtes prêts ? - Oui, chef.
36:09 - 1er acte, les gendarmes attrapent les voleurs.
36:11 À mon commandement, 1, 2, 3.
36:13 (coups de feu)
36:15 Arrêtez !
36:17 - Vous voulez que je vous arrête ?
36:19 (coups de feu)
36:21 - Arrêtez !
36:23 (coups de feu)
36:25 - Vous ne serez pas comme ça.
36:27 La gendarmerie française est au-dessus de vous.
36:29 (coups de feu)
36:31 - Arrêtez de rire. - C'est pas vrai.
36:33 - Je vous arrête.
36:35 - Amenez-les.
36:37 (coups de feu)
36:39 - J'ai déjà vu votre tête quelque part, mon ami.
36:41 - Non, vous savez, il n'y a rien qui ressemble
36:43 plus à un gendarme qu'à un autre gendarme, pas vrai ?
36:45 - C'est exact.
36:47 - Alors, on est arrivé à temps, monsieur le ministre, pas vrai ?
36:50 - Vous me reconnaissez ?
36:52 - Tous les gendarmes de France connaissent monsieur Fouché.
36:55 Nous avons appris votre passage et nous avons patrouillé sur la route.
36:58 Ah, monsieur le ministre.
37:00 On vous regrette bien dans la gendarmerie.
37:02 - Vous aussi.
37:04 C'est très bien. Je tâcherai de vous récompenser
37:06 et vous et votre brigade.
37:08 Quelle brigade ?
37:10 - Brigade volante, monsieur le ministre.
37:12 (musique de l'action)
37:14 - Bon, t'as fait recopier la liste ?
37:27 - Oui, par l'aveugle.
37:29 - On va les perquisitionner chez les agents de Fouché.
37:31 - Pour quoi faire ? - Pour retrouver les lettres.
37:33 - Oh ! - On commence par Rouvelard.
37:35 (coups de feu)
37:37 - Les forces d'entrée sans être fouillées,
37:45 ordre formel de monsieur Bidoque.
37:47 - Mais je vous ai dit ordre formel de monsieur Bidoque !
37:49 - Mais vous n'en croyez pas !
37:51 - Pardon, monsieur Bidoque, vous n'avez pas reconnu.
37:53 - Bon, allez me surveiller la rue.
37:55 Allez.
37:59 Viens.
38:01 Viviane !
38:04 - Alors, Barquis, par là, au fond du couloir.
38:06 Docteur, suivez-le, allez à gauche.
38:08 - Où ? - Là, en haut du truc.
38:10 - Là ? - Viens avec moi.
38:12 - Alors, Patrice, allez voir.
38:14 - Alors, on va voir ce qui se passe là-bas.
38:16 Madame.
38:25 - Madame.
38:27 - J'étais une amie.
38:37 J'étais venue lui rendre mes derniers devoirs.
38:39 Et vous ?
38:47 - Je suis le chef de la Sûreté.
38:49 Je suis venu procéder à un examen des lieux.
38:51 - Monsieur Bidoque ?
38:53 - Mais le coupable est déjà sous les verrous.
38:55 - On dit, oui.
38:57 Mais enfin, il se passe des tas de choses bizarres dans cette affaire.
38:59 Vous permettez.
39:02 - Ça va, ça va, ça va.
39:04 - C'est pas pisé.
39:06 - Neuf échoublants.
39:26 Alors, on continue la liste.
39:28 Tu m'emmènes au Rue des Audreyettes.
39:30 - Oui, patron.
39:32 - Je te laisse.
39:34 - Au revoir.
39:36 (Musique)
39:38 (Musique)
39:40 (Musique)
39:42 (Musique)
39:44 (Musique)
39:46 (Musique)
39:48 (Musique)
39:50 (Musique)
39:52 (Musique)
39:54 (Musique)
39:56 (Musique)
39:58 (Musique)
40:00 (Musique)
40:02 (Musique)
40:04 (Musique)
40:06 (Musique)
40:08 - Y a personne là-dedans.
40:10 - Allons, on revient dans une heure.
40:12 (Bruits de pas)
40:14 ...
40:22 ...
40:52 ...
40:54 ...
41:02 ...
41:03 ...
41:12 -Par exemple,
41:14 un revenant,
41:17 il aurait tout supposé, sauf ça !
41:19 ...
41:22 Rouvelard !
41:24 Rouvelard n'était pas mort !
41:27 Hein ?
41:28 Il faisait semblant !
41:30 Il a qu'est-ce de faire du duc d'Autronde !
41:32 Et je sais où elle est, maintenant ! Hein ?
41:35 Dans le seul endroit qu'on n'a pas visité dans votre maison !
41:38 Votre cercueil !
41:39 Bravo, monsieur Rouvelard !
41:41 ...
41:46 -Ne vous moquez pas de moi, monsieur Vidocq.
41:48 D'ailleurs, à cause de vous, tout a bien failli rater.
41:51 Vous n'en finissiez plus d'examiner mon cadavre.
41:54 -Moi aussi, je l'ai fait, ce coup-là.
41:55 Au bain de Toulon, une fois, pour m'évader.
41:57 -C'est bien ce qui m'a donné l'idée.
41:58 -Oui, c'est ça.
42:00 Une peau de porc sur la poitrine pour masquer les battements du coeur ?
42:02 Une fausse blessure sous le menton ?
42:04 -Il faut aussi avoir l'énergie solide et ne pas bouger.
42:06 -Qu'est-ce que vous dites ?
42:08 Il faut aussi avoir 2 complices pour réussir un coup pareil.
42:10 Le docteur ! -C'est mon cousin.
42:12 -Et la garde ? -C'est ma gouvernante.
42:15 Le plus difficile, ça a été de sortir de chez moi.
42:17 Avec cette fichu idée, vous avez su faire fouiller tous les twisters.
42:21 Heureusement qu'il faisait nuit
42:23 et que le policier de garde ne m'ait pas reconnu.
42:26 Vous pouvez pas s'imaginer que...
42:30 -Qu'est-ce qu'il y a ?
42:35 -Non, ce n'est rien.
42:36 Mais je me méfie.
42:38 Il y a longtemps qu'ils veulent me tuer pour prendre la caisse.
42:41 C'est même pour ça que j'ai eu l'idée de jouer à celui qui est déjà mort.
42:44 Pour leur échapper.
42:46 J'ai même arrangé toute une mise en scène de crime.
42:48 -Et c'est pour ça que vous avez engagé un ancien bagnard ?
42:51 Faut que tous les soupçons lui retombent dessus.
42:53 Calère !
42:54 -On marche dans la cour.
43:00 Non.
43:02 Je deviens fou.
43:04 Vous comprenez, ils se doutent de quelque chose.
43:06 Ils sont déjà venus frapper ici, chez Kerguelen.
43:09 -Qui est ce Kerguelen ? -Un ami.
43:11 Il est en voyage. -Il est du complot ?
43:12 -Lui. C'est un imbécile.
43:15 Il m'aurait dénoncé à Fouché.
43:17 Ils sont là.
43:19 Non. -C'est la caisse de fer qu'ils veulent ?
43:21 -Oui.
43:22 Et en jouant le mort, je faisais coup double.
43:25 Je leur échappais.
43:26 Je faisais sortir la caisse de chez moi sans qu'ils s'en aperçoivent.
43:29 ...
43:47 -Bosco, à toi.
43:50 ...
44:10 -Non !
44:11 Non !
44:12 Non !
44:13 Non !
44:14 -Pas ici, Bosco. J'aime pas voir ça.
44:16 -Non ! Non !
44:18 Non !
44:19 Non !
44:20 Non !
44:21 Lâchez-moi !
44:22 Je vous dirai où elle est, la caisse !
44:26 -Pas besoin.
44:27 Puisque t'es pas dans le cercueil, on sait où elle est.
44:30 -Non !
44:31 -Et maintenant, celui-là.
44:49 ...
44:52 -Lâchez-moi !
44:53 Lâchez-moi !
44:54 Sale...
44:55 Mais lâche-moi !
44:56 ...
45:18 -La baronne est là ? -Oui.
45:20 -Dites-lui que le travail est fait. Nous sommes dans la péniche.
45:23 -D'accord.
45:24 ...
45:47 -Dis donc...
45:48 C'est un des marins, ça ?
45:51 -Oui.
45:52 C'est un des marins.
45:53 -Oui. C'est un noeud de terre neuvasse.
45:55 C'est leur spécialité.
45:57 -Y a pas un marinier qui a fait terre neuve ?
45:59 -Je suis là que depuis ce matin.
46:02 Faudrait vous renseigner.
46:04 ...
46:05 ...
46:06 ...
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46:09 ...
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46:25 ...
46:26 ...
46:28 ...
46:29 ...
46:30 ...
46:31 ...
46:32 -Bonjour, François Vidocq.
46:35 ...
46:36 ...
46:37 Voilà des années que j'ai envie de vous rencontrer.
46:40 Que je repasse en imagination vos aventures,
46:43 vos évasions.
46:45 ...
46:46 ...
46:47 ...
46:48 ...
46:49 J'avais toujours peur d'être déçue.
46:52 Mais non.
46:53 Vous êtes charmant.
46:55 Quel dommage.
46:56 ...
46:57 Dire que j'ai rêvé de faire de vous mon associé.
47:00 ...
47:02 Vous seriez resté chef de la Sûreté.
47:04 ...
47:05 Nous nous serions vus un secret.
47:07 ...
47:08 Je vous aurais fait profiter des papiers de fouché.
47:12 Et nous serions devenus les rois de Paris.
47:15 ...
47:16 ...
47:17 Mais maintenant, c'est trop tard.
47:19 ...
47:21 C'est vous, c'est moi.
47:22 ...
47:23 Oui.
47:25 Je vais beaucoup vous regretter, François.
47:28 ...
47:29 Je serai même celle qui vous regrettera le plus.
47:32 ...
47:33 ...
47:35 Bosco, j'ai fini.
47:36 ...
47:37 ...
47:38 Adieu, François.
47:39 ...
47:41 ...
47:42 ...
47:43 ...
47:44 ...
47:45 ...
47:47 ...
47:48 ...
47:49 -C'est vrai ce que tu m'as dit ?
47:51 T'as été au bagne de Toulon ?
47:53 -Oui, après toi. On a eu les mêmes argousins.
47:57 -Prouve-le moi.
47:58 Raconte-moi ce qui m'est arrivé à moi.
48:01 Tu dois le savoir.
48:02 -Oui.
48:03 T'avais un rat.
48:04 Tu l'avais attrapé, tu lui donnais du pain.
48:07 Un argousin te l'a pris et l'a écrasé devant toi.
48:11 ...
48:12 -Il s'est à la prix.
48:13 ...
48:15 -Même que cet argousin-là, Vendermuche, il s'appelait,
48:19 j'ai dit aux copains que je le punirais si je le retrouvais.
48:23 -Tu as dit ça ?
48:24 ...
48:25 -Bon Dieu de bon Dieu, comment je vais faire pour te passer la cordelette ?
48:29 Je peux pas te laisser filer.
48:31 J'ai plus quoi faire.
48:33 ...
48:34 Dis donc, tu devrais me donner un conseil, toi qui sais tout.
48:38 ...
48:40 -Saloperie !
48:41 ...
48:42 ...
48:43 ...
48:44 ...
48:46 ...
48:47 ...
48:48 ...
48:49 ...
48:50 ...
48:52 ...
48:53 ...
48:54 ...
48:55 ...
48:56 ...
48:58 ...
48:59 ...
49:00 -Enlève-le, Louis.
49:02 Bon, la caisse de fouché, on va la retrouver.
49:05 -On l'a fouillé partout.
49:07 -Sauf où il fallait. On passe à la sûreté.
49:10 ...
49:11 -Vous allez me débarrasser de plancher.
49:14 Ce service de la sûreté n'a que trop duré.
49:18 On le supprime.
49:19 Des saletins banques, des reprises de justice, à la rue, tout ça.
49:23 Vous recevrez l'ordonnance du ministre.
49:26 M. Henry m'a chargé de vous faire décarpir sans délai.
49:29 C'est fini, tout cela !
49:30 C'est fini aussi, M. Vidocq, de m'envoyer sous le Pont-Neuf !
49:34 Et ne riez pas !
49:35 Vous êtes qu'à l'évadé du bain, ne l'oubliez pas !
49:38 On vous donne 48 heures pour disparaître.
49:42 Et on ne vous promet rien pour l'avenir. Compris ?
49:45 Messieurs,
49:46 j'ai bien l'honneur.
49:48 -Ca y est, on est bon comme la romaine.
49:52 -Imbécile.
49:59 -Vous êtes bien en avance.
50:11 -Avec toute la route qu'on a à faire, ça vaut mieux.
50:14 (Sifflement)
50:15 (Applaudissements)
50:16 (Bruits de lutte)
50:19 (Bruits de lutte)
50:21 (Bruits de lutte)
50:22 (Bruits de lutte)
50:23 (Bruits de lutte)
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50:30 (Bruits de lutte)
50:31 (Bruits de lutte)
50:33 -Eh ! Attends !
50:34 (Bruits de lutte)
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51:04 (Cri de douleur)
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51:37 (Bruits de lutte)
51:38 - Ouvraire, c'est le financier.
51:40 Monsieur Talleyrand.
51:41 - Ah !
51:43 - Ficomte de Châteaubriant.
51:45 - Il écrit celui-là ?
51:46 - Voilà.
51:47 (Bruit de clavier)
51:48 Tout parié dans cette caisse,
51:51 avec ses intrigues et ses secrets.
51:53 - Y a des gens qui vont t'en donner une fortune.
51:56 - Je m'estime encore beaucoup plus cher que ça.
51:59 Je garde tout, sauf ce petit paquet de lettres.
52:02 (Bruit de clavier)
52:04 (Bruit de clavier)
52:05 (Bruit de clavier)
52:06 (Bruit de clavier)
52:07 - Le commandant Callewy de Raffles.
52:10 (Bruit de clavier)
52:12 (Bruit de clavier)
52:13 (Bruit de clavier)
52:14 (Bruit de clavier)
52:15 - Alors, nos lettres ?
52:16 Oh ! Je m'attends au pire.
52:19 Je fais mes cantines
52:20 et je demande à être muté le plus loin possible.
52:23 Adieu, madame.
52:24 (Bruit de clavier)
52:25 (Bruit de clavier)
52:27 (Bruit de clavier)
52:28 (Bruit de clavier)
52:29 - Mais ces lettres, vous les avez, mademoiselle ?
52:31 - Tais-toi !
52:32 Je m'ennuie trop, j'ai envie de m'en débarrasser.
52:35 - Monsieur Talma !
52:36 De la Communique française !
52:38 (Bruits de la foule)
52:39 (Bruits de la foule)
52:40 (Bruits de la foule)
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52:44 (Bruits de la foule)
52:45 (Bruits de la foule)
52:46 - Alors...
52:48 L'empereur va me retirer son amitié ?
52:51 Adieu, Napoléon.
52:52 Je sens venir vers moi l'exil et l'Odéon.
52:55 - Ah !
52:56 Vous, vous êtes drôle.
52:58 Non, je vous taquine.
53:00 Je vous attends dimanche, comme d'habitude.
53:03 - Monsieur de Saint-Pierre-Mars !
53:06 (Bruits de la foule)
53:07 (Bruits de la foule)
53:08 (Bruits de la foule)
53:10 Le vicomte de Pessac-Larive et madame !
53:13 (Bruits de la foule)
53:14 (Bruits de la foule)
53:15 (Bruits de la foule)
53:16 - Madame Donneur vous remettra tout à l'heure la décision de l'empereur.
53:20 Je crois que vous en serez satisfait.
53:22 - Je ne m'attendais pas à une faveur aussi rapide, madame.
53:25 Je tombe du ciel.
53:26 - Oh ! Vous avez l'habitude.
53:28 (Bruits de la foule)
53:30 A bientôt, monsieur de Saint-Pierre-Mars.
53:32 (Bruits de la foule)
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53:34 (Bruits de la foule)
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53:44 - Bien joué, monsieur... - De Saint-Pierre-Mars.
53:47 - Mais n'en soyez pas trop fier.
53:49 Deux minutes plus tard, vous aviez perdu.
53:51 - Je suis sûr qu'un jour, vous obtiendrez votre revanche.
53:55 - Si quand bien.
53:56 En attendant, invitez-moi à danser.
53:58 (Bruits de la foule)
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54:01 (Musique joyeuse)
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