Intervention : JP.Garcia Perez

  • l’année dernière
Rôle du technicien dans l’installation et le suivi des patients à domicile.
Transcription
00:00 (Musique)
00:10 Je suis très heureux aujourd'hui d'être ici devant vous
00:13 parce que je vais parler d'un sujet qui me tient à cœur,
00:15 le technicien d'Eudéalys.
00:18 Donc là, je vais vous parler du rôle du technicien d'Eudéalys
00:20 dans l'installation et le suivi des patients à domicile.
00:23 Donc je travaille à L'Oral,
00:25 c'est l'association pour l'utilisation du rin artificiel
00:28 dans la région lyonnaise.
00:29 L'Oral a été créé par le professeur Tadégère en 1974,
00:34 presque 50 ans.
00:35 C'est un établissement de santé privée d'intérêt collectif
00:38 à but non lucratif et géré par une association loi 1901.
00:42 Je vous rappelle qu'il y a 49 ans,
00:46 on n'avait pas des centres d'Eudéalys de proximité,
00:49 c'était Eudéalys à domicile.
00:51 Donc vous voyez déjà, on a eu une certaine culture à L'Oral
00:54 du patient à domicile.
00:56 Quelques chiffres, nous avons 1310 patients,
00:59 360 salariés, un budget d'environ 30 millions d'euros.
01:04 Et bien sûr, je ne suis pas bien d'accord
01:06 avec ma collègue Nicole,
01:07 moi, je mets 19 centres d'Eudéalys, elle en a dit 20.
01:11 Les techniciens, je pense que nous,
01:13 on a concrètement un centre quand on voit les générateurs installés
01:17 et le traitement d'eau.
01:19 Donc l'ouverture se fera l'année prochaine,
01:21 je pense en fin d'année.
01:22 Et c'est vrai que je n'ai mis que 19 sites parce que pour moi,
01:24 ce n'est pas encore très concret.
01:26 Encore quelques chiffres, 123 877 séances au 1er novembre,
01:31 dont 13 202 séances à domicile.
01:34 Toutes modalités confondues, je vous explique.
01:37 On a une première modalité, c'est la dialyse péritonéale
01:41 avec une DPSA où nous avons 64 patients, la DPA 35.
01:48 Pour moi, les nouveaux arrivés au niveau de la dialyse à domicile,
01:52 c'est les systèmes autonomes ou cycleurs
01:54 où nous avons donc deux marques.
01:56 La marque Physidia avec 8 générateurs et 8 patients
01:59 et la Enix Stage 11.
02:02 Là, vous pouvez voir qu'aujourd'hui,
02:03 au moment où on a basculé sur les cycleurs,
02:05 il ne nous reste plus qu'un patient,
02:08 donc une patiente plutôt en hémodialyse conventionnelle,
02:10 c'est-à-dire un traitement d'eau et un générateur.
02:16 En 2016, l'Oral a voulu créer un pôle domicile
02:19 pour proposer les trois techniques dans un seul et même endroit.
02:22 Comme ça, ce pôle domicile va pouvoir se charger de l'orientation,
02:25 la formation et les suivis des patients.
02:28 Et en plus, ce pôle domicile a su une instruinte médicale
02:31 et paramédicale de 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.
02:35 Et le service technique, dites-moi.
02:37 Il est composé de 8 techniciens.
02:39 Là, on regarde peut-être bizarrement.
02:40 Non, c'est le projet.
02:42 Aujourd'hui, malheureusement,
02:43 on n'est plus que 3 pour chaque secteur,
02:45 3 pour la Savoie et la Haute-Savoie
02:47 et 3 pour la Rhone et la Dromardèche.
02:50 Donc si un technicien veut venir nous voir,
02:53 aller sur Lyon, une très belle ville,
02:55 nous sommes la capitale de la gastronomie.
02:57 Si il veut aller dans le sud, en Dromardèche.
02:59 Ou s'il veut aller à la montagne, faire du ski,
03:01 il va aller voir mon collègue Bernard
03:03 dans la Savoie ou la Haute-Savoie.
03:05 Donc vous voyez, on est vraiment très large.
03:07 Alors, qui suis-je ?
03:09 J'ai quand même 27 ans de dialyse.
03:11 Alors, je n'ai pas connu la Rodial 75.
03:14 Peut-être Bernard.
03:15 J'ai vu Antoine Viquin, un ancien de chez l'ancien
03:18 qui est venu nous faire visite.
03:19 Il devrait la connaître.
03:20 Moi, j'ai commencé par la mononitrale SC de Ospal,
03:23 tout en haut.
03:24 J'ai vu la fin de la S et j'ai basculé sur SC.
03:27 Et bien sûr, après, nous avons suivi la marque Ospal
03:30 avec l'Integra et après,
03:31 Gombro Ospa qui est Artis Evosis,
03:33 qui est de l'Univaxter.
03:35 Après, bien sûr, on a une grande marque
03:37 qui s'appelle Fresenius,
03:38 où j'ai connu la 2008, 4008, 5008
03:40 et dernièrement, la 6008.
03:43 On a Braun.
03:44 On a attaqué aussi la Braun,
03:45 les premières, la Dialogue Plus
03:49 et aujourd'hui, la Q.
03:50 Et pour nous, la petite dernière,
03:51 parce que c'est la dernière marque
03:53 qui est rentrée chez nous,
03:55 c'est Nikiso avec la société Emotech.
03:58 27 ans, ça fait long,
04:00 mais je vous avoue que le temps passe vite.
04:02 Vous avez vu, on est multimarque de générateur.
04:05 On est ici un petit peu multimarque traitement d'eau.
04:07 Mais là, on a voulu, quand même,
04:09 notre service technique,
04:10 s'occuper que de la dépêlage du premier niveau
04:13 car il faut être vraiment très expert, je pense,
04:15 pour être dans les traitements d'eau.
04:17 On a cette casquette dans les associations,
04:20 de la maintenance d'un peu de bâtiment.
04:22 Ça va d'électricité, prise, néons, ampoules,
04:26 de la plomberie, ça va du robinet,
04:29 un peu d'évacuation, de la serrurie
04:31 et moult services qu'on peut rendre à l'association
04:35 parce que nous sommes un peu le couteau suisse
04:37 de l'association.
04:38 Dès qu'il y a des choses,
04:39 on nous sollicite souvent.
04:43 Je suis référent de formation
04:45 au niveau des infirmières, au niveau de Villon,
04:47 mais c'est juste un titre.
04:48 Tous mes collègues qui sont aussi compétents que moi,
04:50 ils peuvent prendre ce rôle.
04:51 Vraiment, on est au même niveau.
04:54 L'oral m'a permis d'intervenir à Haïti
04:56 lors du tremblement de terre en 2010.
04:58 Une expérience extraordinaire.
05:00 J'étais la deuxième équipe.
05:02 Il faut savoir qu'il y avait un petit centre de dialyse
05:04 qu'on a remis en état et surtout à prendre ses occupés
05:06 d'analyses d'urgence avec le crush syndrome.
05:10 Je suis aussi le vice-président de l'ATD
05:12 et j'ai aussi créé une petite association
05:16 qui s'appelle l'Agence solidaire des dispositifs médicaux.
05:19 J'ai créé quelques centres de dialyse,
05:20 tant bien que mal, en récupérant du matériel
05:22 qu'on me donnait et je l'ai installé sur place.
05:24 Mais surtout, j'ai essayé de former et d'aider
05:26 beaucoup de techniciens.
05:28 Vous pouvez imaginer que nous, c'est quand même
05:29 un métier compliqué.
05:31 Eux, en Afrique, voire en Asie,
05:32 c'est encore plus compliqué,
05:34 sachant qu'ils n'ont même pas le matériel de base
05:36 style de conductive et méta.
05:38 Bon, maintenant que la présentation est faite,
05:41 on va parler du sujet qui nous importe,
05:45 les trois techniques qu'on nous propose.
05:48 Qu'est-ce que fait le technicien ?
05:52 La dialyse dite conventionnelle,
05:53 c'est celle où je vais le plus expliquer
05:55 parce que c'est la plus complète pour moi.
05:57 Donc, notre générateur de dialyse,
05:59 on a notre 5 minute S,
06:01 mais on a dialysé avec des Brownes,
06:03 voire une Innova parce qu'à l'époque,
06:05 le patient travaillait sur un centre sur ces générateurs.
06:08 Et bien sûr, notre traitement d'eau Lopez.
06:11 La base pour nous, c'est cette fiche de préinstallation
06:15 ou ce compte-rendu, c'est un checklist.
06:17 Pourquoi ? Parce que ça nous permet d'avoir
06:19 la vérification de l'adéquation et la compatibilité
06:22 entre les équipements et la pièce d'installation.
06:25 Un élément qui paraît être un peu banal, c'est l'habitat.
06:28 Pourquoi l'habitat ?
06:30 Est-ce que c'est un milieu urbain,
06:32 industriel, voire rural ?
06:35 Et rural, ça peut être très impactant
06:37 parce que vous pouvez imaginer qu'il y a une maison
06:39 en plein milieu de champs.
06:42 Quand nos agriculteurs envoient des pesticides,
06:44 des engrais, ça va directement sur la nappe,
06:46 pratique, et ça revient sur notre petit traitement d'eau Lopez.
06:50 Et souvent, quand on fait des prélimins,
06:51 on peut avoir certaines surprises.
06:52 Donc ça, c'est vrai, c'est un premier point important.
06:55 Après, bien sûr, on arrive sur l'électricité.
06:58 Polymodialise dite conventionnelle,
07:00 on part du tableau général du patient,
07:03 on tire une ligne et sur sa sadiodialise,
07:06 je dis sadiodialise parce que chez nous,
07:08 on est capable de faire dans une chambre,
07:10 une salle à manger, une pièce dans le garage,
07:13 on a toujours su s'adapter du moment
07:14 que le patient est motivé.
07:16 Donc on a ça, ce tableau,
07:18 avec trois prises et un disjoncteur 30 millimètres.
07:21 Après, il y a la partie plomberie,
07:24 une arrivée d'eau, une évacuation.
07:26 Et ça, malheureusement, on est obligé
07:28 d'être à côté d'un point d'eau dans la maison,
07:30 c'est-à-dire une salle de bain, une cuisine,
07:33 parce que vous pouvez bien imaginer qu'une évacuation,
07:35 on a comme de gros débits,
07:37 on ne peut pas le mettre à 10 mètres,
07:39 on doit être à proximité de ces points d'eau.
07:43 Ça, c'est la première partie, et donc là, on valide ou pas.
07:46 Et il arrive bien sûr les travaux à domicile,
07:49 électricité et aussi plomberie.
07:52 Et après, ça arrive la phase finale, l'installation,
07:55 où là, vraiment, tout le monde est là,
07:59 le technicien, la infirmière, le médecin néphrologue,
08:02 et aussi, n'oublions pas un élément important,
08:05 la logistique.
08:07 La deuxième page, c'est vraiment un schéma sommaire
08:08 pour aider des fois le débit de l'électricien, etc.
08:11 Et la troisième, c'est nos remarques.
08:13 Et si on a des choses à dire.
08:15 Bien sûr, on a cette casquette de formation.
08:17 Par contre, c'est vrai que l'infirmière va faire
08:19 la formation de base,
08:20 mais nous, on aide à la consolidation des acquis
08:23 concernant le fonctionnement des alarmes, du générateur,
08:26 et ce que le patient a peut-être besoin d'entendre
08:29 ou de comprendre.
08:31 On est un peu plus présent, bien sûr,
08:32 pour sa mission au niveau de la formation
08:35 du traitement d'eau,
08:37 le suivi quotidien et la gestion des alarmes.
08:39 Là, je vous ai mis à droite le petit livret
08:41 qui nous permet de faire la formation
08:43 sur le traitement d'eau Lopez.
08:45 Le suivi à domicile, on a donc deux phases.
08:48 À 6 mois, on vient contrôler le générateur,
08:51 contrôler le traitement d'eau,
08:53 et on fait un prélèvement bactériologique et endotoxine.
08:57 Et à 12 mois, là, tous les techniciens se retrouvent,
08:59 on fait notre révision générale
09:00 avec changement de pièces s'il le faut, etc.
09:03 Toujours pareil, on contrôle le traitement d'eau.
09:05 Et là, on fait le même prélèvement
09:06 plus une physico-chimie.
09:07 Bien sûr, j'ai oublié de vous dire,
09:09 on fait de la straine 24/24, 7 jours sur 7.
09:13 Là, c'est un peu plus simple pour les techniciens
09:16 avec ces systèmes autonomes au cycleur.
09:18 J'avais une anecdote à vous raconter
09:20 et j'ai trouvé cette phrase qui me paraît importante.
09:24 Les monéalises quotidiennes sont reconnues
09:26 comme l'une des thérapies les plus physiologiques
09:28 pour le patient insuffisant rénal,
09:30 car elles se rapprochent le plus
09:32 du fonctionnement du rein natif.
09:33 Moi, quand je suis allé en 96 à l'oral,
09:35 le quotidien, il n'y en avait pas.
09:38 Et le professeur Tagière avait trouvé 8 patients
09:40 pour faire ces essais.
09:41 Et je peux vous dire qu'au bout de 15 jours,
09:44 deux patients avaient déjà dit,
09:45 nous, on ne revient plus en arrière.
09:48 On n'a pas besoin de faire vraiment des études.
09:50 Déjà, ces patients, au bout de 15 jours,
09:51 ils nous avaient dit.
09:52 Et donc, c'est pour ça, c'est vrai que les cycleurs
09:54 sont venus ensuite conforter
09:57 cette prise en charge quotidienne.
10:00 Donc, vous connaissez, on a deux marques,
10:01 Physidia et le cycleur NX-TEJ de Frésinus.
10:05 Là, le service technique fait la préinstallation,
10:07 elle est quand même plus simple.
10:08 Pourquoi ? Parce qu'on n'a pas d'arrivée d'eau.
10:11 On a une évacuation, c'est vrai,
10:12 mais c'est vrai que ces cycleurs, souvent,
10:14 on peut avoir des prolongateurs
10:16 et on arrive facilement à s'installer
10:18 avec ce bout de fiot dans les lavabos
10:21 ou à d'autres endroits.
10:22 Et la partie électrique, souvent,
10:23 on se sert de la prise électrique du patient.
10:26 On va vérifier qu'il y a la terre, qu'il y a un 30 millis.
10:28 Voilà, c'est les fonctionnements de base.
10:31 Et bien sûr, on fait les travaux à domicile si besoin.
10:34 Et l'installation, toujours pareil,
10:35 c'est un travail collaboratif et collectif
10:38 avec tous mes collègues, infirmières et bien sûr logistiques.
10:41 Donc, vous avez vu, notre intervention
10:44 se cantonne vraiment à la préinstallation et l'installation.
10:48 La formation, le suivi du patient,
10:51 c'est vraiment le pôle domicile qui le fait.
10:53 Et le technicien, vous l'avez vu,
10:54 s'arrête vraiment à cette étape-là.
10:58 La maintenance se fait par les laboratoires.
11:02 Préventif et en curatif,
11:04 un livreur vient livrer une nouvelle machine
11:06 et repart avec celle qui est en panne.
11:08 La déhyspéridionale, c'est un petit peu la même chose.
11:11 À une époque, on faisait un petit peu le livreur
11:13 et rapidement, ça s'est arrêté.
11:15 Donc, vraiment, cette prise en charge
11:16 est au niveau des laboratoires.
11:19 Et c'est vraiment pour nous, j'exagère un petit peu,
11:21 mais opaque parce qu'on ne sait pas du tout
11:24 le fonctionnement et comment s'est faite la maintenance.
11:27 Ah, le rôle et le retour d'expérience
11:29 du technicien de dialyse.
11:31 Comme je vous le disais, il y a 27 ans,
11:33 nous avons beaucoup, beaucoup de patients à domicile
11:35 avec de l'hémodialyse conventionnelle.
11:37 Bien sûr, les centres de proximité sont arrivés rapidement,
11:41 mais le temps que ces patients à domicile
11:44 basculent dans des centres de proximité,
11:46 on a eu encore longtemps des liens.
11:48 Et je peux vous dire qu'une fois ou deux fois par semaine,
11:51 on est souvent à domicile.
11:53 Et vous comprenez bien qu'on avait un besoin de résultats.
11:57 Pour vous remettre dans le contexte,
11:58 le patient, il ne voulait pas du tout revenir en centre.
12:01 Donc, il fallait vraiment qu'on soit efficace.
12:04 Et je peux vous dire même que des patients
12:05 qui devaient voir une consultation tous les mois,
12:07 ils s'étaient toujours trouvé un prétexte pour ne pas y aller.
12:10 C'est vraiment cet aspect-là qu'il faut tenir compte.
12:15 Et c'est vrai que nous, on était le seul lien,
12:17 en exagérant un petit peu, du patient avec l'oral.
12:22 Et donc, il faut dire aussi, ces machines étaient moins fiables.
12:26 Donc, on les internait plus souvent,
12:28 on les avait plus souvent au téléphone.
12:30 Et ce lien, tout le monde se créait.
12:32 Et on avait une relation très forte.
12:34 Pourquoi ? Parce qu'il faut le dire aussi,
12:36 on ne représentait pas le soin.
12:38 On était vraiment le technicien.
12:41 Pour être un petit peu méchant, le technicien d'article.
12:43 Donc, ils ne nous voyaient pas comme le soignant.
12:44 Et je peux vous dire que j'ai eu beaucoup de ressentis
12:48 et beaucoup de relations avec les patients.
12:50 Et des fois, notre limite s'arrêtait.
12:52 Il fallait donner des informations
12:54 aux médecins-orphologues ou à l'infirmière
12:56 pour dire que ce patient, il faut le voir
12:58 parce qu'il y a une grosse dérive
12:59 et nos compétences s'arrêtent là.
13:02 Et donc, cette relation était très forte.
13:04 Aujourd'hui, vous avez compris, avec les systèmes autonomes,
13:08 nous nous rétablissons à l'installation.
13:10 On a plus ce rôle, je dirais, primordial,
13:14 mais néanmoins incontournable.
13:17 Grâce à la TD qui m'a permis de faire cette intervention,
13:19 j'ai beaucoup échangé avec M. Abercan,
13:21 qui va suivre et qui va me suivre au niveau de l'intervention.
13:24 C'est un patient qu'on a installé
13:26 il y a presque 10 ans sur le Fizidia.
13:28 Et là, il m'a interpellé, mais Jean-Pierre,
13:32 j'ai beaucoup de patients qui me demandent
13:33 comment fonctionne le générateur,
13:34 qu'est-ce qui se passe dans ce dialyseur ?
13:36 Et je fais, à ce moment-là, il faut qu'on discute,
13:38 qu'est-ce qu'on fait ?
13:39 Et on a convenu qu'on allait essayer de faire
13:41 un module de base ETP pour aider ces patients
13:45 en les formant à comprendre ce générateur,
13:48 comment il fonctionne et ce dialyseur.
13:51 Rassurez-vous, tout le monde ne me montre pas
13:52 ce genre d'informations,
13:54 mais dans ces patients dialysés,
13:56 certains sont curieux ou d'autres sont techniciens.
13:59 Un petit rappel, même si Hubert l'a dit,
14:01 l'ATD a créé un diplôme universitaire
14:03 d'épuration extra-aéranale,
14:06 et pour moi, ça prouve la valeur de notre métier
14:08 et la complexité.
14:10 Je pense qu'on ne se rend pas compte,
14:13 c'est un diplôme juste pour les techniciens de dialyse.
14:16 Il y a des diplômes généralistes
14:19 pour la matière biomédicale,
14:21 mais pour nous, on a un diplôme rien que pour nous.
14:25 Je fais un petit aparté, parce que comme je parle de l'ATD,
14:28 on a eu notre Assemblée générale hier,
14:31 et puis notre président est inquiet,
14:33 votre conseil d'administration est inquiet,
14:35 parce qu'aujourd'hui, on ne voit plus de techniciens
14:37 qui viennent participer à nos réunions au cours de l'année.
14:41 Vraiment, on a besoin de vous, que vous venez de nous voir,
14:45 participer à nos réunions,
14:46 parce que sans vous, on n'existe pas.
14:49 Je vous invite vraiment à venir, lors de nos AG,
14:53 à venir nous solliciter, vouloir participer.
14:58 C'est très important pour nous,
15:00 et ça va aussi sur la qualité de vos sessions de formation
15:05 et aussi de l'existence de l'ATD.
15:08 Je voulais aussi ajouter un point,
15:12 parce que je me dis souvent, on est tellement performant
15:16 qu'on banalise un petit peu notre métier.
15:18 Nous sommes comme un acteur important de la qualité
15:21 et la sécurité des soins offerts aux patients.
15:25 Je ne sais pas si vous l'avez oublié,
15:27 mais c'est vrai qu'on fait nos révisions,
15:28 on devient, comme je dis souvent, un petit peu chronique aussi,
15:31 mais c'est très, très, très important.
15:33 Il ne faut pas l'oublier.
15:36 Je voudrais finir, je voudrais finir par remercier Hubert,
15:40 qui, depuis longtemps, je le suis,
15:42 et grâce à l'ATD et à son équipe,
15:43 me fait découvrir chaque année l'évolution de la dialyse,
15:47 rencontrer tous mes collègues,
15:49 et vraiment, vraiment, ça fait du bien
15:51 de se retrouver tous ensemble.
15:54 Vous, techniciens, ingénieurs, infirmières,
15:57 médecins, nephrologues, pharmaciennes,
15:59 et bien d'autres encore,
16:01 qui partageons la même passion de notre métier,
16:04 et comme je dis souvent, dans cette grande famille,
16:06 à l'oral, souvent, on dit, c'est une grande famille,
16:08 vraiment, à vous tous,
16:11 je pense qu'on peut vraiment s'applaudir,
16:13 on a un métier formidable, bravo.
16:15 (Applaudissements)
16:18 (Applaudissements)
16:20 [SILENCE]

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