Blous&Co : des blouses blanches made in France et responsables

  • l’année dernière

Chaque matin, Jean Zeid livre ce qu’il se fait de mieux en matière d'innovation. Ce mercredi, il revient sur l'initiative d'Estelle Ancery qui a créé une marque de blouses blanches issues du "surcyclage" et made in France.


Retrouvez "Les initiatives positives" sur : http://www.europe1.fr/emissions/initiative-a-impact

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Transcript
00:00 (Générique)
00:03 - Alors on parle bonjour les initiatives positives.
00:05 - Bonjour Jean-Z. - Bonjour Alexandre, bonjour Ambline.
00:07 - Ce matin on parle blouse blanche.
00:09 - Oui c'est pas le club mède, c'est le club médecine ce matin.
00:12 Même les blouses blanches des médecins n'échappent pas aux questions de leur temps.
00:16 Estelle Anceri est kiné-adole et lorsqu'elle a voulu acheter une blouse blanche made in France
00:20 et puis responsable pour elle et ses collègues des professions libérables ou paramédicales,
00:24 eh bien la mission s'est avérée plus ardue que prévue.
00:26 Quand elle a trouvé l'heureuse élue, non seulement le prix était élevé, entre 60 et 90 euros la blouse,
00:31 mais l'entreprise qui venait de se lancer sur ce marché a fermé ses portes peu de temps après.
00:35 En n'ayant pas trouvé la blouse de ses rêves pour répondre à la pratique de son métier de kiné,
00:39 Estelle Anceri décide de lancer sa propre entreprise.
00:42 - Comment finance-t-elle sa société ?
00:43 - Eh bien d'abord, après un an de recherche, on va dire, de prise de renseignements ici ou là,
00:47 le textile c'est pas son métier d'origine,
00:49 ce qui n'empêche pas de concevoir trois modèles de blouses personnalisables,
00:52 la blouse en colle Mao, le simple T-shirt ou la blouse cash-cœur,
00:55 la blouse cash-cœur c'est celle qu'on croise.
00:57 Elle lance une campagne de crowdfunding, de financement participatif auprès des internautes,
01:01 avec sa marque "Blouse & Co", campagne réussie, alors elle ne demandait pas beaucoup, 500 euros,
01:06 finalement ce sera 750 euros, de quoi lancer la modeste production de blouses fabriquées dans des tissus dormants,
01:11 provenant de la plateforme "Uptrade",
01:14 plateforme qui centralise en fait des stocks d'oeufs vendus en dépôt.
01:17 Les blouses sont en 100% coton pour faciliter leur fin de vie et le recyclage par la suite.
01:21 - Et les blouses sont confectionnées à la main, Jean ?
01:23 - Exactement à Lyon par Laura Gody, son atelier qui fabrique les blouses en colle Mao, les cash-cœurs, les T-shirts.
01:28 Il est également possible de faire broder le mot de son choix sur le vêtement,
01:31 broderie également réalisée à Lyon à l'atelier de Cindy.
01:34 Du bel ouvrage pour des blouses blanches ou bleues aux alentours de 80 euros,
01:37 c'est ce qu'on appelle le "upcycling", le sur-cyclage,
01:40 qui consiste à récupérer des matières afin de les réutiliser et surtout de les revaloriser.
01:44 Un site web "Blouse & Co" a vu le jour pour les commercialiser,
01:47 on en trouve également dans une boutique parisienne à la cité d'Eale.
01:50 Reste maintenant le plus grand défi, convaincre un maximum de pros du monde du médical et du paramédical
01:55 d'avoir un impact sur l'industrie textile et la planète.
01:58 - Les initiatives positives ! Merci Jean Zed.
02:00 - Merci à vous.
02:01 - A demain sur Europe 1.

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