• l’année dernière
Après le vote de la loi immigration, 32 départements ont annoncé leur refus d’appliquer le durcissement des conditions de versement aux étrangers de l’Allocation personnalisée d’autonomie (APA). De quoi s'agit-il ? Mais peuvent-ils vraiment s'y opposer ?

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Transcription
00:00 Avec la loi immigration, les conditions d'attribution de l'APA se sont durcies.
00:05 Désormais, pour bénéficier de cette allocation versée par les départements
00:09 et destinée aux personnes de plus de 60 ans en perte d'autonomie,
00:13 les travailleurs extra-communautaires devront résider au minimum 30 mois sur le territoire,
00:18 5 ans pour ceux qui sont sans emploi.
00:20 Ces nouvelles règles, 32 départements dirigés par la gauche s'y opposent.
00:24 Parmi les frondeurs, Paris et sa mère, Anne Hidalgo.
00:28 Le tri, c'est-à-dire la préférence nationale,
00:32 ne sont pas compatibles avec l'état de droit dans lequel nous sommes.
00:37 Nous allons saisir le Conseil constitutionnel.
00:40 Si le Conseil constitutionnel venait à valider le texte sur l'APA de la loi immigration,
00:46 certains départements comme la Seine-Saint-Denis menacent de créer une allocation identique au niveau local.
00:51 Un bouclier décrit comme républicain a priori voué à l'échec.
00:56 Les citoyens ou même le préfet peuvent exercer un recours devant le juge administratif.
01:03 Au principe, le juge annulera l'acte contraire à la loi.
01:07 D'appeler au non-respect d'une loi votée par le Parlement,
01:12 c'est de nature à engager la responsabilité pénale d'élus qui refusent d'appliquer la loi.
01:18 Avant d'en arriver là, le Conseil constitutionnel, saisi par Emmanuel Macron,
01:22 pourrait également décider de censurer les nouvelles conditions d'attribution de l'APA pour rupture d'égalité.
01:28 Un scénario rêvé par les élus de gauche et qui mettrait fin à toutes les spéculations.
01:33 [Musique]
01:37 [SILENCE]

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