Intervention N.Lahmar

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Les filières de recyclage et l’optimisation des déchets en dialyse.
Transcription
00:00 [Musique]
00:12 Je vais parler d'optimisation des déchets DASRI en dialyse.
00:15 Excusez-moi l'abus de langage professeur.
00:17 Il va falloir que je mette peut-être à jour cette partie-là.
00:21 On va parler de DAS ou DASRI.
00:23 En tout cas, ce sont des terminologies qui sont encore utilisées.
00:26 Ce que je vais présenter, c'est issu d'essais qu'on a eu à faire avec l'Association ECO qui est à Nantes et la société Steri Germ.
00:35 Je commence par votre phrase de conclusion.
00:39 Le déchet le plus facile à éliminer est celui qui n'a pas été produit.
00:43 C'était la semaine européenne de la réduction des déchets, la semaine dernière.
00:48 Ça s'est fini le 26 novembre.
00:50 Le thème était l'emballage.
00:51 Ce n'est pas forcément le thème de cette semaine.
00:53 On évite de créer des déchets.
00:56 C'est le meilleur moyen d'être le plus virtueux dans son approche au quotidien.
01:02 Et quand on ne peut pas, il y a d'autres solutions qui peuvent exister pour en réduire la taille ou minimiser l'impact environnemental.
01:08 Le projet que je vais vous présenter a été fait entre nous, Nipro Médical France, la société Steri Germ et l'Association ECO.
01:18 L'article qui régit les DAS ou les DASeries, c'est l'article du code de la santé publique, le R1335-1.
01:29 C'est celui qui a été projeté juste avant.
01:33 Il fait une distinction entre DAS et DASeries.
01:36 Communément, en dialyse, on va parler de DASeries.
01:38 C'est pour ça que je vais utiliser ce terme-là.
01:40 Les déchets en centre de dialyse.
01:43 On va parler de déchets valorisables.
01:45 On a énormément de catégories de déchets valorisables.
01:50 Il va y avoir le carton, le papier, le verre, les détroiseux, les piles, les métaux, les palettes, les films plastiques sur les palettes.
01:58 Il y a potentiellement 50 types de déchets.
02:01 Les néons, les ampoules, on ne s'arrête plus avec les tonnerres, les cartouches d'encre.
02:06 Ça ne s'arrête pas.
02:08 Ça reste des déchets valorisables.
02:10 Et chacun de ces déchets peut avoir une filière dans vos centres de dialyse.
02:15 On va avoir la partie DAS ou DASeries.
02:18 Et on va avoir les DAOM.
02:20 Je sais que ça ne vous plaît pas forcément, mais comme c'est une levée qui est faite par la collectivité,
02:23 ça reste des déchets qui sont gérés comme des ordures ménagères dans les centres de dialyse.
02:28 Je remercie également l'Eco pour la participation à cette étude et au partage des données qu'ils ont.
02:35 On est assez proche de ce qui a été présenté juste avant.
02:38 On est à peu près à 1,3 kg de DASeries.
02:42 Pour une structure comme l'Eco qui a 38 sites, à peu près 220 000 séances en centre,
02:49 c'est 774 tonnes de déchets et 287 tonnes de déchets à risque infectieux.
02:56 C'est à peu près 1,3 kg de DASeries par séance.
02:59 Et là, ce sont des valeurs qui sont corrélées.
03:01 On était à 1,5 tout à l'heure en moyenne.
03:03 Ici, sur cette structure-là, on a 1,3 kg.
03:05 Donc, ça correspond à ce qu'on retrouve.
03:08 Il y a également 320 kg d'équipements électroniques en D3E, 120 kg de piles ou de batteries et 3 158 palettes.
03:17 Pour une structure comme l'Eco, c'est quand même une gestion des déchets assez poussée
03:22 et beaucoup de familles et beaucoup de traitements qui peuvent être différents.
03:26 Et nous, on va s'intéresser principalement à ces 287 tonnes qui ont un traitement particulier,
03:32 une filière particulière et des coûts associés qui peuvent être importants.
03:35 Donc, banaliser, c'est faire disparaître le déchet.
03:38 C'est transformer un déchet qui a un risque infectieux en ordure ménagère potentielle
03:43 et qui peut être recyclable in situ.
03:46 Pour le moment, les filières ne sont pas complètement claires.
03:49 On rajoute une chaîne de valeur au plus près du soin.
03:54 Donc, 1,3 kg de daceries par séance et par patient, c'est 200 kg à peu près par an sur l'ensemble de ces séances.
04:01 Donc, c'est un tri, une collègue, une incinération.
04:04 Et pour vous, je ne vous apprends rien sur vos sites, vous avez des locaux spécifiques,
04:08 vous avez un contrat avec un prestataire, vous avez toute une organisation autour de tout ça.
04:14 Et on observe en France métropolitaine une tonne qui est comprise sur le traitement entre 700 et 1000 euros la tonne.
04:20 On sait que ça peut varier pour les DRUMCOM, ça peut monter à des montants très importants
04:25 où il n'y a pas forcément ces filières-là.
04:27 Et en France métropolitaine, c'est 100% incinération ou banalisation de ces déchets.
04:32 Il n'y a pas d'enfouissement de daceries.
04:35 Donc, nous, on vient faire notre étude en ajoutant un système qui s'appelle le SteriGerms
04:42 qui vient réduire la taille des déchets, les chauffer pour les banaliser ou les neutraliser.
04:49 Potentiellement s'ils avaient été infectieux et les rendre assimilables à des ordures ménagères
04:54 et les mettre dans le bac des ordures ménagères.
04:56 Donc, le banaliseur de déchets SteriGerms, c'est une société française.
05:01 On a le représentant qui est présent avec nous, Mathieu Hochard de la société SteriGerms.
05:06 C'est une société qui est basée au Mans, qui appartient au groupe Chastanier.
05:10 C'est un système qui va être plug and play.
05:13 C'est un anglicisme, on le branche tout simplement à une prise électrique.
05:17 C'est un banaliseur dit sec, c'est à dire qu'on ne consomme pas d'eau pour le faire fonctionner.
05:22 C'est uniquement l'énergie thermique, c'est à dire qu'on va utiliser des résistances chauffantes pour banaliser le déchet.
05:30 Une faible consommation électrique, on a un modèle sur notre stand, je vous invite à venir le voir.
05:38 C'est 60 litres, on va consommer 3 kW par heure.
05:42 Un cycle c'est 55 minutes, donc par cycle on va consommer 3 kW.
05:47 C'est un gros aspirateur en fonctionnement pour ce système là.
05:54 Il est facile à installer puisqu'on n'a pas besoin de réseau particulier.
05:58 On vient le brancher à une prise électrique, on peut le brancher aussi sur une prise de réseau informatique.
06:03 Et on l'utilise assez simplement, tous les locaux peuvent s'y prêter.
06:08 On préconise d'avoir un endroit pour se rasser les mains, un point d'eau pour se rasser les mains à proximité.
06:18 Mais pas plus de ventilation, d'arrivée d'eau ou de points spécifiques qui peuvent rendre une installation complexe.
06:26 Ce n'est pas le cas pour le stérilisateur.
06:28 C'est facile à installer, à part une prise électrique.
06:33 C'est un système qui a été conçu pour les bateaux de guerre et les sous-marins.
06:40 Les bateaux de guerre et les sous-marins, ça veut dire que c'est très peu bruyant, ça n'émet pas d'odeur, c'est fait pour des espaces confinés.
06:48 L'odeur que ça va générer, c'est un plastique un peu chaud, un plastique un peu chauffé.
06:53 En termes de bruit, c'est fait pour ne pas être détecté dans un sous-marin, donc c'est très peu bruyant.
06:57 Ça peut être à proximité d'une salle de dialyse sans que ça gêne un patient pendant son cycle de 55 minutes.
07:06 On va pouvoir traiter sur ce banaliseur, si on parle de dialyse, je ne vais pas parler de quantité de déchet autre que ce généré par la dialyse,
07:20 on va être entre 8 et 10 patients par cycle.
07:24 C'est à dire toutes les lignes et tout ce qui va être lié à la dialyse, on peut même mettre des boîtes à aiguilles à l'intérieur, ça passe.
07:31 J'ai fait une vidéo, tout à l'heure je l'ai testée.
07:37 Il faut tourner la tête pour bien la regarder parce que ça va être compliqué sinon.
07:43 C'était pour vous montrer comment ça fonctionnait.
07:47 On va avoir un flux métallique dans lequel on a un piston, ce piston se retire,
07:51 on vient positionner un sac qui s'appelle le Steribag, c'est un mélange de plastique qui permet d'avoir une résistance physique à la compression
08:03 et une résistance thermique pour assurer la compression et faire en sorte que le déchet à la fin soit complètement enfermé dans ce sac là.
08:12 On vient prendre ce sac qu'on met à l'intérieur du flux, ça fait à peu près 1 mètre de profondeur.
08:21 On vient mettre ce sac et après on va mettre les sacs d'Astérix à l'intérieur directement pour pouvoir les compacter.
08:28 Donc ça c'est la première étape.
08:30 En termes d'utilisation, on met des gants, donc on va manipuler des sacs qui contiennent des déchets de soins.
08:43 C'était pour montrer, je remercie aussi monsieur Foucault qui n'est pas présent aujourd'hui, il y a des représentants de déco pour la vidéo,
08:50 ça a été tourné dans le local où est installé le banaliseur.
08:55 On voit les déchets à l'intérieur, les reins, les lignes. Il y a une boîte à aiguilles dans celle-là aussi.
09:01 On la voit, la boîte à aiguilles.
09:05 Donc une fois que le sac est prêt, c'est un sac où on a 4 patients, les déchets pour 4 patients,
09:15 et il est introduit dans le système, dans le sac.
09:22 Il y a différents moyens de le mettre, là comme il avait ouvert le sac, pour la démo c'était un peu plus compliqué,
09:41 mais ça reste quelque chose d'assez simple à utiliser et à introduire.
09:45 Elle dure 4 minutes, donc je vais peut-être avancer.
09:51 Tout ça pour vous dire que je n'arrive pas à avancer, mais comme on a un système sur notre centre,
10:05 je pense que ce sera assez simple de voir la profondeur et comment on peut introduire,
10:10 on a des lignes, on pourrait juger assez simplement.
10:15 Une fois que tout le remplissage est fait, on vient fermer le sac, on referme le couvercle,
10:19 et au final on va arriver à un cycle qui va durer 55 minutes,
10:30 et pour avoir rentré quasiment 1 mètre de déchets et 8,
10:35 et la quantité pour 8 patients, on arrive à générer une galette de cette taille-là.
10:40 Donc on réduit plus de 80% les déchets, et entre-temps on a banalisé,
10:45 on a neutralisé tout risque infectieux dans cette galette,
10:49 donc on peut la prendre et la mettre dans la poubelle classique,
10:52 et l'envoyer dans un traitement normal.
10:56 Donc là, si vous en voulez une tranche, après on peut voir comment on la découpe.
11:03 Là on voit une tranche de cette galette de déchets,
11:08 tous les déchets plastiques sont à l'intérieur, et ils ne présentent plus de risque potentiel s'il y avait un risque.
11:14 Donc ça ressemble à ça, en passant à un déchet qui était une dasserie qui est payée à la tonne,
11:21 on l'envoie dans les déchets assimilés ménagers, potentiellement on paye le volume,
11:26 mais on rajoute un volume qui est très peu important.
11:33 Donc on est parti un peu plus loin que juste essayer le système et se dire est-ce qu'il est adapté à la dialyse,
11:40 et comment il peut fonctionner en dialyse.
11:42 Le but c'était déjà de comprendre les limites du système et l'application,
11:46 et comment on pouvait l'utiliser, donc on a déjà cadré ça,
11:51 et nous on voulait aller un peu plus loin en faisant une analyse de cycle de vie,
11:55 en passant par le cabinet in extenso, donc on a fait une analyse du cycle de vie simplifié,
12:00 on n'a pas eu de revue critique pour le moment.
12:03 Ce que j'avais présenté pour ceux qui étaient présents l'an dernier,
12:07 pour la partie distribution d'acide centralisé, on va avoir la même démarche,
12:12 et c'est lié à deux ISO, l'ISO 14040 et l'ISO 14044,
12:18 donc ces deux méthodologies qui fixent cette méthodologie d'analyse du cycle de vie.
12:25 Ce n'est pas le bilan carbone, c'est vraiment une analyse complète du système.
12:30 On a fixé différents scénarios, puisqu'on parle de l'ECO,
12:34 l'ECO c'est 38 centres, on a une machine en essai,
12:37 c'est un premier scénario, on va parler du scénario avec le banaliseur Steri-Germ,
12:42 où on vient rentrer nos DASRI,
12:45 donc on fait cette collecte là,
12:48 on va faire le traitement par banalisation, j'ai écrit filtre,
12:51 c'est la partie maintenance, donc on va être amené à changer des pièces,
12:55 comme tout élément technique avec un cycle de fonctionnement,
12:59 on est amené à remplacer des éléments,
13:01 et une fois qu'on a terminé, on en arrive au DAOM,
13:04 et à partir de là, on a un transport, une collecte, et le traitement de la DAOM.
13:09 Ce qui est important de noter, c'est qu'en France,
13:12 sur un ratio entre 60% d'incinération et 40% d'enfouissement,
13:16 c'est-à-dire que les déchets qui ne sont pas triés,
13:18 et qui sont potentiellement des boîtes à aiguilles,
13:21 ou des choses qui ne seraient pas banalisées,
13:24 ils sont enfouis encore, donc on a des décharges,
13:27 on a encore ça en France métropolitaine,
13:30 donc il ne faut pas perdre de vue que si on décide de se dire
13:33 que ce n'est plus un déchet infectieux,
13:35 et de le prendre et de le mettre dans une autre filière,
13:37 il peut être enfoui, donc ça reste en termes de précaution,
13:41 en termes de risque, c'est assez compliqué.
13:46 Donc ça, c'est le premier scénario qui va fixer
13:49 ce qu'on a voulu faire sur l'ensemble des sites de l'éco.
13:52 Et le second scénario, c'est le scénario classique,
13:55 c'est-à-dire qu'on fait notre collecte, notre tri post-séance,
13:58 il y a un camion spécifique qui vient les chercher,
14:01 il y a un traitement de la dasserie,
14:03 et là, la dasserie en France, c'est 100% incinération,
14:05 on n'a pas fait la banalisation,
14:07 puisqu'on n'avait pas de modèle existant
14:09 qui permettait dans les bases de données
14:11 de modéliser les banalisateurs de dasseries à grande échelle.
14:15 On a utilisé le logiciel Simapro,
14:18 c'est la référence pour la partie ACV,
14:21 des bases de données Ecoinvent 3.8,
14:24 et la méthode de calcul EF pour Environmental Footprint 3.0,
14:30 donc c'est précis, c'est juste pour,
14:32 si vous avez eu l'occasion d'avoir des ACV,
14:35 savoir sur quelle base on s'est basé,
14:37 quel indicateur on a utilisé,
14:39 et quel logiciel on a utilisé.
14:41 Toujours dans le cadre de l'ISO 14040 et 14044.
14:45 Le périmètre de l'étude est important,
14:48 on a fixé les scénarios,
14:50 ce qu'on va décider de comparer est le périmètre de l'étude.
14:53 On va étudier un banaliseur,
14:56 on va utiliser notre banaliseur qui est le SteriGerm,
14:59 pour 300 000 unités fonctionnelles
15:01 sur une durée de vie estimée à 10 ans.
15:03 On a fixé une durée de vie de 10 ans,
15:05 on ne sait pas sa durée de vie,
15:07 mais on s'est mis en dialyse,
15:09 on s'est dit qu'un équipement c'était 10 ans.
15:11 Donc on a estimé sur 10 ans,
15:13 et une unité fonctionnelle pour notre étude
15:15 correspond à 1 kg de Daceri,
15:17 qui est collecté et traité.
15:19 Donc notre UF, ce que vous allez voir plus tard
15:21 dans la présentation comme UF,
15:23 c'est unité fonctionnelle,
15:25 1 kg de Daceri collecté et traité.
15:27 Une consommation électrique,
15:29 donc on a pris le mix français,
15:31 c'est à dire une énergie issue en grande partie du nucléaire,
15:34 pour modéliser les consommations qu'on connaît,
15:36 qu'on a pu mesurer, mais qui ont un impact CO2.
15:38 La maintenance,
15:40 donc ça c'était des données que l'industriel nous a partagées,
15:42 donc toutes les pièces remplacées,
15:44 les transports,
15:46 et également la fin de vie du banaliseur,
15:48 où il va rentrer dans une filière de recyclage.
15:51 Les transports des déchets pour leur élimination,
15:54 et le traitement des déchets Daceri,
15:56 qui sont 100% incinérés comme je le disais,
15:58 et pour les DAOM,
16:00 c'est enfouissement et incinération,
16:02 et parfois recyclage.
16:04 Pour les DAOM, on a considéré que les deux scénarios,
16:06 puisque c'était des données qui n'étaient pas forcément disponibles pour le recyclage,
16:10 incinération et enfouissement.
16:12 On a exclu de notre analyse
16:14 de transport
16:16 pour l'approvisionnement à mon des composants
16:18 qui entrent dans la fabrication,
16:20 malgré tout dans les modèles qu'on utilise,
16:22 il va y avoir des données qui sont liées à ces transports là,
16:24 donc dans la moyenne,
16:26 on va quand même avoir cette partie transport
16:28 qui est intégrée.
16:30 On a fixé nos scénarios,
16:32 on a fixé le périmètre de l'étude,
16:34 et on va partir sur le modèle
16:36 du cycle de vie,
16:38 sur le premier scénario,
16:40 qui est le scénario avec Banalyzer.
16:42 Pour arriver à quantifier
16:46 ce qu'on va avoir besoin
16:48 sur cette UEF, collectée et traitée
16:50 1 kg de Daceri,
16:52 on va traiter la partie technique,
16:54 qui est le Banalyzer,
16:56 donc on va avoir sa fabrication,
16:58 sa "Bomb Below of Material",
17:00 c'est la nomenclature
17:02 de tous les éléments rentrant dans sa fabrication,
17:04 il va y avoir les consommables,
17:06 les différents filtres,
17:08 on a pris ce qui était le plus impactant
17:10 en termes d'environnement,
17:12 on n'est pas rentré dans tous les joints en EPDM
17:14 qui sont insignifiants sur une durée de vie,
17:16 les joints des couvercles
17:18 qui sont un peu plus importants,
17:20 les filtres en Béquipore
17:22 qui sont un matériau assez lourd,
17:24 donc on a rentré toute la maintenance
17:26 en fonction des cycles sur la durée de vie,
17:28 les DIP qui sont les déchets
17:30 industriels banals,
17:32 qui sont définis comme
17:34 les mélanges inertes et non dangereux
17:36 des produits d'activité habituel d'un professionnel,
17:38 la ferraille, les métaux non ferreux,
17:40 le papier,
17:42 on a considéré la fin de vie du système
17:44 sur la partie métallique,
17:46 sur la partie des 3 E,
17:48 et tout ça a été qualifié avec les modèles
17:50 qui sont utilisés
17:52 en analyse de cycle de vie.
17:54 La partie fonctionnement,
17:56 c'est également des données qu'on a pu avoir
17:58 grâce à l'éco et grâce à la société Sterigerm,
18:00 sur la partie consommation énergétique
18:02 et le fameux mix électrique,
18:04 on a une énergie nucléaire,
18:06 une énergie qui est très décarbonée,
18:08 ça n'aurait pas été le cas
18:10 si cette analyse avait été faite
18:12 par exemple en Allemagne
18:14 ou dans d'autres pays où le mix énergétique
18:16 est différent.
18:18 La maintenance, donc on prend en compte
18:20 les déplacements et les pièces détachées
18:22 qui sont liées à la maintenance
18:24 et sur le fonctionnement tout ce qui va être lié
18:26 à la collecte post-séance, c'est-à-dire les sacs,
18:28 que ce soit le SteriBag
18:30 ou les autres sacs
18:32 qui peuvent être utilisés,
18:34 pas pour ce scénario-là en tout cas.
18:36 Le dernier point c'est la fin de vie,
18:38 le transport qui est nécessité
18:40 pour la fin de vie,
18:42 l'élimination,
18:44 en incinération, en enfouissement
18:46 pour la partie
18:48 banaliseur classique.
18:50 Pour la seconde partie
18:52 qu'on a
18:54 décidé de comparer, c'était
18:56 le kilo traitant d'acier, donc c'est la collecte
18:58 post-séance,
19:00 le sac ou le carton,
19:02 ça dépendait des sites de l'éco.
19:04 En fin de vie on a le transport
19:06 en camion, on a l'élimination et l'incinération.
19:08 Donc nous,
19:10 sur la partie qui était liée à notre équipement,
19:12 à notre fonctionnement, on a pu avoir des données très précises,
19:14 on avait des données mesurées
19:16 aussi sur les sites de l'éco,
19:18 ce qui a été compliqué à modéliser
19:20 c'est cette partie là, parce qu'on utilise
19:22 des bases de données payantes
19:24 qui sont mises à jour 2 à 3 fois par an,
19:26 malgré tout on n'a pas le modèle
19:28 d'acier et incinérateur d'acier
19:30 qui existe. Donc on a dû fixer
19:32 certaines hypothèses,
19:34 on a dû prendre les informations qui étaient liées
19:36 aux incinérateurs de la partie
19:38 déchet classique,
19:40 on va dire,
19:42 et on remarque qu'il y a une étape de lavage
19:44 des bagues, de désinfection,
19:46 de mesure de la radioactivité,
19:48 de pesée,
19:50 tous ces éléments là,
19:52 ils n'ont pas pu être quantifiés dans l'étude.
19:54 Donc on a une valeur assez précise,
19:56 même si c'est une ACV simplifiée
19:58 sur nos résultats, sur la partie d'acier,
20:00 c'est à prendre avec un peu plus
20:02 de mesures, malgré tout ça donne
20:04 une base de comparaison,
20:06 et la seule hypothèse
20:08 qu'on a fixée, c'est les taux de remplissage
20:10 des camions d'acier, puisque c'est des camions
20:12 spécifiques, compartimentés,
20:14 on peut pas fixer un taux de remplissage arbitrairement
20:16 à 33%. Ca peut être beaucoup moins
20:18 quand on pose des questions
20:20 aux personnes qui font la collecte, mais c'est rarement
20:22 supérieur à 50%, c'est pour ça
20:24 qu'on a fait le parti de prendre ce taux
20:26 de remplissage à 33%.
20:28 Donc c'est des schémas
20:30 qui existent, on dépend
20:32 de bases de données, on dépend de
20:34 partage de données, on dépend
20:36 de beaucoup de choses comme ça,
20:38 donc il y a certaines données qui sont pas publiées,
20:40 qui sont pas disponibles, donc on est obligé aussi,
20:42 quand on fait cet exercice-là,
20:44 de pouvoir prendre des hypothèses.
20:46 Au niveau des résultats
20:50 et de ma conclusion sur cette présentation,
20:52 je vais vous présenter
20:54 trois... comment dire...
20:56 trois indicateurs
20:58 qui sont liés à l'écosystème,
21:00 donc au changement climatique,
21:02 donc il va y avoir
21:04 la partie gaz à effet de serre,
21:06 la partie polluants de l'eau,
21:08 et la partie
21:10 consommation de la
21:12 ressource en eau.
21:14 Donc pour la partie changement climatique,
21:16 à gauche, il va y avoir la partie
21:18 banaliseur, et à droite, la partie d'acierie,
21:20 et donc on va
21:22 avoir un écart qui est
21:24 estimé à 28%, donc c'est un ordre
21:26 de grandeur, donc on va avoir un résultat
21:28 sur la partie changement climatique
21:30 en kg équivalent de CO2
21:32 qui est plus favorable sur la partie
21:34 banaliseur.
21:36 Sur la partie eutrophisation
21:38 de l'eau douce,
21:40 on a un résultat légèrement
21:42 plus favorable sur la partie
21:44 banaliseur, à 7,62%
21:46 de moins, c'est des kg
21:48 équivalents de phosphore.
21:50 Ça parle pas, j'ai pas trouvé de base de comparaison
21:52 pour vous dire qu'est-ce que ça représentait,
21:54 j'en ai un pour le changement climatique
21:56 que je passerai juste après, mais pour la partie
21:58 eutrophisation
22:00 de l'eau douce, j'ai pas
22:02 d'équivalent, on va dire, qui parlerait à tout le monde.
22:04 Le dernier point, c'est l'épuisement
22:06 des ressources d'eau, on voit qu'on est pas bon,
22:08 enfin on est moins bon que la dasserie,
22:10 ça reste limité en termes de consommation,
22:12 donc sur le cycle de vie, même si on en consomme pas
22:14 au moment de l'utilisation, on a un cycle
22:16 de vie qui va être consommateur d'eau.
22:18 Pour la dasserie, on a pas pu évaluer ce qui se passait
22:20 dans le centre,
22:22 quelle quantité d'eau on avait besoin pour rincer des bagues,
22:24 pour rincer des camions, quel désinfectant
22:26 on avait, donc le résultat, il va prendre
22:28 avec une certaine
22:30 mesure sur ce point là, on est
22:32 60% en dessous quasiment, mais on peut pas
22:34 se dire compte de ce qui a été consommé,
22:36 et c'est complètement opaque,
22:38 on a pas du tout accès
22:40 à ces
22:42 acteurs là,
22:44 y'a pas de modèle qui existe,
22:46 et c'est assez compliqué
22:48 de pouvoir avoir plus d'informations,
22:50 donc c'est public, la source que j'ai mis
22:52 juste avant sur leur schéma, c'est des choses qu'on trouve
22:54 sur leur site internet, par contre
22:56 on a pas plus d'informations dans la littérature.
22:58 Pour juste faire un petit focus sur la partie
23:02 gaz à effet de serre,
23:04 si je prends l'impact sur l'indicateur
23:06 de changement climatique par patient,
23:08 c'est 200 kilos par an,
23:10 à peu près, si on considère que c'est 1,3 kg
23:12 de dacéris par séance et par patient,
23:14 donc sur
23:16 la partie
23:18 dacéris, on va générer
23:20 109 kilos de CO2,
23:22 par rapport à l'ensemble
23:24 de ce qui est généré, c'est une petite partie,
23:26 quand on voyait le chiffre
23:28 qui était exposé tout à l'heure, c'est à peu près
23:30 un 500 km de voiture,
23:32 sur l'ADEME, on a un comparateur,
23:34 ça s'appelle comparateur CO2,
23:36 on peut avoir les équivalents en CO2,
23:38 et pour la partie stérigerme
23:40 qui était le cœur de l'étude,
23:42 là on avait vraiment des données
23:44 assez poussées, on a 78 kilos
23:46 par an et par patient,
23:48 donc c'est l'équivalent de 350 km en voiture.
23:50 Donc voilà, quand on compare
23:52 les deux résultats, ça veut dire
23:54 qu'on a une analyse complète
23:56 de l'écho avec un
23:58 avec des données qui sont assez précises
24:00 et tangibles, qui sont disponibles
24:02 sur ce centre-là,
24:04 on la compare à une filière existante
24:06 qui est efficace,
24:08 qui est efficiente, il n'y a pas de problématique,
24:10 il y a des coûts qui sont liés à ça,
24:12 et en conclusion,
24:14 on apporte
24:16 une approche qui est responsable,
24:18 quelque chose qui est un peu différent,
24:20 on rajoute une étape supplémentaire
24:22 qui nous permet de supprimer
24:24 les DAS ou dacéris,
24:26 on maintient le principe
24:28 de précaution parce qu'on peut faire
24:30 des analyses, on peut connaître son patient,
24:32 on a connu un épisode Covid où plus personne
24:34 n'était sûr de rien du tout,
24:36 et de se dire que c'est un déchet
24:38 qui est considéré infectieux ou pas infectieux,
24:40 on n'en a pas la certitude.
24:42 Donc on maintient avec ce type d'équipement
24:44 le principe de précaution
24:46 et la sécurité sanitaire
24:48 autour de ces déchets-là.
24:50 On réduit le volume des déchets
24:52 de plus de 80%, on optimise
24:54 la gestion à la fois de nos prestataires
24:56 et des coûts,
24:58 puisque ce n'est pas négligeable,
25:00 ça peut monter au-delà de 1 000 euros l'atteinte
25:02 quand on est sur la DASerie,
25:04 et c'est une démarche qui est plus responsable
25:06 de par son empreinte environnementale.
25:08 Donc merci pour votre attention
25:10 à toutes et à tous.
25:12 (Applaudissements)
25:14 (Applaudissements)

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