L'aide au retour volontaire consiste à verser aux personnes en situation irrégulière sur le territoire français une allocation pour financer leur départ. Dans un rapport publié jeudi, la Cour des comptes invite l'État à développer ce dispositif, moins coûteux que les éloignements forcés. Mais un assouplissement des exigences pour accéder à cette aide peut-il entrainer un appel d’air ?
Category
🗞
NewsTranscription
00:00 Sur l'année 2022, la France a effectué moins de 5 000 retours aidés,
00:04 contre près de 9 000 pour le Royaume-Uni et plus de 26 000 pour l'Allemagne.
00:09 Sur l'ensemble des retours effectués, la France ne compte que 34 % de retours aidés,
00:14 contre 54 % en moyenne pour les pays de l'Union européenne.
00:18 Bien que beaucoup plus coûteux, la France compte ainsi une grande majorité de retours forcés.
00:23 Cependant, le montant de l'aide aux retours volontaires a été récemment augmenté.
00:27 Depuis le mois d'octobre dernier, elle a quasi doublé, passant de 650 euros à 1 200 euros,
00:33 voire de 1 500 euros en cas d'incitation au retour.
00:37 Elle met également en œuvre un barème dégressif, à l'image de la Suisse.
00:42 L'aide s'élève à 1 200 euros pour le premier mois,
00:45 après avoir été déboutée d'une demande d'asile ou de titre.
00:48 Elle passe ensuite à 600 euros pour les trois mois suivants,
00:51 pour finalement tomber à 400 euros.
00:53 [Musique]
00:57 [SILENCE]